Orsu Ghjuvanni Caporossi

Cronica di A CORSICA














(2246 personnages)


CABASSOLE du REAL (de) Antoine: (?-1562)
Gentilhomme ordinaire du Roi Henri II. Capitaine de 2 galères. En 1557, en mission en Corse, il commande une compagnie française à Porti Vechju. Il est nommé baron de la ville. En 1562, il est tué d'un coup d'arquebuse au siège de Rouen.

CABELLA Rémy: (né en 1990)
Né à Aiacciu. Footballeur professionnel (milieu de terrain offensif). Il effectue sa carrière au Montpellier HSC (2009-2010 puis 2011-2014 et 2022), à l'AC Arles-Avignon (2010-2011), à Newcastle United (Angleterre) (2014-2016), à l'Olympique de Marseille (2015-2018), à l'AS Saint-Étienne (2018-2019), au FK Krasnodar (Russie) (2019-2022), et enfin au Lille OSC depuis 2022. Champion de France en 2012 avec le Montpellier Hérault Sport Club. Finaliste de la Coupe de France en 2016 avec l'Olympique de Marseille. En 2014, il est 4 fois sélectionné en équipe de France. 17 fois sélectionné en équipe de France Espoirs entre 2011 et 2012. Il compte également 3 sélections avec la sélection insulaire, la Squadra Corsa, en 2009.

CABET Etienne: (1788-1856)
Né à Dijon (Côte d'Or). Avocat. Procureur général à la Cour de Justice de Bastia, en 1830. Précurseur du Communisme. Il prononce son discours d'installation, dans lequel il fait l'éloge du peuple de Paris reconquérant ses droits les armes à la main... Il quitte la Corse en 1831. Auteur de Voyage en Icarie en 1842 et de l'Histoire populaire de la Révolution française de 1789 à 1830.

CACAULT François: (1743-1805)
Né à Nantes (Loire-Atlantique). Sénateur. Diplomate. Ambassadeur à Rome. Membre honoraire de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803.

CACCIA (di) Britiu: (seizième siècle)
En 1584, il est le sujet d'une requête s'opposant à ce que le Sénat de Gênes le relève de bannissement, car il n'a pas observé les conditions d'un traité de paix (paiement de 500 lires à la mère de la victime).

CACCIA (di) Francescu Antoniu (VINCENTELLI Francescu Antoniu): (1720-?)
De Castifaù. Ecclésiastique. Nommé prêtre en 1741. Lecteur public et enseignant en procédure criminelle à l'Università di Corti en 1765. Coauteur, en 1786, d'un ouvrage de logique et de métaphysique publié à Bastia, Logico Metaphysicum Tentatum (avec Dumenicu Santini et D. Dominici). Député pour la communauté de Castifaù, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CACCIA (di) Ghjorgiuculu: (?-1567)
Caporale. En 1566, à une Cunsulta tenue dans le village d'Altiani, entre Corti et Aleria, il est nommé capitaine d'infanterie par Sampieru Corsu. En 1567, à Spiluncatu, il est défait par les troupes génoises de Girolamo Roccatagliata. Il est fait prisonnier et décapité; sa tête est envoyée à Calvi.

CACCIA (di) Ghjuvan Martinu: (seizième siècle)
Caporale. Avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile. En 1565, à la Cunsulta di Pedicorti, tenue par Sampieru Corsu, il est nommé conseiller de ce dernier. En 1566, à une autre Cunsulta, tenue à Altiani, entre Corti et Aleria, il est nommé capitaine d'infanterie par Sampieru Corsu.

CACCIAGUERRA Bernardu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de A Vulpaiola, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CACCIAGUERRA Ignace: (1922-2021)
Né à A Sarrera. Adjudant-chef (Troupes de Marine) de l'armée française. Il est fait prisonnier par les rebelles dans le Sud marocain en 1957. Il est libéré par le Sultan du Maroc Mohamed V, qui le ramène en Corse en 1959. Officier de la Légion d'Honneur.

CACCIAGUERRA Petru Maria: (dix-huitième siècle)
D'Appietu. Notaire. En Mars 1756, Pasquale Paoli le nomme commissaire général adjoint du Dilà.

CACCIARI Serge: (1952-2009)
Originaire de Bastia. Il est condamné à 10 ans de réclusion, en 1976, pour avoir tué, à Bastia, un CRS, dans la nuit qui a suivi les évènements d'Aleria, en Août 1975. Il est libéré en Juillet 1981, par le jeu de l'amnistie postprésidentielle.

CADDEO Céline:
Originaire d'Aiacciu. Auteure compositrice interprète.

CADET Jean Marcel: (1751-1835)
Originaire de Metz. En 1775, il arrive en Corse, où il est nommé Subdélégué Général de l'Intendance, puis Inspecteur Général des Mines. En 1785, il est chef du Bureau du Commerce à l'Intendance de Corse, il rédige un Mémoire sur les jaspes et autres pierres précieuses de l'Isle de Corse. En 1786, il dessine une carte de la Corse. En 1791, il écrit un Mémoire sur les bois de Corse. En 1794, il résume les deux départements de la Corse: 60 cantons (39 dans le Golu et 21 dans le Liamone), 74327 hommes et 78015 femmes, soit en tout, 152342 habitants. En 1800, à Paris, chez Valade, parution de son Etat de la Corse pendant la Révolution française. En 1800, il écrit Corse. Restauration de cette île.

CADILLAC Jean-Sylvain, dit Patrick: (né en 1964)
Spécialiste en explosifs. Artificier présumé du FLNC-Canal Historique. En 1989, sur un fond de Vindetta, à Pianottuli-Caldarellu, il tue un boucher. En fuite depuis, il est condamné, par contumace, à la prison à perpétuité, en 1994. Il est arrêté en 1999, à Figari.

CAESONIUS MAXIMUS: (premier siècle)
Ami de Sénéque le Jeune. En 66, il est banni d'Italie par NERON, et envoyé en exil en Corse.

CAFFARO (CAFFARO di RUSTICO da CASCHIFELLONE): (1080-1164)
Historien, annaliste et chroniqueur génois. En 1121, il est envoyé à Rome, en tant qu'ambassadeur, pour convaincre le pape Calixte II de retirer la consécration des évêques de Corse à l'archevêque de Pise.

CAFFERA Séverin dit Séverin: (1863-1930)
Né à Aiacciu. Mime. Il commence sa carrière à Marseille où il est l'élève de Louis Rouffe, et devient l'un des plus grands mimes du siècle. En 1929, il publie ses souvenirs, L'Homme blanc, Souvenirs d'un Pierrot.
En savoir plus sur Séverin CAFFERRA.

CAFFESI Antonio: (dix-huitième siècle)
Peintre italien installé à Bastia. On retrouve de ses oeuvres (monumentales) peintes en Corse vers 1775.

CAGHJA (di) Vincentius: (quatorzième siècle)
Prêtre corse. En 1386, il est nommé à la fois chapelain de Santa Lucia di A Venzulà en échange d'un cens annuel de 25 florins d'or, et procureur de l'abbaye de La Gorgona en Corse.

CAGHJU (di) Ghjudicellu (CORTINCU di CAGHJU Ghjudicellu): (?-1472)
Cortinchi. Fils de Marianu. En 1460, avec le gouverneur Marco de Marini, le commissaire Benedetto di Fieschi, Carlu di Casta, et l'évêque d'Aiacciu Deodato, il parcourt l'Ile, qui parait enfin pacifiée. En 1464, il se rallie au Duc de Milan, le nouveau maître de la Corse. En 1465, il est anobli par ce dernier, avec une pension de cent livres, et reçoit de plus le château de Petra all'Arretta, près de Zuani. En 1466, il est reçu à sa cour. En 1467, il est l'allié de Ghjucante di Leca, contre le gouverneur milanais Maurizio Scotti. En 1469, il remplace Sambucucciu d'Alandu, destitué par les seigneurs corses, en tant que Vicariu di U Populu. En 1472, il est remplacé à son tour par Carlu di Casta.

CAGHJU (di) Marianu (CORTINCU di CAGHJU Marianu): (?-1460)
Cortinchi. En 1446, le peuple corse, réuni en assemblée générale à Merusaglia, reconnaît l'autorité du pape Eugène IV et le nomme vicaire de la Corse. Il est assisté de Vecchjone de Forci, de Vallerustie. Il dépossède les Caporali de tous leurs biens. Ces derniers font alors appel au doge de Gênes, qui leur envoie comme gouverneur, son neveu Gregorio Adorno. Celui-ci débarque à San Fiurenzu, où l'attend l'évêque d'Aleria, Ambrughju d'Omessa. Avec un millier d'hommes il l'affronte, à Caccia. Il sort vainqueur de la bataille et décide de s'attaquer à Corti, mais Eugène IV le lui interdit. En 1447, à la mort du pape Eugène IV, Mariano da Norcia continue la conquête de la Corse, et le fait mettre en prison avec d'autres notables de la Terra di U Cumunu. Mariano da Norcia battu, il est libéré. Profitant de l'absence du nouveau gouverneur Ludovico >da Campofregoso, il appelle à la rébellion contre les Génois. Un affrontement avec ces derniers a lieu à A Venzulà. Battu, il se réfugie à Merusaglia, et ses partisans rentrent chez eux, la rébellion est terminée. En 1449, il est amnistié, avec tous ses partisans, par le nouveau gouverneur Galeazzo da Campofregoso. En 1450, il s'allie à ce dernier. En 1454, avec le Génois Fiorentino, il assiège Raffe di Leca dans son fort de Cinarca, aidé pour cela par d'autres Caporali fidèles aux Génois. En 1455, Raffe di Leca ayant reçu des renforts du Roi d'Aragon, il est attaqué, comme tous les Caporali alliés des Génois de l'Ufficio di San Giorgio, par celui-ci et son allié, le Vice-roi de Sardaigne, Berlingero da Rillo. En 1459, il fait libérer son beau-frère, Ghjudice d'Istria, qui a été emprisonné par les Génois à son retour d'exil. Il meurt en 1460.

CAGHJU (di) Vincentellu (CORTINCU di CAGHJU Marianu): (quinzième siècle)
Cortinchi. En 1483, à une Cunsulta tenue à Lagu Benedettu, il se range aux côtés du Toscan Gherardo da Montagnara, qui est élu Comte de Corse.

CAGIONACCI: (quatorzième siècle)
Famille d'Altiani. En 1365, dans la piève de Rogna, juridiction de Corti, une Vindetta avec la famille Ristagnacci, de Casta, va dégénérer et entraîner un conflit qui mettra l'unité de la Corse en péril.

CAGLIANI Nino: (1881-1950)
Né à Milan (Italie). Aviateur italien. En 1912, il effectue la première traversée Pise-Bastia, en 5 heures, sur un monoplan.

CAGLIARITANO Giudice: (treizième siècle)
Génois. Marquis de Massa, juge de Cagliari. Allié de Lucchetto Doria. En 1289, ce dernier lui confie la gestion de Belgudè.

CAGNANU: Voir STEFANI Antoniu Ghjacumu.

CAGNINACCI Antoine Hyacinthe: (1837-1922)
Originaire de San Martinu di Lota. Camérier secret d'épée et de cape du pape Pie XI. Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand en 1894. Titré comte romain héréditaire par le pape Léon XIII en 1901.

CAGNINACCI Hyacinthe: (vingtième siècle)
Originaire de San Martinu di Lota. Avocat. Conseiller général radical socialiste du canton de San Martinu di Lota de 1901 à 1937. Fondateur d'une compétition d'athlétisme en 1910, le Challenge Cagninacci.

CAGNINACCI Jean-Nonce: (1834-1895)
Originaire de San Martinu di Lota. Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand en 1884. Titré comte romain héréditaire par le pape Léon XIII en 1888.

CAGNINACCI Sylvia: (née en 1959)
Née à Paris. Originaire de San Martinu di Lota. Romancière. Auteure de Des îles et des chiens en 2022.

CAHUZAC Pierre: (1927-2003)
L'homme de fer du football corse. Après 9 années passées à Toulouse en tant que footballeur professionnel (vainqueur de la Coupe de France en 1957 et titulaire de 2 sélections en Equipe de France en 1957), il arrive à Aiacciu en 1961. En 10 ans, avec le Gazelec Football Club d'Ajaccio, il décroche 4 titres de Champion de France Amateur (CFA): 1963, 1965, 1966 et 1968. En 1971, il entraîne le Sporting Club Etoile de Bastia qu'il mène à la finale de la Coupe de France en 1972. En 1977-1978, il réalise la fameuse épopée européenne (Lisbonne, Newcastle, Turin, Iéna, Zurich et Eindhoven) qui mènera le club en finale de la Coupe de l'Union Européenne de Football Association (UEFA). En 1979, il quitte définitivement la Corse.

CAHUZAC Yannick: (né en 1985)
Né à Aiacciu. Petit-fils de Pierre. Footballeur professionnel. Il évolue au SC Bastia de 2005 à 2017, au Toulouse FC de 2017 à 2019 et au RC Lens de 2019 à 2022, date à laquelle il arrête sa carrière. Avec le SC Bastia, il est finaliste de la Coupe de la Ligue en 2015, Champion de France de National en 2011, et Champion de France de Ligue 2 en 2012. En 2009 il honore sa première sélection avec l'équipe de Corse (A squadra Corsa) pour une rencontre face au Congo (1-1). Depuis, il a été sélectionné pour toutes les rencontres de la sélection corse (8 sélections).

CAISSON Delphine: Voir MARTI-CAISSON Delfina.

CAISSON Max Jean Antoine Gabriel Thérésius: (1926-2016)
Né à Nice (Alpes-Maritimes). Installé à A Petra Curbara. Agrégé de philosophie. Professeur. Ethnologue (maître de conférence émérite à l'Université de Provence). Poète. Chercheur auprès du Laboratoire d'Ethnologie Méditerranéenne Comparative, puis de l'Institut d'Ethnologie Méditerranéenne Comparative. Auteur d'articles dans les plus importantes revues d'ethnologie hexagonales et internationales. Commissaire de l'exposition La griffe des légendes au Musée de la Corse, à Corti, en 1997. Auteur de Le génie de la Sibylle, Inceste et étiologie des techniques. A propos de quelques récits corses, un essai d'analyse en anthropologie restituant la complexité et la richesse d'éléments de la culture corse (2003), co-auteur de Porchi è Cignali, Saveurs et mystères des suidés, catalogue de l'exposition qui s'est tenue en 2004 au Musée de la Corse à Corti. Il collabore à Strade n°13 avec un article collectif: Histoire(s), rites et mythes de la Méditerranée, dans le cadre des rencontres du Festival de Lama en 2004, à A Pian' d'Avretu n°22, avec Manifeste pour la corsitude, à la revue ethnologique Terrain, avec divers articles: Lumière de Herder (numéro 17, 1991) Une matière à philologie : e fasgiole (numéro 22, 1994) L'Indien, le détective et l'ethnologue (numéro 25, 1995) La science du mauvais œil (malocchio) (numéro 30, 1998). Il décède à A Petra Curbara en 2016.

CAITUCOLI Bruno Antoine: (né en 1963)
Originaire d'Arghjusta Muricciu. Fils de Joseph André. Pilote de chasse. Général de brigade aérienne. Officier de la Légion d'Honneur.

CAITUCOLI Célestin Marc: (1865-1935)
Né à Calvese, un hameau de Suddacaro. Industriel. Publiciste. Conseiller général du canton de Pitretu Bicchisgià de 1904 à 1931. Directeur politique du quotidien ajaccien Jeune Corse en 1909. Maire de Suddacaro de 1912 à 1935. Membre du Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS) fondé par Adolphe Landry en 1919. Député radical-socialiste de la Corse de 1919 à 1928. Il décède, à Paris, en 1835.

CAITUCOLI Danièle: (née en 1938)
Assistante sociale. Directrice de la Mutuelle Sociale Agicole (MSA). Présidente du Contrat Educatif Local (CEL) de la Communauté des Communes du Centre Corse. Militante associative. Membre du conseil d'administration de la Fraternité du Partrage (présidente en 2005). Chevalier de la Légion d'Honneur.

CAITUCOLI Joseph Antoine (Georges): (1920-2015)
Né à Ferryville (Tunisie). Originaire d'Arghjusta Muricciu. Ancien parachutiste du Spécial Air Service (SAS) de la France Libre durant la Seconde Guerre Mondiale. Journaliste. Chef d'entreprise (textile). Ecrivain. Secrétaire général de la Fondation de la France Libre. Membre du Haut-Conseil de la Mémoire Combattante. Auteur de Echec à l'armée rouge ou la Guerre autrement (1989), Spécial Air service, missions de l'impossible (2000), Co-auteur de La France au combat, de l'Appel du 18 juin à la victoire (2007), Le Dictionnaire de la France Libre (2010)... Grand officier de la Légion d'Honneur. Grand-Croix de l'Ordre National du Mérite. Croix de Guerre 1939-1945 avec palmes, Médaille Militaire. Médaille des Evadés. Médaille Militaire anglaise. Médaille Militaire hollandaise. Médaille Militaire russe.

CAITUCOLI Paul-Joseph: (né en 1969)
Originaire d'Arghjusta Muricciu. Nationaliste. Militant social et associatif. Spécialiste de l'agriculture insulaire. Chargé de mission au Comité Régional Expansion et Promotion Agricole de la Corse (CREPAC). Conseiller général du canton de Pitretu Bichisgià de 2008 à 2015. Il est le premier nationaliste élu au Conseil Général de la Corse-du-Sud. En 2009, il organise le Salon de l'Agriculture à Aiacciu. Maire de Arghjusta Muricciu depuis 2014. Membre élu (représentant les maires des communes de moins de 10000 habitants) de la Chambre des Territoires depuis 2018. Réélu à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).

CAIUS CICEREIUS: (deuxième siècle avant notre ère)
Général romain. En 173, il débarque de Sardaigne avec 1550 légionnaires et 300 cavaliers pour combattre 30000 et 200 cavaliers montagnards corses.

CAIUS CLOVIUS: (premier siècle avant notre ère)
Militaire et Praefectus romain. il signe une monnaie de bronze découverte à Aleria, et datée de 45 avant notre ère.

CAIUS LIVINIUS VARUS: (troisième siècle avant notre ère)
Consul romain. En 236 avant notre ère, il est chargé d'achever la soumission de la Corse. Malgré un accord de paix passé entre son délégué et les Corses, il continue sauvagement la répression sur l'Ile.

CAIUS MARIUS: (157-86 avant notre ère)
Général, consul et homme politique romain. En 105 avant notre ère, il fonde Mariana (sur l'emplacement de l'ancienne Nicée ou Nikaia), sur la rive gauche de l'embouchure du Golu, près de l'étang de Biguglia. En 100 avant notre ère, il installe les vétérans de ses campagnes à Mariana.

CAIUS PAPIRIUS MASO (ou NASO): (275-213 avant notre ère)
Consul romain. En 231 avant notre ère, il remporte une victoire à la Mortella, du côté nord, dans le golfe de San Fiurenzu. Il élève un temple sur la source de Padula au flanc de la Punta alla Paglia (près de Vizzavona). Les Corses, retirés dans les montagnes, lui infligent de lourdes pertes, notamment dans le Fiumorbu.

CALA-ARTIST:
Née à Porti Vechju. Artiste peintre plasticienne (art contemporain).

CALABRE (de) Jean (Jean II d'Anjou, Jean de Catalogne): (1425-1470)
Né à Nancy. Duc de Calabre. Duc d'Anjou. Marquis de Pont-à-Mousson. Duc de Lorraine. En 1458, il prend possession, au nom du Roi de France Charles VII, de la ville de Gênes, et, par-là même, de l'Ufficio di San Giorgio, le gouvernement de la Corse.

CALABRESE Moretto: (1526-1580)
Mercenaire calabrais. En 1553, il est au service des Français, contre les Génois, lors de leur débarquement en Corse. Avec ses hommes, il est mis à la tête de la garnison de Bunifaziu, enlevée par les Français.

CALACUCCIA (di) Arrigu: (quinzième siècle)
Caporale du Niolu. Allié de Raffe di Leca. En 1455, il affronte les Génois dans le Niolu. Il y fait prisonnier le lieutenant du gouverneur Paolo Luiggi Maruffo, qu'il livre à Raffe di Leca pour 400 cents livres.

CALACUCCIA (di) Guglielmu: (?-1460)
Caporale du Niolu. En 1460, il est assassiné par Antonio Spinola.

CALAMAI: (dix-huitième siècle)
Consul à Gênes du Tsar de Russie Paul 1er. En Mars 1800, il soutient des émigrés corses de Toscane qui débarquent dans l'Ile.

CALASSA David: (né en 1983)
Originaire d'Aregnu. Chef s'entreprise touristique. Maire d'Aregnu depuis 2016.

CALASSI Paul-Mathieu: (1907-2001)
Né à U Poghju d'Oletta. Gendarme. Escrimeur. Maître d'armes du Président de la République René Coty et du Shah d'Iran. Champion d'Europe par équipe, en Suède, en 1950.

CALCAGNA ?: (?-1732)
Officier des troupes Naziunali. Il est tué au siège de Sartè, en Mars 1732.

CALCAGNINI Antonio: (1746-?)
Peintre italien originaire de Varese. Installé sur l'Ile en 1772. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse jusqu'en 1818.

CALDERINIS (de) Valériano (Valeriano CALDERINA): (?-1472)
Evêque d'Aiacciu en 1438, puis évêque de Sagone de 1438 à 1442.

CALDERON Linda: (née en 1952)
Née à Rochester, New-York, Etats-Unis. Artiste peintre (collages) installée à L'Isula. Elève des Beaux-Arts, à Paris. Professeur d'arts plastiques à l'Université de Corti. Membre de l'association I Culori d'Umani.

CALENDINI Antoniu Martinu: (dix-huitième siècle)
Aggiuntu di U Guvernu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CALENDINI Clemente: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Tocchisi, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CALENDINI Jean-Baptiste: (né en 1945)
Né à Port-Lyautey (Maroc). Médecin. Homme politique (extrême-droite). Secrétaire régional de la Fédération du Front National de 1985 à 1987. Conseiller régional de 1984 à 1986.

CALENDINI Jean-Baptiste: (né en 1968)
Originaire du Niolu. Titulaire d'un DEA d'économie industrielle. Directeur du cabinet du président de l'Université de Corse.

CALENDINI Jean-Paul:
Educateur. Militant nationaliste. Membre du MPA. Il démissionne et quitte le MPA pour désaccord politique, en 1992.

CALENDINI Pierre-Paul: (né en 1956)
Né à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Originaire de Valle di Rustinu et U Solaghju. Cadre éducatif (ER). Ancien conseiller prud'homal. Ancien président de l'Amicale Corse des Pays d'Aix. Citoyen d'honneur de la ville d'Aix-en-Provence. Auteur de Un berger corse en mission auprès des jeunes d'Aix-en-Provence (2022).

CALGANDIS Parthenios: (dix-septième siècle)
Grec. Evêque de la colonie grecque installée à Paomia, dans la juridiction de Vicu, en 1676.

CALIGULA Caius Caesar Augustus Germanicus: (12-41)
Empereur romain de 37 à 41. En 41, il envoie Sénèque en exil en Corse.

CALISTI Jean Henri Jules Félix: (1871-1921)
Né à Vouziers (Ardennes). Originaire de Brandu. Colonel d'Infanterie. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CALISTI Louis Sauveur Noël: (1922-2005)
Né à Brandu. Employé des Assurances sociales, puis métallurgiste à Marseille. Résistant. Militant communiste. Militant syndicaliste (CGT) et mutualiste. Membre du secrétariat de la Fédération Communiste des Bouches-du-Rhône. Président de la Fédération Nationale de la Mutualité des travailleurs (FNMT). En 1982, il contribue à la naissance de FM 92, une radio libre installée à Marseille. En 1986, il crée la Fédération des Mutuelles de France (FMF). Il en est le président jusqu'en 1990. Vice-président du comité de Haute-Corse de la Fédération Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (FNACR). Administrateur de la Caisse du Crédit Mutuel de Haute-Corse et de la Fédération du Crédit Mutuel Méditerranéen. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 39-45 avec palmes. Médaille des Combattants Volontaires. Il décède à Bastia, en 2005.

CALISTRI Ange-Marie: (né en 1998)
Originaire de L'Isula. Artiste peintre (abstrait).

CALIXTE II: (1060-1124)
Pape de 1119 à 1124. En 1120, il confirme à l'archevêque de Pise tous les pouvoirs et privilèges accordés à ses prédécesseurs. Il conclut une convention avec les Génois, contre les Pisans. En 1121, dans une bulle qu'il adresse aux évêques de Corse, il déplore les guerres fratricides entre Pisans et Génois, et les audaces des Barbaresques qui en profitent pour reprendre leurs incursions dans l'Ile, et il annonce que l'assemblée des cardinaux, évêques et nobles de Rome a décidé de redonner au pape la consécration des évêques corses, au détriment de Pise. Cette décision est désapprouvée par les Pisans, mais les Corses lui font savoir qu'ils ne veulent pas dépendre de ces derniers (il leur semble que leur indépendance est moins menacée par le Saint-Siège). En 1123, au Concile de Latran, où se réunissent près de mille prélats, il enlève à l'archevêque de Pise, Azzo, la consécration des évêques de Corse (confirmant ainsi sa bulle de 1118). Il place l'église corse dans la juridiction génoise.

CALIXTE III: (1378-1458)
Pape de 1455 à 1458. En 1458, il obtient la réconciliation provisoire entre le Royaume d'Aragon et l'Ufficio di San Giorgio.

CALLEJA Guy: (1938-2023)
Né à Bordeaux (Gironde). Footballeur (défenseur central) aux Girondins de Bordeaux de 1956 à 1969. Finaliste de la Coupe de France en 1964, 1968 et 1969 avec les Girondins de Bordeaux. Vice-champion de France en 1965, 1966 et 1969 avec les Girondins de Bordeaux. Finaliste de la Coupe Charles Drago en 1965 avec les Girondins de Bordeaux. Il rejoint le Gazelec d'Ajaccio comme entraineur-joueur, de 1969 à 1976, puis comme entraineur de 1980 à 1988 et de 1989 à 1990. Il entraine ensuite l'Olympique Ajaccien (de 1994 à 1998), Cannes (1998) et enfin Saint-Raphaël (1999). En 2000, il se retire définitivement en Corse, à Bastilicaccia et Sagone.

CALLIGANI Xavier:
Originaire d'Aiacciu. Officier durant la Première Guerre Mondiale. Il est l'auteur de nombreuses photos prises lors des combats de la Grande Guerre, et qui ne seront découvertes qu'en 1983.

CALLIGARI Marie-Luce: (née en 1973)
Originaire de Zuani. Professeure de Lettres Modernes. Poètesse en langue corse. Auteure de Donne Torre (2023).

CALLIMAQUE: (310-235 avant notre ère)
Poète et grammairien alexandrin. En 271 avant notre ère, il parle de la Corse en citant Kurnos la Phénicienne.

CALLONI Albert-Roland: (1933-2023)
Né à Bastia. Homme politique (Radical de gauche). Conseiller général de Bastia V Lupinu de 1976 à 1981. Conseiller régional de 1982 à 1986. Maire de Bastia de 1997 à 2000. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier de l'Ordre National du Mérite. Croix du Combattant. Médaille d'Or du Travail.

CALLONI Anne-Marie:
Née à Bastia. Chanteuse lyrique (soprano). Musicienne (piano, orgues). Diplômée en solfège, en écriture, en clavecin, en direction de choeur.
Voir le site de Anne-Marie CALLONI.

CALLONI Eric: (né en 1973)
Conseiller général (radical de gauche) du canton de Bastia V de 2001 à 2015.

CALS Ginette: (1921-2019)
Née à Paris. Artiste peintre (portraitiste) installée à Porti Vechju depuis 1968. Sculpteur. Photographe. Elle décède à Cavru en 2019.

CALVARI (di) Chilicu: (seizième siècle)
Membre du Conseil de la Ville d'Aiacciu. En 1575, à sa demande, Gênes remet à la ville d'Aiacciu ses armoiries, et sa devise (Sic Adjacenses in Republicam Genuensem).

CALVELLI: (dix-huitième siècle)
Famille du Capicorsu. En 1704, Anghjulu de Gentile, de Nonza, lui fait donation de ses biens et vassaux de Nonza et Olcani. Elle prend possession des biens des de Gentile, en vertu de 2 décrets du gouverneur génois de Bastia, de 1713 et 1718. En 1730, son domaine, à Patrimoniu, est pillé par les rebelles corses.

CALVELLI Anghjulu Luiggi: (1754-1830)
De Patrimoniu. Fils de Luiggi. Qualifié d'Illustrissimo Signor. En 1811, Napoléon 1er lui fait restituer les biens confisqués à sa famille en 1768.

CALVELLI Anton Luiggi: (1785-1859)
De Patrimoniu. Fils d'Anghjulu Luiggi. Juge de paix du canton de San Fiurenzu.

CALVELLI Carlu: (1810-1858)
D'Afa. Premier maire d'Afa de 1852 à 1858.

CALVELLI Félix: (1873-1948)
Né à Aiacciu. Artiste peintre (paysages).

CALVELLI Francescu Antoniu: (1777-1835)
De Patrimoniu. Fils d'Anghjulu Luiggi. Chef de bataillon au service de Joachim Murat de 1794 à 1815. Il refuse de prêter serment au Roi de France Louis XVIII. Il est mis en demie solde avec le grade de capitaine, à Patrimoniu, en 1815. Maire de Patrimoniu.

CALVELLI Luiggi: (1729-1778)
Seigneur de Patrimoniu. En 1731, sa famille est une fidèle partisane des Génois. En Août 1768, les Français attaquent Patrimoniu. Il est officier de Ghjuseppu Barbaggi qui commande les 150 Naziunali qui sont battus. Il est fait prisonnier et enfermé à San Fiurenzu, puis envoyé au bagne de Toulon. Ses biens et ceux de sa famille sont confisqués. En 1769, il bénéficie d'un échange contre des prisonniers français.

CALVELLI Lurenzu: (dix-huitième siècle)
En 1704, Anghjulu de Gentile, de Nonza, lui fait donation de ses biens et vassaux de Nonza et Olcani.

CALVELLI Petru: (1789-1858)
De Patrimoniu. Fils d'Anghjulu Luiggi. Capitaine au service de Joachim Murat, le Roi de Naples, de 1807 à 1815. Au service des Rois de France Louis XVIII, CHARLES X et LOUIS-PHILIPPE, de 1816 à 1839. Commandant de la place de San Fiurenzu et de L'Isula. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CALVET-BENETTI Roger: (1904-1972)
Directeur d'hôpital. Chercheur. Numismate.

CALVI (di) Andria: (quinzième siècle)
Pirate corse. En 1497, il chasse les galères génoises, transitant dans le canal de Corse. Il trouve refuge dans les ports du Capicorsu, grâce à l'asile que lui accorde Ghjacumu Santu da Mare, au grand dam des Génois.

CALVI (di) Antone: (seizième siècle)
Peintre corse de Calvi. En 1504, il peint un retable dans la chapelle de Sant'Albanu, à Cassanu. On retrouve de ses oeuvres peintes jusqu'en 1527.

CALVI (di) Guidu: (seizième siècle)
En 1580, à l'université de Padoue, il étonne le monde savant par sa mémoire prodigieuse.

CALVI Louis: (dix-neuvième siècle)
En 1845, il ouvre un magasin d'huilerie-savonnerie, à Bastia, sur la Traverse.

CALVI (di) Petru Ghjuvanni: (seizième siècle)
En 1562, il est à Alger avec Sampieru Corsu.

CALVI (di) Piuvanellu: (seizième siècle)
Caporale. En 1566, un conflit l'oppose au puissant seigneur de l'Istria, Ercole d'Istria. Ce conflit entraînera la trahison de ce dernier envers Sampieru Corsu.

CALVI (di) Simone: (seizième siècle)
Caporale. Père d'Antone di Calvi.

CALVIA François:
Né à Aiacciu. Originaire de Santa Lucia di Taddà. Ecrivain. Photographe. Auteur de Coïncidence (2021, Prix du roman gay 2022)).

CALVIUS Johannes: Voir MATTEI Anton Ghjuvanni.

CALVO Alessandro: (seizième siècle)
Génois. En 1588, il est nommé syndic en Corse.

CALVO Antonio: (quinzième siècle)
Génois. Capitaine général des troupes de l'Office de Saint-Georges en Corse. En 1456, il débarque en Corse avec 200 soldats, qui s'ajoutent aux 700 déjà sur place, pour combattre Raffe di Leca et ses alliés. Il le bat et le fait pendre, ainsi que de nombreux membres de sa famille. Il traque tous les alliés de Raffe di Leca dont la plupart s'enfuient à Naples, seul Ghjudice della Rocca prend le maquis en Corse. En 1457, jugé trop violent, il est renvoyé par le nouveau gouverneur génois Antonio Manetta.

CALS Ginette: (1921-2019)
Née à Paris. Résistante. Peintre. Sculptrice. Elle s'installe en Corse, à Porti Vechju, en 1968.

CALVO Francesco: (dix-septième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1622, où il succède à Mario Spinola. Il est remplacé, en 1623, par Marco Aurelio Oderigo.

CALVO Paolo Battista: (seizième siècle)
Génois. En 1531, Gênes l'envoie en Corse en tant que commissaire extraordinaire, avec mission d'inspecter les fortifications de l'Ile.

CALZAMIGLIA ?: (dix-huitième siècle)
Patron d' Oneglia, en Italie. En 1763, il est parmi les premiers à fréquenter l'escale de L'Isula.

CALZARELLI Paulu:
Poète-chanteur spécialiste des Chjami e Rispondi.

CAM Maurice: Voir CAMUGLI Maurice Antoine Joseph.

CAMADINI Pascal: (né en 1972)
Né à Bastia. Originaire de Biguglia. Footballeur professionnel (milieu de terrain). Sa carrière s'étend de 1992 à 2008 (Bastia, Perpignan, Bastia, Sion (Suisse), Lorient, Strasbourg, Bastia, Strasbourg). Vainqueur de la Coupe Intertoto, en 1997 et 1998 avec le SC Bastia. Vainqueur de la Coupe de France 2001 et de la Coupe de la Ligue 2005 avec le RC Strasbourg. Coordinateur sportif au RC Strasbourg depuis 2009.

CAMBIAGGIO Pascal Jean Emile: (1857-1930)
Né à Marseille. Artiste peintre. Lauréat du Legs Sisco en 1876. Membre de la Société des Artistes Français.

CAMBIAGI Giovacchino: (1740-1801)
De Florence. Ecclésiastique. Historien. Homme de lettres. Témoin de son temps. Il a toujours été très lié aux nombreux patriotes corses dont il publie, en qualité d'imprimeur, les proclamations contre Gênes. Auteur de Istoria del Regno di Corsica, en 4 volumes, qui est publiée à Florence entre 1770 et 1774: en 1770, la première partie, en 1771, la deuxième, en 1772, la troisième et en 1774, la quatrième. Membre de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu et de la Société Centrale d'Instruction Publique du Département de la Corse. Il meurt à Florence en 1801.

CAMBIAGI Joachim: (dix-neuvième siècle)
De Florence. Fils de Giovacchino (?). Membre de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CAMBIASO (MONEGLIA de) Luca: (1527-1585)
Né à Moneglia, en Ligurie. Peintre et sculpteur. Il laisse des œuvres importantes en Corse.

CAMBIASO Ottavio: (dix-septième siècle)
Peintre italien originaire de Gênes, installé à Bastia vers 1614. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse de 1621 à 1640.

CAMBIER VAN NOOTEN Wilhemina Cornelia Johanna: (1881-1972)
Artiste peintre hollandaise (paysages). Elle séjourne en Corse dans les années 1920. Elle peint Corte et Les Calanches.

CAMBIOTTI ?: (dix-neuvième siècle)
Conseiller municipal d'Aiacciu en 1869.

CAMBON Joseph: (1754-1820)
Député de Montpellier à la Convention. En Avril 1793, sur sa proposition, un décret prononce la translation à la barre de la Convention, de Pasquale Paoli et de Carlu Andria Pozzo di Borgo.

CAMBON Thierry (né en 1964)
Fonctionnaire. Maire (communiste) de A Casanova depuis 2001.

CAMEAU Nicolas: (1977-2000)
Né à Auxerre (Yonne). Sapeur pompier de l'UIISC5 de Corti. Il est tué au feu lors d'un incendie à Palasca en 2000.

CAMERA (della) Giacopo: (quinzième siècle)
Officier génois. En 1419, il commande 400 soldats enrôlés par le Génois Abramo da Campofregoso.

CAMILLA (di) Francesco: (treizième siècle)
Capitaine génois. En 1282, il fait partie du corps expéditionnaire envoyé en Corse, par Gênes, pour en terminer avec Ghjudice di Cinarca.

CAMILLA (di) Gentile: (treizième siècle)
Notable génois. En 1490, il est membre de l'Ufficio per li Affari di Corsica, un ministère des affaires corses, dont quatre députés génois sont chargés d'appliquer les décisions.

CAMILLI Coralie: (née en 1988)
Née à Calvi. Docteure en Philosophie. Enseignate à l'Université de Paris-Est-Créteil. Conférencière. Spécialiste de philosophie juive. Diplômée d'Hébreu. Ceinture noire d'Aikido. Auteure de Le temps et la loi (2013), Ainsi parlent les coupables (2016), L'art du combat (2020)... La fin de l'innocence, une relecture du procès de Kafka (2020)...

CAMILLI (née VACHE) Marie: (?-2014)
Originaire de Montpellier (Hérault). Epouse de Jérôme Camilly. Artiste peintre.

CAMILLI Marius: (vingtième siècle)
Membre de de la Société Corse Automobile. Détenteur du premier permis de conduire délivré en Corse, en 1916.

CAMILLO ?: (seizième siècle)
Génois. Commandant de la place de Calvi. En 1576, il est en conflit avec le Génois Stefano Vivaldi, commissaire de la ville, car ce dernier veut réduire les privilèges de ses habitants; il le fait renoncer à ses intentions.

CAMILLY Jérôme: (né en 1936)
Né à Paris. Originaire de Cinarca. Journaliste. Ecrivain. Journaliste de presse écrite (Groupe Réalités Connaissance des Arts), de presse parlée (Radio Monte Carlo), de télévision, grand reporter, chef de service, rédacteur en chef à France 2 (il participe au magazine "Envoyé Spécial). Auteur de films industriels et promotionnels (De face et de profil, Philippe Franchini, Les origines secrètes de l'aventure spatiale européenne... Il obtient 5 prix au Festival de Biarritz). Auteur, entre autres, de L'arme de vie (1981), Enquête sur un homme à la main coupée (1986), Pour saluer Cendrars (1987), L'ombre de l'île (1990), Corse, défense d'une île, ouvrage collectif (1992), Etudes corses (1993), 6 juin 44, le débarquement (1994), Le rendez-vous de Laura (1998), Bonifacio, la vie quotidienne au début du 20ème siècle (2000), Café de la marine (2005), Doisneau rencontre Cendrars (2007), Même les anges aiment la mer (2011), Paroles de précaires (2012), Le promeneur de Pondichéry (2013), La Corse selon Saint-Exupéry (2013), Romain Gary, brève escale en Corse, suivi de Le Quatuor insulaire (2014), Rue Sainte Elisabeth (2021Romain Gary, brève escale en Corse, suivi de Le Quatuor insulaire (2014)), Pour un accord de Dango (2022)... Auteur de la pièce de théâtre J'ai pas à vous parler (2015). Il collabore à l'ouvrage collectif Une enfance corse, avec Du côté du Borgu, compilé par Jean-Pierre Castellani et Leïla Sebbar, paru en 2010.

CAMINER Domenico: (1731-1796)
Né à Venise (Italie). Journaliste. Ecrivain. Historien. En 1768, parution, à Venise, chez Colombani, de son Saggio storico del Regno di Corsica dalla sollevazione del 1729 sino alla metà del 1768.

CAMISA Angèle: (1899-1923)
Née à Aiacciu. Artiste peintre (portraits, paysages, natures mortes, scènes religieuses, panneaux décoratifs). Elle expose à la Galerie Bassoul à la fin des années 1910.

CAMOCIO Giovanni Francesco: (15??-1575)
Géographe, éditeur et libraire à Venise. En 1568, il dessine une carte de la Corse. En 1574, il fait paraître une nouvelle carte géographique de l'Ile.

CAMOIN Charles: (1879-1965)
Né à Marseille. Artiste peintre (paysages, nus et natures mortes). Fauviste. Il séjourne en Corse en 1906. Il expose au Salon des Indépendants de 1906, Amandiers en fleurs (Ajaccio), Le golfe d'Ajaccio, Le port d'Ajaccio, La rue Napoléon (Ajaccio), La place des palmiers (Ajaccio), au Salon d'Automne de 1910, Paysage (Ajaccio), et à celui de 1951, Sous-bois en Corse.

CAMP Odette: Voir OTOMASI Odette.

CAMPANA André Gaëtan Philippe: (1940-2017)
Né au Mans (Sarthe). Originaire de A Campana et d'Evisa. Journaliste de presse écrite (Le Figaro) et de télévision. Ecrivain. Producteur de télévision. Rédacteur en chef de France 3. Créateur en 1973 du Comité de Défense et d'Information des Malades du Cancer (CDIC). Créateur et directeur associé de l'agence de communication Campana-Eleb Conseil en 1992. Fondateur de Antille telévision (ATV) en 1990 et de TV8 Mont-Blanc en 2000. Il produit ou réalise plus de 150 documentaires dont Corse île de Justes en 2013.

CAMPANA Andria: (1771-1855)
De A Campana d'Orezza. Chirurgien. Fils de Bartolomeu. Il effectue ses études à l'université de Padoue. Docteur en médecine et en chirurgie en 1793. Il exerce en Corse jusqu'en 1798, année où il retourne en Italie. Docteur en philosophie et en médecine en 1803. Professeur d'anatomie et de chirurgie à l'Ospedale della Marina de Venise en 1807. En 1840, il est anobli par l'empereur d'Autriche Ferdinand 1er avec le titre de Comte de Serano. Il décède à Venise en 1855.

CAMPANA Ange: (1936-2001)
Né à Bastia. Artiste tourneur potier et souffleur de verre. Il s'installe à U Fulgetu en 1974, après avoir exercé à Biot, dans les Alpes-Maritimes. Plusieurs fois diplômé des Métiers d'Art de la Corse.

CAMPANA Antone: (1894-1978)
Né à A Campana d'Orezza. Inspecteur central honoraire des Contributions Directes. Maire de A Campana. Poète dialectal, il est l'auteur de Ceccu u Mulatteru, de Rime è canzone, en 1951...

CAMPANA Barthélemy: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre et photographe en activité à Bastia à la fin du XIXème siècle.

CAMPANA Bartolomeu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Pastureccia di Pedicroce, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CAMPANA Basiliu: (1749-1805)
En 1793, il est membre du Directoire et du Conseil Général du Département de la Corse. En Juillet, la Convention déclare nulle la Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation. En Mai 1794, de Corti, il signe une lettre du Conseil Général de la Corse à toutes les municipalités et les paroisses de l'Ile afin d'organiser des élections pour le premier dimanche de Juin. Député pour la communauté de A Campana, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CAMPANA Cesaru Riziu dit Maurice: (1877-1935)
Né à Paris. Originaire de A Campana d'Orezza. Fils de Joseph-César. Diplomate. Consul de France à Tanger en 1917. Consul de France à Sydney. Ministre plénipotentiaire en Suède. Il décède à Stockholm en 1935. Officier de la Légion d'Honneur.

CAMPANA Erick: (né en 1963)
Originaire de A Campana d'Orezza. Avocat. Elu bâtonnier du barreau de Marseille en 2011 (pour le mandat 2013-2015).

CAMPANA François: (1798-1868)
Originaire de A Campana d'Orezza. Officier de santé. Professeur de musique. Organiste.

CAMPANA Françoise: (née en 1970)
Enseignante. Elue mairesse de A Campana en 2020. Elue à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).

CAMPANA Jacques: (1825-?)
Maire de A Penta di casinca de 1860 à 1865.

CAMPANA Jean: (1930-2008)
Originaire de Corti. Journaliste. Artiste peintre. Président du club de tir de Corti U Stegnu. Co-fondateur de l'association A Bandera.

CAMPANA Jean-Bernard: (1788-1846)
Originaire de A Campana d'Orezza. Fils d'Andria. Consul général de Lucques en Corse.

CAMPANA Jean-Claude: (né en 1941)
Originaire de la Castagniccia. Artiste peintre (surréalisme, symbolisme, figuratif). Il expose en permanence à Paris, La Baule, Cannes,

CAMPANA Jean Etienne Consalvo: (1795-1826)
Né à A Campana. Maréchal-ferrant. En 1819, à Bastia, il est condamné à 8 ans de Travaux Forcés, pour tentative de meurtre. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1826.

CAMPANA Jean Jacques: (né en 1941)
Originaire de la Vivariu. Avocat spécialisé dans le droit pénal à Marseille depuis 1978.

CAMPANA Joseph: (1913-2001)
Né à Altiani. Résistant. Officier FFI. Maire (communiste) d'Altiani de 1959 à 2001 (8 mandats consécutifs). Conseiller général du canton de Bustanicu. Conseiller régional. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre avec Palme et Etoile d'Argent. Croix du Combattant Volontaire.

CAMPANA Joseph-César: (1831-1903)
Né à Bastia. Originaire de A Campana d'Orezza. Fils de François. Docteur en médecine. Lauréat de l'Institut. Membre de la Société d'Anthropologie. Auteur de nombreux ouvrages spécifiques. Il participe à l'élaboration du Dictionnaire d'Anatomie et de Physiologie.

CAMPANA Joseph-César: (?-1904)
Originaire de A Campana d'Orezza. Frère de François. Inspecteur général de la marine.

CAMPANA Laurent: (1827-1855)
Né à A Campana. Forgeron. En 1852, à Bastia, il est condamné à 10 ans de Travaux Forcés, pour meurtre par arme à feu, avec circonstances atténuantes. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1855.

CAMPANA Louis: (dix-neuvième siècle)
Professeur au lycée de Bastia. En 1863, il publie un Mémoire sur le Dialecte corse.

CAMPANA Marcelle Andrée: (1913-2010)
Originaire d'Erbalunga. Diplomate. Ministre plénipotentiaire. Consule générale de France à Toronto (Canada) en 1967. Ambassadrice de France à Panama de 1972 à 1975 (elle est la première femme ambassadrice de France). Officier de la Légion d'Honneur. Officier de l'Ordre National du Mérite.

CAMPANA Marie Dominique:
Originaire de A Campana. Auteure de Ma Corse à contretemps (2017)....

CAMPANA Marie-Pierre, née CLEMENT: (décédée en 1992)
En 1992, elle décède lors de l'effondrement de la "tribune" du stade Armand Cesari, à Furiani, avant le match de football Olympique de Marseille-Sporting Club de Bastia.

CAMPANA Paul André: (1889-1954)
Né à Ficaghja. Militaire. Il combat à Verdun en 1916. Il est 3 fois blessé et gazé. Il termine la première guerre mondiale avec 8 citations à son actif. Chef de bataillon en 1935. Colonel en 1944. Directeur du Service Social de l'Armée. Commandant militaire du Palais-Bourbon. Secrétaire général militaire adjoint de la Présidence de la République en 1947. Général en 1949. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CAMPANA Richard: (né en 1948)
Né à Marseille. Artiste peintre (hyperréalisme). Lithographe. Affichiste. Illustrateur.

CAMPANA (di) Schiaffone: (seizième siècle)
Caporale. En 1564, avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile.

CAMPANA Simon-Paul: (1819-1895)
Maire de A Penta di casinca de 1878 à 1893.

CAMPANA-LAALMI Emilie:
Conteuse (atelier de conte Amalgame).

CAMPANA-SOLOMIDES Gloria: (1947-2012)
Originaire de Chypre. Epouse d'André Campana. Réalisatrice de télévision (documentaire de création).

CAMPANELLA Antoniu: (1658-1723)
Originaire de Nonza. Baptisé à Rome. Fils de Francesco. Pievanu de Nonza de 1698 à 1722. Inhumé dans l'église Santa Ghjulia de Nonza.

CAMPANELLA Cristoforu: (seizième siècle)
Originaire de Calvi. Chancelier et notaire à Calvi en 1595.

CAMPANELLA Francesco (Calabrese): (1599-1679)
Né à Naples. Il se fixe à Nonza. Qualifie de Maestro. Inhumé dans l'église Santa Ghjulia de Nonza.

CAMPBELL Thomassina: (1815-1888)
Journaliste et écrivain écossaise. En 1868, elle se fixe à Aiacciu (Villa des Paons, sur le Cour Grandval) où elle meurt en 1881. Elle contribue à faire d'Aiacciu une station hivernale qui, dès le Second Empire, attire les voyageurs du Nord. Elle participe à la construction de l'Hôtel Germania (le futur Grand Hôtel Continental) en 1869. En 1870, elle dote la ville d'un temple protestant (église de Holy Trinity). Auteur de Notes sur l'île de Corse en 1868, paru en 1872 et La Corse, paru en 1878.

CAMPI André: (1765-1819)
Né à Aiacciu. Commis de l'administration royale. Familier de Letizia Bonaparte. Républicain convaincu, il fait partie des proches de Lucien Bonaparte Il est pour celui-ci une sorte de mentor politique, lequel, alors ministre, le récompense en en faisant son chef de bureau particulier Il sert de modèle au Bartholoméo de La Vendetta, nouvelle parue en 1830 en tête du tome I des Scènes de la vie privée d'Honoré de Balzac. Il décède à Neuilly, en 1819.

CAMPI Carlu Andria: (1765-1819)
Né à Aiacciu. Fils de Francescu. Secrétaire général de l'administration du Département du Liamone sous le Directoire. Secrétaire général du Ministère de l'Intérieur, secrétaire particulier de Lucien Bonaparte en 1800. Membre de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. Ambassadeur de France en Espagne en 1805. En 1811, il participe à la réunion des deux départements du Liamone et du Golu et au rétablissement du département de la Corse. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CAMPI Carlu Antoniu: (1759-1825)
Né à Aiacciu. Originaire de Sassari. Conseiller municipal d'Aiacciu. En 1790, le Conseil Supérieur de la Corse le désigne comme custodiu (gardien) des demeures d'Aiacciu. En 1796 et 1797, il est un des chefs du groupement secret appelé Camp de Stiletto, en faveur de Pasquale Paoli et Carlu Andria Pozzo di Borgo.

CAMPI Dumenicu: (1845-1913)
Né à Aiacciu. Propriétaire agriculteur. Vice-président du Comité Départemental de la Corse pour l'exposition de 1889. Membre du jury du Concours Régional Agricole d'Aiacciu. Franc-maçon. Il est un des membres fondateurs, en 1903, à Aiacciu, de la loge maçonnique L'Emancipation Ajaccienne, du Grand Orient de France. Chevalier du Mérite Agricole (1898).

CAMPI Francescu: (1726-1813)
Né à Aiacciu. Artisan à Aiacciu.

CAMPI Francescu, dit Baron Campi: (1804-1881)
Né à Aiacciu. Fils de Salvadore. Installé au Brésil. Il décède à Rio de Janeiro en 1881.

CAMPI Ghjacumu-Maria dit Cavallone: (1806-1882)
Originaire de Campu. Notable commerçant en ferronnerie. Premier suppléant du tribunal de commerce d'Aiacciu. Membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse. Il crée la Rue des Charrons (a stretta di I Campi), à Aiacciu.

CAMPI Jérôme Michel: (1835-1922)
Né à Aiacciu. Originaire de Campu. Fils de Ghjacumu-Maria. Lieutenant-colonel. Conseiller municipal d'Aiacciu en 1900. Auteur d'ouvrages sur les hospices civils et les édifices religieux d'Aiacciu. Auteur de Notes et Documents sur Ajaccio, en 1901. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CAMPI Louis: (1831-1905)
Originaire de Campu. Né à Aiacciu. Fils de Ghjacumu-Maria. Beau-frère d'Emmanuel Arène. Inspecteur des finances. Historien. Biographe. Publiciste. Inspecteur de la Société Française d'Archéologie. Membre du Conseil Héraldique de France. Auteur de nombreuses publications sur la Corse et les Corses, dont La Sciarabola, une notice historique, archéologique et bibliographique, en 1871, et Les grands caractères corses, Luc Antoine Viterbi, ou le vrai stoïcien du XIXème siècle, en 1890. Membre de la Commission Municipale d'Aiacciu en 1871. En 1872, il écrit un rapport sur la Dénomination des nouvelles rues d'Aiacciu. En 1879, il publie Notice sur Joseph Grandval. Receveur des Finances à Corti en 1883. Auteur de Le Plan Terrier de l'île de Corse et de Une Histoire de la Corse inédite en 1901. Il laisse à sa ville d'Aiacciu une importante bibliothèque. Officier de l'Instruction Publique. Officier du Mérite Agricole.

CAMPI Philippe: (dix-neuvième siècle)
Membre de la Commission Municipale d'Aiacciu en 1871.

CAMPI Salvadore: (1774-1850)
Né à Aiacciu. Fils de Francescu. Directeur de l'Assistance Publique à Aiacciu.

CAMPI Toussaint: (1777-1832)
Né à Aiacciu. Originaire de Campu. Fils de Francescu. Militaire. Baron d'Empire. Après de bonnes études et une instruction militaire, en 1796, il participe à la reconquête de la Corse par les Français, dans la compagnie franche du Liamone. Lieutenant à la 5ème Demi-Brigade Légère en 1797. Il sert en Italie et passe à l'Armée d'Helvétie en 1798. Il combat en Suisse (il est blessé à Unterwalden), en 1798, puis en ItalieTurin), en 1799. Il y est à nouveau blessé et capturé sur le chemp de bataille. Il est emprisonné en Autriche et libéré en 1801. Capitaine adjoint aux états-majors en 1802. Il passe à l'Armée des Côtes de l'Océan avec le corps des grenadiers de réserve en 1804. Aide de camp du maréchal Masséna à l'Armée d'Italie en 1805. Il est dans l'Armée de Naples en 1806. Chef de bataillon en 1807 à la Grande Armée. Colonel en 1809. Baron d'Empire (1809). Il est envoyé à l'Armée d'Illyrie, en 1810, it mis à la disposition du prince Eugène, vice-roi d'Italie en 1811. Il reprend le commandement du 65ème Régiment d'Infanterie servant en Espagne. Il est blessé lors de la bataille d'Arapiles (Espagne), en 1812. En 1813, il est promu général de brigade à la 46me Division d'Infanterie. Il participe aux campagnes de Saxe (1813) et de France (1815), où il reçoit une grave blessure à la bataille du Mont-Saint-Jean. Il est mis en disponibilité en 1815. Il reprend du service en 1818, et est nommé Inspecteur Général d'Infanterie en 1819. Il est à nouveau mis en disponibilité de 1820 à 1831. Lieutenant général en 1831. Il décède dans cette ville en 1832. Officier de la Légion d'Honneur. Chevalier de Saint-Louis. Son nom est inscrit (en 19ème position) sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

CAMPIGLIA Anghjulu: (dix-neuvième siècle)
Juge au tribunal de commerce d'Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse.

CAMPIGLIA Hyacinthe: (vingtième siècle)
Maire d'Aiacciu de 1934 à 1935. Il assure la transition à la mort de François Coty, avant l'élection de Dominique Paoli.

CAMPIGLIA Joachim: (1814-1892)
Né à Aiacciu. Marin. En 1839, il s'installe à PhilippevilleStora), en Algérie. Il fait fortune dans le négoce et l'export-import. Il fait venir à Stora de nombreuses familles d'Aiacciu. Il décède à Stora en 1892.

CAMPINCHI César Sampiero Auguste Napoléon Jérôme: (1882-1941)
Né à Calcatoghju. Gendre d'Adolphe Landry. Avocat dès 1910. Avocat à la Cour d'Appel de Paris. Il combat à Verdun en 1916 et 1917 et reçoit la Médaille Militaire. Elu conseiller général de Bucugnà en 1928. Député (PRDS) de Bastia de 1932 à 1941. En 1935, il refuse les pleins pouvoirs à Pierre-Etienne Landrin et s'oppose aux décrets-misères de Pierre Laval. Président du groupe Radical-socialiste à l'Assemblée Nationale en 1937. Ministre de 1937 à 1940 (Marine, Justice). Il s'embarque pour l'Algérie en 1940, refusant l'armistice. Il meurt à Marseille, où il est assigné à résidence, des suites d'une opération du foie, en 1941. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CAMPINCHI Hélène: (1898-1962)
Originaire d'Aiacciu. Fille d'Adolphe Landry. Epouse de César Campinchi. Avocate au barreau de Paris. Journaliste. Plusieurs fois membre de cabinets ministériels. Résistante (médaillée de la Résistance, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance). Conseillère générale de Sari d'Orcinu et vice-présidente du Conseil Général de la Corse de 1945 à 1955. Vice-présidente du Parti Radical et Radical-socialiste en 1948. Experte auprès des Nations Unies. Administratrice des organismes Sauvegarde de l'Enfance, La Tutélaire et l'Union des Sociétés de Patronage. Chevalier de la Légion d'Honneur. Médaille de la Résistance. Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.

CAMPO: Voir également CAMPI.

CAMPOCASSO (de) Aldobrandu: (quinzième siècle)
Caporale de Campucassu, dans le Nebbiu. En 1417, avec les évêques corses Ambrughju et Ghjuvanni d'Omessa, et leurs partisans, il demande à Gênes le retour en Corse de l'ancien gouverneur Raffaello da Montaldo, pour remplacer Pietro Squarciafico. En 1430, il fait partie d'une ligue d'opposition à Vincentellu d'Istria, commandée par Simone da Mare.

CAMPOCASSO (de) Aghjlliu: (?-1577)
Caporale du Campucassu, dans le Nebbiu. Militaire, il combat dans l'armée de la République de Gênes. Il entre ensuite au service de la récolte corse contre les Génois. En 1557, il est commandant de la place de Cardu, qu'il défend contre les Génois de Girolamo Lodrone. En 1560, il assiste à une Vedutà qui se tient à Bastia, en présence des deux gouverneurs, Andrea Imperiale et Pellegro Giustiniano Rebuffo, et de 600 autres délégués corses. Le mécontentement corse, après cette Vedutà, est général. Il appelle à la révolte. Il prend les armes contre Gênes; il est arrêté et exilé. En 1563, la plupart des résistants corses sont amnistiés par Gênes, sauf lui et quelques autres. En 1564, il est avec Sampieru Corsu, lorsque ce dernier débarque de Marseille pour commencer sa révolte contre les Génois. Sa tête est mise à prix 1000 écus par Gênes. Il est battu par les Génois, avec 300 hommes, dans un affrontement prés de U Viscuvatu. Il se replie à Penta di Casinca. En 1565, il abandonne Sampieru Corsu, pour rejoindre les Génois. Il passe définitivement du côté de ces derniers, avec 600 de ses hommes. A Casabianca, dans la Vindetta qui oppose les della Casabianca (les Rossi) et les di Casta (les Neri) il prend parti et soutient, avec le gouverneur génois Giovan Pietro Vivaldi, le camp des Rossi. En 1569, il fait partie des 14 ambassadeurs qui vont implorer le pardon de la République. Il devient capitaine au service de Gênes.

CAMPOCASSO (de) Antone: (?-1450)
Caporale de Campucassu, dans le Nebbiu. En 1443, voyant que les querelles entre seigneurs n'en finissent pas, et devant cette situation, avec cinq autres Caporali, il décide de confier la Corse à l'Eglise. Le pape Eugène IV accepte de reprendre l'Ile sous sa souveraineté. Avec les autres Caporali il reçoit, à A Venzulà, l'envoyé pontifical Monaldo Paradisi. Il meurt, lors de la grande épidémie (de peste, choléra ou malaria) de 1450.

CAMPOCASSO Auguste-Jean: (né en 1906)
Né à Bastia. Originaire d'Olmeta di Tuda. Auteur de Le Trésor des Boccheciampre d'Oletta. Les Péripéties d'une mission en Colombie, en 1953.

CAMPOCASSO (CAMPO TASSIO) (di) Dominico: (quatorzième siècle)
Evêque de Mariana de 1350 à 1351.

CAMPOCASSO (de) Ghjacumu: (dix-septième siècle)
Nobile Dodeci du Diquà en 1643.

CAMPOCASSO (de) Guglielmu: (quinzième siècle)
Caporale de Campucassu, dans le Nebbiu. En 1442, après la victoire de Paulu della Rocca sur Michele de Germani, il se rallie à la cause du seigneur de Cinarca. En 1444, avec d'autres Caporali, il refuse la tutelle du Saint-Siège, et rejoint le gouverneur génois Giovanni da Montaldo. En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les Caporali, pour les opposer aux Génois.

CAMPOCASSO Jean Charles: (1908-1990)
Né à Massa (Italie). Originaire d'Olmeta di Tuda. Il s'installe à Calvi. Résistant. Mmbre du Front National de la Résistance, région de Calvi. Il est arrêté en 1943, emprisonné à Bastia, puis relégué à Prunelli di Fium'orbu. Puis il est déporté en Italie puis à Innsbrück en Autriche d'où il est libéré par les Américains en 1945.

CAMPOCASSO Lurenzu Luiggi: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Olmeta di Tuda, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CAMPOCASSO (de) Paulinu: (quatorzième siècle)
Caporale de Campucassu, dans le Nebbiu. En 1391, allié d'Arrigu della Rocca, il soutient les Cagionacci. En 1451, le nouveau gouverneur génois, avec l'aide de Marianu di Caghju, le fait emprisonner, ainsi que d'autres Caporali. Il est libéré grâce à l'intervention du Doge de Gênes Pietro da Campofregoso. En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les Caporali, pour les opposer aux Génois.

CAMPOCASSO Pierre-Jean:
Docteur en histoire contemporaine de l'Université de Provence (Aix-Marseille). Attaché de conservation du patrimoine au Musée de la Corse. Directeur du patrimoine de la Collectivité de Corse. Auteur de Une histoire de la Corse: les productions industrielles d'une île méditerranéenne au XIXe et XXe siècles. Il collabore aux ouvrages collectifs suivants : l'Atlas ethnohistorique de la Corse (2004), La Corse et le tourisme, 1755-1960 (2006), Corse industrielle 1830-1960: Mémoire révélée, matière transformée (2006) Pasquale de' Paoli: La Corse au coeur de l'Europe des Lumières (2007). Il participe également à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006. Il collabore au volume 2 de l'ouvrage collectif sur une Histoire de la Corse, sous la direction d'Antoine-Marie Graziani (paru en 2019).

CAMPOCASSO (de) Raffaellu: (seizième siècle)
Caporale de Campucassu, dans le Nebbiu. En 1461, il s'allie aux insurgés corses de la ligue de Pise, et, avec eux, attend le retour sur l'Ile de Tomassino da Campofregoso. En 1487, dans la guerre des Cinarchesi, il reste fidèle, comme tous les Caporali alliés des Génois, à l'Ufficio di San Giorgio, contre Ghjuvan Paulu di Leca et ses partisans. En 1488, il est battu, par ce dernier, avec les Génois de Andrione Conte et Ambrogio de Negri. En 1489, il fait partie des forces du Génois Filippino de Fieschi, contre le Cinarchese. En 1498 et 1501, il est aux côtés des troupes génoises de l'Ufficio di San Giorgio, pour combattre celui-ci, de retour d'exil.

CAMPOCASSO (de) Raffaellu: (seizième siècle)
Caporale de Campucassu, dans le Nebbiu. En 1553, il reste fidèle aux Génois, contre les Français débarqués en Corse.

CAMPOCASSO (de) Ruggieru: (dix-septième siècle)
Nobile Dodeci du Diquà en 1604.

CAMPOCASSO (de) Saleriu: (dix-septième siècle)
Nobile Dodeci du Diquà en 1639.

CAMPODONICO ?: (?-1767)
De Bastia. Officier corse au service de Gênes. En Mai 1767, lors d'une nouvelle tentative pour venir au secours de Capraia, il débarque à La Civita, avec 150 soldats corses alliés de Gênes. Il décède lors des combats qui suivent cette opération.

CAMPOFREGOSO (da) Abramo: (quinzième siècle)
Diplomate génois. Frère du doge de Gênes Tomaso da Campofregoso. Il est nommé gouverneur de la Corse en 1415. En 1416, il débarque à San Fiurenzu, avec 200 soldats. Il décrète une dépense de 5000 florins pour soumettre la Corse. Avec son autre frère, Gianno, et aidé des Caporali, profitant de l'absence de Vincentellu d'Istria, qui est en Catalogne, il se rend maître d'une grande partie de l'Ile: la Cinarca, Sia, Bariccini et toutes les terres du Dilà sont aux mains des Génois. Il s'attaque alors aux seigneurs du Capicorsu, notamment à Matteu de Gentile, un Avogari de Brandu. Seuls, les da Mare et les autres Avogari ne sont pas attaqués. Puis, sa mission terminée, il rentre à Gênes, après avoir confié Biguglia et le Diquà, à Pietro Squarciafico, la Cinarca et le Dilà, à Branco Doria, et nommé Ghjuvanni della Grossa vicaire du gouvernement, en Cinarca. En 1417, ces nominations sont contestées, notamment par les évêques corses Ambrughju et Ghjuvanni d'Omessa, et leurs partisans. Des affrontements ont lieu. Devant ce début de révolte, il retourne en Corse, avec deux galères pleines de soldats, et prend possession de l'Ile en son nom personnel, et non en celui de la République de Gênes. Il met en place ses garnisons et confie la Corse à ses lieutenants Pietro Squarciafico et Branco Doria. En 1418, il donne à Pietro Squarciafico un renfort de soixante arbalétriers. Mais ce dernier est battu et fait prisonnier. En 1419, il enrôle 400 soldats sous le commandement de Giacopo della Camera, et nomme à nouveau Andrea Lomellino, gouverneur de la Corse. En 1420, avec 700 soldats, il tente de délivrer le gouverneur Andrea Lomellino assiégé dans Biguglia par Vincentellu d'Istria. La bataille a lieu à Furiani, la déroute des Génois est totale: 120 tués; il est fait prisonnier, ainsi que Andrea Lomellino, et enfermé à Orezza. Biguglia capitule le jour même. Il est libéré par les Génois, et rentre à Gênes.

CAMPOFREGOSO (da) Aurelio: (seizième siècle)
Politicien génois ami de la France. En 1565, Sampieru Corsu lui écrit, pour lui dire que les Corses ont décidé de céder l'Ile à Cosme de Médicis, le duc de Florence, et que celui-ci va intervenir en Corse.

CAMPOFREGOSO (da) Cesare: (1500-1541)
Diplomate. Politicien génois, ennemi des Adorni. En 1547, Sampieru Corsu est accusé de fomenter une révolte en Corse, pour son compte, alors qu'il est décédé depuis six ans.

CAMPOFREGOSO (da) Frederico: (1480-1541)
Amiral génois. Frère d'Ottaviano. En 1517, il commande une flotte équipée par son frère, le gouverneur de Gênes, et qui est prévue pour affronter les Barbaresques en Méditerranée.

CAMPOFREGOSO (da) Galeazzo: (quinzième siècle)
Génois. Frère d'Abramo et du doge de Gênes Tomaso da Campofregoso.. En 1449, Gênes le nomme gouverneur de la Corse pour remplacer Pietro da Campofregoso élu doge. Il est aidé dans sa tâche par Michele de Germani, l'évêque de Mariana. Tous les Caporali, dont Marianu di Caghju, sont amnistiés. Il donne aux habitants de San Fiurenzu les mêmes privilèges que ceux accordés aux habitants de Calvi et de Bunifaziu. Mais, En 1450, il est, à son tour, contesté par des Caporali, auxquels se joint Michele de Germani, son ancien conseiller. En 1451, avec l'aide de Marianu di Caghju, il fait emprisonner les Caporali rebelles. Une lettre du Doge de Gênes, Pietro da Campofregoso, assisté de son conseil, le tance vertement au sujet de son comportement en Corse. Le doge lui ordonne de libérer les Caporali qu'il a fait emprisonner. En 1451, lors d'une assemblée à Merusaglia, les Battuti, dont la secte a pour but d'abattre le pouvoir féodal, reconnaissent son autorité. En 1453, il gouverne alors sur toute la Terra di U Cumunu (Bastia, Biguglia, Corti, San Fiurenzu, Calvi), et dans le sud, sur Bunifaziu. Il rachète Paulu della Rocca, qui avait été fait prisonnier par des Espagnols (pour 600 écus), et le prend alors à son service; il le nomme vicaire du peuple et le charge de lever les impôts dans l'Ile, sans succès. En 1453, après la prise en main de la Corse par l'Ufficio di San Giorgio, il rentre à Gênes. L'Ufficio di San Giorgio lui verse un dédommagement de 8500 livres, pour son renoncement aux places corses qu'il a du abandonner.

CAMPOFREGOSO (da) Gianni: (1455-1529)
Fils de Tomassino. En 1480, son père, pour renforcer ses alliances, lui fait épouser la fille de Ghjuvan Paulu di Leca. Devenu Comte de Corse par son mariage, il s'installe à Bastia. En 1481, conscient de la haine qu'il inspire aux Corses, son père se retire à Gênes, et lui abandonne le pouvoir. Mais à son tour, il doit quitter la Corse, et rentrer à Gênes. Au service de Venise en 1509. En 1512, il demande au gouverneur Tomaso Bulgaro de lui envoyer 300 soldats pour prendre le Castelletto, à Gênes, tenu encore par les Français. Doge de Gênes en 1512 et 1513.

CAMPOFREGOSO (da) Gianno (Giovanni): (?-1425)
Génois. Frère d'Abramo et de Tomaso. En 1416, il aide Abramo, gouverneur de la Corse, à rétablir l'ordre génois sur l'Ile. En 1420, il réussit à forcer le blocus de Bunifaziu, et à ravitailler les habitants de la ville. Il meurt en mer en 1425 près de Chjavari.

CAMPOFREGOSO (da) Janus (Gianno): (1405-1448)
Génois. Neveu du doge Tomaso da Campofregoso. En 1438, il est nommé gouverneur de la Corse. Il débarque sur l'Ile, et conquiert Erbalunga, Bastia, Biguglia, Corti et toute la Terra di U Cumunu. Il fait mettre à mort Marianu et Manfredu di Nonza, et libère Simone da Mare. A la mort de ce dernier, ses terres sont disputées par ses trois héritiers; il les récupère et contraint deux des trois fils à l'exil définitif. Il s'empare également de Canari. En 1439, il devient maître de l'Ile malgré une résistance qui se crée autour de Paulu della Rocca et de Rinucciu di Leca notamment. Il chasse de son fort de Cinarca, Bartolomeu d'Istria, le fils de Vincentellu, en l'indemnisant avec deux cents écus. Il fait construire un château dans le Nebbiu, à San Fiurenzu, d'où il gouverne la Corse. Il récompense les Capipopuli qui lui sont fidèles en les gratifiant d'une confortable pension. Il s'affronte à Paulu della Rocca et Rinucciu di Leca. Il fait emprisonner ses alliés, Lucianu di Casta et Vicente di Chjatra, qui ont aidé Rinucciu di Leca à s'enfuir, lors d'un combat. Il nomme Ghjuvanni della Grossa officier commissaire. Son lieutenant Pietro Squarciafico est fait prisonnier, dans le Nebbiu, par Rinucciu di Leca. En 1440, il franchit le col de Vizzavona pour poursuivre (en vain) Paulu della Rocca et Rinucciu di Leca. Il rentre à Gênes, après avoir laissé sur l'Ile l'évêque de Mariana, Michele de Germani, en qualité de lieutenant. Là, il recrute et arme 2000 soldats. A son retour, Paulu della Rocca et Rinucciu di Leca, et leurs alliés, ne pouvant résister, se rendent et libèrent Pietro Squarciafico. Ils négocient la paix et lui paient tribut pour pouvoir rester sur leurs terres (1200 écus pour Paulu della Rocca, 400 écus pour Columbanu di Bozzi, 3000 écus pour Rinucciu di Leca, 300 lires pour les frères de Paulu della Rocca, Orlandu et Antone, et 200 écus pour Vinciguerra de Gentile, un Avogari de Brandu). Il s'installe alors à Biguglia et fait fortifier San Fiurenzu en construisant une citadelle. En 1441 Il est rappelé à Gênes. Son intérim est de nouveau assuré par l'évêque de Mariana, Michele de Germani. En 1442, de Naples, il donne l'ordre à Michele de Germani de lever les impôts et de recruter des troupes dans toute la Terra di U Cumunu. Gênes le nomme à nouveau gouverneur; il débarque en Corse avec 200 soldats et recrute sur place 200 Capicorsini. La bataille avec Paulu della Rocca se déroule dans la plaine de la Marana entre la cathédrale de La Canonica et U Borgu. Le seigneur cinarcais est battu et s'enfuit avec le reste de ses troupes. Il gouverne à nouveau la Corse et retourne s'installer à Biguglia. Puis, il rentre précipitamment à Gênes, d'où il est chassé par le nouveau doge Raffaello Adorno. Il revient alors dans l'Ile, mais n'a plus le soutien des Génois. En 1443, en disgrâce avec Gênes, il se retire dans la forteresse de Bastia, puis à San Columbanu. Il est remplacé, cette fois ci, par deux gouverneurs, les frères Nicolo et Antonio da Montaldo. Il est jeté en prison par ces derniers. Il parvient à s'évader et s'enfuit à Gênes. En 1447, il est élu doge de Gênes. Il meurt de maladie en 1448.

CAMPOFREGOSO (da) Ludovico: (1414-1498)
Génois. Frère de Janus. En 1447, le pape Nicolas V lui donne la Corse, avec le titre de gouverneur et seigneur de l'Ile. Avec ses alliés corses, il prend possession de Bastia, Biguglia et Corti, puis il rentre à Gênes en 1448. Profitant de son absence, Marianu di Caghju appelle à la rébellion contre les Génois. Il retourne en Corse, avec 800 hommes commandés par Giovannone di Giovanni. L'affrontement avec Marianu di Caghju a lieu à A Venzulà; ce dernier, battu, se réfugie à Merusaglia, ses partisans rentrent chez eux, la rébellion est terminée. Il rentre à Gênes où il est élu doge, en 1449, à la place de son frère Janus, décédé. En 1461, il est réélu Doge de Gênes. En 1462, il fait libérer son neveu, Tomassino, lequel retourne en Corse, où il débarque à E Porraghje.

CAMPOFREGOSO (da) Ottaviano: (1470-1524)
Génois. Gouverneur de Gênes pour le compte du Roi de France François 1er. Il fait équiper une flotte, (30 galères et dix galiotes) pour chasser les corsaires qui infestent la Méditerranée, et, entre autre, envahissent systématiquement la Corse. En 1522, il demande à son cousin, Ghjucante della Casabianca, colonel à Venise, de lever pour lui 300 soldats en Corse, afin de l'aider à défendre Gênes contre les armées impériales de Charles Quint.

CAMPOFREGOSO (da) Paolo (Paolo FREGOSO): (1428-1498)
Né à Gênes. En 1462, il est élu Doge de Gênes. Il soutient Tomassino da Campofregoso, contre l'Ufficio di San Giorgio. En 1464, il est chassé du pouvoir et remplacé par Francesco Sforza, le Duc de Milan. Il est nommé alors cardinal en 1480. En 1482, il succède à Gabriele Lucciardo de Franchi, comme évêque de Corse. Son siège épiscopal est à Aiacciu. Il remet sa charge de cardinal à son neveu Filippo Pallavicini. Evêque d'Accia en 1493. Il démissionne en 1494. En 1495, il attribue les bénéfices de l'évêché d'Aiacciu, accordés jusque là à Domenico Negrone, à Ambroggio Solari.

CAMPOFREGOSO (da) Pietro: (1412-1459)
Génois. Frère de Ludovico. En 1448, il est nommé gouverneur de la Corse. En 1449, il est élu Doge de Gênes. En 1451, il reproche vertement au gouverneur de la Corse, Galeazzo da Campofregoso, son comportement en sur l'Ile. Il lui ordonne également de libérer les Caporali qu'il a fait emprisonner.

CAMPOFREGOSO (da) Tomaso: (1375-1453)
Génois. Doge de Gênes de 1415 à 1421, puis de 1436 à 1442. En 1403, il est nommé gouverneur de la Corse par le gouverneur français Boucicault. En 1415, il nomme son frère Abramo, gouverneur de la Corse.

CAMPOFREGOSO (da) Tomassino: (1439-1498)
Génois. Fils de Janus. De mère corse, petit-fils de Francescu de Gentile, le seigneur de Brandu. En 1461, à Pise, il est à la tête d'une ligue contre l'Ufficio di San Giorgio. Les seigneurs corses en exil font partie de cette ligue. Avec lui, ils débarquent en Corse avec 200 mercenaires. Il est emprisonné à Gênes, les Génois étant au courant de ses ambitions personnelles en Corse. En 1462, il est libéré par son oncle Ludovico, le nouveau Doge de Gênes, et il retourne en Corse, où il débarque à E Porraghje. L'union des adversaires de l'Ufficio di San Giorgio s'est faite autour de lui. Les troupes génoises sont chassées de l'intérieur de l'Ile. Une grande assemblée réunit tous les opposants à l'Ufficio di San Giorgio, en l'église de La Canonica, à La Marana. Y participent notamment, côté corse, Paulu della Rocca, Vincentellu d'Istria II, Ghjucante di Leca, Simone da Mare II, les seigneurs de Brandu et d'Erbalunga, la très grande majorité des Caporali, représentants de la Terra di U Cumunu, et de nombreux Capipopuli; du côté génois, lui-même, et Bertone da Severo da Corniglia. Il y est élu gouverneur et Comte de Corse par les Corses opposés à l'Ufficio di San Giorgio. Avec eux, il marche sur Biguglia, le siège du gouverneur génois Giovanni Vitale. En 1463, il demande et obtient de l'aide de son oncle Ludovico, le Doge de Gênes, qui envoie en Corse deux cents soldats. Avec ses troupes, il assiège Biguglia. Biguglia tombe: toute la Terra di U Cumunu capitule aussitôt. Calvi, toujours fidèle à Gênes, se rebelle à son tour contre l'Ufficio di San Giorgio, et se rallie également à lui. Il est soutenu par le nouveau Doge de Gênes, l'archevêque Paolo da Campofregoso, son oncle germain. Il fait lever la taille, en maître incontesté de l'Ile. Il convoque les officiels de la Terra di U Cumunu, en assemblée générale, à Biguglia. Il y annonce qu'il va négocier avec l'Ufficio di San Giorgio la cession de Bastia et des autres ports de l'Ile, afin de devenir ainsi maître de toute la Corse. En 1464, le Doge de Gênes, l'archevêque Paolo da Campofregoso, est chassé du pouvoir, et est remplacé par le Duc de Milan. L'Ufficio di San Giorgio demande aussitôt à celui-ci d'arbitrer le conflit qui les oppose. Le Duc de Milan lui écrit pour lui faire part de ses intentions de se rendre légitime propriétaire de la Corse. Il fait alors lever le maximum d'impôts et rentre à Gênes. En 1477, profitant de troubles à Gênes et de la mort du Duc de Milan, il débarque dans le Capicorsu, avec 350 soldats, et rameute ses alliés, notamment Giacobu et Carlu de Gentile. Il prend Biguglia, et décide de rejoindre Carlu della Rocca. Les Milanais, commandés par Ambrosino da Langasco, et leurs alliés corses, se lancent à sa poursuite. Il se réfugie à Biguglia, mais il doit se rendre; il est fait prisonnier et est renvoyé à Gênes, puis à Milan. Il sera libéré grâce à l'appui de son parent Battistino da Campofregoso. En 1478, la duchesse de Milan, Bonne de Savoie, reprochant à son gouverneur en Corse de récolter trop peu d'argent auprès des insulaires, va l'aider à récupérer ses droits sur l'Ile, par l'entremise du secrétaire d'état Cecco Simonetta. Le gouvernement de Milan lui délègue alors ses pouvoirs en Corse, et le nomme gouverneur. En 1479, il tient une Vedutà à Biguglia et se conduit en véritable maître de la Corse. Il prend possession de toutes les places milanaises et installe ses officiers. Il restitue leurs terres à Giacobu et à Carlu de Gentile (Nonza), en les reprenant à Carlu di Casta et à Vinciguerra d'Erbalunga. En 1480, Il veut s'assurer l'alliance de Ghjuvan Paulu di Leca, le seigneur le plus puissant du moment. Il marie son fils Gianni à la fille de Ghjuvan Paulu di Leca, le fils de ce dernier, Risterucciu, épousant sa propre fille. Il fait construire la fortification de Bastia, en entourant l'ancien château de murailles; la ville ainsi délimitée est nommée Terra Nova, le petit bourg en dehors de l'enceinte étant Terra Vechja. En 1481, conscient de la haine qu'il inspire aux Corses, il se retire à Gênes, et abandonne le pouvoir à son fils Gianni. En 1483, avec Ghjuvan Paulu di Leca, il s'allie à l'Ufficio di San Giorgio pour chasser de Corse les troupes d'Appien IV, le seigneur de Piombino, et de son frère Gherardo da Montagnara. Puis, il signe le pacte liant la Corse et l'Ufficio di San Giorgio: moyennant deux mille écus d'or, il cède ses droits sur la Corse à l'Ufficio. En 1486, il incite Ghjuvan Paulu di Leca à rompre avec l'Ufficio di San Giorgio. Il charge son secrétaire Galeotti, à la fois de rassurer l'Ufficio di San Giorgio, et d'inciter Ghjuvan Paulu di Leca à poursuivre ses activités contre celui-ci, mais son double jeu est démasqué. En 1487, livré à l'Ufficio di San Giorgio par les Génois, il est emprisonné dans le fort de Lerice, près de La Spezia. En 1494, il est à Pise où il complote un retour en Corse. Il meurt à Vérone en 1498.

CAMPREDON (de) Jacques: (1672-749)
Chevalier de Notre Dame et du Mont Carmel. Chevalier de Saint Lazare de Jérusalem. En 1729, en tant que représentant du Roi de France à Gênes (de 1727 à 1739), il obtient une solution favorable au conflit opposant les Génois aux patrons français: Gênes renonce à faire payer la taxe concernant l'accostage des côtes corses (Droit des trois Tours dans le Capicorsu). En Janvier 1735, il aurait rencontré Bianca de Rossi, à Gênes, pour lui faire jouer, en Corse, un rôle d'agent au service de la France. Il note la précarité de la situation politique et militaire en Corse. En Mars, il écrit au Roi Louis XV qu'il faudrait proposer à Gênes de céder la Corse à la France. En Avril, il reçoit la fameuse lettre dite Secret de Chauvelin.

CAMPUCASSU (di): Voir CAMPOCASSO (de).

CAMPU di LURI (del) Aldobrandu: (treizième siècle)
Caporale de Luri. De la famille Peverelli. En 1249, il cède à Ansaldo da Mare ses droits sur la partie du Capicorsu située entre CanistrelluPetra Curbara), et Santa Maria della CapellaRuglianu et Luri).

CAMPU di MARIANA (di) Borristoro: (quatorzième siècle)
Prêtre pisan. Fils du seigneur corse Landolfinu. En 1310, Iustius, l'abbé de La Gorgona lui donne le rectorat de trois églises de Casinca: Santa Lucia, Sant'Agustinu et San Ipulitu, en échange d'une redevance annuelle de huit livres génoises.

CAMPULORI (di) Natalinu: (quinzième siècle)
Caporale de Campulori. En 1434, il est secrétaire du gouvernement de Simone da Mare.

CAMUGLI Maurice Antoine Joseph dit Maurice CAM: (1901-1974)
Originaire d'Bastia. Réalisateur. Caricaturiste. Exploitant de cinéma à Marseille. Il dessine dans le journal Le Matin. Il réalise les films L'Ile d'Amour, en 1943, L'Amour descend du ciel, en 1956...

CANALE Ciccone: (dix-huitième siècle)
Duttore. Pievanu de Casalabriva. En Juillet 1731, il participe, avec de nombreux autres ecclésiastiques, à la Cunsulta di Pitretu, au couvent de Santa Maria d'Ornanu, où il est prêché un Appel à la Guerre Sainte contre les Génois, et qu'il faut chasser ces derniers hors de Corse.

CANALE (di) Sampieru: (seizième siècle)
En 1585, il est l'un des Nobili Sei du Dilà.

CANALE-DEMAILLY Victoire: (1947-2003)
Originaire d'Albitreccia. Professeur de lettres modernes. Féministe, nationaliste corse et socialiste (d'origine trotskiste). Animatrice de Donni Corsi. Directrice d'U Ribumbu de 1978 à 1982. Co-fondatrice et animatrice de la revue Cuntrasti en 1983. Auteur du Manifeste des Femmes en 1995. Elle décède à Aiacciu en 2003.

CANALETTO Antonio: (1697-1768)
De Venise. Peintre. Il laisse des oeuvres importantes en Corse.

CANALI Jean-Baptiste: (1921-1944)
Né à Evisa. Résistant. Membre des Francs Tireurs et Partisans (FTP). Il est tué à l'ennemi à Nyons (Drôme), en 1944. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune d'Evisa, et sur celui de Bastia.

CANARELLI Anghjulu:
Originaire de Livia. Ecrivain en langue corse. Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci. Auteur de Comu so ghjutu a sciva, (Bitalza, luddi 1991, A Vergugna, L'elmu, Casti di Vita. Auteur de A Petracori, Prix de la Collectivité Territoriale 2010, L'irissi, siguitatu da l'arba spadda (2018)...

CANARELLI Jean Toussaint: (1940-2021)
Originaire de Figari. Hôtelier. Maire de Figari de 1989 à 2001.

CANARELLI Julia: (née en 1988)
Née à Bastia. Originaire de Nonza. Réalisatrice de couts métrages (Nantàtola en 2014), Les têtes de mort d'Arkana (2017), Daniel fait face (2018), Dustin (2020)... Assistante de réalisation de cinéma: Ce qui nous tient (2017), Une vie violente (2017), Bécassine (2018), Saint-Omer (2022)...

CANARELLI Julie:
Originaire de Nonza. Photographe. Sociologue. Artiste plasticienne. Auteure de Album de familles: Nonza, Cap Corse (2000), Figari (2001), Figures nîmoises (2007), Empreinte Méditerranéenne (2010)... Auteure de Album de familles: Nonza-Cap Corse (2000).

CANARELLI Nicolas: (1920-1943)
Résistant. Membre des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Il est tué par les Allemands lors des combats de Livia, en Septembre 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Livia.

CANARELLI Paul: (né en 1967)
Né à Bastia. Créateur du Domaine de Murtuli (sur la commune de Sartè), dans la vallée de L'Ortolu.

CANARI (di): (quatorzième siècle)
Riche famille du Capicorsu. En 1305, les frères, Iacomicu et Faltiu donnent aux moines de l'abbaye de La Gorgona un terrain sis à Putignano, près de Pise. Ils reçoivent en échange l'église, les maisons et les autres appartenances de San Tomasu di Marinca, de Canari.

CANARI Francescu: (dix-septième siècle)
Originaire de Canari. Docteur en droit. Poète. Membre de l'Accademia dei Vagabondi. En 1666, il offre à l'église Sant'Ignaziu de Bastia une statue de Saint François-Xavier (Francisco de Jassu de Xavier de Azpilcueta, Apôtre des Indes) sculptée dans le marbre.

CANARI Ghjacumu: (dix-septième siècle)
Originaire de Canari. Ecclésiastique. Il acquiert sa formation en Italie. Recteur de Pianello della Serra. Homme de science.

CANASI Ghjuvanni Antoniu.: (1880-1960)
Originaire de Nuceta. Artiste peintre. Dessinateur humoristique. Graveur. Musicien (violoncelle). Il collabore à L'Almanaccu di Muvra de 1927, 1928, et 1931. Il réalise également des bois gravés (Aiacciu bellu, en 1927)

CANAULT Jean: (dix-septième siècle)
Secrétaire du maréchal Jean-Baptiste d'Ornano. Auteur de Vie du maréchal Jean-Baptiste d'Ornano, baron d'Aubenas-en-Vivarais, gouverneur du frère de Louis XIII (1581-1626), paru en 1971 (réédité en 1975).

CANAVAGGIA Marie Joséphine Clémentine: (1896-1976)
Née à Limoges (Haiute-Vienne). Originaire de Campu. Soeur de Jeanne Laganne et de Renée Canavaggia. Traductrice professionnelle. Collaboratrice de Louis-Ferdinand Céline1936 à 1961. Prix de Traduction Denise-Clairoin en 1941. Prix de l'Académie Française en 1965. Elle décède à Paris en 1976.

CANAVAGGIA Renée: (1902-1996)
Née à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). Originaire de Campu. Soeur de Jeanne Laganne et de Marie Canavaggia. Astrophysicienne. Elle collabore à l'Institut d'Astrophysique de Paris. Auteure de nombreuses publications scientifiques et grand public. Elle décède à Paris en 1996.

CANAVAGGIO Anna Andrée: (1889-1987)
Née à Campu. Institutrice. Résistante dans les Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Directrice du Collège Moderne de Filles d'Aiacciu de 1925 à 1952.

CANAVAGGIO Jean: (1884-1941)
Originaire de Canavaghja. Artiste peintre (paysagiste). Professeur de dessin. Membre de l'Ecole d'Ajaccio. Collaborateur de La Corse touristique.

CANAVAGGIO Jean: (né en 1936)
Originaire de Muratu. Biographe. Professeur émérite de Littérature espagnole de l'Université de Paris X-Nanterre. Biographe et spécialiste de Cervantès.

CANAVAGGIO Jean Jérôme: (1910-1988)
Né à Pila Canali. Docteur en médecine. Médecin Directeur du Dispensaire Antituberculeux de Rio Abajo (Panama). Consul d'Haïti. Conseiller national du Commerce Extérieur. Membre du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger. Vice-président de l'Alliance Française à Panama. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CANAVAGHJA (di) Bartolomeu: (seizième siècle)
En 1584, le gouverneur général Stefano da Passano lui accorde une patente de notaire.

CANAVELLI-COLONNA: Voir MOZZICONACCI Jean-François.

CANAVELLI Jean-Baptiste: (1877-1941)
Né à Balogna. Employé des PTT. Militant syndical. Militant du Parti Socialiste. Conseiller municipal de Marseille en 1914. Député (SFIO) des Bouches-du-Rhône de 1919 à 1928. Premier adjoint délégué aux finances de la ville de Marseille en 1937. Il décède à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), en 1941.

CANAZZI Charles: (1871-?)
Né à Ulmetu. Commerçant à Bastia. Négociant. Ancien combattant de la première guerre mondiale. Fondateur, en 1919, de la Fédération des Mutilés, Réformés et Blessés, Veuves et Orphelins de Guerre. Président de l'Union Fédérale des Réformés et Combattants de la Grande Guerre fondée en 1919. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CANAZZI Charles:
Maire d'Ulmetu de 1977 à 1983.

CANAZZI Graziella née PIANELLI: (1914-1975)
Née à Ulmetu. Résistante. Agent de liaison d'Henri Frenay, le chef du Mouvement Combat. En 1943, elle est arrêtée et sauvagement torturée, puis déportée à Ravensbruck.

CANAZZI Toussaint: (1935-2017)
Né à Aiacciu. Originaire d'Ulmetu. Photographe de presse (Point de Vue, Corse-Matin, Le Provençal, Agence France Presse, Journal de la Corse).

CANAZZO (CUNACCIO) Damiano: (quinzième siècle)
Génois. En 1484, l'Ufficio di San Giorgio le nomme trésorier de la Corse. Il s'installe à Calvi. A Bastia, il décide la construction de 800 maisons dans Terra Nova ainsi que d'une muraille plus solide et plus puissante. En 1487, L'Ufficio di San Giorgio l'envoie en Corse avec 2200 soldats, pour lutter contre Ghjuvan Paulu di Leca.

CANCELLIERI Charles André: (1895-1957)
Né à Lucciana. Avocat à Bastia. Militant communiste. Engagé volontaire en 1914. Il termine la guerre comme lieutenant. Fondateur du journal La Corse Rouge en 1921. En 1922, il s'installe à Saigon où il exerce son métier d'avocat. Conseiller municipal de Saigon en 1924. Membre du Parti Communiste Indochinois en 1929 (?). Président de l'Amicale Corse d'Indochine en 1932. Il rentre en Corse en 1934, où il s'inscrit au barreau de Bastia. En 1935, il défend le bandit André Spada. Dirigeant au Secours Rouge International en 1935. En 1936, il entre à la SFIO. Arrêté par l'OVRA en 1943, il est déporté sur l'île d'Elbe puis en Autriche. Libéré, il s'installe à Marseille. En 1944 il est de retour en Corse. Conseiller municipal de Bastia en 1945. Il quitte définitivement la Corse en 1950 et décède à Nice en 1957. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 1914-1918.

CANCELLIERI Jean-André: (né en 1951)
Professeur d'histoire médiévale à l'Université de Corse. Auteur de plusieurs ouvrages dont notamment un ouvrage sur l'histoire de Bunifaziu, publié en 1997. Co-auteur, avec Maria Pia Rota, de De la nature à l'histoire: Les forêts de la Corse (2004). Auteur de la préface de Rinuccio della Rocca; (vers 1450-1511); vie et mort d'un seigneur corse à l'époque de la construction de l'État moderne, de Vannina Marchi Van Cauwelaert (2005). Co-auteur, avec Vannina Marchi van Cauwelaert de Les lieux de mémoire de la Corse médiévale (2021).

CANET Alix: (vingtième siècle)
Né à Albertville (Savoie). Artiste peintre (paysages). Il peint la Corse (Le village de Montemaggiore en Corse...)..

CANETTA Guiseppe: (seizième siècle)
Officier génois. En 1579, il commande l'infanterie de la garnison de la nouvelle colonie de Porti Vechju, (rebaptisée Vintimiglia Nueva), qui périclite, abandonnée par les Génois. Il se plaint de son chef Camillo Torriglia, et demande, en vain, du renfort aux Génois.

CANETTO (de) Antonio: (seizième siècle)
Génois. Chevalier de Malte. En 1553, il est le gouverneur de Bunifaziu assiégé par 2000 mille Turcs de Dragut, l'allié des Français. Après avoir résisté à plusieurs assauts de ces derniers, il négocie avec des envoyés corses des Français, et capitule. Il est condamné et envoyé sur les galères du Roi de France.

CANEVALLI (de) Raffaello: (seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1509, à la suite de Emmanuelle de Grimaldi. Il est remplacé en 1511 par Giovanni Doria.

CANGELOSI Olivier: (né en 1978)
Né à Bastia. Musicien (pianiste). Il entre au Conservatoire de Strasbourg en 1996. Diplômé de musicologie en 1998. Elève au Conservatoire de Paris de 1998 à 2000 (piano et musique de chambre). Il intègre le Quatuor Matisse en 2000. Premier prix du Forum de Normandie. Etudiant à l'Université de Musique de Vienne en 2002. Titulaire d'une bourse de la Fondation Meyer (développement culturel et artistique), en 2004. Deuxième prix du Concours International de Piano de Santorin (Grèce) en 2005. Chef d'orchestre depuis 2007. Fondateur du Quatuor Eiffel en 2008.

CANGIONI Pierre: (né en 1939)
Né à Paris. Originaire de Bucugnà. Journaliste sportif (spécialiste de boxe et de football). Réalisateur de cinéma. Ecrivain. Créateur et premier présentateur de l'émission Téléfoot de TF1, de 1977 à 1982. En 1983, il réalise le film Santu Nicolu avec, entre autres, Robin Renucci et Pierre Massimi qui relate une Vindetta entre Lama et Petralba. Chef du service des sports de la chaine de télévision La 5, de 1987 à 1990. Président de l'association Olympique de Marseille en Décembre 1994 (un mois). Auteur de La Fabuleuse Histoire de la Boxe (1977) de Carlos Monzon, El Macho (1998) de La Légende de la Boxe (1999), L'histoire extraordinaire d'Hélène Parsi et des apparitions de Campitellu (2014)... Il est à l'origine du départ du centième Tour de France en Corse, en 2013, avec 3 étapes sur l'Ile: Porti Vechju-Bastia, Bastia-Aiacciu et Aiacciu-Calvi.

CANIONI Christophe: (né en 1961)
Né à Bastia. Il crée son entreprise d'imprimerie en 1990 et la maison d'édition Anima Corsa, en 1996. Membre de l'Association des Editeurs Corses. Auteur de Les Corses tombés à la bataille d'Artois, 1914-1915 (1998), Le Dictionnaire contemporain de la politique corse de 1975 à nos jours (2009), OVNIS dans le ciel corse (2011), Sites et lieux mystérieux de Corse (2012), L' histoire extraordinaire d'Hélène Parsi et des apparitions de Campitellu (2014)... Fondateur du mouvement politique Unione di A Diritta Corsa, en 2009. Conseiller territorial (Front National puis non-inscrit en 2017) en 2015 à 2017. Délégué territorial du Parti Fédéral Européen (PFE) en 2023.

CANIONI Dominique-Marie: (1926-2021)
Originaire d'Olmi è Cappella. Militaire. Commandant d'Infanterie (ER). Principal des Collèges. Chevalier de la Légion d'honneur décoré au péril de sa vie. Officier de l'Ordre National du Mérite. Officier des Palmes Académiques.

CANIONI Georges Antoine: (1885-1915)
Né à Longjumeau. Artiste peintre. Lithographe.

CANIONI Jean-Baptiste: (1904-1987)
Né à E Ville di Parasu. Résistant sous le pseudo U Lupu (Le loup). Il s'engage dans La Coloniale à Cherbourg en 1922. Il est envoyé combattre à Tripoli en Lybie et au Liban. Démobilisé, en 1927, il rejoint la famille de son père à Marseille. En 1933, il revient en Corse. En 1942, il entre dans la Résistance. Il participe à plusieurs récupérations d'armes et de résistants du sous-marin Casabianca. Médaille du Combattant Volontaire de la Résistance.

CANIONI Matteu: (dix-huitième siècle)
Caporale de la piève de Giussani. Député pour la communauté d'Olmi e'Cappella, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CANIONI Paul: (né en 1946)
Né à Muratua. Chercheur en biophysique. Recteur d'académie. Directeur de l'UFR des Sciences de la Vie de l'Université de Bordeaux de 1996 à 2001. Recteur de l'Académie de Corse de 2002 à 2006. Membre d'une commission scientifique spécialisée à l'INSERM. Membre du Comité National de Recherche Scientifique (CNRS). Il siége durant plusieurs années au Conseil National des Universités. Chevalier de la Légion d'honneur.

CANNICCIONI François: (1928-2024)
Né à Marseille. Originaire de Moltifaù. Ancien pilote militaire et ancien agent d'Air France. Il voyage en Tunisie, en Russie puis au Canada. Il réside au Québec avant de rentrer en CorsePonte à A Leccia) en 2005, puis à Sartè en 2011. Ecrivain. Artiste peintre (Prix International de Deauville 1954, Prix de l'Alliance Française de Tunis 1955...). Auteur de Le sourire de Laelia, Les Migrants, La Juive, Que ma blessure soit mortelle, en 2003, Les larmes du renard, en 2004, Iliouchine 62, récits de voyages, Contre-ut, Les Jeunes Filles en bleu, Le Feu de Saint-Jean...

CANNICCIONI Léon Charles Sylvestre: (1879-1957)
Né à Aiacciu. Originaire de Moltifaù. Artiste peintre. Elève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Titulaire de la Médaille d'Or de la Société des Artistes Français. Il participe à de nombreuses expositions. L'Etat achète 23 de ses oeuvres entre 1913 et 1952. Auteur, en 1921, d'un tableau qui propose Portu et son golfe comme argument du Circuit automobile de la Corse. Certaines de ses toiles sont reproduites par les Gobelins: Retour à la Terre (Musée d'Aiacciu), Départ pour la Foire (Musée de San Francisco), Procession du Vendredi Saint à Moltifao (Musée de Leipzig), La Vocératrice... Son tableau Femmes corses à la fontaine a été acquis par la ville de Paris. Illustrateur de La Corse, de Pierre Dominique en 1935. Conservateur du Musée de Courbevoie en 1939. Il dècède à Courbevoie (Hauts-de-Seine) en 1957. Officier de la Légion d'Honneur.

CANNICCIONI Michelle: (née en 1972)
Née à Bastia. Originaire de Valle di Rustinu (hameau de Casa Pitti). Chanteuse lyrique soprano. Premier Prix du Conservatoire de Marseille. Elle se produit sur les grandes scènes internationales (Paris, Tokyo, Séville, Milan...).

CANNONE Belinda: (née en 1958)
Née en Tunisie. Essayiste. Ecrivaine. Romancière. Professeure d'université. Docteure et maîtresse de conférences en littérature comparée à l'Université de Corse-Pascal-Paoli de 1990 à 1998. Auteure de nombreux romans et essais dont Écrire en Corse, avec Jacques Fusina, en 2010, Corse aquarelles, avec l'aquarelliste Fabrice Moireau, en 2021...

CANNUCHJALE: Voir PIETRI Ghjacumu Francescu.

CANON Petru: (né en 1978)
Né à Aiacciu. Originaire de Guagnu et Carghjese. Professeur d'Histoire et Géographie. Poète. Ecrivain. Chanteur. Archéologue. Formateur en langue corse au C.F.A de Corse-du-Sud. Il publie des poésies dans le journal Taravu et dans la revue Avali. Collaborateur au Journal de la Corse. Il écrit et compose pour les groupes Voce Ventu, Notte, Dopu Cena, A primavera, et pour Liunelu Giacomini, Michè Cacciaguerra... Auteur de Prima Albleghja, un recueil de 70 poésies (2020).

CANONICI Camillu:
Poète. Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (Dumanda, 1993).

CANONICI Dominique Antoine: (1906-1926)
Né à Figari. Militaire. Tireur d'élite. Mitrailleur au 17ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais. Il est tué au combat dans la région d'Alep, en Syrie, en 1926. Son corps n'a jamais été rapatrié. Reconnu Mort pour la France. Son nom est inscrit sur le Monument aux Morts de la commune de Figari.

CANONICI Don Jacques: (1905-1992)
Né à Figari. Instituteur. Résistant. Membre du Front National de la Résistance (FNR) et des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Membre du Parti socialiste (SFIO), il est, en 1936, un des fondateurs du Comité de Front Populaire de Bunifaziu. Animateur de la solidarité avec l'Espagne Républicaine, il participe à la fondation, en 1939, d';un comité d'accueil des anciens combattants républicains espagnols. Il participe aux combats de la libération de la Corse en 1943. En retraite, il écriit des textes sur son village de Figari et des poèmes sous le pseudonyme Don Jacques di Talza. Il décède à Chambéry (Savoie) en 1992.

CANONICI François: (né en 1940)
Né à Figari. Journaliste (Le Provençal Corse, La Corse, La Provence). Historien de Bunifaziu. Poète. Auteur de Bonifacio, Cité millénaire (1990), de San Franzé de Bonifacio (1999), de La Trinité de Bonifacio et du Grand Sud Corse (2002), de L'enfant trouvé (2007), Pierre Cuccuru, de Bonifacio à Pigalle, l'histoire d'un chef du milieu corse à Paris (2013), Bonifacio durant la Grande Guerre (2014), Dictionnaire historique et toponymique des 1000 lieux-dits de Bonifacio (2022), Bonifacio, commerces, métiers et vie locale d'antan (2023)... Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (U Barracconi Bonifazinchi, 1992).
Voir le site de François CANONICI.

CANONICI Jean-Baptiste: (1920-2021)
Né à Figari. Ancien combattant de la Seconde Guerre Mondiale. Engagé dans les Tirailleurs Marocains, il est fait prisonnier en 1940 et, après plusieurs tentatives d"évasion, est interné dans le camp de Rawa Ruska (Pologne) jusqu'à la fin de la guerre. Il témoigne de sa détention dans de nombreux documentaires télévisés. Ancien conseiller municipal puis adjoint de la commune de Figari. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CANONICI Jean-Baptiste: (1933-2015)
Originaire de Vicu. Triple vainqueur du Tour de Corse automobile (en 1959, 1962 et 1965), avec Pierre Orsini.

CANOPOLO Antonio: (1540-1621)
Originaire de la piève d'Ornanu. Né à Sassari. Commissaire général de l'archevêque de Cagliari en 1577. Chapelain de l'impératrice Marie d'Autriche en Espagne en 1579. Archevêque d'Oristano de 1588 à 1618. Archevêque de Sassari en 1620. Fondateur de la maison de l'Université de Sassari (où il accueille des étudiants corses) et de l'imprimerie de Sassari appelée Canopoleno.

CANOVA Antonio: (1757-1822)
Sculpteur italien. Il laisse des oeuvres importantes en Corse. Auteur d'un buste de Napoléon.

CANQUOIN Marie: (1884-1965)
Née à A Penta di Casinca. Artiste peintre (paysages, natures mortes). Lauréate du Legs Sisco en 1906.

CANTARA Antoine Jean: (1981-2023)
Né à Bunifaziu. Batelier sur le port de Bunifaziu. Il est est tué par balle dans un camping de Porti-Vechju, en 2023.

CANTARINI Simone dit Il Pesarese: (1612-1648)
D'Italie. Peintre. Il laisse des oeuvres importantes en Corse.

CANTIE Bernard : (né en 1957)
Né en Tunisie. Originaire de U Prunu. Photographe. Auteur d'un ouvrage photographique, In Paese, le bruit du souvenir, en 2014.
Voir le site de Bernard CANTIE.

CANTINELLI Bernard: (né vers 1785)
Artiste peintre. Son activité est attestée à Aiacciu jusqu'en 1841.

CANTINELLI Démétrius: (né vers 1821)
Fils de Bernard. Artiste peintre. Son activité est attestée à Aiacciu.

CANTINI Raphaël: (1940-2022)
Né à Bastia. Professeur de Lettres. Homme politique. Ancien adjoint au maire de Bastia Jacques Faggianelli. Membre de la première Assemblée de Corse en 1982. Ancien résident délégué régional de la Croix Rouge Française. Ancien premier vice-président de la région PACA-Corse de la Croix Rouge Française. Ancien président départemental de Haute-Corse de la Croix Rouge Française. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de vermeil de la Croix Rouge Française. Médaille de la Plaque Henri Dunant.

CANTO René: (1966-1996)
Capitaine de police. Membre du RAID. En 1996, à Aiacciu, il est tué, lors d'une interpellation de deux nationalistes.

CANU Giacomino: (vingtième siècle)
Ecclésiastique italien. Auteur de Vento di Corsica en 1933.

CANU Yvonne: (1921-2008)
Née à Meknès (Maroc). Artiste peintre (impressionnisme, cubisme). Elle séjourne en Corse et y peint de nombreux tableaux (Goûter à Speloncato, Un port en Corse-Erbalunga...).

CANUGHI ?: (quinzième siècle)
Pêcheur corse de Bastia. En 1428, il découvre, avec son collègue Giuliani, le Cristu Neru qui sera placé dans l'église de Santa Crocce.

CAPARELLI Antoine Dominique: (1905-1973)
Né à Appietu. Secrétaire régional du Bâtiment à Aiacciu en 1936-1937. Il joue un rôle important lors de l'établissement des Conventions Collectives du Travail. Secrétaire général de l'Union Locale des Syndicats d'Aiacciu. Membre de la Commission Exécutive de l'Union Départementale Corse des Syndicats en 1939.

CAPARELLI Ghjuseppu: (dix-neuvième siècle)
D'Aiacciu. Notaire. En 1809, dans le cadre de la Conspiration d'Aiacciu, le général Joseph Morand le fait arrêter avec 23 à 29 personnes. Il est condamné à la prison à vie. Il est dirigé sur Corti, puis Bastia, où on l'embarque pour Gênes, et de là il est emprisonné dans le département de l'Isère. Sur intervention de Napoléon 1er, et après enquête, il est libéré, ainsi que tous les autres condamnés du procès. Il est gracié en 1813.

CAPARELLI Ghjuseppu Antoniu: (?-1774)
Député pour la communauté d'Appietu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CAPATTI (née BENSA) Francine: (1893-1975)
Née à Nice. Artiste peintre. Graveur sur bois. Elle est l'auteur des bois qui illustrent l'article de Paul Arrighi L'oeuvre de Santu Casanova, Félibre corse. Elle collabore également à L'Annu Corsu.

CAPAZZA Elisabeth (Zabeth, Zabel): (1892-1971)
Née à Paris). Fille de Louis. Comédienne. Chanteuse d'opérette.

CAPAZZA Louis: (1862-1928)
Né à Bastia(originaire de Vilone Ornetu). Fonctionnaire des Ponts et Chaussées. Aéronaute. Avec l'ajaccien Livrelli, il crée le Gabizos, un ballon aérostatique. Après l'avoir fait évoluer au-dessus de Bastia, en Septembre 1886, il fait, avec Alphonse Fondère, la traversée de Marseille à la marine de l'Alzelli, à Appietu, en Novembre. Avec le Morning Post, un ballon anglais, il effectue la traversée de la Manche en 1910. Inventeur d'un parachute permettant des remontées. Candidat malheureux à la députation à Bastia, en 1910, sous l'étiquette de républicain indépendant. Rapporteur de l'Aéro-Club de France. Fondateur de l'Aéro-Club de Belgique. Vice-président de l'Association Française de Navigation Aérienne. Artiste peintre. Officier de la Légion d'Honneur.

CAPELLINI Paulu: (?-1774)
De Suveria. En Mars 1774, il organise, dans le Niolu, une insurrection générale, mais le complot est vite dévoilé au comte de Marbeuf. En Juin, il est à la tête des Niulinchi qui se soulèvent et parcourent les pièves de Talcini, Boziu, Vallerustie et Rustinu. Ils attaquent un détachement de soldats français, faisant de nombreux morts. En Août 1774, il provoque de nouveaux troubles. Le comte de Marbeuf réagit très vigoureusement et fait pendre tous ceux, hommes et femmes, soupçonnés d'avoir été ses complices dans le Boziu. Il est arrêté et déporté à Toulon, où il meurt peu après.

CAPEZZALI Antonio: (dix-septième siècle)
Génois. Podestat de Bastia en 1632.

CAPIA Charles: (né en 1942)
Originaire de Bastia. Ancien haut-fonctionnaire de l'administration fiscale. Président de l'enseigne Casino en Corse de 1980 à 2010. Président de la Ligue Corse contre le Cancer de 1996 à 2010. Président du MEDEF de Corse de 1998 à 2002.

CAPIFALI Lurenzu: (1824-1886)
Né à Calvi. Officier. Capitaine au 46ème Régiment d'Infanterie de Ligne en 1854. Président du Comité Bonapartiste de Calvi. En 1877, suite à la Crise du 16 Mai, il remplace le maire républicain de Calvi, Léopold Bartoli, révoqué. Officier de la Légion d'Honneur.

CAPIFALI Pierre-François: (1897-1964)
Originaire de Calvi. Préfet hors cadre en 1950. Préfet honoraire en 1958.

CAPIZALLE Medoru: (seizième siècle)
En 1591, il est capitaine au service de la France.

CAPOCCHIA: Voir GRAZIANI Dumenicu.

CAPONI Simon François: (1805-1844)
Né à Pruprià (au hameau de Tivulaghju). Cultivateur. En 1843, à Bastia, il est condamné à 10 ans de Travaux Forcés, pour meurtre par arme à feu avec circonstances atténuantes. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1844.

CAPOROSSI André: (1890-1979)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Chevalier de la Légion d'Honneur.

CAPOROSSI Denis: (né en 1974)
Né à Bastia Artiste Peintre. Illustrateur. Etudes d'arts graphiques et plastiques de 1988 à 1996. Graphiste pour l'agence L&M à Montpellier en 1996. Créateur pour l'agence Dunlop Slazenger Europe (Paris) de 1997 à 1998. Directeur artistique pour Lastminute.com (Paris) de 1998 à 1999. Directeur artistique pour l'agence RPS (Paris) de 1999 à 2001. Créateur de l'Académie d'Arts Graphiques & Plastiques Les Cahiers d'Art, à Montpellier, en 2001. Exposition personnelle permanente Galerie des Arts Nouveaux (Bruxelles) en 2002. Exposition personnelle permanente Galerie CNT (Paris), exposition personnelle Galerie des collectionneurs d Orsay, exposition Artenim avec RP Galerie (Nîmes), en 2003. Exposition personnelle permanente Galerie SOLVEIGH (Prague), exposition personnelle permanente Galerie DU BIST (Munich), en 2004. Réalisation de couvertures pour les ouvrages de Françoise Renaud L'enfant de ma mère et Créatures du fleuve, en 2004 et 2005. Illustrations intérieures et de couverture pour La peau de dingo, de Françoise Renaud, en 2006. Réalisation de couvertures pour les ouvrages anglo-saxon de Alma H.Davys (3 volumes regroupant 150 illustrations chacun et couvertures, sorties prévues en 2008, 2010 et 2011). Exposition personnelle Galerie Krostovart (Gdansk), en 2007-2008. Exposition personnelle permanente dans les Galeries de Yacek Kowalski The Hole.Garbage Ink and Fullpetrol (Gdansk, Cracovie, Varsovie) de 2005 à 2009. Exposition Redscka Baronna à Cracovie en 2010.

CAPOROSSI Dominique: (1847-1923)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Adjudant de la Gendarmerie Nationale (Compagnie de Gendarmerie du Loiret). Chevalier de la Légion d'Honneur (1898). Médaille militaire (1891).

CAPOROSSI Dominique Georges: (1884-1967)
Né à Limoges (Haute-Vienne). Originaire de Castellu di Rustinu. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CAPOROSSI Gilles:
Professeur agrégé (Service de l'enseignement des méthodes quantitatives de gestion) à l'HEC Montréal (Québec). Membre du Groupe d'études et de recherche en analyse des décisions (GERAD). Professeur associé à la Chaire d'exploitation de données.

CAPOROSSI Jacques: (1918-1972)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Il est élu maire de Castellu di Rustinu en 1947.

CAPOROSSI Jean-Baptiste: (1907-1990)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Père de Orsu Ghjuvanni Caporossi.

CAPOROSSI Jean-Baptiste: (1955-2008)
Originaire de Castellu di Rustinu. Fonctionnaire territorial. Secrétaire général du Conseil Economique Social et Culturel de la Corse.

CAPOROSSI Jean-Jérôme: (1813-1894)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Gendarme à la Compagnie de Gendarmerie de la Corse). Chevalier de la Légion d'Honneur (1863).

CAPOROSSI Jean-Mathieu: (1817-1901)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Gendarme à la Compagnie de Gendarmerie de la Corse). Chevalier de la Légion d'Honneur (1863).

CAPOROSSI Jean-Simon: (1887-1920)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Quartier-maître. Il décède à Toulon (Var), des suites de la Première Guerre Mondiale. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Castellu di Rustinu.

CAPOROSSI (née ANTONELLI) Jeanne-Marie: (1921-2007)
Née à Castellu di Rustinu. Epouse de Jacques. Elle est élue maire de Castellu di Rustinu en 1953.

CAPOROSSI Joseph Gabriel: (1882-1970)
Né à Limoges (Haute-Vienne). Originaire de Castellu di Rustinu. Militaire. Lieutenant au 72ème Régiment d'Infanterie. Ancien combattant de la Première Guerre Mondiale. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CAPOROSSI Laurent: (né en 1948)
Né à Toulon (Var). Originaire de Valle di Rustinu et Castellu di Rustinu. Fils de Jean-Baptiste. Docteur en médecine. Médecin coordinateur EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes). Président de la Fédération Régionale de l'ADMR (Aide à Domicile en Milieu Rural) de 1984 à 1985. Président de la Fédération Départementale de Haute-Corse de l'ADMR de 1986 à 1987. Adjoint au maire de Lucciana depuis 1982. Président du Rugby-Club de Lucciana de 1983 à 1990. Président fondateur du Comité Corse de Rugby en 1986. Membre du Comité Directeur de la Fédération Française de Rugby (FFR) en 1987. Médecin de l'Equipe de France de Rugby féminine de 1988 à 1990 (Coupe du Monde en Ecosse). Médaille d'argent de la FFR. Médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports (1988). Auteur de Una vita umana (2023).

CAPOROSSI (née FAVALELLI) Martine: (1911-2006)
Née à Valle di Rustinu (au hameau de Terlaghja). Mère de Orsu Ghjuvanni Caporossi.

CAPOROSSI Olivier: (né en 1971)
Docteur en Histoire. Maître de conférences en histoire moderne à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour depuis 2003. Membre de l'École des Hautes Études Hispaniques (EHEH - Casa de Velázquez à Madrid). Auteur d'une thèse sur Les justices royales et la criminalité madrilène sous le règne de Philippe IV (1621-1665). Unité et multiplicité de la juridiction royale à la cour d'Espagne soutenue à l'Université de Toulouse Le Mirail en 2002. Il mène des recherches sur le fait judiciaire dans les sociétés hispaniques et hispano américaines de l'Ancien Régime. Ses recherches se sont orientées plus récemment sur la police des migrants et le faux monnayage aux XVIIe et XVIIIe siècles.

CAPOROSSI Pierre-Félix: (1889-1918)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Caporal au 56ème Régiment d'Infanterie Coloniale (56RIC). Permissionnaire, il meurt, disparu en mer, au cours du torpillage du Balkan, au large de Calvi, en 1918. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Castellu di Rustinu.

CAPOROSSI Tommasu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Frassu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CAPOROSSI Toussaint: (1793-1824)
Né à Castellu di Rustinu (au hamean de Frassu). Propriétaire. En 1818, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour tentative d'homicide. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1824.

CAPPARONI Silverio: (1831-1907)
Artiste peintre. Portraitiste.

CAPPELLINO Giovanni Domenico: (1580-1651)
Peintre italien, originaire de Pavie. Installé à Calvi. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse de 1642 à 1651.

CAPPELLUTI Jacques (dit JACQUET): (1903-1945)
Né à Campile. Policier. Résistant. Membre du Réseau Ajax. Il est déporté en 1944 par les Allemands depuis Compiègne à destination du camp de Nevengamme (Allemagne), où il décède en 1945. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Campile, sur la plaque commémorative de l'église Saint-Etienne à Nice (Alpes-Maritimes), sur le Monument Commémoratif de la Libération de Nice, sur la Plaque Commémorative pour les Policiers Morts pour la France (1939-45) à Nice. Il est cité dans le Livre Mémorial des Déportés de France.

CAPPONI Antoine: (1912-1974)
Né à Aiacciu. Il combat avec l'Espagne Républicaine de 1937 à 1939 comme caporal-chef à la 14ème Brigade Internationale. Il est blessé au combat. Il décède à Marseille en 1974.

CAPPONI Jacques: (1775-1823)
Né à A Venzulà. Cultivateur. En 1819, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour homicide volontaire sans préméditation. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1823.

CAPPONI Jacques-Martin: (1865-1936)
Né à Aiacciu. Artiste peintre (portraitiste). Inspiré par l'histoire sainte. Ses toiles Annanké, Idylle, Jésus et la Madeleine, sont exposées au Musée Fesch d'Aiacciu. Auteur d'un traité manuscrit La technique des couleurs.

CAPPONI Jacques-Toussaint: (1923-2006)
Originaire d'Oletta. Sculpteur. Poète. Auteur-compositeur (membre de la SACEM).

CAPPURI Jean-Paul: (né en 1958)
Né à Bastia. Originaire de Biguglia. Journaliste (ER). Il collabore au Provençal et Corse-Matin. Co-auteur (avec Eric Capomacio) de La Corse à la une: Corse-Matin 1953-2012, en 2012. Auteur de Tant de Folie (2021)...

CAPRIASSI Antoniu: (dix-huitième siècle)
Officier corse au service de la France. En Novembre 1768, les Français tentent de s'emparer de L'Isula par la mer. Il est avec les troupes du Roi, lesquelles échouent dans leur tentative, et ceux qui ont réussi à débarquer sont massacrés par les Naziunali.

CAPRIATA François: (?-1870)
Originaire de Bunifaziu. Sous-lieutenant au 42ème Régiment de Ligne. Il est tué à Champigny (Val-de-Marne), en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Son nom figure sur le Monument aux Morts XIXe siècle de la commune de Bunifaziu.

CAPUCHJA: Voir AGOSTINI.

CAQUET Jean-Marc: (1898-?)
Né à Angerville (Essonne). Artiste peintre. Il expose au Salon des Peintres Indépendants de 1929, une peinture intitulée Golfe de Porto, et à celui de 1932, Les îles Sanguinaires d'Ajaccio.

CARABELLI: Voir également TOMASI-CARABELLI.

CARABELLI Anton Francescu: (1849-1923)
Né à Fuzzà. Capitaine d'Infanterie. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARABELLI Nunziu Bernardinu: (dix-neuvième siècle)
Originaire de Fuzzà. Capitaine au 4ème Bataillon d'Infanterie Légère Corse. Capitaine de la Légion Corse de Naples en 1805. Capitaine de Gendarmerie au service du Roi de Naples.

CARABELLI Nunziu Bernardinu: (1859-1938)
Originaire de Fuzzà. Conseiller d'arrondissement. Percepteur à Livia de 1913 à 1921.

CARABELLI Roccu Francescu: (1847-1893)
Originaire de Fuzzà. Avocat. Administrateur. Maire et député de Saigon en 1888. Directeur du Courrier de Saigon.

CARACALLA Marcus Aurelius Antoninus Bassianus: (188-217)
Empereur romain de 211 à 217. En 212, il promulgue la Constitutio Antoniana qui fait de chacun des habitants libres de l'Ile un citoyen romain à part entière, ce qui était alors réservé uniquement aux descendants des citoyens des colonies de Mariana et d'Aleria, et aux vétérans des autres centres habités de la Corse romaine. Pendant son règne, il poursuit les persécutions en chassant les Chrétiens de Rome. Certains qui se réfugient sur l'Ile sont à l'origine du christianisme en Corse.

CARACCIOLI ?: (dix-huitième siècle)
De Mursiglia. En Mai 1785, il est député de la Noblesse à la Huitième Assemblée des Etats de Corse.

CARACCIOLI Ciprianu: (1785-1848)
Né à Mursiglia. Il s'installe en Amérique en 1818 où il réussit une carrière d'industriel (confiserie, immobilier...). Il devient citoyen américain en 1829.

CARACCIOLO Ghjuvan Maria: (1719-1780)
Né à Mursiglia. Ecclésiastique. Religieux servite. Maître en théologie en 1751. Prieur de Mursiglia en 1753 et 1754. Il quitte la Corse pour Livourne en 1755. En 1765, il est désigné Commissaire Apostolique Provincial des Servites de Marie en Corse. En 1766, Pasquale Paoli lui confie la direction des travaux d'aménagement du port de Centuri. Rallié aux Français en 1768, il négocie pour ces derniers avec Pasquale Paoli. Nommé Provincial de Corse en 1774.

CARAFFA ? (il Dottore): (dix-huitième siècle)
Peintre issu d'une famille notable bastiaise. Son activité est vérifiée dans les années 1760.

CARAFFA (de) Antoine-Sébastien: (1717-1765)
De Bastia. Fils d'Ignaziu Francescu. Il est élevé à Stuttgart. Général de brigade au service de l'Empereur d'Autriche, puis de la République de Gênes.

CARAFFA (de) Antoine-Sébastien: (1771-1813)
De Bastia. Fils de Vincente Filippu. Avocat.

CARAFFA Antoniu-Sebastianu I: (1551-1616)
De Bastia. Fils de Franceschettu.

CARAFFA Antoniu-Sebastianu II: (1656-1716)
De Bastia. Fils de Leonardu. Alfiere. C'est sous sa direction que la famille Caraffa se hisse au niveau des couches supérieures de la société bastiaise. Il commence la construction de la Casa Caraffa, à Bastia.

CARAFFA Franceschettu: (seizième siècle)
Originaire de Naples. Il s'installe vers 1540 à San Martini du Lota, puis à Bastia. Fondateur de la famille Caraffa de Bastia. En 1554, il est un des Nobili Trente de la ville de Bastia.

CARAFFA Geronimu: (1674-1704)
De Bastia. Fils d'Antoniu Sebastianu II. Ecclésiastique. Prêtre.

CARAFFA Ghjuvan Battista: (1674-1704)
De Bastia. Fils d'Antoniu Sebastianu II. Ecclésiastique dans l'Ordre des Servites de Marie.

CARAFFA Ghjuvan Battista I: (dix-septième siècle)
De Bastia. Fils d'Antoniu Sebastianu I. Qualifié de Noble Citoyen de Bastia.

CARAFFA (de) Ghjuvan Battista II: (1723-1791)
Né à Bastia. Fils de Ignaziu Francescu. Enseigne au Régiment Royal Corse en 1741, puis lieutenant en 1747, capitaine et chevalier de l'Ordre de Saint Louis en 1757. En Mai 1761, il fait partie de toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli. Major du Régiment Royal Corse en 1769. Colonel d'infanterie en retraite. En Février 1774, avec sa famille, il est reconnu noble par le Conseil Supérieur de la Corse. En Mai 1789, il participe dans la juridiction de Bastia, aux Assemblées de la Noblesse. En Août, il est élu podestat de Bastia, et devient le premier maire de la Révolution. En Octobre, il écrit à Francescu de Gaffori, député suppléant siégeant à Paris, lequel s'inquiète de la situation sur l'Ile: nous continuons à jouir ici de la plus parfaite tranquillité… En Mars 1790, il est élu Capu Municipale (maire) de Bastia. En Juillet, il reçoit triomphalement, avec la population de la ville, Pasquale Paoli. En Juin 1791, souffrant, il ne peut participer aux émeutes contre-révolutionnaires qui secouent la ville. En Août, avec ses deux Padri di U Cumunu, il est porté en triomphe à travers les rues de Bastia. Chevalier de Saint-Louis.

CARAFFA (de) Ghjuvan Battista: (1801-?)
De Bastia. Fils d'Antonine Sébastien. Conseiller à la Cour d'Appel de Bastia en 1852.

CARAFFA (de) Ignaziu Ghjuvan Battista (Jean CARAFFA): (1769-1844)
Né à Bastia. Fils de Vincente Filippu. Baron de Montebello. En 1782, il est au service du duc de Wurtemberg, comme cornette de cavalerie. Il rejoint la France en 1793. Capitaine dans la cavalerie française en 1799. En 1803, il est nommé commandant d'un des cinq Bataillons de Chasseurs Corses, créés par le général Joseph Morand, celui de Bunifaziu, qui compte 150 hommes. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1807. Major au Régiment Royal Corse de Naples en 1808, colonel en 1810, maréchal de camp en 1813, puis général. Il sert l'Autriche, la France et le Royaume des Deux-Siciles. Croix de chevalier de l'Ordre Royal des Deux-Siciles. Il combat en Calabre de 1810 à 1814. Créé baron de Montebello, par le Roi de Naples Joachim Murat en 1811. En 1815,il est aux côtés de Joachim Murat lorsque ce dernier tente de reconquérir son royaume. Il est fait prisonnier et est envoyé en Hongrie. Libéré en 1816. Membre, en 1803, de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu.

CARAFFA Ignaziu Francescu: (1689-1753)
De Bastia. Fils d'Antoniu Sebastianu II. Anzianu de i Magistrati Superiori de la ville de Bastia. Il est un des premiers notables bastiais en rupture avec Gênes en 1729. Il est partisan des Autrichiens lors de l'expédition impériale du Prince de Wurtemberg en Corse en 1732.

CARAFFA (de) Jean-Baptiste: (1801-1855)
De Bastia. Fils d'Antoine-Sébastien. Avocat en 1829. En 1848, il succède éphémèrement à son père comme président de la Commission Municipale Extraordinaire de Bastia. Substitut du procureur à Corti en 1851. Conseiller à la Cour d'Appel de Bastia en 1852.

CARAFFA (de) Jean-Baptiste dit Titu: (1858-1936)
De Bastia. Fils de Vincent. Beau-frère d'Antoine Gavini. Juriste. Notaire de 1902 à 1927. Conseiller général de la Corse en 1895. Auteur d'un Essais sur les poissons des côtes de la Corse, en 1902. Elu conseiller municipal et adjoint au maire de Bastia Auguste Gaudin en 1908. Maire de Bastia de 1912 à 1917. Passionné des arts et des sciences naturelles. Photographe amateur.

CARAFFA Léonard: (1710-1731)
De Bastia. Fils d'Ignaziu Francescu. Il est élevé à Stuttgart. Capitaine de cavalerie au service de l'Empereur d'Autriche.

CARAFFA Leonardu: (dix-septième siècle)
De Lota. Fils de Ghjuvan Battista I. En 1662, tout en exploitant ses propriétés de Lota, il consent onze prêts maritimes pour une somme totale de 3465 lires génoises. En 1672, il est nommé capitaine. Bailleur de fonds à Bastia en 1678.

CARAFFA (de) Philippe (Filippu di Mola): (1801-1870)
Né à Bastia. Fils d'Ignaziu Ghjuvan Battista. Avocat (études de droit à Pise (en 1820), Rome et Paris). Historien. Bibliothécaire et archiviste de la ville de Bastia. En 1846, il lance un appel pour le retour des Cendres de Pasquale Paoli en Corse. En 1848, il est le président de la Commission Municipale Extraordinaire de Bastia, il est nommé ensuite sous-préfet de la ville. En 1858, il est chargé de l'organisation des archives bastiaises. En 1867, Il retranscrit la correspondance du Vice-roi de Corse, Sir Gilbert Elliot. Il collabore aux revues L'Aigle Corse et La Guida del Popolo. Il est membre du Cercle Littéraire de Lecture, fondé par des démocrates de gauche.

CARAFFA (de) Sébastien: (1864-1936)
Né à Calvi. Fils de Vincent. Avocat. Historien de la ville de Bastia. En 1887, il traduit La Prattica manuale del Dottor Pietro Murati, di Muro, un texte en deux volumes. Elu vice-président de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (SSHNC) à sa fondation en 1880. Il traduit de l'Anglais, et publie dans le BSSHNC, la correspondance entre le vice-roi Elliott et de l'amiral Nelson sur la Corse. Conseiller général conservateur de la Corse en 1903. Il demande la mise en place du buste de Napoléon 1er aux côtés des bustes de Sampieru Corsu et de Pasquale Paoli dans la grande salle du conseil général (voir 1874).

CARAFFA (de) Vincent: (1831-1893)
Né à Bastia. Fils de Jean-Baptiste. Avocat en 1853. Substitut du procureur impérial à Calvi en 1855 et à Corti en 1857. Conseiller doyen à la Cour d'Appel de Bastia. En 1879, il participe, avec l'abbé Letteron, à la fondation de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (SSHNC). Il modernise et aménage les jardins de la Casa Caraffa. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARAFFA (de) Vincente Filippu: (1725-1799)
Né à Bastia. Fils de Ignaziu Francescu. Enseigne dans le Régiment Royal Corse en 1741, il participe à la guerre de Succession d'Autriche, puis à la Guerre de Sept Ans. Lieutenant en 1752, capitaine en 1760, toujours au au Régiment Royal Corse. En Mai 1761, il fait partie de toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli. Chevalier de l'Ordre de Saint Louis en 1771. En Février 1774, avec sa famille, il est reconnu noble par le Conseil Supérieur de la Corse. En Mai 1789, il participe dans la juridiction de Bastia, aux Assemblées de la Noblesse.

CARANCIONE Anton Francescu: (seizième siècle)
En 1586, procuration lui est donnée par Ceccolu Grigione, que la maladie empêche de se rendre à Bastia devant le gouverneur, pour faire approuver un traité de réconciliation.

CARATINI Antoine: (vingtième siècle)
Né à Bastia. Artiste peintre. Il expose au Salon des Artistes Français de 1938, une peinture intitulée Visage d'autrefois.

CARATINI Roger Eugène Numa Antoine: (1924-2009)
Né à Paris. Originaire de Canari. Ecrivain. Philosophe des sciences. Encyclopédiste. Historien. Licencié en Mathématiques et en Philosophie. Auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation. Il est notamment réputé pour avoir rédigé seul la quasi-intégralité de l'Encyclopédie Bordas en 23 volumes (1968-1975). Il s'intéresse également à la pédagogie scolaire en ouvrant en 1961 le collège mixte du Manoir d'Andrésy (Yvvelines) qu'il finance entièrement. Auteur, entre autres, de Histoire du peuple Corse (1995), Napoléon, une imposture (2002), La Corse, un peuple, une histoire (2003)... Il décéde à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) en 2009.

CARATINI Sophie: (née en 1948)
Originaire de Canari. Fille de Roger. Anthropologue. Ecrivain. Spécialiste de la Mauritanie. Auteure de nombreux ouvrages anthropologiques.

CARBONE Ghjacumu Antoniu: (décédé avant 1728)
De Bunifaziu. Nobile. Consul d'Espagne à Bunifaziu.

CARBONE Jules: (dix-neuvième siècle)
En 1896, il est le directeur du journal L'Union Républicaine.

CARBONE Paul Bonaventure: (1894-1943)
Né à Pruprià. Il grandit à Marseille. Délinquant très jeune, il est envoyé au bataillon disciplinaire d'Afrique. Lors de la Première Guerre Mondiale, il est blessé au Chemin des Dames, et est décoré de la médaille militaire. Il rentre à Marseille en 1919, et se lance dans le grand banditisme. Il tisse des liens aux Etats-Unis, avec des lieutenants d'Al Capone. Il s'associe avec l'Italien François Spirito pour former un duo célèbre dans le banditisme (Carbone et Spirito). Drogue, proxénétisme, jeux, trafics, racket... rien ne leur échappe. Collaborateur des occupants allemands durant la deuxième Guerre Mondiale. Il décède, dans l'explosion d'un train, en 1943.

CARBONE Petru: (dix-neuvième siècle)
En Janvier 1796, il est élu Cunsiglieru d'Aiacciu. En 1815, durant les Cent Jours, Francescu Maria Levie dissout le conseil municipal royaliste, reprend le siège de maire et le nomme adjoint

CARBONE Tomaso: (seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1577, à la suite de Andrea Centurione. Il tient sa Vedutà au couvent de San Francescu à Bastia. Il y est décidé la restauration du pont de Lagu Benedettu, dont la construction donne tant de mal aux Génois. Il est remplacé par Giovanni Maruffo en 1579.

CARBONI ?: (vingtième siècle)
Avocat à Aiacciu. Membre du Parti Populaire Français, en 1937.

CARBONI Blaise: (1851-1902)
Né à Aiacciu. Compositeur de musique. Directeur de Conservatoire de Rennes. Auteur de musiques d'église. Auteur de valses (L'Allée des Soupirs, L'Aurore...).

CARBONI Jean Antoine: (1984-2020)
Né à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Pompier. Il est tué par balles alors qu'il sortait d'une soirée privée, à Ota, en 2020.

CARBUCCIA ?: (dix-septième siècle)
Abbé. Prêtre de Carbuccia. En 1653, avec les quatre frères Fieracanti del Polacci, ils reconstruisent l'église romane de San Ghjacumu, à Carbuccia.

CARBUCCIA ?: (dix-neuvième siècle)
D'Aiacciu. Nommé Pharmacien par le Jury Médical en 1836.

CARBUCCIA (de) Anne: (née en 1968)
Née à Cooperstown (New York, États-Unis). Originaire de Carbuccia. Diplômée d'Anthropologie et d'Histoire de l'art de l'Université Columbia (Etats-Unis). Photographe. Metteur en scène. Militante écologique. En 2013 elle est à l'origine du projet artistique One Planet One Future (qui dénonce les menaces humaines qui pèsent sur l'environnement). En 2016, elle crée la fondation Time Shrine. Réalisatice du documentaire One Ocean (2018).

CARBUCCIA Antoniu: (dix-huitième siècle)
De Bastia. Militaire au service de Gênes. En 1730, il commande 200 Génois venus secourir le collecteur des impôts, son frère Dumenicu, et qui se font piéger et désarmer par les habitants de Poghju di Tavagna. En Novembre 1745, il relate les bombardements de la ville par les Anglais dans les lettres qu'il écrit à son fils, l'abbé Carbuccia, qui réside à Gênes.

CARBUCCIA Antoniu Filippu Gregoriu: (1753-1831)
De Bastia. Fils d'Oraziu. Lieutenant dans le Régiment Buttafuoco en 1770. Capitaine commandant du 4ème Bataillon de Chasseurs Corses en 1791. Emigré en 1792, il est lieutenant-colonel du roi Ferdinand de Naples. Il rentre en Corse en 1802. Maire de Bastia de 1816 à 1818. Conseiller général de la Corse. Chevalier de l'Ordre de Saint Louis en 1816.

CARBUCCIA Antoniu Marcu: (seizième siècle)
De Bastia. Frère de Filippinu. Qualifié de Messer. Cité en 1592. Capitanu.

CARBUCCIA Antoniu Maria: (dix-septième siècle)
De Bastia. Fils de Filippinu. Il est cité dans des actes en 1628.

CARBUCCIA Antoniu Pasquale: (1683-ap1746)
De Bastia. Fils d'Oraziu Francescu. Notaire à Bastia. Nobile Trente en 1715. Auteur de Lettres d'Antonio Carbuccia à l'abbé Carbuccia, son fils (1745-1746) et Lettere di Antonio Carbuccia al fratello e al figlio in Italia, dal 20 luglio 1730 all'8 novembre 1746.

CARBUCCIA Bastianu: (1515-?)
De Bastia. Qualifié de Messer. Nobile Trente de Bastia en 1562. Fondateur de la famille Carbuccia.

CARBUCCIA Dumenicu: (dix-huitième siècle)
De Bastia. Collecteur des impôts au service de Gênes. En 1730, il exerce sa profession en Tavagna.

CARBUCCIA Fabriziu: (dix-septième siècle)
Originaire de Bastia. Fils de Filippinu. Chanoine. Vicaire général de Mariana. Pronotaire apostolique et Pievanu de Brandu.

CARBUCCIA Filippinu: (seizième siècle)
Originaire de Bastia. Frère d'Antoniu Marcu. Qualifié de Messer. Cité en 1592.

CARBUCCIA Ghjuliu Oraziu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Carbuccia, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CARBUCCIA Ghjuvan-Luca: (1558-1590)
De Bastia. Nobile Trente de Bastia en 1588.

CARBUCCIA Ghjuvan-Luca: (1611-ap1662)
De Bastia. Fils d'Oraziu. Notaire. Nobile Trente de Bastia en 1641, 1647, 1650 et 1656. Syndic de la communauté de Bastia en 1661.

CARBUCCIA Horace: (1804-1863)
Né à Bastia. Fils de Antoniu Filippu Gregoriu. Avocat. Maire de Bastia de 1848 à 1851. Conseiller à la Cour de Bastia en 1851, puis président de Chambre à la même Cour en 1861. Membre du Conseil Général de la Corse en 1857. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARBUCCIA (de) Horace Georges Antoine Vincent Henri Marie: (1891-1975)
Né à Paris. Fils de Pierre Jean-Luc Louis. Gendre de Jean Chiappe. Editeur. Publiciste. Médaille militaire de la guerre 1914-1918. Fondateur de La Revue de France en 1921. Directeur fondateur des Editions de France en 1923. Député (gauche radicale, puis droite piétriste) d'Aiacciu-Calvi de 1932 à 1936. Directeur de l'hebdomadaire d'extrême droite Gringoire en 1939. Il se rallie au gouvernement de Vichy. Auteur de Corse, terre de Fidélité, en 1942. Il est arrêté en 1943. Il passe en Suisse en 1945 et il est condamné par contumace à 5 ans de travaux forcés. De retour en France, il est acquitté par le tribunal militaire. Auteur de Le massacre de la Victoire 1919-1934, en 1973, et de Les Racines de l'Enfer 1934-1939, publié après sa mort, en 1978. Chevalier de la Légion d'Honneur. Commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique. Commandeur de la Couronne d'Italie. Commandeur de la Couronne de Roumanie. Il décède à Paris, en 1975.

CARBUCCIA Isabelle:
Née à Bastia. Artiste peintre.
Voir le site de Isabelle CARBUCCIA.

CARBUCCIA Jean-Baptiste: (vingtième siècle)
Maire de A Penta di casinca de 1925 à 1926.

CARBUCCIA (de) Jean-Luc Georges-Marie: (1893-1917)
Né à Paris. Originaire de Bastia. Fils de Pierre Jean-Luc Louis. Engagé volontaire en 1911. Sous-lieutenant au 9ème Régiment de Cuirassiers à Pied durant la Première Guerre Mondiale. Trois citations dont une à l'ordre du jour de l'armée (en 1915): Au front depuis le début, à pied depuis 1915. Officier plein d'énergie et de courage, entraîneur d'hommes remarquable. La veille de l'attaque du Moulin de Laffaux, s'est emparé d'un élément avancé de tranchées allemandes, s'y est maintenu toute la nuit, malgré de nombreuses contre-attaques à la grenade. Au moment de l'attaque du 5 mai 1917, a entraîné son peloton, est tombé mortellement frappé. Est mort quelques minutes après, ayant fait preuve d'un courage et d'une résistance héroïques. A été cité." Mort pour la France, au moulin de Laffaux, dans l'Aisne, en 1917. Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume. Croix de Guerre avec palme, étoile d'or et étoile d'argent.

CARBUCCIA Jean-Luc Sébastien-Bonaventure: (1808-1854)
Né à Bastia. Fils de Antoniu Filippu Gregoriu. Officier. Il entre à l'Ecole de Saint-Cyr en 1827. Sous-lieutenant, il prend part à la conquête de l'Algérie de 1830 à 1836 et de 1839 à 1851. Capitaine en 1834. Blessé en Algérie en 1839 puis en 1840. Chef de bataillon en 1841. Lieutenant-colonel, puis colonel en 1848, il dirige les fouilles archéologiques à Lambèse (Algérie) qui ont mis à jour l'ancien camp de la Troisième Légion d'Auguste. De retour à Paris il participe au coup d'Etat de 1851. Général de brigade en 1852. Il est un des créateurs de la Légion Etrangère. Il commande la brigade de la Légion Etrangère à l'Armée d'Orient en 1854. Il meurt du choléra à Gallipoli (Turquie) en 1854. Membre correspondant de l'Institut. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre. Commandant de l'Ordre de François 1er des Deux-Siciles.

CARBUCCIA Joseph dit Vinciguerra: (1758-1805)
Né à Bastia. Vigneron. En 1804, à Bastia, il est condamné à 24 ans de Galères, pour vol et tentative de vol. Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de Toulon (Var), en 1805.

CARBUCCIA Marcu Maria: (seizième siècle)
Originaire de Bastia. Fils de Filippinu. Nobile Trente de Bastia en 1592. Cité en 1595.

CARBUCCIA Nicolu: (dix-septième siècle)
De Bastia. Fils d'Antoniu Marcu. Nobile Trente de Bastia en 1593, 1594, 1600, 1602, 1604, 1608, 1610, 1618 et 1621.

CARBUCCIA Nicolu: (?-1691)
Originaire de Carbuccia. Jésuite. Enseignant au collège jésuite de Bastia. Il est inhumé dans la crypte de la chapelle Sant'Ignaziu du couvent de Carbuccia.

CARBUCCIA Oraziu: (1577-?)
De Bastia. Fils de Ghjuvan-Luca. Qualifié de Nobile. Capitaine de la ville de Bastia en 1615.

CARBUCCIA Oraziu: (1714-?)
De Bastia. Fils d'Antoniu Pasquale. En Août 1739, il obtient le grade de capitaine au Régiment Royal Corse (Royal Corso) en parvenant à lever 50 hommes en armes. Il participe à la bataille de Fontenoy et à la campagne de Flandres. En 1750, il est nommé chevalier de l'Ordre de Saint Louis. Nobile Trente en 1761.

CARBUCCIA Oraziu: (dix-neuvième siècle)
De Bastia. Avocat. Membre du conseil municipal de Bastia en 1838. En 1848, il est nommé président de la Commission Municipale de Bastia. Il le reste jusqu'en 1851. En 1853, il est président de la Société d'Agriculture, Science et Arts.

CARBUCCIA Oraziu Francescu: (1654-?)
De Bastia. Fils de Ghjuvan-Luca. Notaire à Bastia. Nobile Trente en 1682. Il sert à la chancellerie criminelle de Bastia. Capitaine de la ville de Bastia en 1690.

CARBUCCIA (de) Pierre Jean-Luc Louis: (1851-1916)
Né à Bastia. Fils d'Horace. Avocat. Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Bastia en 1893. Conseiller général gaviniste des cantons de Borgu, en 1889, puis de Muru de 1899 à 1904. Vice-président du Conseil Général de la Corse. Il fait reconnaitre la particule de son nom en 1898.

CARBUCCIA Ruggieru: (?-1636)
Originaire de Bastia. Fils d'Antoniu Marcu. Nobile Trente de Bastia en 1626, 1632 et 1634. Mort à Capraia.

CARBUCCIA Sebastianu: (dix-septième siècle)
Originaire de Carbuccia. Fils d'Antoniu Marcu. Docteur en droit. Poète. Versificateur. Membre et animateur de l'Accademia dei Vagabondi. Podestat de Bastia en 1666, 1680 et 1690. En 1675, à Venise, il publie un recueil de Rime, dédiées au Grand-duc de Toscane. Il est Anzianu di Bastia en 1688.

CARCASSES Roger: (1933-1970)
Pilote d'un Pelican 22, de la Base d'Aviation de la Sécurité Civile de Marignanne. Son avion s'écrase au sol sur les crêtes de Calasima, lors d'un incendie en 1970.

CARCO Francis: Voir CARCOPINO-TUSOLI François.

CARCOPINO Jérôme: (1881-1970)
Né à Verneuil-sur-Avre (Eure). Originaire de Sarrula Carcupinu. Fils de Joseph. Haut-fonctionnaire. Historien. Spécialiste de l'histoire romaine. Archéologue. Epigraphiste. Capitaine d'Etat-major durant la Première Guerre Mondiale. Titulaire de la chaire d'histoire romaine de La Sorbonne en 1920. Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres (1930) Directeur de l'Ecole Française de Rome en 1937. Prix Louis Barthou de l'Académie Française en 1938. Son œuvre comporte un millier de titres (César en 1936, La vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, en 1939...). Recteur de l'Université de Paris de 1940 à 1941. Secrétaire d'Etat à l'Education nationale et aux Sports en 1941. Auteur d'une loi sur l'Archéologie. Suspendu de ses fonctions, puis réhabilité en 1947. Directeur honoraire de l'Ecole Française de Rome en 1951. Docteur honoris causa de l'Université d'Oxford. Elu à l'Académie Française en 1955. Membre de l'Académie Roumaine. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre 1914-1918. Docteur honoris causa de l'Université d'Oxford. Il décède à Paris en 1970.

CARCOPINO Joseph-Marie: (1854-1913)
Né à Zicavu. Fils de Marcu Maria. Médecin militaire. Il s'installe en Normandie. Médecin chef de l'hôpital de Verneuil (Eure) en 1887. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARCOPINO Marcu Maria: (1815-1884)
Originaire de Sarrula Carcupinu. Gendarme. Aubergiste à Zicavu. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARCOPINO-TUSOLI François-Marie Alexandre , dit Francis CARCO ou Jean d'AIGUIERES: (1886-1958)
Né à Nouméa (Nouvelle Calédonie). Originaire de Sarrula Carcupinu. Frère de Jean. Cousin de Jérôme Carcopino. Romancier, poète, écrivain, journaliste et critique d'art. Primé par l'Académie Française en 1923. Elu à l'Académie Goncourt en 1937. Auteur de nombreux ouvrages dont, entre autres, de La Bohème et mon cœur (1912), Jésus la Caille (1914), Maman petit doigt1920), L'Homme traqué (1922, Grand Prix du roman de l'Académie Française), La rue (1930)... Ses romans ont été portés de nombreuses fois au cinéma. Il décède à Paris en 1958. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CARCOPINO-TUSOLI Jean dit Jean MAREZE: (1903-1942)
Ne à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron). Originaire de Sarrula Carcupinu. Frère de Francis Carco. Compositeur. Il écrit des paroles de chansons pour Damia, Suzy Solidor ou Edith Piaf.

CARDELLA Tony: (1898-1976)
Né à Matarieh (Egypte). Originaire de Bastia et Erbalunga. Artiste peintre installé en Corse de 1936 à 1945. Il effectue des travaux de décorations dans l'église du couvent des Franciscains de L'Isula et dans la chapelle Saint-Antoine d'Aiacciu. Il expose au Salon des Français de 1943, une peinture intitulée Port de Saint-Florent (Corse), à celui de 1946, Port d'Ajaccio, et à celui de 1947, Amandiers à L'Ile Rousse (Corse).

CARDETU (di) Johannes: (treizième siècle)
Du Nebbiu. En 1257, il devient moine convers au monastère de La Gorgona, auquel il offre beaucoup de terres, maisons et vignobles.

CARDI (CARDO) Anton Marcu: (mort avant 1586)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Colonel général des Corses au service du roi Henri III. Gouverneur de l'île Sainte Marguerite.

CARDI (de) Anton Marcu: (1700-1778)
Né à Bastia (hameau de Cardu)Notable bastiais. Fils de Ghjuvanni Camillu. Qualifié de Magnifico et de Nobile Signor. Au service du roi d'Espagne de 1718 à 1758. En 1726, il est investi, avec son frère Felice, par la République de Gênes, des fiefs de Nonza, Olcani, Olmeta et Ugliastru. Consul général d'Espagne à Bastia en 1769. Reconnu noble par le Conseil Supérieur de la Corse en 1771. En 1774, il rend ses fiefs de Nonza, Olcani, Olmeta et Ugliastru au roi de France.

CARDI Antoniu Ghjuvanni: (dix-septième siècle)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Ecclésiastique. Vicaire général du diocèse de Nebbiu en 1615. Recteur des Jésuites d'Aiacciu et du collège del Bene.

CARDI (de) Béatrice: (1914-2016)
Née à Londres (Angleterre). Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Descendante de Jean-Baptiste Zéphirin. Archéologue. Membre du Conseil de la Société Britannique d'Archéologie. Directrice de la Société des Antiquités. Décorée de l'Ordre du British Empire en 1973.

CARDI Christian: (né en 1946)
Né à Partinellu. Directeur général du Crédit Agricole de la Corse en 1999. Maire de Partinellu depuis 2014. Président fondateur des Restaurants du Coeur de Corse-du-Sud.

CARDI (de) Don Filippu Olivieru: (1751-1801)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Fils d'Anton Marcu. Qualifié de Magnifico et de Nobile Signor. Coseigneur des fiefs de Nonza, Olcani, Olmeta et Ugliastru. Créé comte de Cardi par le roi d'Espagne. Commandeur de l'Ordre Royal de Charles III en 1792. Grand d'Espagne. Consul général d'Espagne au Royaume de Corse en 1801.

CARDI Felice: (1643-1688)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Capitaine à cheval de Terra Vechja. Podestat de Bastia.

CARDI Felice: (1694-1758)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. Fils de Ghjuvanni Camillu. Nobile Dodeci di Corsica en 1712, à la suite de la mort de son père. Podestat de Bastia en 1723, 1730, 1731 et 1737. En Février 1746, il est à la tête des Bastiesi qui résistent à l'attaque de la ville menée par Francescu Aleriu de Matra, Dumenicu Rivarola et les Naziunali favorables au Roi de Sardaigne. En 1726, il est investi, avec son frère Anton Marcu, par la République de Gênes, des fiefs de Nonza, Olcani, Olmeta et Ugliastru.

CARDI Ghjuvan Batta: (1619-1655)
De Bastia. Il lève une compagnie au service du pape en 1630.

CARDI Ghjuvanni Camillu: (1671-1712)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Fils de Felice. Capitaine à cheval de Terra Vechja. Podestat de Bastia en 1694 (?) et 1698. Nobile Dodeci di Corsica en 1712.

CARDI Jean:
Syndicaliste agricole (président de la Coordination Rurale Insulaire). Auteur de Les Prédateurs, en 2010.

CARDI (de) Jean-Baptiste Zéphirin: (1799-1872)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Issu d'une branche de la famille Cardi émigrée à Porto-Rico au dix-huitième siècle. Il s'établit en Grande-Bretagne.

CARDI Jules Etienne (Julien): (1838-1887)
Né à Bunifaziu. Médecin. Conseiller colonial de Cochinchine. Maire de Saigon de 1872 à 1880. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARDI (de Lorenzo: (?-1438)
Evêque de Sagone de 1434 à 1438.

CARDI Mathieu: (1921-2007)
Originaire de Partinellu. Maire de Partinellu de 1955 à 2001. Doyen des maires de Corse. Croix de guerre. Médaille militaire. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARDI Olivieru: (dix-septième siècle)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Qualifié de Messer. Podestat de Bastia en 1603.

CARDI Olivieru: (dix-huitième siècle)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Capitaine commandant la compagnie des Grenadiers du Régiment Napolitain d'Infanterie du roi d'Espagne en 1742.

CARDI Paul Philippe Félix: (1852-1936)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Journaliste. Militant social et associatif. Directeur du journal Le Petit Courrier, à Angers (Maine-et-Loire), en 1890. Président d'honneur du Syndicat des Journalistes de Province et Départementaux. Conseiller municipal d'Angers. Officier de l'Instruction Publique en 1906. Médaille d'or de la Prévoyance Sociale en 1927. Médaille d'or de la Mutualité en 1932. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CARDI Petru: (décédé avant 1661)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Podestat de Bastia en 1643.

CARDI Pierre: (1875-?)
Né à Brandu. Il s'installe à Paris en 1906. Commerçant. Militant militaire et anarchiste. En 1912, il est soupçonné d'être un receleur et d'avoir négocié des titres volés par la Bande à Bonnot en 1911, mais faute de preuves, il est relâché sans être inculpé.

CARDI Rudo: Voir BERTOLUCCI Louis.

CARDI Sansone: (dix-septième siècle)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Maréchal de camp dans les armées du roi Henri IV. Qualifié de Marte par ses compagnons d'armes en raison de sa bravoure.

CARDI Stéphane: (1940-1984)
Né à Aiacciu. Originaire de Sarrera. Militant du FLNC. En 1984, à Capu di Muru, il est tué par l'explosion de la bombe qu'il transportait afin de plastiquer une villa.

CARDI de SANSONETTI Dominique Antoine Louis-Judith: (1774-1845)
Né à Grémecey (Moselle). Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Fils de Stefanu. En 1792, il fait campagne à l'armée des Princes. Avocat à Nancy en 1811. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1814. Adjoint au maire de Nancy en 1818. Conseiller à la Cour Royale de Nancy en 1823.

CARDI de SANSONETTI Dumenicu: (dix-septième siècle)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. Lieutenant. Nobile Trente de Bastia en 1607. Député de la Santé en 1610. Anzianu de Bastia en 1647.

CARDI de SANSONETTI Dumenicu: (1689-1746)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. En Novembre 1745, il est membre du conseil municipal de Bastia, enlevée aux Génois par Dumenicu Rivarola, pour le compte du Roi de Sardaigne. En Février 1746, à Bastia, faisant partie des principaux membres (une trentaine) de l'ancienne direction de la ville, tous Naziunali favorables au Roi de Sardaigne, il est arrêté par la nouvelle municipalité, emprisonné et transféré à Gênes, où il est décapité.

CARDI de SANSONETTI Ghjuseppu: (dix-huitième siècle)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. En Mai 1789, il participe, à Bastia, aux Assemblées de la Noblesse.

CARDI de SANSONETTI Ghjuvanni Battista: (?-1700)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. Fils de Dumenicu. Nobile Trente de Bastia en 1651. Capitaine de Terra Vechja en 1660. Anzianu de Bastia en 1661. Podestat de Bastia en 1694.

CARDI de SANSONETTI Ghjuvan Battista: (dix-huitième siècle)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. En Mai 1789, il participe, à Bastia, aux Assemblées de la Noblesse.

CARDI de SANSONETTI Ghjuvan Battista Francescu: (dix-huitième siècle)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. En Mai 1789, il participe, à Bastia, aux Assemblées de la Noblesse.

CARDI de SANSONETTI Luiggi: (dix-huitième siècle)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. En Mai 1789, il participe, à Bastia, aux Assemblées de la Noblesse.

CARDI de SANSONETTI Marc: (?-1803)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Fils de Dominique Antoine Louis. Polytechnicien. Aspirant de marine sur le vaisseau de ligne Duquesne, il décède, en 1803, à Saint-Domingue, à bord de la goélette Télégraphe.

CARDI de SANSONETTI Sansonettu: (dix-septième siècle)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. Fils de Ghjuvanni Battista. Prêteur de la ville de Bastia. Podestat de Bastia en 1698.

CARDI de SANSONETTI Stefanu: (1732-1815)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Lieutenant-colonel au 4ème Régiment des Chasseurs Corses en 1791. Chevalier de Saint-Louis en 1785.

CARDI de SANSONETTI Victor Louis Etienne: (1807-1845)
Originaire de Bastia (hameau de Cardu). Fils de Dominique Antoine Louis. Peintre paysagiste. Elève de Dominique Ingres.

CARDI de SANSONETTI Vincente: (dix-huitième siècle)
Né à Bastia (hameau de Cardu). Notable bastiais. En Mai 1789, il participe, à Bastia, aux Assemblées de la Noblesse.

CARDINALI Joseph: (?-1975)
Né à Aiacciu. Fils de Laurent. Photographe. Il succède à son père dont il fait connaitre les collections de plaques photographiques et de clichés panoramiques, qu'il confie à Jean-Claude Fieschi.

CARDINALI Laurent: (1853-1935)
Né à Aiacciu. Photographe. Reporter. Portraitiste. Editeur de cartes postales. Après Paris et Nice, il s'installe à Aiacciu en 1873. Correspondant des journaux L'Illustration et Le Monde Illustré. En 1890, il couvre la venue en Corse du président Sadi Carnot. En 1898, ses photos illustrent le Voyage en Corse de Victor Eugène Ardouin-Dumazet.

CARDINI Ignaziu: (1566-1602)
Né à Bastia. Médecin. Auteur de Istoriae Naturales Corsicae Insulae, un traité sur la minéralogie et la flore de la Corse. Humaniste, et adversaire du clergé de Corse, il sera obligé par celui-ci de s'exiler à Lucques, où il meurt de dysenterie en 1602.

CARDIUS Antonius: (?-1653)
Jésuite. Enseignant au collège jésuite de Bastia. Il est inhumé dans la crypte de la chapelle Sant'Ignaziu du couvent.

CARDO ?: (dix-neuvième siècle)
Commandant de la place d'Aiacciu en 1815.

CARDONE: Voir DEFRANCHI (ou LANFRANCHI) Anton Francescu.

CARDUCCI Toussaint:
Né à Bastia. Ancien douanier et ancien docker. Syndicaliste. Qualifié de propagandiste libertaire dangereux. Secrétaire général de la Bourse du Travail de Bastia en 1911.

CAREN Francescu Saveriu: (dix-huitième siècle)
Notable bastiais. Podestat de Bastia en 1745.

CARETTO de FINALE Alfonso: (seizième siècle)
Militaire génois. En 1501, il est envoyé en Corse avec 1000 soldats pour combattre Ghjuvan Paulu di Leca.

CARLI Ambrughju: (1633-1687)
De Spiluncatu. Capitano. En 1684, il est créé Caporale par le Sénat de Gênes. Nobile Dodeci en 1686. C'est un des fondateurs de la famille Carli de Spiluncatu.

CARLI Antoniu: (dix-septième siècle)
De Spiluncatu. Petit-fils d'Ambrughju. Notaire de 1710 à 1755 à Calvi. Procureur général de Balagna en 1717. Lors d'une visite à Algaiola du gouverneur Giovanni Stefano Spinola, avec l'autre procureur général de la province de Balagna, Carlu Aïtelli, il présente une requête pour l'aménagement d'une nouvelle prison à Algaiola, les prisons utilisées étant insalubres (notamment celle de Fondu di Torre).

CARLI Francesco: (1735-1821)
Peintre italien originaire de Lucques. Installé en Castagniccia, à San Lurenzu. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse dans les années 1760. Il produit énormément pour les églises de l'arrondissement de Corti. Ses principales toiles se trouvent à Lentu, Barrettali, Monte, Tocchisi, Borgu, Petra Serena, Vezzani, Casamacciuli, Vivariu, Carchetu, Verdese, Ficaghja... Il décède, à San Lurenzu, en 1821.

CARLI Ghjuvan Battista: (dix-septième siècle)
De Spiluncatu. Fils d'Ambrughju. Il succède à son père comme Nobile Dodeci de 1687 et 1690.

CARLI Marcu-Maria: (1719-1781)
Né à Spiluncatu. Notaire. Proche collaborateur (notaire et trésorier) de Pasquale Paoli dès 1762. En 1763, il est chargé de la réparation et de l'approvisionnement des tours de L'Isula. En 1764, il est nommé Superintendant des Finances (Supraintendante della Zecca) de la Corse. Amnistié par la Cour Royale de Caccia en 1773. En 1775, il est élu par l'Assemblée des Etats de Corse commissaire des rôles de la subvention pour la province de Balagna.

CARLI Romulus, Francescu, Ghjuseppe: (1830-1909)
Né à Spiluncatu. Arrière-petit-fils de Marcu-Maria. Agent des services maritimes(sur les lignes de Méditerranée, Indochine et Japon). Publiciste. En 1872, il rentre en Corse et se lance dans le journalisme. Il collabore à des journaux de Corse (Le Petit Bastiais, Bastia Journal), de Marseille et de Toulon. Il écrit un reportage (ou d'un discours) sur l'arrivée des cendres de Pasquale Paoli à L'Isula, en 1889. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les moeurs de la Balagna, édités à Bastia de 1885 à 1896 (notamment Coups de plume d'un enfant de la Balagne). Chevalier du Mérite Agricole. Officier d'Académie. Conseiller municipal de Spiluncatu. Conseiller d'arrondissement de Calvi de 1875 à 1892.

CARLINI Ghjuvanni: (?-1778)
De Ersa. Marin corse sur le navire de guerre français Le Zélé. Il est tué lors d'un combat naval en 1778.

CARLINI Jean-Louis: (?-1943)
Né à Nonza. Résistant. Il est assassiné, à Canari, par les Italiens, en Septembre 1943. Reconnu Mort pour la France.

CARLINI Michel, Charles: (1889-1967)
Originaire d'Ersa. Avocat au barreau de Marseille. Professeur de droit civil. Doyen de la Faculté de Droit de Marseille. Maire (gaulliste) de Marseille en 1947 à 1953. Député de Marseille de 1951 à 1955. Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Marseille. Président du Comité de la Croix-Rouge de Marseille. Il décède à Marseille, en 1967. En 1973, sa collection d'objets précieux (de la période révolutionnaire et de l'Empire) est léguée au Musée Ethnographique Corse de Bastia.

CARLINI Monique (décédée en 1944)
Née à Ersa. Assistante sociale. Infirmière de la Croix Rouge. Membre de la Défense Passive de l'Eure. Venue en inspection sur le champ de bataille, elle est blessée, près de Pont-L'Evêque (Calvados) (son convoi est mitraillé par un avion américain), et elle décéde des suites de ses blessure (jambe sectionnée), à l'hôpital de Pont-L'Evêque. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune d'Ersa.

CARLONE Simone: (seizième siècle)
Maître maçon. En 1548, il est chargé de la reconstruction du pont du Lagu Benedettu, sur le Golu.

CARLOTTI ?: (dix-neuvième siècle)
Bandit. En 1822, à Casaglio, avec Tiudoru Poli, les frères Multedo, Brusco et Battesti, ils attaquent la gendarmerie, et tuent un gendarme (Robert). Le maire du village (Albertini), avec l'aide de trois habitants, les met en fuite, tuant Battesti.

CARLOTTI ?: (dix-neuvième siècle)
Médecin. En 1834, il est membre de la Société Médico-Scientifique de l'Ile de Corse qui vient de se créer.

CARLOTTI ?: (dix-neuvième siècle)
Conseiller général de la Corse en 1857

CARLOTTI ?: (?-1895)
Bandit. En 1895, à Prunelli d'Isulacciu, il abat le gendarme Franchi. Puis, sur la route qui mène à I Bagni di Petrapola, lors d'une rencontre avec deux autres hors la loi, Baptiste et Antoine Achilli, il est tué, ainsi que ces derniers.

CARLOTTI Anselmu: (seizième siècle)
Originaire de U Poghju di Venacu. Procureur des Anziani de Corti en 1590.

CARLOTTI Antoine-Louis: (1871-1965)
Originaire de U Poghju di Venacu. Fils de Antoine-Louis Regulus Laurent Pascal. Elève à l'Ecole Coloniale en 1898. Docteur en droit. Résident de France à Hué (Annam). Vice-gouverneur de l'Indochine, puis gouverneur en 1931. Commissaire du gouvernement aux Nouvelles Hébrides.

CARLOTTI Antoine-Louis Regulus: (1805-1878)
Né à U Poghju di Venacu. Fils de Ghjuvan Petru. Ecrivain de langue italienne et de langue française. Docteur en médecine en 1829. Auteur de Sambucucciu ou l'affranchissement des communes, en 1834, de Tre Novelle Morali tratte dalla storia Patria, en 1835, Des colonies agricoles en Corse et Des biens communaux en Corse en 1853, Traité élémentaire de pratique agricole à l'usage des cultivateurs de Corse et Du parcours de la vaine pâture en Corse en 1854. En 1855, il est nommé inspecteur, puis commissaire du gouvernement, des pénitenciers agricoles en Corse. En 1859, il introduit l'eucalyptus en Corse et essaie d'y introduire le ramie (destiné à remplacer le lin et le chanvre). Directeur de la colonie agricole de Sant'Antoniu en 1861. Conseiller général en 1839. Conseiller municipal d'Aiacciu. Président de la Commission Départementale d'Hygiène de 1872 à 1875. En 1865, il est membre de la commission spéciale créée pour étudier la participation de la Corse à l'Exposition Universelle qui doit se tenir à Paris. En 1870, il publie à Florence Poesie di alcuni moderni autori Corsi, recueil de poésies contemporaines corses. En 1877, il publie Les moyens de développer l'industrie séricicole en Corse. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARLOTTI Antoine-Louis Regulus Laurent Pascal: (1865-1959)
Originaire de U Poghju di Venacu. Docteur en médecine. Maire de Venacu.

CARLOTTI Antoinette (Marie-Antoiette): (1906-1993)
Née à Vighjaneddu. Institutrice. Syndicaliste. Membre du Parti Communiste de Corse en 1935. Résistante (sous le pseudonyme de Clara). Secrétaire générale du Comité Populaire des Femmes en 1943. Secrétaire générale de l'Union des Femmes Françaises. Candidate aux élections législatives en Corse (scrutin de liste) en 1946. Membre du bureau fédéral du Parti Communiste Français en 1974, responsable des questions d'organisation depuis le milieu des années 1960. À partir de 1972, elle devient responsable de la promotion des cadres. Chevalier de la Légion d'Honneur. Médaille de la Résistance. Croix de Guerre avec palmes.

CARLOTTI Antone Petru: (seizième siècle)
Originaire de U Poghju di Venacu. Frère de Marcu Antone. Compagnon des Ornano. Officier dans les armées de François 1er, il se distingue durant la Guerre des Ligues.

CARLOTTI Antonellu (1621-1680)
Natif de Calvi. Fils de Melchiore. Qualifié de Nobile. Notaire à Calvi.

CARLOTTI Barbara (née en 1974)
Née à Clamart (Hauts-de-Seine). Originaire de U Poghju di Venacu. Soeur de Laetitia. Auteur-compositeur-interprète. Prix de l'Académie Charles Cros 2012.
Voir le site de Barbara CARLOTTI.

CARLOTTI Battista: Voir POGHJU (di U) Battista.

CARLOTTI Carlu Francescu: (1733-1813)
Originaire de U Poghju di Venacu. Fils de Salvatore. Elu membre de l'administration du département, à la Deuxième Assemblée Provinciale Electorale de Corti en 1791. Juge au tribunal de Corti en 1790. Il participe, pour le canton de Venacu, à la Cunsulta di Orezza convoquée par Pasquale Paoli en 1790.

CARLOTTI Carlu Geronimu: (1778-?)
Natif de Tavera. Après 4 ans d'études en Italie, il est médecin à l'hôpital Saint Ambroise à Paris en 1805. Nommé médecin au Bataillon des Chasseurs Corses en 1813, il rejoint Napoléon 1er sur l'île d'Elbe.

CARLOTTI Charles: (?-1870)
Originaire de L'Isulacciu di Fiumorbu. Militaire. Il est tué en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de L'Isulacciu di Fiumorbu.

CARLOTTI Charles Louis Lucien Joseph: (1861-1946)
Originaire de U Poghju di Venacu. Notaire à Hanoï, Haiphong et Tourane.

CARLOTTI Don Marcu: (1788-1868)
Originaire de U Poghju di Venacu. Fils de Carlu Francescu. Il obtient le Prix Volney de l'Institut Royal des Sciences en 1841 pour ses travaux de linguistique universelle et de philosophie.

CARLOTTI Dumenicu dit Martinu APPINZAPALU: (1877-1948)
Né à U Petrosu. Ecclésiastique. Prédicateur diocésain. Rimeur de savoureuse verve et fin grammairien. Irrédentiste. Il reçoit le sacrement en 1903. Il enseigne au séminaire de Chartres. Après la guerre de 1914-1918 il rentre en Corse. Membre du Partitu Corsu d'Azzione de Petru Rocca en 1922. Ecrivain et poète de langue corse (auteur de U Trinnichellu et Canzone nustrale, en 1923, Raconti è fole di l'Isula Persa, Lessicu cumparativu corsu-italianu-francese et Barba Bianca l'Antigone, legenda in versi, en 1924, Manualettu di Parlata Corsa, en 1925, Pampane corse, poésies avec une préface de Santu Casanova, en 1926, Almanaccu di Grossu Minutu d'Alisgiani, en 1930, A Corsica in pruverbi è detti: 1100 pruverbi è detti, Racconti e leggende di Cirnu Bella...). Il crée la revue L'Altagna, en 1925. Fondateur des merendelle où se retrouvent la plupart des écrivains d'expression corse. Curé de E Muracciole. Membre de l'association d'inspiration fortement marquée à droite La Pensée Corse, en 1934. Accusé de collaboration avec les Italiens, il est condamné en 1946 à 10 années de réclusion. Il décède en 1948. Il est réhabilité en 1951.

CARLOTTI Félix: (1882-?)
Né à Aleria. Maire d'Aleria de 1945 à 1960.

CARLOTTI Francescu Antone Luiggi (Antoine François Eloy de Carlotti): (1747-1825)
Originaire de U Poghju di Venacu. Fils de Salvatore. Capitaine au 27ème Régiment du Lyonnais à l'Armée du Rhin en 1792. Député au Parlement corse sous l'occupation anglaise du Royaume Anglo-corse, en 1794. Emigré, il passe au service du Roi de Naples Ferdinand IV. En 1813, il se retire à Venacu, dont il devient maire.

CARLOTTI Ghjuvan Petru: (1773-1842)
Originaire de U Poghju di Venacu. Avocat au Tribunal de Corti. Procureur impérial auprès du Tribunal de Première Instance de Corti.

CARLOTTI (di) Ghjuvanni: (?-1555)
Natif de Calvi. Notaire à Calvi. Il décède durant le siège de Calvi.

CARLOTTI Ghjuvanni (1631-ap1683)
Natif de Calvi. Fils de Melchiore. Qualifié de Nobile. Procuratore de Calvi.

CARLOTTI Jean-Pierre Regulus Pascal: (1859-1932)
Originaire de U Poghju di Venacu. Secrétaire au Parquet de Saigon. Procureur à Saigon. Conseiller à la Cour d'Appel de Hanoï. Président du syndicat agricole de Serra-di-Venacu. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARLOTTI Jean Salomon: (1822-1944)
Né à Vintisari. Résistant. Sous-Lieutenant membre des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) du Réseau Côtre durant la Deuxième Guerre Mondiale. Il est arrêté par la Gestapo en Août 1944, à Avignon (Vaucluse), et est fusillé 3 semaines plus tard, après avoir subi de durs interrogatoires. Il est enterré dans le cimetière de Vintisari. Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume. Son nom figure sur une Plaque Commémorative de la ville de Bastia, ainsi que sur les Monuments aux Morts des communes de Vintisari et de Bastia.

CARLOTTI Joseph: (?-1884)
Natif de Lunghignanu (Montegrossu). Ecclésiastique. Missionnaire. Plusieurs fois vice-custode en Terre Sainte. Il meurt en odeur de sainteté au couvent Saint-Sauveur de Jérusalem.

CARLOTTI Laetitia: (née en 1972)
Née à Paris. Originaire de U Poghju di Venacu. Soeur de Barbara. Artiste plasticienne. Son travail s'inscrit dans le paysage, à partir de ce centre de gravité qu'est la Corse. Après les Beaux Arts de Paris, elle rentre en Corse en 2000, où elle vit et travaille à U Poghju di Venacu. En 2012, avec Jean Froment, elle expose un projet de création sous la forme d'un livre, Around Möbius square garden, qui associe la photographie au texte dans une approche explicative de la mise en œuvre du projet. Membre de l'association I Culori d'Umani.

CARLOTTI Marchjone (Melchiore) (?-1645)
Natif de Calvi. Qualifié de Nobile. Il est un des 3 administrateurs nommés au Mont d'Abondance de Calvi.

CARLOTTI Marcu Antone: (seizième siècle)
Originaire de U Poghju di Venacu. Frère d'Antone Petru. Compagnon des Ornano. Officier dans les armées de François 1er, il se distingue durant la Guerre des Ligues.

CARLOTTI Marcu Santu: (?-2009)
Originaire de I Prunelli du Fiumorbu. Militant nationaliste. Membre de l'ARC.

CARLOTTI Marie Arlette: (née en 1952)
Née à Marseille. Originaire de Balagna. Conseillère régionale (socialiste) de la région PACA. Député européenne (pour le Sud-Est et la Corse) de 1997 à 2009.

CARLOTTI Marie-Antoinette (Janine LEVY): (1920-2013)
Née à U Pohju di Venacu. Médecin ophtalmologiste. Résistante. Epouse de Jean-Pierre Levy, le fondateur du mouvement de résistance Franc-Tireurs et Partisans De novembre 1943 à janvier 1944, elle s'occupe du transport et de la diffusion de tracts et de journaux. À partir de janvier 1944, elle est chargée de convoyer les jeunes au maquis de Vabre dans le Tarn. Arrêtée par les Allemands, elle est torturée dans plusieurs camps de concentration dont Ravensbrück. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 39-45. Médaille de la Résistance.

CARLOTTI Nathalie: (née en 1968)
Originaire de Bastérga. Chef d'entreprise. Présidente de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse-du-Sud (CCI2A) depuis 2013. Elle succède à Jacques Nacer, assassiné.

CARLOTTI Nicolas: (1922-2003)
Né à Aregnu. Instituteur. Graphiste. Dessinateur. Peintre. Il collabore au Provençal-Corse en 1959. Premier grand prix au Salon des Peintres Corses organisé par l'Academia Corsa, en 1965. Auteur des illustrations de Grossu Minutu, en 1996, qui obtient le Prix du Livre Corse en langue corse, en 1997.

CARLOTTI Noel: (1900-1966)
Né à U Petrosu. Ecclésiastique. Aumônier en Algérie en 1939. Résistant. Arrêté et déporté en Allemagne en 1943. Curé d'Esvres (Indre-et-Loire) de 1945 à 1966. Il s'éteint en 1966 à Tours (Indre-et-Loire) et est inhumé dans son village natal de U Petrosu. Commandeur de la Légion d'Honneur. Médaille de la Résistance.

CARLOTTI Pascal:
Employé. Militant nationaliste. Elu à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017 jusqu'en 2021. Membre de droit (Collectivité de Corse) de la Chambre des Territoires de 2018 à 2021.

CARLOTTI Paul: (?-1995)
Militant nationaliste. Membre du MPA. En 1995, il est assassiné à Corti.

CARLOTTI Philippe André: (1878-?)
Originaire de U Poghju di Venacu. Docteur en médecine. Croix de Guerre 1914-1918. Officier de la Légion d'Honneur.

CARLOTTI Salvatore: (1702-1780)
De U Poghju di Venacu. En Mai 1768, à la Cunsulta Naziunale di Corti, il est élu Cunsigliere di a Nazione. En Septembre, à la Cunsulta Naziunale di Oletta, il est réélu à la même fonction. Presidente del Magistrato de Corti.

CARLOTTI Vincent: (né en 1942)
Né à Aleria. Fils de Xavier. Ingénieur en informatique. Homme politique (socialiste). Responsable de la Fédération Socialiste de Haute-Corse. Conseiller général du canton de Moïta Verde de 1976 à 1988. Conseiller territorial de 1982 à 1986. Vice-président de la Collectivité Territoriale de Corse de 1982 à 1984. Maire d'Aleria de 1986 à 1995.

CARLOTTI Xavier: (?-1986)
Né à Aleria. Maire d'Aleria (gaulliste) de 1983 à 1986.

CARLU: (dix-huitième siècle)
Du Rustinu. Religieux de l'ordre Observantin. En Mars 1731, il participe à la Cunsulta di Orezza, où vingt théologiens les plus éminents de Corse (dix séculiers et dix réguliers), sont appelés à donner leur avis, en droit légal et religieux, sur la justesse de la révolte corse.

CARMAGNOLA Geronimo: (dix-septième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1674, où il succède à Giovanni Andrea Spinola. Il est remplacé, en 1676, par Visconte Cicala.

CARMIGNANI Jean: (dix-neuvième siècle)
Professeur de droit criminel à l'université de Pise. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CARNEVALI Gilbert:
Ingénieur. il exerce ses compétences en Corse dans la construction et l'exploitation de grands ouvrages hydrauliques. Ecrivain. Auteur de Les passions noires et blanches: de la Haute-Volta à la Haute-Corse (2012).

CARNOT Marie-François-Sadi: (1837-1894)
Premier président de la République Française à se rendre en Corse (en 1890).

CARON Suzanne (Sophie): (dix-huitième siècle)
Artiste peintre française. En Septembre 1769, à La Haye, elle peint un portrait de Pasquale Paoli.

CARPISCIOLO ?: (quinzième siècle)
Capitaine corse au service de Vincentellu d'Istria. En 1420, il participe au siège de Biguglia, et bat les Génois d'Abramo da Campofregoso, à Furiani. En 1442, après la victoire de Paulu della Rocca sur Michele de Germani, il se rallie à la cause du seigneur de Cinarca.

CARR Michaël: (1881-1929)
Né à San Francisco. Artiste peintre. Il séjourne en Corse au début des années 1910. Il expose à la Panama-Pacific International Exposition de 1915, quatre peintures représentant la Corse dont Les nasses à langoustes et Nonza.

CARRA Etienne: (dix-neuvième siècle)
Docteur en pharmacie. En 1803, il est membre résident de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu. En 1818, il est membre résident et caissier (trésorier) de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CARRARA Pierre:
Maire (communiste) de Centuri de 1970 à 2001.

CARRE Raoul: (1868-1933)
Né à Montmorillon (Vienne). Artiste peintre. Céramiste. Sculpteur. Décorateur. Illustrateur. Collectionneur. Il peint de nombreux tableaux sur la Corse qu'il expose entre 1925 et 1933, le plus accompli étant La corvée d'eau à Ota (ou à Evisa), peint en 1928.

CARREGA Erasme: (1851-?)
Né à Bunifaziu. Industriel. Propriétaire d'une compagnie de navigation. En 1872, il crée, à Bunifaziu, une fabrique de bouchons de liège, dont une succursale se trouve à Porti Vechju. Conseiller municipal de Bunifaziu en 1884. Maire de Bunifaziu (gaviniste) de 1895 à 1896 et de 1904 à 1912.. Conseiller général républicain aréniste de Bunifaziu de 1896 à 1910. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARREGA Gaétan Joseph: (1877-1956)
De Bunifaziu. Fils d'Erasme. Industriel. Manufacturier de lièges. Maire de Bunifaziu de 1925 à 1945. Conseiller général de Bunifaziu. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARREGA Joseph: (1894-1954)
Né à Bastia. Fusilier-marin, il est amputé d'une jambe pendant la Grande Guerre. Il est candidat aux élections législatives de 1919 sur la liste du Parti Ouvrier Antimilitariste dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône. Croix de guerre 14-18. Médaille Militaire.

CARREGA Michel: (né en 1934)
Né à Paris. Originaire de Bunifaziu. Installé à Miomu. Champion de ball-trap. Musicien (piano). Le plus titré des tireurs français. Seul manque à son palmarès un titre olympique. Sa spécialité est la fosse olympique. Recordman du monde (avec 199/200), en 1974. Vice-champion olympique (médaille d'argent), en 1972, à Munich (avec 199/200). Champion du monde en 1970 (197/200), 1971 (198/200), 1974 (199/200) et 1979 (194/200). Champion d'Europe en individuel en 1968. Champion d'Europe par équipes en 1968, 1973 (573/600), 1976 (378/400). Champion du monde par équipes en 1974 (578/600). Champion de France à 21 reprises depuis 1962, dont 1968, 1970, 1971, 1975, 1976 et 1979 en individuel. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CARREGA Nicolas: (1914-1993)
Né à Bunifaziu. Artiste peintre (scènes). Sculpteur. Lithographe. Graveur. Décorateur. Cartonnier, il exécute également des vitraux. Il produit une oeuvre religieuse importante. Médailliste (il réalise plus de 70 médailles). A sa mort, suivant ses volontés, une partie de son oeuvre est léguée à la ville de Bunifaziu.

CARREGA Rose-Marie: (née en 1940)
Née à Bastia. Originaire de Bunifaziu. Animatrice d'une galerie d'arts à Siscu. Organisatrice d'évènements culturels.

CARRIAT-ROLANT Gabriel: (vingtième siècle)
Artiste peintre. Il séjourne régulièrement à Nonza à partir de de la fin des années 1940. Auteur d'une affiche sur la Corse en 1947. Il expose ses oeuvres à Aiacciu, à la Galerie Bassoul, en 1973, et à Bastia, en 1974.

CARRIER ?: (vingtième siècle)
En 1909, suite au rapport de Georges Clémenceau, il est membre de la commission parlementaire constituée au sujet de la Corse.

CARRINGTON-ROSE Dorothy: (1910-2002)
Citoyenne britannique. Journaliste. Ecrivain. Historienne. Voyageuse. Arrivée pour la première fois en Corse en 1948, elle ne cessera d'y revenir. Auteur de Granite Island (la Corse, île de granit), en 1971 (réédité en 1980 et en 1987), de Sources de l'Histoire de la Corse, en 1983, de Napoléon and his parents on Treshold of History (Napoléon et ses parents au seuil de l'Histoire), en 1991... Elle découvre le texte original de la Constitution Corse de Pasquale Paoli. Chevalier de l'Ordre des Arts et Lettres en 1986. Auteur de Napoléon and his parents on Treshold of History (Napoléon et ses parents au seuil de l'Histoire), paru en 1991. Docteur Honoris Causa de l'Università di Corti, en 1991. En 1993, elle obtient le prix spécial du Prix de Corse, attribué par la CTC, pour l'ensemble de son œuvre. Elle lègue 500 ouvrages à la bibliothèque d'Aiacciu.

CARRUGGI Antonio: Voir SINET Victor.

CARTAN Henri: (1904-2008)
Originaire de Ghisoni par sa mère Marie-Louise Bianconi. Il est couramment considéré comme l'un des mathématiciens français les plus influents de son époque. Il est connu pour ses travaux sur les fonctions de plusieurs variables complexes, la topologie (faisceaux, complexes d'Eilenberg-Mac Lane) et l'algèbre homologique. Il a été un des membres fondateurs du groupe Bourbaki.

CARTMAN: Voir CIATTONI Nicolas Bonaventure.

CARUSO Agatino (Tino): (1973-2015)
Né à Nice (Alpes-Maritimes). Agent de sécurité. Il est assassiné à Carbuccia en 2015.

CARVILIUS Spurius: (sixième siècle)
Consul romain. En 234 avant notre ère, il est le chef de la cinquième expédition romaine en Corse. Son entreprise est mise à mal par une tempête. Il oblige tous les navires carthaginois à quitter les îles occupées par les Romains, dont la Corse.

CASABIANCA (famille):
En 1895, Jean-Bernardin Casabianca, né à Suddacaro, plante 3 hectares de vigne à Casamozza. En 1922, la famille s'installe à Marseille où elle crée le Pastis Casanis. En 1954, création du domaine Santa Lucia, par Emmanuel Casabianca, dont la gestion est confiée à la Société Casanis. En 1994, la famille Casabianca rachète le domaine Santa Lucia, et vend la Société Casanis. Jean-Bernardin Casabianca est désormais à la tête du plus grand domaine viticole de la Corse.

CASABIANCA André (Tracey Dafoë): (né en 1947)
Né à Tunis. Il rentre en Corse en 1977 et s'installe à Bastia. Journaliste (RCI, FR3 Corse). Artiste peintre et plasticien (il signe ses oeuvres Tracey Dafoë). Ecrivain. Poète. Auteur de A mon corps défendant (2011).

CASABIANCA (della) Biasini Ghjuvannettinu: (seizième siècle)
Caporale du Fiumaltu. Oratore di Corsica en 1586.

CASABIANCA (de) Camille: (née en 1960)
Née à Paris. Originaire de A Casabianca. Fille de Denise. Actrice, scénariste et réalisatrice de cinéma. Ecrivain. Diplômée de l'IEP de Paris (Sciences Po). Titulaire d'un DEA d'Histoire. Diplômée de l'Université de Berkeley (USA). Elle réalise Pékin Central (1986), Après la pluie (1989), Octavio (1989), Le fruit de vos entrailles (1989), Le Fabuleux Destin de Madame Petlet (1995), Vive nous (2000), Tatami (2003), Notes Japonaises (2008), C'est parti (2010), L'heure du départ (2022)... Auteure, entre autres, de Une Fin (1992), Le Lapin enchanté, roman, en 2005, Pékin Central (2008) Nouvelles du cinéma (2010), D'une rencontre au bord d'un lac et de ses suites (2010), Gourou (2011)...

CASABIANCA (della) Camillu: (1529-1600)
Caporale du Fiumaltu. Neveu de Ghjucante. Nobile Dodeci en 1559. En 1569, il est un des 14 ambassadeurs envoyés par les insulaires à Gênes pour obtenir le pardon de la Corse. Cité en 1579 en tant que beau-fils de Ghjuvannettinu Tagliacarne.

CASABIANCA Cécile:
Originaire du Valincu. Créatrice de mode.
Voir le site de Cécile CASABIANCA.

CASABIANCA Charles: (1864-?)
Né à Paris. Artiste peintre (scènes, paysages, portraits). Lauréat du Legs Sisco en 1882. Ses études terminées, il s'installe à Bastia. Membre du Comité Artistique Provisoire de l'Association Amicale Libre des Artistes de Bastia. Il expose dans les salons parisiens en 1910, 1912 et 1924.

CASABIANCA Charles:
Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Syndicats de Salariés, représentant la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), il siège dans la Section du Développement Economique et Social et de la Prospective). Il y siège pour la CGT depuis 2022.

CASABIANCA (de) Denise: (1931-2020)
Né à Paris. Originaire de A Casabianca. Fille de Louis. Monteuse de films cinématographiques. Epouse du réalisateur Alain Cavalier.

CASABIANCA (de) Dominique: (1812-1890)
Né à A Casabianca. Chef de bataillon. Officier de la Légion d'Honneur. Beau-père de Luce Joseph Marie de Casabianca (Luce de Casabianca Joseph).

CASABIANCA Don Pierre: (vingtième siècle)
Conseiller général de la Corse en 1902. En 1903, il fait partie de la Commission qui doit traiter avec les propriétaires des terrains à exproprier pour la construction d'une ligne de chemin de fer qui doit desservir Sartè. Vice-président du Conseil général de la Corse.

CASABIANCA Emmanuel:
Fils de Jean Bernardin. En 1922, il reprend l'entreprise créée par son père, la développe, et fonde en 1954, à Marseille, la Société Casanis, à laquelle il donne sur le Continent, sa dimension nationale, en revendiquant haut et fort son origine insulaire.

CASABIANCA (della) Francescu: (seizième siècle)
Caporale du Fiumaltu. En 1584, il est l'un des Nobili Dodeci du Diquà. Il paraphe seize requêtes, parmi lesquelles, le retour aux anciennes unités de poids et mesures, la poursuite des travaux concernant les tours du littoral, la remise en état du pont de Lagu Benedettu, une meilleure réglementation sur la vente du sel, une intensification de la lutte contre les crimes de sang, etc...

CASABIANCA (de) Etienne Jean Antoine: (1823-1870)
Né à Bastia. Chef de bataillon au 181ème Régiment d'Infanterie de Ligne. Il est tué à l'ennemi, à Noisseville (Moselle), en 1870. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASABIANCA (de) Francescu Luiggi: (1776-1837)
Né à A Venzulà. Fils de Francescu-Saveriu. Lieutenant dans la Garde Civique de Casinca. Lieutenant au 15ème Bataillon d'Infanterie Légère levé en Corse en 1793. Aide de camp du général Raffaelle de Casabianca en 1795. En 1796, il participe à la reconquête française de la Corse afin de la libérer des Anglais. Capitaine en 1796. En 1798, il passe à l'Armée d'Italie. Il rentre en Corse en 1799. En 1800, il est attaché à l'Etat-major du général Muller, puis à celui du général Morand, tour à tour gouverneurs militaires de l'Ile.. En 1802, en désaccord avec ce dernier, il quitte la Corse pour le Gard où il est nommé capitaine de Gendarmerie, commandant la Légion du département,. En 1808, il est envoyé en Espagne. Chef d'escadron en 1811. Colonel de gendarmerie en 1813, il prend le commandement de la Légion de Catalogne. Placé en non-activité en 1814 et mis en demi-solde à la Restauration. Il se retire à Bastia. En 1815, il est le chef des nombreux partisans Bonapartistes de la Casinca qui rejoignent ceux de Bastia, rassemblés dans le Bevincu. Il négocie avec la délégation bastiaise envoyée à sa rencontre de ne rien tenter contre Bastia en échange du départ du général Bruslart. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Ses états de service sont enfin reconnus en 1823, il est nommé maréchal de camp honoraire et admis à la retraite. Il décède à Bastia en 1837. Chevalier de la Légion d'Honneur (1813). Chevalier de l'Ordre de Saint Louis.

CASABIANCA Francescu-Maria: (1733-?)
Député pour la communauté de A Casabianca, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASABIANCA (de) Francescu Saveriu: (1743-1794)
Originaire de A Casabianca. Capitaine au Régiment Provincial Corse en 1772. Colonel en 1791.

CASABIANCA François:
Maire de Pruprià de 1881 à 1884.

CASABIANCA (de) François: (1947-2005)
Originaire de A Nuvale. Maire de A Nuvale de 1983 à 2015.

CASABIANCA (de) François:
Né à A Porta. Ingénieur agronome. Artiste peintre (paysagiste) installé à Madrid (Espagne). Il publie Paysages et femmes de Méditerranée (2005), Impressions hispano-corses (2008), De la couleur des choses (2010)...

CASABIANCA (de) François Xavier: (1796-1881)
Né à Nice. Originaire de A Venzulà. Fils de Francescu Luiggi. Comte. Avocat. Bâtonnier au barreau de Bastia. Député (doite) de la Corse à l'Assemblée Constituante de 1848 à 1849. Député (bonapartiste) de la Corse à l'Assemblée Législative de 1849à 1951. Ministre des Finances en 1851 et 1852. Président du Conseil Général de la Corse en 1852 et 1853. Sénateur de 1852 à 1864. En 1852, il intervient en faveur de la construction du nouveau théâtre et du nouveau port de Bastia. Procureur général près la Cour des Comptes de 1864 à 1871. En 1871, en tant que doyen d'âge, il préside la session d'ouverture du Conseil Général de la Corse. Député bonapartiste de Bastia de 1876 à 1877. En 1876, il fait partie de la délégation bonapartiste venue à Paris apporter au président maréchal de MAC-MAHON un voeu émis par le conseil général de la Corse pour la dotation d'un service de voies ferrées. Il décède à Paris, en 1881. Grand officier de la Légion d'Honneur.

CASABIANCA (della) Ghjacumu: (?-1568)
Caporale du Fiumaltu. En 1553, au service des Génois, il est le second de Lisandru de Gentile, qui commande la garnison de Bastia, avec une compagnie de soldats corses. Puis il passe du côté des Français. A Gênes, sa tête est mise à prix pour 300 écus. En 1556, il accompagne Giordano Orsini à la cour du Roi de France pour lui proposer une réforme des lois de Gênes en Corse. En 1557, les Corses le désignent une nouvelle fois pour se rendre à la cour du Roi de France, porteur de leurs doléances. En 1559, après la signature du Traité de Cateau Cambrésis, il est désigné comme député, pour aller à Paris, exiger du Roi de France Henri II, de ne pas abandonner la Corse aux Génois. En 1561, malgré Traité de Cateau Cambrésis, il est avec Sampieru Corsu, qui désire libérer la Corse des Génois. Il est mis en exil. En 1565, il fait partie des 150 exilés corses qui débarquent d'Italie, pour aider Sampieru Corsu dans sa reconquête de la Corse, contre les Génois. En 1566, il est fait prisonnier. Il est libéré grâce à la reddition de son fils Luziu. En 1568, en représailles du ralliement de ce dernier à Alfonsu d'Ornanu, il est décapité sur l'ordre du Sénat de Gênes.

CASABIANCA Ghjacumu: (1786-1850)
Natif d'Arbiddali. Médecin dans les régiments de lignes italiens. Licencié en 1814, il rejoint Napoléon 1er sur l'île d'Elbe, où il n'occupe aucune fonction de médecin, mais sera nommé adjudant de place à Porto Ferraïo. Capitaine d'Infanterie de Ligne. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASABIANCA Ghjacumu Santu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Guargualé, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASABIANCA (della) Ghjorgiu: (dix-septième siècle)
Caporale du Fiumaltu. Nobile Dodeci du Diquà en 1620.

CASABIANCA (della) Ghjucante: (?-1558)
Caporale du Fiumaltu. Fils de Ghjudice et neveu de Ghjuvan Paulu di Leca. En 1522, il est colonel à Venise. Son cousin, le Génois Ottaviano da Campofregoso, lui demande de lever pour lui 300 soldats en Corse, afin de l'aider à défendre Gênes contre les armées impériales de Charles Quint. En 1525, il commande mille soldats corses à la bataille de Pavie. En 1547, avec ses soldats corses, il est à Gênes, au service de la République et des Doria.

CASABIANCA (de) Ghjucante: (1787-1798)
Originaire de A Casabianca. Fils de Luce Quilicus Joseph. En 1798, lors de la bataille d'Aboukir, il est pilotin à bord du navire L'Orient que commande son père. Il meurt, en refusant de quitter son père, à bord du bâtiment en flammes.

CASABIANCA (della) Ghjudice: (1457-1560)
Caporale du Fiumaltu. En 1483, à une Cunsulta, tenue à Lagu Benedettu, il se range aux côtés du Toscan Gherardo da Montagnara. En 1487, dans la guerre des Cinarchesi, il est aux côtés de Ghjuvan Paulu di Leca, contre les seigneurs corses partisans de l'Ufficio di San Giorgio.

CASABIANCA (de) Ghjuseppu-Maria: (1745-1806)
Né à U Venzulà. Viconte. Il entre au Régiment Royal Corse en 1760. Lieutenant en 1761. Il passe au Régiment Royal italien en 1762. Il abandonne son service et rentre en Corse en 1765. Rallié à la France en 1768, il est lieutenant au Royal Corse sous les ordres du marquis de Chauvelin et prend part aux combats contre les Naziunali. Capitaine de Dragons dans la Légion Corse en 1769. Il est reconnu noble par arrêtés du Conseil Supérieur de la Corse de 1771 et 1772. Lieutenant-colonel en 1772. Muté à la Légion du Dauphiné en 1775. En Septembre 1776, le procojo d'Aleria est érigé en vicomté en sa faveur et il devient ainsi Vicomte d'Aleria. Lieutenant-colonel des Dragons en 1776. Aide-Major général des logis au corps de l'état-major des Armées en 1786. Chevalier de Saint-Louis (1786). Il se fait réformer en 1791. Il demande sa réintégration en 1792 et est nommé lieutenant-colonel puis colonel au 22ème Régiment de Cavalerie à Aurillac. Maréchal de camp à l'Armée d'Italie en 1793. Il est fait prisonnier par les Barbets à Belgodère, transféré à la citadelle d'Alexandrie, et n'est libéré qu'en 1794. Général de division durant sa captivité en 1793. Général de brigade à l'Armée des Pyrénées-Orientales en 1795. Redevenu général de division, il est nommé commandant de la Province du Piémont en 1796. Commandant de la Troisième Division de l'Armée de Rome en 1798. Gouverneur de Mantoue en 1801. Chevalier de la Légion d'Honneur à la première promotion de 1803, il est admis à la retraite en 1804 et se retire à Avignon. Il est mystérieusement assassiné, dans cette ville, en 1806.

CASABIANCA Ghjuvan Francescu: (dix-huitième siècle)
Peintre corse originaire et installé à A Casabianca. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse entre 1776 et 1787.

CASABIANCA Ghjuvan Ghjuseppu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Rapale, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASABIANCA (de) Ghjuvanni Quilicu (Jean Quilicus): (1723-1793)
Né à A Casabianca. Fils de Quilicu III. Fidèle au Roi Théodore (1736), il soutient ses deux tentatives avortées de reprise du pouvoir én 1738 et 1743. En Juin 1744, il est le représentant de la piève de l'Ampugnani à la Cunsulta di Corti, où le Roi Théodore 1er est éphémèrement désigné comme chef de la Corse. En 1748, il sert sous les ordres du marquis de Cursay. En Juin 1751, dans une lettre signée par tous les chefs corses, il s'adresse une nouvelle fois à Paris pour demander le maintien des troupes françaises sur l'Ile. En Février 1753 il participe à la Cunsulta d'Orezza qui proclame Ghjuvan Petru Gaffori protecteur de la Nazione. En Avril 1755, en Casinca, il reçoit Pasquale Paoli qui vient de débarquer en Corse en provenance de l'île d'Elbe. En Juillet 1755, il représente la piève de l'Ampugnani à la Cunsulta di A Casabianca. Il est favorable à l'élection de Pasquale Paoli comme Capu Generale, et en devient un fidèle. En Décembre, Pasquale Paoli l'envoie à Naples en quête de secours et de finances, auprès de l'ambassadeur du Roi d'Angleterre. Membre du Supreme Cunsigliu della Nazione en 1764. En Décembre 1768, il figure toujours parmi les fidèles à Pasquale Paoli. Après la défaite de Ponte Novu; en 1769, il se soumet loyalement aux autorités , et il est nommé capitaine à la Légion Corse. En Septembre 1770, à Bastia, à la Première Assemblée des Etats de Corse, il est élu Nobile Dodeci (un des huit pour le Diquà). En Juin 1771, il est reconnu noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse. Promu lieutenant-colonel lorsde la formation du Régiment Provincial Corse en 1773. Général de brigade en 1782. En Mai 1789, il participe dans la juridiction d'Aleria, aux Assemblées de la Noblesse. Elu membre de l'administration du département de la Corse, à la Deuxième Assemblée Provinciale Electorale de Corti en 1791. Maréchal de camp en 1791. Il décède U Viscuvatu en 1793.

CASABIANCA (della) Ghjuvanninellu: (seizième siècle)
Caporale du Fiumaltu. En 1503, allié de Rinucciu della Rocca, il défend Roccatagliata, où il est battu par le Génois Nicolo Doria.

CASABIANCA Gisèle: (née en 1971)
Originaire d'Aiacciu. Cinéaste. Régisseuse. Auteure. Réalisatrice des documentaires Avis de tempête (2009), Aiutu !, en 2013, Terre d'exil (2016)... entre autres

CASABIANCA Jean Bernardin: (1859-1942)
Né à Suddacaro En 1895, il plante 3 hectares de vigne à Casamozza... Il crée une entreprise de vins et spiritueux et est ainsi à l'origine du Pastis Casanis.

CASABIANCA Jean Bernardin: (1930-2011)
Fils d'Emmanuel. En 1994, il reprend en nom propre l'exploitation créée par son père en 1954. Passionné par son île natale dont il connaît parfaitement l'histoire viticole, il prend la décision de poursuivre la restructuration du vignoble en cépages corses, déjà commencée en 1990 dans la plaine orientale. Desireux de créer un vin original et unique, plutôt destiné à l'apéritif, il plante également une parcelle de 35 ha en Muscat petits grains.

CASABIANCA Jean Séverin: (né en 1960)
Né à Aiacciu. Originaire d'Arghjusta Muricciu. Amiral d'escadre. Commandant en second du porte-avions nucléaire Charles De Gaule. Directeur de l'Ecole Navale de Brest. Promu major général des Armées en 2018. Commandeur de la Légion d'Honneur. Grand officier de l'Ordre National du Mérite. Croix de la Valeur Militaire. Officier du Mérite Maritime. Croix du Combattant. Titre de Reconnaissance de la Nation. Médaille Commémorative Française (Afghanistan). Médaille Outre-Mer (Ormuz). Médaille de la Défense Nationale (argent). Commandeur du Mérite Militaire de l'Ordre de Malte.

CASABIANCA Jérôme Louis Ignace Philippe: (1889-1963)
Né à Aiacciu. Médecin. Son nom est donné à une salle de dermatologie de l'Hôtel-Dieu, à Marseille. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASABIANCA (de) Joseph-Marie Raphael: (1830-1919)
Né à Bastia. Fils de François-Xavier. Vicomte. Député bonapartiste de l'arrondissement de Bastia de 1877 à 1881.

CASABIANCA (de) Julien (Julien CAUMER): (né en 1970)
Né à Bastia. Journaliste sous le nom de Julien Caumer dans les années 1990 (L'Événement du jeudi, L'Express, le Sunday Times). Artiste visuel. Street artiste. Photographe. Auteur-réalisateur. Il réalise des collages monumentaux de personnages extraits des peintures des musées (fresque monumentale de Pasquale Paoli sur la façade de la Faculté de de Corti en 2021). Auteur de Magouille - Un TGV en Nord (1994) J'ai oublié qui j'étais (avec Rémy Eyraud et Boris Cyrulnik (1995) Les Requins: Un réseau au coeur des affaires Elf, Thomson, TGV, GMF, travaux publics, partis politiques (1999), Leurs Dossiers RG (2000)...

CASABIANCA Laurent-Marie: (1843-1909)
Natif de Pigna. Ecclésiastique. Historien. Vicaire de Saint-Ferdinand des Ternes, à Paris. Il prend part à la guerre de 1870 comme aumônier. Fondateur de l'Œuvre des Dames Catéchistes en 1903. Membre de la Société des Gens de Lettres. Auteur de nombreux ouvrages historiques et religieux. Il écrit, en 1890, Le berceau de Christophe Colomb devant l'Institut de France et l'opinion publique, dans lequel il détruit l'hypothèse de la naissance de Christophe Colomb à Calvi.

CASABIANCA Louis: (dix-neuvième siècle)
Médecin à Pieve, canton de Bevincu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CASABIANCA (de) Louis: (1904-1976)
Né à Bastia. Architecte. Artiste peintre. Affichiste. En 1946, il dresse le plan de la ville de Bastia sinistrée. Il participe à la réhabilitation de vieux port de Bastia. Architecte des Monuments Historiques. Président du Syndicat des Architectes de Corse. Président du Conseil Régional de l'Ordre. Il peint de nombreux tableaux sur la Corse. La ville de Bastia conserve 24 de ses oeuvres.

CASABIANCA (de) Luc Joseph Marc (LUCE de CASABIANCA Joseph): (1847-1920)
Né à Bastia. Fils de François-Xavier. Avocat. Il s'engage dans l'armée française lors de la guerre de 1870. Sa conduite au combat lui vaut d'être décoré chevalier de la Légion d'Honneur en 1871. Maire de A Venzulà de 1871 à 1881 puis de 1884 à 1906. Conseiller général du canton de Campitellu de 1886 à 1904 et de 1913 à 1914. Président du Syndicat des Agriculteurs de la Corse en 1889. Député (droite républicaine) de Corti de 1893 à 1898. Membre du Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS) fondé par Adolphe Landry en 1919. Il décède à Nice (Alpes-Maritimes), en 1920.

CASABIANCA (de) Luce: (dix-huitième siècle)
Né à A Casabianca. Frère de Ghjuvanni Quilicu. En Juillet 1755, il représente la piève de l'Ampugnani à la Cunsulta di A Casabianca. Il est favorable à l'élection de Pasquale Paoli comme Capu Generale. Il devient un partisan de Pasquale Paoli.

CASABIANCA (de) Luce Quilicus (Julien) Joseph: (1762-1798)
Né à U Viscuvatu. Fils de Ghjuvanni Quilicu. En 1775, il commence ses études militaires à Effiat, dans le Puy-de-Dôme. Il entre dans la Marine en 1779. Officier de marine, il prend part à la guerre d'indépendance américaine en 1781 et 1782, comme enseigne de vaisseau. Il est nommé lieutenant de vaisseau en 1786. En 1792, il est élu député à la Convention, contre les candidats de Pasquale Paoli. En 1793, il est nommé capitaine de frégate dans la marine française. En 1795, il est député de Toulon au Conseil des Cinq-Cents, jusqu'en 1798. En 1798, il participe à l'expédition d'Egypte, en tant que commandant du navire amiral L'Orient. Pendant la bataille d'Aboukir, l'amiral ayant été tué, il le remplace et est lui-même blessé. Son navire touché par l'ennemi, prend feu, les flammes atteignent la soute à munition et le bâtiment explose. Il périt, avec son fils Ghjucante, qui, ayant refusé de l'abandonner, meurt avec lui. En 1799, un navire de guerre français porte le nom de Casabianca, en son honneur.

CASABIANCA Lutius: (1782-1826)
Né à San Gavinu d'Ampugnani. Propriétaire. En 1819, à Bastia, il est condamné à 20 ans de Travaux Forcés, pour meurtre et tentative de meurtre. En 1822, il tente de s'évader et est condamné, par le Tribunal Maritime de Toulon, à purger 12 ans de Travaux Forcés de plus. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1826.

CASABIANCA (della) Luziu: (1547-1569)
Caporale du Fiumaltu. Fils de Ghjacumu. En 1564, avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile, puis il l'abandonne provisoirement pour rejoindre ces derniers. En 1566, retourné depuis avec Sampieru Corsu, à une Cunsulta tenue à Altiani, entre Corti et Aleria, il est nommé par ce dernier capitaine d'infanterie. Son père Ghjacumu étant fait prisonnier par les Génois, il est obligé de se rendre à ces derniers, pour le faire libérer. Il abandonne ainsi Sampieru Corsu pour sauver la vie de son père. En 1568, devenu le chef du parti des Neri, à la Cunsulta di A Casabianca, et allié des Génois par la force des choses, il demande au parti des Rossi, soutenu par les Nationalistes d'Alfonsu d'Ornanu, de le réintégrer dans son rang. Dans le Boziu, une Cunsulta entérine son ralliement à Alfonsu d'Ornanu. Avec tous ses partisans, il rejoint ce dernier et s'engage dans l'action contre les Génois. Dans la piève d'Ampugnani, il est attaqué par ceux-ci, accompagnés de leurs alliés corses. Il est battu et doit s'enfuir. Il quitte Alfonsu d'Ornanu, et rejoint à nouveau les Génois. En 1569, il accompagne, dans sa tournée, le gouverneur Giorgio Doria. A Castellare di Casinca, se rendant à A Casabianca, il est assassiné par quatre Corses de A Venzulà.

CASABIANCA (della) Nicolu: (quinzième siècle)
Caporale du Fiumaltu. En 1451, le gouverneur génois, aidé de Marianu di Caghju, le fait emprisonner, avec d'autres Caporali. Il est libéré sur l'intervention du Doge de Gênes Pietro da Campofregoso.

CASABIANCA Noëlle:
Née à Aiacciu. Originaire de Carghjese. Peintre. Aquarelliste. Illustratrice.

CASABIANCA Orsu Paulu: (dix-huitième siècle)
Prêtre. En 1730, le gouverneur Felice Pinelli fait appel à son concours pour calmer la fronde qui monte contre la taxe des Due Seini. Dans une ultime tentative de conciliation avec les Génois, il est pris à parti par les insurgés.

CASABIANCA Paulu: (dix-huitième siècle)
En Juillet 1777, lors de la Cinquième Assemblée des Etats de Corse, il est élu député du Tiers Etat, pour aller à la Cour de France. En Mars 1779, à Versailles, en tant que député du Tiers Etat, avec la délégation corse, il est reçu par Louis XVI afin de lui remettre solennellement le cahier de doléances. En Mai, de retour à Bastia, il assiste en l'église de La Cuncezzione, à la Cinquième Assemblée des Etats de Corse, où il est entendu par les membres de l'Assemblée au sujet de son entrevue avec le Roi.

CASABIANCA (della) Petru: (quinzième siècle)
Caporale du Fiumaltu. Beau-fils de Ghjucante di Leca. En 1466, dans la Vindetta de la Casinca, qui oppose sa famille (les Neri) à celle de Terramu della Casabianca, (les Rossi), il est soutenu par son beau-père. Cette Vindetta est à l'origine de troubles et désordres qui vont naître dans l'Ile. Il reçoit le renfort de Caporali de l'Ampugnani et du Casacconi. En 1467, il s'en prend à Aldobrandu, le Pievanu de U Castellare di Casinca, lequel reçoit le renfort de Giacobu de Gentile et de Petru Paulu di Erbalunga, envoyés par le gouverneur milanais Maurizio Scotti. Puis, avec ses Neri et son allié Ghjucante di Leca, il est battu à Compoli, par les Rossi, emmenés par Terramu della Casabianca, et soutenus par le Duc de Milan, (qui a envoyé en Corse 800 soldats). Il prend sa revanche deux mois plus tard, et, allié à de nombreux seigneurs et Caporali, il défait les Milanais, et les oblige à rembarquer pour l'Italie. En 1469, il reprend les hostilités contre les Rossi, toujours emmenés par Terramu della Casabianca. En 1477, il est aux côtés des Milanais, contre le Génois Tomassino da Campofregoso.

CASABIANCA (de) Petru Francescu: (1689-?)
Né à A Casabianca. Reconnu noble en 1771.

CASABIANCA (de) Petru-Francescu, Vincente, Antoniu: (1784-1812)
Né à U Viscuvatu. Fils de Raffaelle. Il commande les tirailleurs corses à Wagram en 1809. Colonel en 1812, il est blessé au combat et meurt à Smolensk, en Biélorussie. Officier de la Légion d'Honneur.

CASABIANCA (della) Petru Paulu: (seizième siècle)
Caporale du Fiumaltu. En 1553, il est reste fidèle aux Génois, contre les Français. En 1611, il est Oratore di Corsica. Il demande, en vain, au Sénat de Gênes la suppression des Magistrati delli Pacificatori, créés en 1606, et dont il juge le fonctionnement injuste.

CASABIANCA (de) Petru Paulu: (né en 1977)
Né à Bastia. Enseignant. Fondateur (en 2007) et principal animateur du site satirique A Piazzetta. La version papier est lancée en 2009. Sa fréquence de parution est trimestrielle. Il est tiré à 15000 exemplaires. En 2023, il écrit er réalise le film documentaire Bastia, chi storia !
Voir le site de A Piazzetta.

CASABIANCA (de) Pierre François: (vingtième siècle)
Membre du Parti Républicain Démocratique et Social (PRDS) fondé par Adolphe Landry en 1919. Candidat malheureux aux sénatoriales de 1921 et 1924.

CASABIANCA (de) Pierre Joseph Jacques Antoine: (1859-?)
Né à Bastia. Magistrat. Avocat général près la Cour d'Appel de Paris. Conseiller à la Cour de Cassation de Paris. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CASABIANCA (de) Pierre-Paul Philippe: (1839-1916)
Né à Bastia. Fils de François-Xavier. Avocat à Bastia. Homme politique (Républicain). Rédacteur au journal Le Golo. Vice-président du Comité Plébiscitaire de Corse lors de plébiscite de 1870. Membre du Cercle Littéraire de Bastia. En 1877, il accompagne Edmond About lors de sa visite en Corse. Conseiller général (républicain modéré) de Ghisoni de 1877 à 1889. Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Bastia en 1879. Président du Conseil Général de la Corse de 1883 à 1886. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1883. Sénateur de la Corse de 1885 à 1903. En 1887, il est membre de la commission créée par le Conseil Général de la Corse, pour assurer le retour des Restes de Pasquale Paoli sur l'Ile. En 1889, il est à Marseille pour accueillir le cercueil de Pasquale Paoli. Conseiller général de Santu Petru di Tenda de 1890 à 1898. Président du Conseil Général de la Corse de 1893 à 1895. En 1902, il demande la création d'une commission parlementaire de 18 membres pour étudier les moyens de remédier à l'importante crise économique corse. Cette demande est rejetée. Conseiller général de Campitellu de 1913 à 1916. Il décède à Bastia en 1916.

CASABIANCA (de) Quilicu (Quilicu III): (1686-?)
Né à A Casabianca. Reconnu noble en 1771.

CASABIANCA (de) Raffaelle: (1738-1825)
Né à U Viscuvatu. Comte d'Empire. Pair de France. Elevé dans la haine des Génois, il souhaite la réunion de la Corse à la France. Lieutenant au Régiment Royal Corse en 1763, capitaine en 1768. Il s'active à former un Parti Français dans le Diquà. En 1770, il est capitaine au Régiment Buttafuoco levé pour servir en France. Il est renvoyé en Corse en 1772 pour commander le Régiment Provincial Corse. Il est nommé major en 1773. En 1774, le général de Sionville l'envoie dans le Fiumorbu, dont les habitants ne semblent pas offrir les garanties de fidélité attendues, pour y mettre bon ordre. Il doit soumettre la région à n'importe quel prix. Il gagne la confiance des rebelles en leur promettant liberté et amnistie, puis il les fait arrêter, enchaîner et égorger. Lieutenant-colonel du Régiment Provincial Corse en 1779. En 1790, les délégués des six juridictions du Diquà, réunis à Bastia, dans l'église de La Cuncezzione, le désignent, avec trois autres personnalités, pour se rendre à Londres, chez Pasquale Paoli, afin de lui demander son retour. Il rentre à Paris avec Pasquale Paoli. Puis, en tant que député du Comité Supérieur de Bastia, il accompagne ce dernier devant l'Assemblée Nationale Constituante. Colonel commandant le 49ème Régiment d'Infanterie en 1791. Envoyé à l'Armée du Nord, il fait campagne en Belgique et en Savoie. Maréchal de camp en 1792, il passe à l'Armée des Alpes. De retour en Corse, il commande les 1800 Gardes Nationaux Corses qui doivent prendre part aux opérations de l'expédition de Sardaigne. En 1793, il débarque près de Cagliari à la tête de 4000 hommes. L'opération tourne au désastre, sans que les Sardes y soient pour quelque chose. Il est nommé en remplacement de Pasquale Paoli, déchu de ses fonctions, mais il est arrêté par les partisans de celui-ci à Cervione. Les autorités françaises, pour calmer les esprits, le relèvent de ses fonctions, et à la Cunsulta Straudinaria di Corti, il est déchu de son mandat de député. En Juin 1794, il est nommé général de division et commandant de la place de Calvi, qui est encerclée par les Anglo-Corses. La ville, en partie détruite et après une résistance désespérée, il se rend. Il est renvoyé en France. Commandant de la 2ème Division de la Côte en 1795, puis de la 3ème en 1796. Puis il est général de division dans l'Armée d'Italie, avec Bonaparte. Il est nommé Gouverneur de Gênes. Il est chargé de libérer la Corse des Anglo-Corses et après avoir repris l'Ile, il est commandant du Département du Liamone, à Aiacciu. Il est en Ligurie en 1797, où il est nommé commandant de Coni, puis de Ceva et Mondovi. En 1799, à l'Armée d'Angleterre, il commande le département des Côtes-du-Nord. Admis à la réforme, il est nommé Sénateur au Sénat Conservateur en 1799. Membre honoraire de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. En 1804, il est nommé titulaire de la Sénatorerie d'Aiacciu (jusqu'en 1814). Napoléon 1er llui demande un rapport secret sur le comportement du général Joseph Morand, qu'il soupçonne d'administrer l'Ile avec tyrannie, notamment après l'affaire de la Conspiration d'Aiacciu. S'appuyant sur des documents authentiques, il fait un long rapport accablant qu'il soumet à l'Empereur. Les condamnés d'Aiacciu sont remis en liberté et le jugement est annulé. Le général Joseph Morand est révoqué. Il est fait Comte d'Empire en 1808. En 1814, il fait partie de la députation de la ville de Bastia qui est reçue par le Roi de France Louis XVIII. Il est fait Pair de France par Louis XVIII (il est rayé de la liste après les Cent Jours, puis rétabli en 1819). Pair d'Empire de 1814 à 1815. En 1818, il est président provisoire et membre honoraire de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse, lors de la séance de sa restauration. Membre de la Chambre des Pairs de 1819 à 1825. Retiré en Corse, il décède à Bastia, en 1825. Grand officier de la Légion d'Honneur (1804). Commandeur de l'Ordre de Saint Louis.

CASABIANCA René-François: (vingtième siècle)
Conseiller général du canton de Viscuvatu. Président du Conseil général de la Corse de 1930 à 1931.

CASABIANCA (della) Rinucciu: (quinzième siècle)
Caporale du Fiumaltu. En 1442, après la victoire de Paulu della Rocca sur Michele de Germani, il se rallie à la cause du seigneur de Cinarca. En 1443, voyant que les querelles entre seigneurs n'en finissent pas, et devant cette situation, avec cinq autres Caporali, il décide de confier la Corse à l'Eglise. Le pape Eugène IV accepte de reprendre la Corse sous sa souveraineté. Avec les autres Caporali il reçoit, à A Venzulà, l'envoyé pontifical Monaldo Paradisi.

CASABIANCA Simon: (dix-neuvième siècle)
Conseiller général républicain du canton de Pitretu Bicchisgià de 1871 à 1877.

CASABIANCA (della) Terramu: (quinzième siècle)
Caporale du Fiumaltu. En 1420, il est nommé Capitano du peuple. En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V. En 1466, dans la Vindetta de la Casinca, qui oppose sa famille (les Rossi) à celle de Petru della Casabianca, (les Neri), il est le chef des Rossi. Cette Vindetta est à l'origine de troubles et désordres qui vont naître dans l'Ile. En 1467, à la tête des Rossi, et soutenu par le Duc de Milan (qui a envoyé en Corse 800 soldats, commandés par Ambrosino da Lunghignano), il sort vainqueur d'un combat contre les Neri qui a lieu à Compoli. En 1469, il remplace Ghjudu di Santa Lucia, le Capitano del Popolo, destitué par les seigneurs corses. Il reprend ensuite les hostilités contre les Neri, emmenés par Petru della Casabianca.

CASABIANCA Tristan:
Originaire de Bastia. Ecrivain. Poète. Auteur de Le dimanche des muezzins (2004), Liberté d'escale (2012), Cartes postales de Corse et d'Italie (2016)...

CASABIANCA (della) Valeriu: (seizième siècle)
Caporale du Fiumaltu. En 1564, avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile. En 1566, à une Cunsulta tenue à Altiani, entre Corti et Aleria, il est nommé capitaine de cavalerie par Sampieru Corsu. En 1566, il est à Borgu di Mariana, avec les troupes de Antoniu di San Fiurenzu. Il y affronte treize compagnies génoises, commandées par le Corse Petrandria di Casta. Il y est blessé, et les Corses, battus, sont obligés de se retirer à Bigornu. Avec Antoniu di San Fiurenzu et trois compagnies corses, il tient U Viscuvatu. En 1567, à la Cunsulta d’ Orezza, tenue par Alfonsu d'Ornanu, il est désigné pour aller demander de l'aide à Cosme de Médicis.

CASABIANCA (della) Vicente: (seizième siècle)
Caporale du Fiumaltu. Avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile. En 1565, à la Cunsulta di Pedicorti, tenue par Sampieru Corsu, il est nommé conseiller de ce dernier.

CASABIANCA (de) Xavier: (dix-neuvième siècle)
Avocat général. En 1820, il est sociétaire élève de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. En 1853, il traite du problème du banditisme en Corse à l'occasion de son discours de rentrée de la Cour de Bastia.

CASABIANCA-CROCE Josette Hélène: (née en 1957)
Née à Sorbu Occagnanu. Avocate (droit civil). Présidente du Centre Régional de Formation des Avocats en 2010. Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Barreau de Bastia en 2012 et 2013. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASABIANCA-PAOLETTI Marie-Jeanne:
Auteur de L'émigration corse à Porto-Rico, paru en 1989.

CASALE Anton Ghjuseppe: (?-1815)
D'Olmeta di Tuda. Avocat au Conseil Supérieur de la Corse. Magistrat sous le Royaume Anglo-Corse. Il est assassiné en 1815.

CASALE Anton Maria: (1694-1765)
D'Olmeta di Tuda. Député du Nebbiu en 1753.

CASALE Béatrice Marie-Thérèse: (1889-1977)
Arrière-petite-fille de Piu. Sœur de l'aviateur Jean Casale. Poétesse en langue corse.

CASALE Ghjuseppe: (?-1643)
Originaire d'Olmeta di Tuda. Padre di Cumunu en 1607.

CASALE Ghjuseppe: (dix-huitième siècle)
Ecclésiastique. Professeur de grammaire supérieure au collège d'Aiacciu en 1792.

CASALE Ghjuvan Felice: (dix-septième siècle)
D'Olmeta di Tuda. En 1699, il doit payer à la fille d'un homme qu'il a tué la somme fixée par le traité de Pace.

CASALE Ghjuvan Guglielmu: (1716-?)
Originaire d'Olmeta di Tuda. Fils de Petru. En 1737, à Bastia, il a pour précepteur l'abbé Carlu Rostini. Anobli pour services rendus à la République de Gênes.

CASALE Ghjuvanni Tomasu: (dix-huitième siècle)
D'Olmeta di Tuda. Frère d'Anton Ghjuseppe. Ecclésiastique. Vicaire général du diocèse du Nebbiu. En Avril 1797, il est l'un des cinq membres élus de l'administration centrale du Département du Golu.

CASALE Guglielmu: (?-1702)
Originaire d'Olmeta di Tuda. Fils de Ghjuseppe. Capitano. Notable à Bastia.

CASALE Jean Pie Hyacinthe Paul Jérôme: (1893-1923)
Né à Olmeta di Tuda. Fils de Pie Albert. Marquis de Montferrato. Aviateur. Pendant la première guerre mondiale, à bord de son avion baptisé Vindetta Corsa, il livre une centaine de combats, abat 14 avions ennemis, et est 2 fois blessé. Lieutenant en 1917. A l'issue de la guerre il devient pilote d'essai dans l'aviation civile, pour la Compagnie Blériot. En 1919, il bat le record du monde d'altitude avec 9518 mètres. En 1920, au meeting de Bar-le-Duc, il bat le record du monde de vitesse avec 284 kilomètres à l'heure. En 1923, il bat le record du monde d'altitude avec 10100 mètres, puis 7338 mètres avec 250 kilogrammes de charge, puis 4000 mètres avec une tonne de charge. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 14-18 avec palme. Médaille Militaire. Il meurt, en 1923, dans le bois de Vieuville, près de Grandvilliers (Oise) au cours d'un vol de routine sur un Blériot 115.

CASALE Joseph Antoine: (1821-?)
D'Olmeta di Tuda. Fils de Piu Antoniu Battista. Avocat en 1854.

CASALE Léa (BIANCONI-OLIVIERI Josée):
De Bastia. Soeur de Pierrot Bianconi. Ecrivain. Romancière. Poète. Auteur de L'antre de Santa Regina (1998), Un jour à Paglia-Orba et autres nouvelles corses (1999), Vendetta corsa et autres nouvelles (2001), Fragments de lune (2002), "Ile" Était Une Fois, les Lacs Aux Légendes (2005), Le secret de la Tour de Capitello (2007), Le mystère de l'île de la Giraglia (2009), Le bleu de l'innocence (2010), Un jour à Fiuminale (2012), Pierrot Bianconi, l'idole d'une génération (2013), L'Enfer me ment (2015), Les larmes de Séléné (2016)...

CASALE Noël: (né en 1960)
Né à Bastia. Acteur, auteur et metteur en scène de théâtre. Fondateur du Théâtre du Commun, à Bastia. Après avoir mis en scène de nombreux auteurs il monte sa première pièce, Clémence, en 2000. Puis suivent Liberty Valance est mort (2002), Forza Bastia (2006), Reprise d'un triomphe (2008), Nous avons payé cher les oursins (2011), Vie de Jean Nicoli (2013), Bastia an Zéro Vingt (2022)... Auteur d'un recueil de 5 de ses textes, Gens de Bastia, en 2021.

CASALE Orsu Santu: (1685-1771
Originaire d'Olmeta di Tuda. En Juin 1751, dans une lettre signée par tous les chefs corses, il s'adresse une nouvelle fois à Paris pour demander le maintien des troupes françaises sur l'Ile. En Août, il est élu député à la Cunsulta di Oletta. Avec les trois autres députés, il se présente devant le commissaire général génois Giovanni Giacomo Grimaldi pour lui rendre compte des actes de la Cunsulta, et lui apporter l'hommage de la Nazione.

CASALE Petru, dit Il Magnifico: (1688-1775)
Seigneur d'Olmeta di Tuda. Fils de Guglielmu. Notable à Bastia. En 1731, il reste un fidèle partisan des Génois. En Août, il incite les habitants de San Fiurenzu à capituler sans combattre devant les troupes austro-génoises, et la ville est occupée par 2500 impériaux. En Septembre 1733, il informe Ghjacintu Paoli que le gouverneur Pallavicini a ordonné son arrestation, et qu'il veut l'attirer à Bastia. Il est inscrit, en 1733, au Livre d'Or de la noblesse de Gênes pour services rendus. En Février 1746, il est à la tête des Bastiesi qui résistent à l'attaque de la ville menée par Francescu Aleriu de Matra, Dumenicu Rivarola et les Naziunali favorables au Roi de Sardaigne. Partisan des Génois, il est battu par les Naziunali en Septembre 1755. En Août 1768, les Français attaquent Patrimoniu. Il est à la tête des Corses, qui, avec 150 hommes, sont battus. Il est fait prisonnier et enfermé à San Fiurenzu.

CASALE Pie Albert: (1850-?)
D'Olmeta di Tuda. Fils de Joseph Antoine. Juge de paix.

CASALE Pierre Paul: (né en 1856)
Né à Olmeta di Tuda. Fils de Pie Albert. Maire d'Olmeta di Tuda.

CASALE Piu Antoniu Battista: (1791-1870)
D'Olmeta di Tuda. Fils d'Anton Ghjuseppe. Avocat. Poète. Il fait ses études de droit à l'université de Pise. En 1812, il s'installe à Bastia comme professeur suppléant d'éloquence. Membre résident et secrétaire de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse en 1818. Juge instructeur, procureur du Roi à Aiacciu, procureur du Roi à Bastia, puis président de la Cour Royale de Bastia en 1832. Membre du conseil municipal de Bastia, conseiller général de Bastia en 1833. En 1840, il fait partie de la députation de notables corses désignée pour se rendre à Cherbourg où doivent arriver les cendres de Napoléon 1er, à bord de la frégate La Belle Poule. En 1841, il est président du Conseil Général de la Corse. Réélu en 1846.

CASALI ?: (dix-huitième siècle)
En Décembre 1797, au couvent de Sant'Antoniu di A Casabianca, les membres de A Crucetta le désignent comme membre du comité d'action, le Comité de Saint Antoine.

CASALI Bonaventura: (vingtième siècle)
Elu maire de Castellu du Rustinu en 1904 et 1914.

CASALI Dimitri: (né en 1960)
Né à Constantine (Algérie). Historien. Essayiste. Spécialiste du Premier Empire. Auteur de plus d'une quarantaine d'ouvrages historiques. Directeur de collection dans la presse et l'édition.

CASALONGA ?: (dix-neuvième siècle)
En 1809, il est témoin à charge lors du procès des conjurés de Conspiration d'Aiacciu. Sur intervention de Napoléon 1er, et après enquête, tous les condamnés du procès sont libérés, et lui, est arrêté et expédié sur le continent, ainsi que tous les autres témoins à charge.

CASALONGA Antoine, dit Barcigliolu: (?-1839)
En 1838, il tue le trésorier payeur général de la Corse, Félix Pozzo di Borgo. Il est abattu à son tour en 1839, à Bastergà.

CASALONGA Arnaud: (né en 1985)
Né à Aiacciu. Originaire d'Alata. Membre du groupe parodique Les Zinzin.

CASALONGA Francescu Saveriu: (dix-huitième siècle)
Rettore de Vighjaneddu. En Novembre 1763, il est invité à participer à la Cunsulta Generale di Sartè, avec de nombreux autres membres du Clergé corse (pievani, rettori, vicarii).

CASALONGA Jérôme: (né en 1962)
Né à Aiacciu. Originaire de Pigna. Fils de Tony. Artiste peintre. Sculpteur. Décorateur de théâtre. Musicien. Chanteur. Compositeur. Membre co-fondateur de la galerie ARTCO, à Aiacciu, en 1987. Membre du groupe de musique traditionnelle A Compagnia. Membbre fondateur du groupe Zamballarana en 1997. Maire de Pigna depuis 2023.

CASALONGA Paul: (?-2016)
Né à Aiacciu. Originaire de Pigna. Frère de Tony. Architecte. Il participe au Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) dans de nombreux pays africains et au Moyen-Orient. Militant écologique. En 1972, il est un des chefs de file du mouvement populaire qui se développe en Corse contre les boues rouges déversées dans le canal tyrrhénien.

CASALONGA Paul-Jérôme: (1877-1904)
Né à Alata. Engagé volontaire dans l'Infanterie de Marine, il prend part aux campagnes du Tonkin. En 1904, il passe dans les Tirailleurs Sénégalais, et est affecté à Madagascar. Nommé sergent, il est tué à Madagascar après avoir résisté pendant 10 jours, avec 9 tirailleurs, dans l'église d'Ampasimena, assiégée par des Malgaches. Un monument commémoratif lui est dédié dans la commune d'Alata.

CASALONGA Pierre:
Vice-président des PME de Corse. En 1975, il fait partie du directoire mis en place pour définir les cadres de l'action économique, sociale et culturelle d'une université en Corse.

CASALONGA Tony: (né en 1938)
Né à Aiacciu. Originaire de Pigna. Frère de Paul. Artiste peintre. Sculpteur. Graveur. Metteur en scène. Dessinateur. Musicien. Il suit ses études à l'école de Sèvres, à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris (1957), à l'atelier 17 de S.W. Hayter et à l'Academia di Belle Arti de Rome. Il rentre en Corse, à Pigna, où il crée son atelier et fonde en 1964 la coopérative des artisans d'art Corsicada. Il expose ses travaux de gravure, sculpture et peinture dans le monde entier: Lausanne, Paris, Bienne, Berlin, Orléans, Bergame, Milan, Skironio, Toulouse, Vevey, Reggio-Emilia, Lisbonne, Venise, Barcelone, Neufchâtel et partout en Corse. Réalisateur de scénographies pour des œuvres musicales (mystère médiéval, oratorio et opéra baroque, création contemporaine. Il participe à la réalisation de l'Histoire de la Corse en bandes dessinées, avec Jacques Gregori, en 1976. Fondateur de Studie, en 1979. Adjoint au maire de Pigna. Président du Conseil de la Culture, de l'Education et du Cadre de vie en 1983. Fondateur, avec Nando Acquaviva, de l'association Festivoce, à Pigna, en 1989. Président de la Federazione di l'Associ Linguistichi, Culturali e Economichi, du Conseil de la Culture, de l'Education et du Cadre de Vie, puis du premier Conseil Economique Social et Culturel de la Corse (de 1993 à 1998). Membre du Forum de la Gauche Citoyenne. Président du Conseil du Pays de Balagna. Membre de l'association I Culori d'Umani. Professeur associé au Département Arts de l'Università di Corsica. Directeur artistique du Centru Culturale Voce à Pigna. Illustrateur de In paradisu, de Dumè Tognotti (1994, Prix du Livre Corse), Les sorcières, de Maria Teresa Horta, (2006), Quatru canzone gialle, de Federico Garcia Lorca, traduction de Guidu Benigni (2007),  Erasmo Orticoni, de Dominique Taddei (2008)... Auteur de Terra cruda, 2010). Une biographie lui a été en partie consacrée, Les années Corsicada, de Jean-Luc Morucci, en, 2008. Co-auteur, avec Ghjuvan Petru Ristori de 7 quistioni (2014). Candidat aux Elections Européennes sur la liste Europe Ecologie en 2014.

CASALONGA Ugo: (né en 1964)
Né à Aiacciu. Originaire de Pigna. Fils de Tony. Musicien. Maitre luthier depuis 1982. Il est spécialisé dans la cetera. Membre du groupe de musique traditionnelle A Compagnia.

CASALONGA Vincenzu: (dix-huitième siècle)
Elu Procuratore d'Aiacciu en Janvier 1796.

CASALTA (de) Antoine Sébastien: (1826-1906)
De Casalta. Juge au tribunal civil d'Aiacciu, puis de Bastia.

CASALTA (de) Anton Carlu: (1645-av1726)
De Casalta. Fils de Carlu. Nobile Dodeci du Diquà en 1668 et 1693.

CASALTA (de) Antone Carlu: (seizième siècle)
Caporale du Fiumaltu. Sa pierre tombale est construite en 1564, dans l'église de Casalta.

CASALTA (de) Antoniu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de U Silvarecciu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASALTA (de) Antoniu Filippu dit Darius: (1759-1846)
Né à San Ghjulianu. Il entre en service comme officier au 1er Bataillon des Gardes Nationaux. Député pour la piève de Campuloru à l'assemblée d'Orezza de 1790. Lieutenant-colonel, chef de bataillon des Volontaires Nationaux en 1792. En Octobre 1793, il participe, côté républicain, à la bataille de Biguglia qui fait six morts dans les rangs des Paolistes (les Anglo-Corses) et 200 chez les Républicains. Lui-même reçoit dix blessures par coups de feu. En Mai 1794, il est nommé chef de brigade, et participe à la défense de Bastia contre les Anglais. Général de brigade en 1795, attaché à l'état-major de Napoléon Bonaparte durant la campagne d'Italie. En Juin 1796, il est général de division dans l'Armée d'Italie. En Juillet, il est envoyé à Livourne pour préparer un débarquement en Corse. En Octobre, avec sa gendarmerie, arrivant de Livourne, il débarque à Macinaghju. Il se dirige vers Bastia, que les Anglais sont en train de quitter. Il précipite leur départ, malgré la présence redoutable devant la ville de trois vaisseaux de ligne, commandés par l'amiral Nelson. Il chasse également les Anglais de San Fiurenzu. En 1798, il est désigné pour réprimer l'insurrection de A Crucetta, et prend position, avec ses troupes, sur le pont de Lagu Benedettu, près de l'embouchure du Golu. Il prend le couvent de Sant'Antoniu di A Casabianca aux insurgés, fait prisonnier Agostinu Giafferi, et s'installe à A Porta di Ampugnani. En Février 1799, il est nommé adjoint au général en chef du corps expéditionnaire en Sardaigne. Commandant du Département du Golu en 1802.. Sociétaire-élève de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. Commandeur de la Légion d'Honneur. En 1815, partisan du retour de Napoléon, il débarque en Corse une grande quantité de munitions de guerre, et fait circuler une proclamation de l'Empereur qui invite les Corses à hisser le drapeau tricolore. En 1816, avec le marquis de Rivière, et à la tête du Régiment Royal Louis, il attaque Bernardinu Poli et ses partisans, dans le Fiumorbu. L'opération se solde par un cinglant échec. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Il décède à Cervioni en 1846.

CASALTA (de) Carlu: (1623-?)
De Casalta. Fils de Cosimu. Capitaine dans l'armée française.

CASALTA (de) Carlu Petru: (?-1798)
Curé de I Prunelli di Casacconi. En Octobre 1797, il est à l'initiative de l'insurrection de A Crucetta, dans le Département du Golu. En Décembre, au couvent de Sant'Antoniu di A Casabianca, les membres de A Crucetta le désignent comme membre du comité d'action, le Comité de Saint Antoine. En Février 1798, il est arrêté et est mortellement blessé.

CASALTA Charles Martin Lambert: (1876-?)
Né à Canale di Verde. Médecin-major. Conseiller général de Cervioni de 1931 à 1940. Maire de Cervioni de 1935 à 1944. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASALTA (de) Cosimu: (dix-septième siècle)
De Casalta. Un des ancêtres de la famille de Casalta. En 1618, il est cité dans un acte notarié.

CASALTA (de) Cosimu Maria: (1727-?)
Né à Casalta. En Mars 1757, à Alandu, Pasquale Paoli étant assiégé, avec Ignaziu Venturini, par Mariu Emmanuelle de Matra dans le couvent des Franciscains du Boziu, il est envoyé par Clémente Paoli, pour le sortir de ce mauvais pas. Les hommes de Mariu Emmanuelle de Matra sont battus et ce dernier est tué. En Janvier 1762, il est un des six membres de la Ghjunta Militare. Capitaine d'infanterie de la Légion Corse en 1769. En Mars 1774, il est reconnu noble par le Conseil Supérieur de la Corse, depuis Antone Carlu di Casalta. En 1775, il quitte la Légion Corse. En Mai 1789, il participe dans la juridiction de A Porta di Ampugnani, aux Assemblées de la Noblesse. En Juin 1791, il est désigné, avec trois autres commissaires, assistés d'une imposante force militaire, pour se rendre à Bastia, avec Pasquale Paoli, afin d'y rétablir l'ordre, après les émeutes contre-révolutionnaires.

CASALTA Darius Antoine: (1784-1842)
Originaire de Campuloru, hameau de Casalta. Fils d'Antoniu Filippu. Capitaine au Régiment Royal Corse, à Naples, en 1805. Receveur des Finances de la Corse.

CASALTA Darius Antoine: (1787-1854)
Originaire de Campuloru, hameau de Casalta. Fils d'Antoniu Filippu. Chef d'escadron.

CASALTA Dominique: (vingtième siècle)
Originaire de Campuloru, hameau de Casalta. Médecin. Conseiller général de Cervioni. En 1926, il fonde le Groupement Régionaliste Sampieru Corsu.

CASALTA (de) Ghjuseppe: (seizième siècle)
En 1571, cité dans un acte avec le grade de capitaine. Fondateur de la famille de Casalta, de A Porta.

CASALTA (de) Ghjuseppe Antone: (1682-?)
Né à Casalta. Fils de Anton Carlu. Nobile Dodeci du Diquà en 1728. En 1728, Il est chargé, par le gouverneur génois, de faire enlever toutes les armes se trouvant dans les pièves du Rustinu et de Casacconi.

CASALTA Ghjuseppu Maria: (dix-septième siècle)
Peintre corse installé à I Prunelli di Casacconi. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse entre 1687 à 1713. Il peint pour de nombreuses églises de Corse (Merusaglia, Zalana, Valle d'Orezza...).

CASALTA (de) Ghjuvan Benedettu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Casalta, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASALTA Jean: (1797-1854)
Né à Rennu. Laboureur. En 1851, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour homicide volontaire avec préméditation. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1854.

CASALTA Jean-Baptiste: (1933-2020)
Né à Tolla. Fonctionnaire (ER). Maire de Tolla (communiste puis divers gauche) de 1969 à 2014.

CASALTA Jean-François:
Avocat. Militant nationaliste. Elu à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017 jusqu'en 2021. Membre de la Commission Permanente de la Collectivité de Corse de 2018 à 2021.

CASALTA Jean-Marie: (1788-1818)
Né à Centuri (?). Laboureur. En 1817, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour meurtre. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1818.

CASALTA Laetitia: (née en 1928)
Originaire de Canale di Verde. Administratrice de la Mutualité Sociale Agricole (ER). Maire de Canale di Verde de 1966 à 2008. Conseillère territoriale de 2010 à 2015. Officier de la Légion d'Honneur. Chevalier du Mérite Agricole en 1975. Officier de l'Ordre National du Mérite en 1998.

CASALTA Marie-Ange: (née en 1978)
Originaire de Bastia. Née à Toulouse. Journaliste de télévision (sur M6 depuis 2008).

CASALTA Mattéa:
Née à Tolla. Commerçante à Aiacciu. Militante nationaliste (Femu a Corsica). Conseillère territoriale de 2015 à 2017 (vice-présidente et membre de la Commission Permanente en 2017). Elue à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017. Vice-présidente et membre de la Commission Permanente de la Collectivité de Corse de 2018 à 2021.

CASALTA Michèle:
Réalisatrice de cinéma, de théâtre et de télévision. En 1975, à Calinzana, elle crée, avec Pierre Abitbol, Dominique Petris, et Nicou Maraninchi, la troupe de A Tribbiera qui se produit dans les fêtes de village en présentant une création de chants et de contes corses. Elle tourne de nombreux documentaires (Sampiero Corso, Giovanna Marini canta a memoria, Têtes de Maures...).

CASALTA Paul-Antoine: (1927-1943)
Né à Sorbu Occagnanu (hameau de U Querciolu). Résistant, membre des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Membre des Jeunesses Communistes. Agent de liaison du Front National de la Résistance (FNR) pendant l'occupation. Il est tué par une mine allemande, à 16 ans, sur la route de Sorbu-Querciolu, en 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument des Francs-Tireurs de U Querciolu, hameau de la commune de Sorbu Occagnanu, et sur le Monument aux Morts de la commune de Bastia.

CASALTA (de) Petru Saveriu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Canale di Verde, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASALTA (de) Sébastien, Antoine, Emile, Decius: (1908-1978)
Né à Bastia. Avocat au tribunal de Bastia. Fondateur des Jeunesses Socialistes de Bastia. Conseiller municipal de la ville en 1935. Résistant. Membre du réseau Pearl Harbour. Condamné à mort par contumace par les Italiens en 1943. A nouveau conseiller municipal de Bastia en 1945, puis 1947. Premier adjoint au maire de Bastia (Jacques Faggianelli) en 1953. Chef de la Fédération du Parti Socialiste de Corse jusqu'en 1973. Premier adjoint (SFIO) au maire de Bastia de 1947 à 1958. Lors des évènements de Mai 1958, il se place d'emblée contre les putschistes gaullistes. Officier de la Légion d'Honneur. Médaillé militaire.

CASALTA Stéphane:
Chanteur. Musicien. Compositeur. Membre du groupe A Filetta pendant toute son adolescence, avant de fonder Giramondu en 1993, qu'il quitte en 1999 pour chanter en solo.

CASAMARTA Jacques: (né en 1953)
Né à Casablanca (Maroc). Militant politique (Inseme à Manca) et associatif. Président fondateur de l'association Per a Pace en 1992. Il collabore à l'ouvrage collectif De la Corse aux Balkans: Les Serbes en Corse (1914-1918), en 2019. Co-auteur Tours génoises: 89 balades et randonnées, en 2020.

CASAMARTE Dumenicu: (dix-huitième siècle)
D'Aiacciu. Ecclésiastique. Poète. Docteur en droit civil et canonique, en philosophie et en théologie. Vicaire général du diocèse d'Aiacciu. Membre de Conseil Départemental de la Corse en 1790. Grand admirateur de Pasquale Paoli, il lui dédie un recueil de poèmes.

CASAMARTE Francescu: (dix-neuvième siècle)
D'Aiacciu. En 1804, comme délégué, pour le Département du Liamone, il assiste au sacre de Napoléon 1er, à Paris. Il entre dans la Légion Corse, et passe en Italie, dans le Royaume de Naples, où il exerce diverses charges dans l'administration civile (dont sous-intendant des Abruzzes). Après la fin du Royaume, il s'installe définitivement dans les Abruzzes, et sa famille y fait souche.

CASAMATTA Georges: (1914-2017)
Né à I Prunelli di Fiumorbu. Médecin. Combattant volontaire de la Résistance. Médecin capitaine honoraire. Chef de service de médecine interne honoraire du Centre Hospitalier de Bastia. Créateur de l'Ecole d'Infirmière de Bastia. Médecin du Sporting Club Etoile de Bastia. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

CASANELLI d'ISTRIA Ghjuseppe Maria: (1837-?)
Originaire de Vicu. Juge de paix du canton de Livia.

CASANELLI d'ISTRIA Ghjuvan Giordanu: (1830-?)
Originaire de Vicu. Avocat à Vicu.

CASANELLI d'ISTRIA Jean-Jourdan: (1820-1892)
Originaire de Vicu. Avocat. Juge d'instruction près le Tribunal Civil d'Aubagne. Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand en 1877. Fait comte romain par bref pontifical en 1880. Président du Tribunal Civil de Sarté. Président du Tribunal de Première Instance d'Aiacciu en 1890. Conseiller général du canton de Pitretu Bicchisgià de 1889 à 1892. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASANELLI d'ISTRIA Noël: (1829-1910)
Originaire de Vicu. Ecclésiastique. Chanoine. Doyen du chapitre d'Aiacciu. Vicaire général honoraire en 1862. Elevé à la dignité de prélat du Pape en 1862.

CASANELLI d'ISTRIA Saveriu Santu Raffaellu Arcanghjelu: (1794-1869)
Né à Vicu. Comte romain. Docteur en droit et en théologie. Elève à l'Université Romaine de la Sapience. Prélat de la maison du Pape. Assistant au Trône Romain. Vicaire général d'Auch. Evêque concordataire de Corse de 1833 à 1869. En 1835, à Aiacciu, il inaugure un séminaire, tenu par les Oblats de Marie Immaculée, dans le vieux bâtiment de la Place du Diamant. En 1836, il rachète le couvent San Francescu de Vicu. Il en fait don à la congrégation religieuse des Oblats de Marie Immaculée. En 1859, il effectue la bénédiction de la première pierre de l'établissement des Frères des Ecoles Chrétiennes. En 1861, il est autorisé à accoler d'Istria à son patronyme Casanelli. Il décède au couvent de Vicu en 1869.

CASANOVA (famille): (quinzième siècle)
Famille de Pughjulà. En 1454, elle reçoit une reconnaissance de noblesse de l'Ufficio di San Giorgio.

CASANOVA ?: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1674.

CASANOVA ?: (?-1827)
Bandit. En 1822, avec les frères Multedo, ils tuent un ouvrier lucquois (lucchesu) et assassinent un peu plus tard un jeune homme de 22 ans qui avait témoigné contre eux, un homicide à l'entrée de la Place d'Armes à Aiacciu, une embuscade contre des gendarmes près de Borgu. Il est condamné à perpétuité par contumace et prend la maquis. En 1827, il est abattu par les Voltigeurs Corses du Fiumorbu, à Poghju di Nazza.

CASANOVA ?: (dix-neuvième siècle)
De Pancheraccia. Nommé Officier de Santé par le Jury Médical en 1836.

CASANOVA Ange: (1921-1998)
Né à Aiacciu. Agent EDF. Syndicaliste CGT/GNC. Militant communiste. Résistant. Il participe à la libération de la Corse en 1943. En 1958, il est secrétaire au Comité Mixte à la Production de la centrale d'Ocana et organise, la panne de la centrale pour empêcher l'intervention du général de Gaulle en Corse. Dirigeant de la Caisse Mutuelle Complémentaire et d'Action Sociale (CMCAS) de Corse. Membre du CAS de Corse et de l'Union Régionale CCAS. Ancien joueur de football amateur, au sein de l'AC Ajaccio puis de l'Olympique Ajaccio, il est le fondateur et président du club omnisport GFCA (Gazélec Football Club d'Ajaccio), créé en 1956, qui fusionna ensuite avec le Football Club d'Ajaccio, en 1960. Le stade de Mezzavia prend le nom de Stade Ange Casanova le 16 juillet 1994.

CASANOVA André (né en 1961)
Explotant agricole. Maire d'Aghjone depuis 2008.

CASANOVA Antoine: (1933-2017)
Né à Marseille. Originaire de Santa Lucia du Mercuriu. Historien, auteur notamment de plusieurs ouvrages et articles sur la Corse. Professeur d'histoire. Membre du Comité central du Parti communiste en 1970 puis du Bureau Politique en 1987. Directeur de la revue La Pensée. Animateur de la revue Nouvelle Critique. Auteur, avec Ange Rovere, de Peuple corse, révolutions et nation française, paru en 1979, de La Révolution française en Corse, paru en 1989, de Chronique médiévale corse d'après Giovanni della Grossa, avec Mathée Giacomo-Marcellesi, paru en 1998, de La Corse du jeune Bonaparte, manuscrits de jeunesse, paru en 2010... Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006. Il décède à Versailles (Yvelines) en 2017.

CASANOVA Antoine: (né en 1992)
Médiateur culturel. Elu maire de Pioghjula en 2020.

CASANOVA (de) Antoine Marie: (seizième siècle)
Fils de Leonardu di Corti. En 1596, il est nommé major du régiment corse, en France.

CASANOVA Anton Francescu: (1751-)
Originaire de San Martinu di Lota. Petit-fils de Lancelottu. Il participe, pour le district de Bastia, à la Cunsulta d'Orezza, en 1790. Député pour la communauté de A Riventosa, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASANOVA Anton Paulu: (?-1645)
Originaire de San Martinu di Lota. Capitano. Fondateur, en 1645, de la chapelle San Biaghju dans l'ancien couvent Sant'Anghjelu de Bastia.

CASANOVA Antoniu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de Sartè en 1838 et 1843. En 1848, avec son conseil municipal, il se rallie au gouvernement de la République.

CASANOVA (de) Antoniu Padovanu: (1552-1568)
Fils de Leonardu di Corti. En 1568, il prend la place de son père et est pendu par les Génois.

CASANOVA Barthélémy: (?-1833)
Né à Corti. Organiste.

CASANOVA Barthélémy Mathieu Anton Paul Félix: (1980-2020)
Né à Ollioules (Var). Conseiller municipal de Corti. Il est tué d'une balle dans la nuque à la suite d'une altercation dans un établissement de nuit de Corti, en 2020.

CASANOVA Battista: (?-1557)
Génois. En 1555, il est capitaine à Calvi, qui est assiégée par les troupes royales françaises de Giordano Orsini. Il meurt au combat en 1557.

CASANOVA Béatrice: (née en 1964)
Originaire de Barrettali. Institutrice à Centuri. Artiste peintre. Entre 2001 et 2006, elle intègre l'Ecole Martenot de Florence, elle obtient un diplôme. Elle expose au Japon et en Chine.

CASANOVA Bernard Jean Victor: (1933-1998)
Né à Versailles (Yvelines). Originaire de Pedicorti di Gaghju. Psychanaliste. Auteur de Sur la psychanalyse et sur sa fin - Notes de séminaire, Tours, 1996-1997 (paru en 2006). Il décède à Tours (Indre-et-Loire) en 1998.

CASANOVA Charles-Antoine: (1965-2016)
Maire (divers droite) de Guarguale de 1991 à 2016. Il obtient la Marianne d'Or du Civisme en 2012 et en 2014. Il décède accidentellement en 2016.

CASANOVA Charles Dominique: (1739-1819)
Né à Venacu. Fusilier en 1758. Sergent en 1763. Fourrier en 1768. Quartier maître sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1773. Quartier maître trésorier en 1776. Lieutenant en second à la Compagnie de Grenadiers en 1777. Lieutenant au Chasseurs Royaux Corses en 1788. Adjudant-major en 1791. Capitaine au 3ème Bataillon de Chasseurs en 1791. Aide de camp du général Camillu de Rossi en 1792. Lieutenant-colonel, commandant le bataillon des Chasseurs Royaux Corses de 1793 à 1794. Commandant du 3ème Bataillon d'Infanterie Légère en 1794. Chevalier de l'Ordre de Saint-Louis. Admis à la retraite en 1798, il se retire en Avignon où il décède en 1819.

CASANOVA Christiane Grâce:
Originaire de E Muracciole. Historienne. Auteur de Augustin di Giafferi, gentilhomme d'honneur, victime expiatoire de la Crocetta en 1798... Variations sur un mystérieux portrait (2012).

CASANOVA Danielle (Vincentella PERINI): (1909-1943)
Née à Aiacciu. Originaire de A Piana. Epouse de Laurent Casanova. Dentiste. Militante communiste, elle crée les comités féminins qui formeront l'Union des Femmes Françaises. Résistante à l'occupation allemande, elle est arrêtée à Paris en 1942, et déportée à Auschwitz-Birkenau (Pologne), où elle meurt du typhus en 1943. Ses cendres sont déposées dans le tombeau familial à Vistale, un hameau de A Piana. Une stèle érigée en sa mémoire domine le golfe de Portu. Il existe en France des dizaines de rues, d'écoles, d'hôpitaux, qui portent son nom... En 1983, un timbre-poste reproduisant son visage a été édité. Un bateau de la compagnie maritime SNCM porte son nom, le Danielle Casanova. Elle est élevée au rang d'Héroïne Nationale, en 2009.

CASANOVA Dominique:
Originaire de Brandu. Chirurgien plasticien. Chef du service de chirurgie plastique et réparatrice de l'Hôpital de la Conception, à Marseille.

CASANOVA Dominique André: (1919-1997)
Né à Spiluncatu. Résistant. Il est mobilisé en 1942 et combat sur le front. La capitulation de l'armée française signée, il est maintenu dans l'armée, puis démobilisé en 1942, et rejoint Calvi. En Corse occupée, il s'engage dans la Résistance avec le Front National de la Résistance et travaille étroitement avec le réseau Pearl Harbour.

CASANOVA Eugénie: (dix-neuvième siècle)
Né à Zicavu. Première poétesse corse de langue française. Elle écrit 5 recueils de poèmes de 1864 à 1907.

CASANOVA François: (?-2005)
Policier. Commandant à la Direction Centrale des Renseignements Généraux. Il joue le premier rôle dans l'arrestation d'Yvan Colonna en 2003.

CASANOVA François (né en 1955)
Cadre administratif. Elu maire d'Urbalaconu en 2020.

CASANOVA Francescu: (dix-septième siècle)
Originaire de San Martinu di Lota. Docteur en Droit (dottor di legge). Membre de l'Academia dei Vagabondi de Bastia.

CASANOVA Gaston:
Ecrivain. Auteur de Pour une Corse française, paru en 1980.

CASANOVA Ghyuvan Battistu: (?-1827)
Originaire du Fiumorbu. Bandit ami des frères Multedo avec lesquels il commet de nombreux crimes. Il est tué par les Voltigeurs en 1827.

CASANOVA Ghjuvan Stefanu: (dix-neuvième siècle)
Maire de A Penta di casinca de 1842 à 1848.

CASANOVA Gilbert: (né en 1950)
Né à Aiacciu. Champion de France automobile en 1973. Militant nationaliste. En 1976, il fait partie d'un commando qui perpétue un attentat contre un Boeing 707 sur l'aire de manœuvre de l'aéroport d'Aiacciu. Il participe à l'Affaire Bastelica-Fesch en 1980. Il comparait au procès de 1981, alors qu'il en est au 56ème jour d'une grève de la faim. Il est condamné à 2 ans de prison, mais il bénéficie de la loi d'amnistie de 1981. Militant de A Cuncolta, puis du MPA. Responsable du FLNC-Canal habituel. Membre du bureau exécutif du Rialzu Ecunumicu en 1993. Elu président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Aiacciu en 1994 (sur la liste nationaliste Forza). Il est condamné, en 2003, à 4 ans de prison dont 2 ans avec sursis et 3 ans de mise à l'épreuve pour banqueroute par l'emploi de moyens ruineux et abus de biens sociaux. En 2008, il est compromis dans une affaire de trafic de cannabis entre le Maroc et la région parisienne.

CASANOVA Gilles:
Né à Nice. Commissaire divisionnaire de police. Directeur départemental et adjoint au directeur zonal pour la Corse de la Police de l'Air et des Frontières de 2004 à 2008. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASANOVA Isabelle: (1899-1984)
Née à Moïta. Médecin. En 1937, elle fonde, à Paris, le groupe de chant A Paghjella (qui enregistre à Paris, aux éditions Colombia, le premier disque de chants traditionnels interprétés par des chanteurs venus de Corse). Elle est la première femme à enregistrer une paghjella.

CASANOVA Jacky:
Né à Bastia (Cardu). Lieutenant-colonel de sapeurs pompiers. Directeur du SDIS de Haute-Corse de 2005 à 2008. Romancier. Auteur de A Musetta (2013), Le Cimetière des Génois (2014), Il n'y a que les femmes pour aimer ainsi les hommes (2015)...

CASANOVA Jacques Antoine: (1889-?)
Né à Barrettali. Employé. Militant anarchiste. Membre du Groupe d'Etudes Sociales à Marseille. Animateur du Comité Marseillais de Défense des Révolutionnaires emprisonnés en Russie. Trésorier du Cartel de Liaison des Syndicats Autonomes du Sud-Est en 1926. Secrétaire du Comité d'Entraide pour la Défense de la Révolution Espagnole en 1936.

CASANOVA Jacques-Donat: (1927-2006)
D'Aiacciu. Agrégé d'histoire et de géographie. Professeur au Maroc en 1950. Il rejoint Montréal en 1957. Il se spécialise dans l'audiovisuel. Représentant du gouvernement français à Radio-Québec. Producteur, auteur et animateur d'émissions de télévision éducative et culturelle. Président fondateur de l'Amicale des Corses du Canada. Directeur du département des productions audiovisuelles éducatives de l'ORTF. Chef de mission scientifique et technique à l'Ambassade de France en Ouganda, puis attaché culturel en Malaisie. Directeur du Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de la Corse en 1982. Fondateur de l'Association Corse du Monde Sous-Marin (ACOMOSOMA). Inspecteur d'académie. Officier de l'Ordre du Mérite. Il décède à Aiacciu, en 2006.

CASANOVA Jean dit CAPPA: (?-1895)
Bandit. En 1887, dans la Scala di Santa Regina, il assassine Sabien Sabiani. En 1895, il est tué par les gendarmes de Corti près de Calacuccia.

CASANOVA Jean:
Militant nationaliste. Membre du FLNC. En 1987, il figure sur l'affiche des Recherchés de Charles Pasqua.

CASANOVA Jean-Baptiste: (1950-2014)
Originaire de U Poghju di Venacu. Maire de U Poghju di Venacu de 1981 à 2014. Vice-président de la communauté de communes de Corti Centre Corse. Directeur territorial de Parc Naturel Régional de la Corse (PNRC).

CASANOVA Jean-Claude: (né en 1934)
Né à Aiacciu. Economiste. Universiaire. Fondateur, en 1978, et directeur de la revue Commentaires. Professeur titulaire à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. Editorialiste à l'Express de 1985 à 1998. Directeur des Etudes et Recherches à la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Directeur de la collection Thémis. Membre du Conseil Economique et Social de 1994 à 2004. Elu membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques en 1997. Président de la Fondation Nationale des Sciences Politiques (FNSP) depuis 2007. Président du Prix du Mémorial d'Aiacciu, depuis 1996. Prix littéraire de la ville d'Aiacciu. Co-auteur, en 2012, avec Paul Colombani, Pascal Marchetti et Marie-Jean Vinciguerra, d'un manifeste intitulé Sauvegarder l'héritage de la Corse. Il collabore également au magazine mensuel IN Corsica. Grand-officier de la Légion d'Honneur. Officier de l'Ordre National du Mérite. Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques.

CASANOVA Jean-Claude: (1937-2010)
Originaire de Bastia. Militaire. Journaliste. Officier du Bataillon de Parachutistes de Choc durant la Guerre d'Algérie. Journaliste à Corse-Matin de 1963 à 1998 (directeur de l'agence de Bastia). Croix de Guerre avec citation. Médaille d'Honneur de la Jeunesse et des Sports.

CASANOVA Jean-Claude: (né en 1953)
Né à Toulon. Originaire de Suddacarò. Cadre dans une entreprise publique après des études d'économie à Paris. Passionné de photographie, de chant polyphonique et de culture corse. Créateur du site internet l-invitu.net en 2006. Auteur de A Filetta, Tradition et ouverture. De la polyphonie corse au chant du monde (2009).

CASANOVA Jean-François: (1924-1943)
Né à U Lucu di Nazza. Résistant. Membre des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Il est tué, à Lupinu (Bastia), par les Allemands, lors des combats pour la libération de la Corse, en Septembre 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bastia.

CASANOVA Jean-Jacques: (1927-1988)
Né à Corti. Membre du commando auteur du rapt de Madeleine Dassault, épouse du richissime industriel Marcel Dassault, en 1964. Il est condamné, par la Cour d'Assises de la Seine, à 20 ans de réclusion, en 1966.

CASANOVA Jean-Michel:
Auteur, avec Dominique Taddei, de We "Corsicans" (2016).

CASANOVA Jean Noël (1855-1935)
Né à Tolla. Gendarme. Maire d'Akban (Algérie) de 1896 à 1932. Doyen des maires d'Algérie en 1932. Juge de paix suppléant non rémunéré de 1903 à 1927. Juge de paix en 1914-1918. Chevalier de la Légion d'Honneur. Officier de l'Instruction Publique.

CASANOVA Jéromine:
Installée à Aiacciu. Artiste peintre d'inspiration méditerranéenne.

CASANOVA Joseph Hyacinthe: (1904-1976)
Né à Corti. Il combat avec l'Espagne Républicaine de 1936 à 1938 au bataillon Henri Barbusse de la 14ème Brigade Internationale. Sous l'Occupation, il s'engage dans les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF).

CASANOVA Jules: (1818-1845)
Né à Fuzzà. Cordonnier. En 1836, à Bastia, il est condamné à 20 ans de Travaux Forcés, pour homicide volontaire avec préméditation. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1845.

CASANOVA Jules: (dix-neuvième siècle)
Maire de Corti en 1878.

CASANOVA Jules Toussaint: (1768-1807)
Né à Guagnu. Maçon. En 1804, à Aiacciu, il est condamné à 20 ans de Galères, pour meurtre sans préméditation. Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de Toulon (Var), en 1807.

CASANOVA Lancelottu: (1682-?)
Originaire de San Martinu di Lota. Membre de la Diaspora corse de Livourne. En Décembre 1734, avec deux de ses amis Sebastianu Costa et Dumenicu Rivarola, voyant la révolution corse faiblir, il achète 150 fusils, de la poudre et des balles, et décide de rejoindre l'Ile. Avec ses compagnons, et son chargement d'armes, il débarque aux Prunete, à Campulori, puis se rend à Poghju Mizzana, où le rejoignent Luiggi Giafferi et ses partisans.

CASANOVA Laurent: (1906-1972)
Né à Souk-Ahras (Algérie). Militant communiste. Résistant. Epoux de Danielle Casanova. Membre de l'Assemblée Consultative de Paris de 1944 à 1945. Député de la première et de la seconde Assemblée Nationale Constituante (1945 et 1946) Député de Seine et Marne de 1946 à 1958. Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en 1946. Prix Lénine de la Paix en 1960. Exclu du Parti Communiste Français en 1961. Il décède à Paris en 1972.

CASANOVA Leonardu: Voir CORTI (di) Leonardu.

CASANOVA Marcu: (vingtième siècle)
Originaire de A Casanova di Venacu. Poète. Compositeur. Auteur des chansons U Lamentu di u duttore Battesti, Bruscu...

CASANOVA (de) Maria Catalina: (dix-septième siècle)
Descendante de Leonardu di Corti. En 1635, elle épouse Antoniu Arrighi. Elle est ainsi à l'origine de la famille Arrighi de Casanova.

CASANOVA Marie-José: (1940-2015)
Originaire de U Silvarecciu. Chanteuse. Ecrivain. Parolière. Auteur de textes de chansons de variétés. Interprète (2 disques en 1976 et 1977). Auteur de Et l'odeur des Narcisses, en 2009 (prix du Livre Corse en langue française 2010).

CASANOVA Martin: (1834-1898)
Né à Pioghjula. Ecclésiastique. Ecrivain de langue italienne et de langue corse. Poète. Nommé prêtre en 1856, il exerce à L'Isula, Belgudè, Bastia, Ville di Parasu, Poghjula (1863) et enfin Olmi e'Cappella où il termine sa carrière sacerdotale en 1879. Conseiller général d'Olmi e'Cappella en 1859. Polygraphe, il est membre de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (SSHNC) dès 1879. Auteur d'une pièce de théâtre Pancrazio martire, en 1870, de poésies profanes et sacrées Poesi morali, en 1873, de Il Rosario della Beata Virgine, en 1873, de Pio nono, en 1878... Auteur, en 1889, de La Vérité sur l'origine et la patrie de Christophe Colomb, où il défend la cause de la naissance de celui-ci à Calvi. Chanoine honoraire en 1890.

CASANOVA Mathieu: (1833-1854)
Né à U Poghju di Venacu. Laboureur. En 1850, à Bastia, il est condamné à 10 ans de Travaux Forcés, pour tentative de meurtre avec préméditation. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1854.

CASANOVA Mathieu:
Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège de la Vie Culturelle et Promotion de la Langue Corse, représentant la Sauvegarde et la Transmission de la Mémoire Combattante de la Nation, il siège dans la Section de la Culture, de la Langue et de l'Education. ).

CASANOVA Mattea: (décédée en 2010)
Originaire de Venacu. Fille de Marcu. Enseignante. Poétesse en langue corse.

CASANOVA Michèle (GILVIVARIO):
Artiste peintre. Professeur d'arts plastiques. Elle peint des toiles abstraites qu'elle traite en coloriste. Elle expose à Aiacciu (1977), Bastia (1988), Corti (1990)...

CASANOVA Nicole: (née en 1934)
Originaire de Corti. Journaliste. Traductrice. Ecrivain. Elle traduit plus de 90 textes allemands, et dirige une Bibliothèque allemande, chez Hachette, de 1979 à 1982. Rédactrice de 1974 à 1989 au Quotidien de Paris. Auteur de La ville qui penche (1962) et Mes Allemagnes, souvenirs (1987). Collaboratrice au Monde au Monde diplomatique et à La Quinzaine littéraire. Prix Gérard de Nerval 1999 de la Société des Gens de Lettres pour l'ensemble de ses traductions.

CASANOVA P.: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de Ville en 1840.

CASANOVA Paolo: (seizième siècle)
Génois. En 1554, il est nommé commissaire du lieutenant général Agostino Spinola en Corse. Il défend Corti, menacée par les Français et les Corses de Sampieru Corsu.

CASANOVA Pascale (Marie Pascale Bénédicte): (1959-2018)
Né à Tours (Indre-et-Loire). Originaire de Pedicorti di Gaghju. Fille de Bernard Jean Victor. Chercheuse. Critique littéraire. Chercheuse associée au Centre de Recherche sur les Arts et le Langage (CRAL). Marraine la Société Européenne des Auteurs et Traducteurs. Auteure de Beckett l'abstracteur (1997), La République mondiale des Lettres (1999), Si le monde social m'est supportable, c'est parce que je peux m'indigner (2003), Kafka en colère (2011), Des littératures combatives : L'internationale des nationalismes littéraires (2011), Manet, Une révolution symbolique : Cours au collège de France (1998-2000) suivis d'un manuscrit inachevé de Pierre et Marie-Claire Bourdieu (2013), La langue mondiale (2015). Elle décède à Paris en 2018.

CASANOVA Paul Jérôme: Voir PORT-MAURICE (de) Léonard.

CASANOVA Paul Elie (1917-1944)
Né à Suddacaro. Officier de paix à Denain (Nord). Membre du mouvement Libération Nord. Il fournit des faux papiers et des renseignements militaires. Arrêté par les Allemands, il est transféré à la prison de Loos-les-Lille (Nord). Condamné à mort et fusillé en 1944. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Suddacaro.

CASANOVA Petru: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de E Casevechje, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASANOVA Petru: (1755-?)
Chanoine de la cathédrale de Bastia. Professeur de français au collège de Bastia en 1812.

CASANOVA Petru: (né en 1920)
Né à A Casanova di Venacu. Enseignant. Ecrivain. Artiste (dessin, photographie, sculpture...). Linguiste. Résistant. Syndicaliste. Militant communiste. Auteur de Appellamanu,Ghjochi nustrali è Usanze festie (1982), consacré aux jeux traditionnels pratiqués dans l'Ile, et de Motti: parólle è cugnóle di a parlata nustrale: termini campagnoli silvu ortu pasturini è di e faccende usuali di a Corsica, un glossaire géographique agro-sylvo-pastoral et des activités traditionnelles de la Corse édité en 2010.

CASANOVA Petru Paulu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Sampolu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CASANOVA Pierre: (1883-?)
Administrateur de sociétés. Candidat battu des Républicains Indépendants aux élections législatives de 1919 (il obtient 10510 voix). Il lance pour la première fois l'idée d'Etats Généraux de la Corse.

CASANOVA Pierre: (1912-1977)
Né à Ulmetu. Militaire. Capitaine. Après avoir servi dans la Résistance en Corse, il est parachuté en 1944 en Ardêche, où il organise la résistance locale. Son action permet aux soldats britanniques de repousser les Allemands sur la rive gauche du Rhône. A ce titre il est élevé à la dignité de Membre Honoraire de la Division Militaire de l'Ordre Britannique.

CASANOVA Pierre-Noël: (né en 1998)
Né à Bastia. Professeur de français. Ecrivain. Poète. Auteur de Songes et fantaisies en 2021.

CASANOVA Quirinu: (dix-septième siècle)
D'Orezza. Ecclésiastique. Membre de l'Accademia dei Vagabondi. Auteur de longues fresques d'inspiration sacrées comme La Codula di Adamo ed Eva, La Nascita e passione di Gesu Cristo, La Strage degli Innocenti...

CASANOVA Rémi: (né en 1962)
Enseignant. Elu maire de U Furciolu en 2020.

CASANOVA René:
De Sartè. Militant nationaliste. En 1980, il fait partie du commando de l'Affaire Bastelica-Fesch. Il comparait libre au procès de 1981.

CASANOVA Richard: (1959-2008)
Né à Bastia. Membre du milieu corse. Il est un des fondateurs et pilier présumé du gang bastiais de La Brise de Mer. Suspecté de plusieurs attaques à main armée et d'un meurtre. Soupçonné d'avoir participé au casse du siècle, à Genève, à la banque suisse de l'UBS, en 1990. Arrêté en 2006, il est libéré 8 mois plus tard pour manque de preuves. Il est assassiné, à Porti Vechju, en 2008.

CASANOVA Robert:
Professeur de Lettres Classiques. Ecrivain. Spécialiste de Jules Michelet. Auteur de Le Périple de Michelet en 1965. Chercheur au CNRS en 1970. Il collabore à l'édition des Oeuvres complètes de Jules Michelet, en 1974. Auteur de Fils de Roi, consacré à la Corse, en 1998, Reliquat. Ensemble Corse, en 2003, prix du Livre Corse en 2004, Invaincu, en 2007...

CASANOVA Santu (Pierre-Toussaint), dit Ziu Santu, U Monacu, U Piligrinu, U Gobbu, U Paisanu: (1850-1936)
Né à Azzana. Originaire d'Arburi. En 1876, il écrit, en italien, Maraviglioso Testamanto di Francesco, morto in Cargese li 18 Maggio 1875, Contrasto curioso fra un Guagnese e un Chiglianese, et Dialetto Corso. En 1889, il fonde A Tramuntanella, Fresca e Zitella, le premier journal dialectal. En 1892, il écrit, en italien aussi, La Morte e i Funerali di Spanetto. En 1896, il fonde A Tramuntana, Fresca e Sana, hebdomadaire politique, humoristique, satirique et littéraire corse, qui sera, pendant une vingtaine d'années, le premier support de la langue corse. Il mène un combat contre la République, ce qui le mène parfois sur le chemin de la xénophobie, de l'antisémitisme, de l'antimaçonnisme et de la défense du religieux face à la laïcisation de la société. En 1903, dans A Tramuntana, Fresca e Sana, il écrit (en corse): Arène, qui n'est Corse ni de nom, ni de cœur, ni de sentiments, a falsifié tous les caractères et, promettant des emplois à qui en veut, il a consommé la ruine morale et matérielle de la Corse. En 1914, il quitte A Tramuntana, Fresca e Sana. En 1927 il publie Primavera Corsa, en prose. En 1930 il publie l'ensemble de ses poèmes rassemblés dans Fiori di Cirnu. Président de la société Salvatore Viale, à Bastia. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1931. En 1933, il écrit un grand poème en terza rima, Corsica é Pontenovu, sur la bataille de Pontenovu. En 1934, il écrit une lettre à Francesco Guerri, publiée dans la revue italienne Corsica Antica e Moderna, dans laquelle il démontre l'italianité de la Corse. En 1935, il effectue un séjour en Italie dont le couronnement est une entrevue avec le Duce Benito Mussolini. En 1936, il retourne en Italie pour s'y installer définitivement. Commandeur de la Couronne d'Italie en 1936. Il décède à Livourne en 1936. Ses cendres sont transférées à Arburi en 1962.

CASANOVA Sauveur: (1918-1998)
Né à Corti. Curé de Corti. Vicaire général d'Aiacciu. Evêque de Corse de 1987 à Janvier 1995. Il succède à Jean-Charles Thomas. Il démissionne de ses fonctions en Janvier 1995. Il décède à Corti en 1998.

CASANOVA Sylvestre Bonaventure: (1870-1951)
Né à Sampolu. Curé doyen de Zicavu. Historien de l'Eglise Corse . Auteur de Histoire de l'Eglise Corse, en 4 volumes (1931-1939) et de La Corse et les Etats Généraux de 1789 (en 1931).

CASANOVA Xavier: (né en 1950)
Originaire de Ghisoni. Spécialiste de l'édition de manuels et de supports d'enseignement. Responsable éditorial, chargé de mission, conseiller ou consultant, il collabore chez Bordas, Nathan, Foucher... Vice-président de la Société de Bibliologie. Auteur de Codex Corsicae, en 2005.

CASANOVA d'ARACCIANI Ambroise: (1817-1865)
Originaire de Sarté. Juge d'instruction.

CASANOVA d'ARACCIANI Eugène Antoine François: (1809-1891)
Originaire de Sarté. Directeur des Postes.

CASANOVA d'ARACCIANI Gustave: (1821-1903)
Originaire de Sarté. Il vit 30 ans au Brésil. Premier maire de Pruprià de 1860 à 1865.

CASANOVA d'ARACCIANI Quilicus: (1727-1825)
Originaire de Sarté. Capitaine commandant au Régiment Royal Corse. En 1760, il participe à la bataille de Clostercamp. Chevalier de Saint-Louis.

CASANOVA NICOLAI Paule (né en 1967)
Journaliste. Mairesse de Guarguale depuis 2016.

CASANOVA-SERVAS Marie-Hélène:
Originaire de Sarrula Carcupinu. Avocate à Aiacciu. Conseillère municipale de Sarrula Carcupinu. Militante nationaliste (Femu a Corsica). Conseillère territoriale de 2015 à 2017. Elue à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017. Membre de la Commission Permanente de la Collectivité de Corse depuis 2018. Présidente du Conseil de Surveillance d'Air Corsica depuis 2018. Réélue à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).

CASARELI Paulu:
Poète-chanteur spécialiste des Chjami e Rispondi.

CASASOPRANA François: (né en 1975)
Né à Athis Mons (Essone). Juriste. Conseiller municipal d'Aiacciu depuis 2001. Conseiller général (divers gauche) du canton d'Aiacciu III de 2011 à 2015.

CASCIA (da) Antonio: (quinzième siècle)
Evêque du Nebbiu de 1418 à 1431.

CASELLA Cosimu: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1629.

CASELLA Francescu: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1623.

CASELLA Ghjacumu: (dix-huitième siècle)
En Août 1768, il est à Nonza, attaqué par les Français. Avec d'autres chefs Naziunali, il ne peut que capituler. Il est le dernier à sortir du village, seul, après en avoir défendu la tour (il a droit aux honneurs du commandant français). Il est fait prisonnier et conduit à San Fiurenzu.

CASELLA Giovan Antonio: (mort avant 1672)
Génois. Installé à Bunifaziu. Qualifié de Messer.

CASELLA(I) Giovanni: (dix-septième siècle)
Génois. Installé à Bunifaziu. Ecclésiastique. Prêtre en 1603. Cité en 1624 et 1631.

CASELLA(I) Nicolao: (seizième siècle)
Génois. Chef de la citadelle de Corti. En 1563, Giovan Battista Costa lui succède.

CASELLA Petru Antone: (dix-neuvième siècle)
Président de la municipalité de la ville de Bastia de Octobre 1795 à 1796, puis de Juin 1799 à 1800. Bâtonnier de l'ordre des avocats de Bastia.

CASELLA Pietro Giovanni: (seizième siècle)
Génois. Podestat de Bastia en 1573.

CASELLA Sebastianu: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1605.

CASENUOVE (da) Raffaelle: (quinzième siècle)
Religieux corse. En 1496, il est grièvement blessé dans une rixe.

CASEVECCHIE ?: (dix-huitième siècle)
Notable bastiais. Podestat de Bastia en 1711.

CASEVECCHIE Antoniu Ghjuseppe: (dix-neuvième siècle)
Maire de Bastia de 1840 à 1843.. Il décide de réhabiliter le couvent des missionnaires, devenu vétuste, sale et délabré. En 1842, il fait voter un impôt exceptionnel de 50 centimes sur chaque hectolitre de blé entré dans le port, ceci pour financer les travaux dans la ville.

CASEVECCHIE Ignaziu Maria: (1675-1753)
Né à Centuri. Ecclésiastique. Servite de Marie. Docteur en théologie. Prieur de couvent servite de Gênes en 1718 et 1719. Provincial des Servites de Corse de 1720 à 1723. Supérieur des Servites de Corse de 1730 à 1732 et de 1744 à 1752. Partisan du pouvoir génois.

CASEVECCHIE Philippe: (1802-1888)
Né à Bastia. Juge de paix à Bastia. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASILE Alfred: (1848-1909)
Né à Marseille. Originaire d'Aiacciu. Artiste peintre. Il séjourne en Corse entre 1894 et 1908.

CASILE François Pascal Antoine: (1896-?)
Né à Aiacciu. Originaire de Valli di Mezana. Militaire. Lieutenant lors de la Première Guerre Mondiale, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur à 24 ans. Après l'armistice, il sert au Maroc (guerre du Rif), en Allemagne (en occupation), et en Syrie où il est nommé capitaine. A la déclaration de guerre, il rallie les troupes anglaises et rentre en France en 1941, comme chef d'état major à Grenoble, chargé de l'organisation de la résistance. Il est nommé chef d'état major à la fin de la guerre. Colonel. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CASILE Joseph-Marie Séraphin: (1905-2007)
Originaire de Valli di Mezana. Frère de François Pascal Antoine. Résistant dès 1940. Sergent-chef au 1er Bataillon d'Infanterie de Marine, il participe aux campagnes d'Egypte et de Lybie (1940-1941). Il est blessé lors de la bataille d'El Alamein. Il participe, en tant qu'adjudant-chef à la 1ère DFL, aux débarquements en Italie et en Provence, en 1944. Il combat ensuite dans la région de Belfort et en Alsace. Compagnon de la Libération. Commandeur de la Légion d'Honneur. Croix de la Libération. Médaille Militaire, Croix de Guerre TOE. Croix de Guerre 39-45. Croix du Combattant Volontaire. Médaille des Blessés. Médaille Coloniale avec agrafes Annam-Tonkin et Bir-Hakeim...

CASILE Marius: (1910-1977)
Né à Givet (Ardennes). Originaire d'Auccia. Médecin. Maire d'Auccia de 1965 à 1977. Conseiller général de Celavu-Mizzana jusqu'en 1977. Vice-président du Conseil Général de la Corse en 1970. Président du Conseil Général de Corse-du-Sud de 1976 à 1977.

CASILE Paul: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre (paysages, natures mortes) installé à Aiacciu. Il expose à la Bibliothèque Municipale en 1898 et 1899. Il expose Vue d'Ajaccio, Chevaux à la baignade, Rochers à Barbicaja, Vieux livres, Le déjeuner, Lapin, Fraises et cerises...

CASILI Jean: (1959-2009)
Originaire d'Aiacciu. Employé EDF. Homme politique. Membre du Parti Radical Valoisien. Conseiller général (divers droite) d'Aiacciu VI de 2001 à 2009. Vice-président du Conseil Général de Corse-du-Sud de 2004 à 2008. Président de l'Office de l'Habitat de Corse-du-Sud.

CASIMIRI Nonce: (1899-1944)
Né à San Ghjulianu. Résistant. Membre des Forces Françaises de L'intérieur (FFI). Agent de lignes à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes). Membre du groupe de parachutage François Mazier (Organisation de Résistance de l'Armée, ORA)). Il est arrêté sur dénonciation en avril 1944 à Puget-Théniers, emprisonné aux nouvelles prisons à Nice, et tué par les Allemands en représailles (fusillé le 11 juin 1944 à Saint-Julien-du-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence) avec 10 autres résistants). Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur la Plaque Commémorative de la cathédrale à Cervioni.

CASIMIRI QUASTANA Carolina:
Originaire de Vicu et Albitreccia. Commerçante. Militante politique (divers droite) et associative (vice-présidente de la pour la Corse des Marianne de la Diversité). Vice-présidente de Via Prugressista Vice-présidente du Parti-Radical Valoisien en 2006. Elue juge au Tribunal de Commerce d'Aiacciu en 2007.

CASINELLI Jean dit Jean Casi: (1934-1968)
Originaire de Calvi. Né en Algérie. Chanteur de variétés. Guitariste. Grand Prix de la chanson corse de Paris en 1964. Auteur de nombreuses chansons sur la ville de Calvi. Il décède lors d'un accident de la route à Calvi en 1968.

CASINI (de) Alberto: (?-1450)
Evêque d'Accia de 1441 à 1450.

CASINO Pietro: (quinzième siècle)
Magistrat génois. En 1433, il fait partie du Conseil des Huit Magistrats de Gênes, qui juge et condamne à mort Vincentellu d'Istria.

CASONI Filippo: (dix-huitième siècle)
Auteur génois. En 1708, dans Annali della Republica di Genova, il narre la mort de Sampieru Corsu.

CASS Gilbert: (1859-1934)
Né à Zanesville (Ohio). Artiste peintre américain (aquarelliste). Architecte. Il séjourne en Corse en 1898, où il peint Landscape of Corsica.

CASSAGNEAU Jean Joseph Félix: (dix-neuvième siècle)
Préfet de la Corse de 1897 à 1904. En 1899, il propose à la ville de Bastia l'installation d'un réseau de téléphone urbain, qui est jugé trop onéreux par le conseil municipal, et repoussé à plus tard. En 1903, il met en place une délégation spéciale chargée de remplacer la municipalité démissionnaire de Bastia.

CASSE (du) Albert: (dix-neuvième siècle)
Baron. En 1853, il publie Bonaparte (Joseph et Napoléon). Mémoires et correspondance politique et militaire.

CASSEGRAIN Pierre: (1776-1827)
Né à Bastia. Forgeron. En 1824, à Bastia, il est condamné à 5 ans de Travaux Forcés, pour vol. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1827.

CASSEL Vincent: (né en 1966)
Né à Paris. Originaire de Vezzani. Fils de Jean-Pierre Cassel et de Sabine Cassel-Lanfranchi. Acteur. Réalisateur et producteur de cinéma.

CASSEL-LANFRANCHI Sabine:
Originaire de Vezzani. Journaliste. Rédactrice en chef des pages gastronomiques du magazine Elle version américaine. Auteure de De mère en fille, la cuisine corse (2003), Recettes d'une grand-mère à sa petite-fille (2009)...

CASSETARI Paul-André: (1900-1944)
Né à Suddacaro. Résistant. Cheminot résistant en Avignon. Il est assassiné par les Allemands en déportation, à Buchenwald (Allemagne), en 1944. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Suddacaro et sur celui de la commune de Bastia.

CASSEIN BASSA (ou PACHA): (seizième siècle)
Turc. En 1555, il commande l'escadre turque (cent navires) de Dragut, qui croise devant l'île d'Elbe et doit rejoindre la flotte française en vue des côtes de Balagna. Il débarque 4000 mille hommes et quatorze canons près de Calvi.

CASSIDU Gabriella: (née en 1983)
Née à Aiacciu. Auteur-compositeur-interprète. Fondatrice de l'école de chant Melodya Centre (2011-2017). Elle sort son premier album Comme une femme en 2017.

CASTA ?: (dix-neuvième siècle)
Conseiller général de la Corse en 1857

CASTA (di) Ambrughju: (dix-septième siècle)
Du Nebbiu. Nobile Dodeci du Diquà en 1620.

CASTA André:
Il décède, des suites de ses blessures subies lors de l'effondrement de la "tribune" du stade Armand Cesari, à Furiani, avant le match de football Olympique de Marseille-Sporting Club de Bastia, en 1992.

CASTA Ange: (1927-2020)
Né à Marseille. Originaire de Lumiu. Auteur. Réalisateur. Grand reporter. Licencié es lettres. Diplômé de l'IDHEC. Auteur de plus d'une centaine de films. Lauréat de plusieurs prix nationaux et internationaux. Professeur associé des sciences de la communication à l'Université Lumière-Lyon 2. Il consacre une grande partie de sa carrière à la télévision publique (documentaires, grands reportages, fictions). A travers ses documentaires de création, il témoigne à propos d'un monde qui change au fil des trente glorieuses jusqu'à l'ébranlement de 1968 et les années de crise (De mère en fille, Le temps s'en va madame, La pub, Que viva Mexico !, Beurs...). Membre du conseil pédagogique de la FEMIS. Auteur du film Colomba, tourné en noir et blanc avec dialogues en corse sous-titrés en français, en 1967. Auteur du film La parabole corse en 1994. De 1988 à 1990, il est l'initiateur du groupe Pour que vive la télévision publique aux côtés de Pierre Bourdieu, Max Gallo, Claude Marti, Jean Martin, Christian Pierret, Pierre Moinot... Président de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias) de 2003 à 2007. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CASTA (di) Anton Ghjuvanni: (dix-septième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. Nobile Dodeci en 1643.

CASTA (di) Barnabeu: (?-1450)
Capupopulu du Nebbiu. En 1444, avec d'autres Caporali, il refuse la tutelle du Saint-Siège, et rejoint le gouverneur génois Giovanni da Montaldo. Il meurt, lors de la grande épidémie de 1450.

CASTA (di) Barnabeu: (quinzième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. En 1461, il s'allie aux insurgés corses de la ligue de Pise, et, avec eux, attend le retour sur l'Ile de Tomassino da Campofregoso, lequel a été emprisonné à Gênes.

CASTA (di) Bernardinu: (dix-septième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. Nobile Dodeci en 1643.

CASTA (di) Capuniellu: (quinzième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. Pievanu de Brandu. Canonico d'Aleria en 1467-1468.

CASTA (di) Carlu: (?-1490)
Capupopulu du Nebbiu. Fils de Lucianu. En 1442, il aide Paulu della Rocca à reconquérir la Corse. En 1454, il vend le château de Petra Larata à l'Ufficio di San Giorgio. En 1455, il est attaqué, comme tous les Caporali alliés des Génois de l'Ufficio di San Giorgio, par Raffe di Leca, qui a reçu des renforts du Roi d'Aragon, et son allié, le Vice-roi de Sardaigne Berlingero da Rillo. En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les Caporali, pour les opposer aux Génois. En 1460, avec le gouverneur Marco de Marini, le commissaire Benedetto di Fieschi, l'évêque d'Aiacciu Deodato, et Ghjudicellu di Caghju, le fils de Marianu, ils parcourent l'Ile, qui parait enfin pacifiée. En 1464, il se range aux côtés du Duc de Milan, Francesco Sforza, le nouveau maître de la Corse. En 1466, il est reçu à la cour du Duc de Milan. En 1472, il est le nouveau Vicaire du Peuple, en remplacement de Ghjudicellu di Caghju. Il décide la tenue d'une Cunsulta à Biguglia; ses opposants, eux, en décident une, en même temps, à Tinturaghju. La population de la Terra di U Cumunu fait appel à un des fils de Paulu della Rocca, Vinciguerra, pour le remplacer et rétablir l'ordre et la paix. En 1477, il est aux côtés des Milanais, contre le Génois Tomassino da Campofregoso. Il récupère les terres de Giacobu de Gentile (Brandu), que, en 1479, Tomassino da Campofregoso, revenu au pouvoir, rend à ce dernier.

CASTA (di) Deudatu: (quatorzième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. Chanoine. En 1358, il participe, avec Sambucucciu d'Alandu, à la révolution des paysans de la Terra di U Cumunu contre les seigneurs féodaux corses. En 1366, il enraye une révolte des seigneurs hostiles à Gênes contre Sambucucciu d'Alandu. En 1374, il est de ceux qui organisent la rébellion contre Arrigu della Rocca, aidé en secret par Gênes.

CASTA (di) Deudatu: (quinzième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. En 1410, il s'allie à Vincentellu d'Istria pour attaquer le gouverneur Andrea Lomellino. En 1414, Il aide le gouverneur Raffaello da Montaldo, avec l'appui des seigneurs du Capicorsu, et d'autres Capipopuli, à combattre Vincentellu d'Istria, près de Mariana, où ce dernier est battu. En 1451, le nouveau gouverneur génois, avec l'aide de Marianu di Caghju, le fait emprisonner, ainsi que d'autres Caporali. Il est libéré grâce à l'intervention du Doge de Gênes Pietro da Campofregoso.

CASTA (di) Deudatu: (seizième siècle)
Du Nebbiu. En 1527, il est le Pievanu de la piève de l'Ostriconi.

CASTA Don Paul: (1769-?)
Né à Santu Petru di Tenda. Juge de paix du canton de Santu Petru di Tenda. Conseiller général de la Corse en 1817. Il démissionne en 1825.

CASTA Dominique: (1922-2007)
Né à Calinzana. Engagé dans les Chasseurs Alpins dès 1940, il est fait prisonnier. Parvenu à s'évader il entre dans la Résistance. En 1945, il s'engage dans le corps expéditionnaire français contre le Japon, puis participe à la campagne d'Indochine, dans les Commandos Marine, jusqu'en 1953. Nommé adjudant-chef en 1955. Plongeur de combat, à Calvi, de 1959 à 1961. Il termine sa carrière à Tahiti en 1963, et s'y installe définitivement en 1970. Il y décède en 2007. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 39-45 avec citation. Médaille Militaire. La 272ème promotion de l'Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active (ENSOA) de 2011 porte son nom.

CASTA François: (1920-2007)
Originaire de Rutali. Ecclésiastique. Chanoine. Théologien. Ordonné prêtre en 1945. Curé d'Antisanti jusqu'en 1950. Vicaire de la paroisse de San Roccu à Aiacciu, de 1950 à 1960. Curé de Lucciana de 1960 à 1965. Curé de L'Isula et Munticellu de 1965 à 1996 (vicaire forain de Balagna de 1972 à 1992). Médaillé de la Jeunesse et des Sports. Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

CASTA François Joseph: (1919-2011)
Né à Calinzana. Frère de Dominique. Ecclésiastique. Historien. Docteur en théologie. Aumônier militaire parachutiste, il s'illustre durant la seconde guerre mondiale, la guerre d'Indochine et la guerre d'Algérie. Il se retire en Corse en 1965. Mis à la disposition du diocèse d'Aiacciu, il participe activement à la création de la paroisse Santa Munica de l'Isulella, à Pitrusedda, dont il sera le curé de 1975 à 2006. Conservateur des Archives Diocésaines à Aiacciu. Auteur de Le drame spirituel de l'Armée, en 1962, de Evêques et Curés corses dans la tradition pastorale du Concile de Trente (1570-1620), une thèse de théologie, parue en 1964, de Le Diocèse d'Ajaccio, paru en 1974, de Histoire d'Ajaccio (1992), de Paroisses et communes de France-Corse (1998), Homme de Dieu, Homme de guerre (2009). Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006. Grand-croix de la Légion d'honneur en 2003. Croix de Guerre 1939-1945 (1 palme, 1 étoile d'argent). Croix de Guerre des TOE (2 palmes, 3 étoiles de vermeil). Croix de la Valeur Militaire (1 étoile d'argent). Croix du Combattant. Croix du Combattant Volontaire.

CASTA (di) Ghjudice: (quinzième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. En 1487, dans la guerre des Cinarchesi, il est aux côtés de Ghjuvan Paulu di Leca, contre les seigneurs corses partisans de l'Ufficio di San Giorgio. Ennemi des Génois, il s'exile en Sardaigne, avec de nombreux Caporali, vers 1490. En 1493, les Génois demandent à Ferdinand II Le Catholique, son extradition de Sardaigne, avec d'autres Caporali en exil. Celui-ci refuse.

CASTA (di) Ghjudice: (seizième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. Nobile Dodeci en 1559.

CASTA (di) Ghjudicellu: (seizième siècle)
Caporale du Nebbiu. En 1528, installé à San Fiurenzu, il signale aux Génois que des habitants de Santu Petru di Tenda en veulent à la vie de Terramu di Nuvella, de Belgudè.

CASTA (di) Ghjuvanni (Ghjuvaninellu): (?-1465)
Capupopulu du Nebbiu. Fils de Lucianu. En 1442, il aide Paulu della Rocca à reconquérir la Corse. En 1465, il meurt lors un combat entre les troupes de Rinucciu di Leca et celles de Ghjuvan Paulu di Leca, avec lequel il est allié.

CASTA (di) Grimaldu: (seizième siècle)
Caporale du Nebbiu. Lors de la guerre contre les Français, en 1553, il est aux côtés des Génois, avant de passer du côté des Français. A Gênes, sa tête est mise à prix pour 300 écus.

CASTA Isabelle Rachel:
Professeur de littérature française à l'Université d'Artois. Membre permanent de Textes et Cultures. Auteure d'articles et contributions à des ouvrages collectifs: Terre violente, texte magique: La Corse au miroir littéraire, en 2007... Les chasses fantastiques comme motif récurrent du romanesque corse (2008), Salut et perdition : survivance du mythe dans la littérature corse (2009)...

CASTA Jacques: (né en 1988)
Ouvrier. Maire de Pedicroce de 2014 à 2020.

CASTA Jean: (1924-2013)
Né à Bastia. Musicien (organiste). Il a réalisé une centaine d'enregistrements pour les télévisions et radios françaises et étrangères.

CASTA Jean:
Ingenieur. Economiste. Urbaniste. Docteur en Géographie du Développement. Diplômé en Etudes Approfondies de Sciences Politiques. Président de Euro-Mediterranea.

CASTA Jocelyne: (née en 1955)
Documentaliste au Centre Départemental de Documentation Pédagogique de Haute-Corse en 1996. Présidente du jury du Prix du Livre Corse.

CASTA Laeticia (Marie-Laure): (née en 1978)
Née à Pont-Audemer (Eure). Originaire de Lumiu. Mannequin top modèle de notoriété mondiale. Actrice de cinéma et de théâtre. Elle sert de modèle pour le buste de Marianne en 2000. Membre du jury de la Mostra de Venise en 2012. Nommée ambassadrice de l'UNICEF France pour la défense des droits des enfants dans les conflits armés en 2016. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier des Arts et Lettres.
Voir le site de Laeticia CASTA.

CASTA (di) Lucianu: (mort vers 1453)
Capupopulu du Nebbiu. En 1417, avec les évêques corses Ambrughju et Ghjuvanni d'Omessa, et leurs partisans, il demande à Gênes le retour en Corse de l'ancien gouverneur Raffaello da Montaldo, pour remplacer Pietro Squarciafico. En 1420, allié à Vincentellu d'Istria, il participe au siège de Biguglia, et bat les Génois d'Abramo da Campofregoso, à Furiani. Pour le remercier Vincentellu d'Istria lui confie le château de Petra Larata. En 1430, lors de la création de la ligue d'opposition à Vincentellu d'Istria il reste fidèle à ce dernier. Il résiste aux troupes de la ligue, 300 hommes environ, à Loretu. En 1435, il est en conflit avec Simone da Mare, qu'il estime trop attaché à Gênes. En 1437, avec Opiccinu Lucitano et des Caporali partisans de Simone da Mare, il prend les armes contre les Génois des frères da Montaldo, soutenus par Rinucciu di Leca. En 1439, avec tous les Capipopuli fidèles au gouverneur Janus da Campofregoso, il est gratifié d'une confortable pension. Il sauve Rinucciu di Leca lors d'un combat contre les troupes d'Ambrughju d'Omessa, ce qui lui vaut d'être emprisonné par le gouverneur Janus da Campofregoso. En 1444, avec d'autres Caporali, il refuse la tutelle du Saint-Siège, et rejoint le gouverneur génois Giovanni da Montaldo. En 1451, le nouveau gouverneur génois, avec l'aide de Marianu di Caghju, le fait emprisonner, ainsi que d'autres Caporali. Il est libéré grâce à l'intervention du Doge de Gênes Pietro da Campofregoso.

CASTA (di) Ludovicu: (seizième siècle)
Caporale du Nebbiu. En 1564, il est avec Sampieru Corsu, lorsque ce dernier débarque de Marseille pour commencer sa révolte contre les Génois. En 1566, à une Cunsulta tenue dans le village d'Altiani, entre Corti et Aleria, il est nommé capitaine de cavalerie par Sampieru Corsu.

CASTA Marie-Ange: (née en 1990)
Née à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). Originaire de Lumiu. Soeur de Laeticia. Mannequin. Comédienne.

CASTA Michel:
Originaire de Calinzana. Maître de conférences à l'IUFM d'Amiens. Auteur de Le prêtre corse au XIXème siècle, paru en 1997. Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006. Auteur de Histoire et mémoire des Giovannali (2012). Il collabore au volume 2 de l'ouvrage collectif sur une Histoire de la Corse, sous la direction d'Antoine-Marie Graziani (paru en 2019).

CASTA Paulu Maria: (dix-huitième siècle)
Ecclésiastique. Rettore di Barrettali. En Novembre 1749, il assiste, avec 13 autres académiciens, à la première séance de l'Accademia dei Vagabondi au cours de laquelle le marquis de Cursay prononce un discours d'inauguration.

CASTA (di) Petrantone: (seizième siècle)
Caporale du Nebbiu. Allié de Sampieru Corsu. Après la guerre entre Français et Génois, il est envoyé en exil. En 1565, il fait partie des cent cinquante exilés corses qui débarquent d'Italie, pour aider Sampieru Corsu dans sa reconquête de la Corse, contre les Génois. En 1566, à une Cunsulta tenue à Altiani, entre Corti et Aleria, il est nommé capitaine d'infanterie par Sampieru Corsu. En 1566, il est à Borgu di Mariana, avec les troupes de Antoniu di San Fiurenzu. Il y affronte treize compagnies génoises, commandées par Petrandria di Casta. Les Corses sont battus et obligés de se retirer à Bigornu. Nobile Dodeci en 1567. En 1568, devenu allié des Génois, et avec d'autres Caporali corses, il attaque et bat Luziu della Casabianca, allié d'Alfonsu d'Ornanu, à Ampugnani.

CASTA Philippe: (vingtième siècle)
Né à Toulon. Artiste peintre (paysages) installé à Aiacciu. Il expose en Corse dans les années 1930-1940.

CASTA Pierre-Jean: (né en 1946)
Maire de Petralba de 1982 à 2020 Coneiller général du canton du Haut-Nebbiu de 1982 à 1988. Conseiller territorial (droite) de 1986 à 2004.

CASTA (di) Raffaellu: (seizième siècle)
Caporale du Nebbiu. Lors de la guerre contre les Français, en 1553, il est aux côtés des Génois.

CASTA (di) Rinucciu: (quinzième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. En 1483, à une Cunsulta, tenue à Lagu Benedettu, il se range aux côtés du Toscan Gherardo da Montagnara, élu Comte de Corse.

CASTA (di) Ristorcellu: (seizième siècle)
Caporale du Nebbiu. Pievanu de San Quilicu en 1520. En 1568, avec les Génois et d'autres Caporali corses, il attaque et bat Luziu della Casabianca, allié d'Alfonsu d'Ornanu, à Ampugnani. Il attaque Omessa et y remporte un succès sans lendemain.

CASTA (di) Roccheggiana: (quinzième siècle)
Fille de Vinciguerra. En 1496, elle épouse, contre l'avis de l'Ufficio di San Giorgio, Parigi de Gentile, le fils de Vinciguerra d'Erbalunga.

CASTA Santu: (1940-2014)
Né à Aiacciu. Professeur de Lettres Modernes. Ecrivain. Romancier. Poète. Nouvelliste. Grammairien. Traducteur. Spécialiste de linguistique et de syntaxe. Il collabore à la revue littéraire Rigiru. Auteur de L'acelli di u Sariseu, qui obtient le Prix du Livre Corse en langue corse, en 1998, U Ingallaratu (Prix du Livre Corse (catégorie langue corse) 2011), Maria Stella (2013)...

CASTA (di) Terramu: (?-1514)
Caporale du Nebbiu. Fils de Lucianu. En 1492, il est en procès avec Vincentellu di Casta. En 1498, il est aux côtés des troupes génoises de l'Ufficio di San Giorgio, pour combattre Ghjuvan Paulu di Leca, de retour d'exil. En 1514, à Poghju (ou San Cervone) d'Oletta, un désaccord entre sa famille et celle de Vincentellu di Casta amène une Vindetta qui se termine par sa mort et celle de vingt-cinq personnes. En 1523, ses fils reprennent la Vindetta.

CASTA (di) Vincentellu: (?-1515)
Caporale du Nebbiu. En 1483, à une Cunsulta, tenue à Lagu Benedettu, il se range aux côtés du Toscan Gherardo da Montagnara, élu Comte de Corse. En 1487, dans la guerre des Cinarchesi, il reste fidèle, comme tous les Caporali alliés des Génois, à l'Ufficio di San Giorgio, contre Ghjuvan Paulu di Leca et ses partisans. En 1488, il est battu, par ce dernier, avec les Génois de Andrione Conte et Ambrogio de Negri. En 1489, il fait partie des forces du Génois Filippino de Fieschi, contre le Cinarchese. En 1492, il est en procès avec Terramu di Casta. En 1496, Rinucciu della Rocca élabore un projet d'union avec lui: une des filles de celui-ci épousera un de ses fils; l'Ufficio di San Giorgio donne son accord à ce mariage. Nobile Dodeci en 1498. En 1501, il rejoint les troupes génoises qui vont combattre Ghjuvan Paulu di Leca. En 1514, à Poghju (ou San Cervone) d'Oletta, un désaccord entre sa famille et celle de Terramu di Casta se termine par la mort de vingt-cinq personnes. Il meurt en 1515. En 1523, ses fils reprennent la Vindetta.

CASTA (di) Vinciguerra: (quinzième siècle)
Capupopulu du Nebbiu. Frère de Vincentellu. En 1483, à une Cunsulta, tenue à Lagu Benedettu, il se range aux côtés du Toscan, Gherardo da Montagnara, élu Comte de Corse. En 1487, dans la guerre des Cinarchesi, il reste fidèle, comme tous les Caporali alliés des Génois, à l'Ufficio di San Giorgio, contre Ghjuvan Paulu di Leca et ses partisans.

CASTA Virginius: (1815-1855)
Originaire de Casta. Avocat. En 1848, il est membre du Cercle Littéraire de Lecture, fondé par des démocrates de gauche.

CASTA CORSO (di) Petrandria dit Piero Andrea da Capo Corso: (?-1593)
Lieutenant à la compagnie du comte de Beynes, au service du roi de France en 1558. Allié des Génois, en 1564, il s'oppose à Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa reconquête de la Corse. Il combat avec les troupes du Génois Nicolo de Negri. Il est fait prisonnier à Ponte à A'Leccia. En 1566, il commande treize compagnies génoises, et bat, à Borgu di Mariana, les troupes corses de Antoniu di San Fiurenzu. Il les oblige de se retirer à Bigornu. Sergent-major de compagnies corses au service de Gênes. Il meurt à Gênes en 1593.

CASTAGNA Bernardo: (seizième siècle)
Génois. En 1552, il est envoyé en Corse comme commissaire, pour remplacer le gouverneur Lamba Doria, destitué. Sa mission, entre autres, est de vérifier l'état des défenses de Bunifaziu et Calvi. En 1553, devant l'avance des Français, il s'enfuit à Gênes.

CASTAGNI François: (1836-1869)
Né à Bastia. Décrotteur. En 1852, à Bastia, il est condamné à 5 ans de Réclusion, pour tentative de viol. En 1868, à Montpellier (Hérault), il est condamné à 10 ans de Travaux Forcés, pour attentats à la pudeur sur enfants de moins de 13 ans. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1869.

CASTAGNINI ?: (vingtième siècle)
Artiste peintre bastiais formé à l'Académie de Peinture de la Corse. Il débute en 1930.

CASTAGNOLA: Voir NEGRONI (de).

CASTAGNOLA Antonio Francesco: (1672-1750)
Génois installé à Ruglianu. Issu de la famille de Negroni. En 1720, il faut effectuer des travaux considérables au couvent San Francescu de Ruglianu.

CASTAGNOLA Carlo: (dix-septième siècle)
Génois. Podestat de Bastia en 1643-1644 et 1653-1654.

CASTAGNOLA Francescu Maria: (1660-?)
Originaire d'Algaiola. Ecclésiastique. Prêtre. Recteur d'Algaiola. Vicaire forain de la piève d'Aregnu.

CASTAGNOLA Giacomo: (dix-septième siècle)
Génois. Podestat de Bastia en 1663-1664, année où, pour un désaccord avec le gouverneur, il est emprisonné.

CASTAGNOLA Giuliano: (?-1620)
Génois. Evêque du Nebbiu de 1612 à 1620. Il remplace Giacomo Ruscone. En 1613, lors d'un synode, il fustige les anciennes croyances. En 1614, concernant l'interdiction du port d'armes faite aux prêtres, il précise que le port d'une lance ou d'un sabre, est cependant concédé pendant les voyages qui subodorent une inimité. En 1617, considérant la pauvreté de la population de Rutali, il transfère le titre de San Vitu à l'église de Santu Cesariu. Il décède en 1620.

CASTAGNOLA Gottardo: (?-1608)
Capitano. Négociant à Bastia. Fermier des revenus de l'évêché du Nebbiu. Podestat de Bastia en 1607-1608.

CASTAGNOLA Ludovico: (dix-septième siècle)
Capitano. Fils de Gottardo. Notable de Bastia. Alfiere en 1616. Podestat de Bastia en 1631-1632.

CASTAGNOLA (de NEGRONI) Paulu Maria Ghjuvan Ghjacumu: (1754-1628)
Né à Ruglianu. Marquis de Negroni. Colonel de la Garde Nationale.

CASTAGNOLA Simone: (seizième siècle)
Génois. Frère de Gottardo. Podestat de Bastia en 1590-1591 et 1605-1606.

CASTAGNOLI ?: (dix-huitième siècle)
Nobile d'Algaiola, (un des I Quattru di Algaiola). En Avril 1758 à Curbara, il rencontre Pasquale Paoli qui lui demande l'utilisation du port d'Algaiola. Craignant les représailles génoises, il refuse.

CASTANES ?: (dix-huitième siècle)
Avocat général du Conseil Supérieur de la Corse en 1788.

CASTEL Eric dit ERIC: (né en 1915)
Né à Lyon. Affichiste. Il est l'auteur d'une affiche sur la Corse, réalisée en 1952, pour Air France.

CASTELA Jean: (né en 1956)
Professeur d'histoire et de géographie à l'université de Corti. Militant nationaliste. Membre du STI (Sindicatu di i Travagliadori di l'Insignamentu). Accusé, avec Vincent Andriuzzi, d´avoir décidé l´assassinat du préfet Érignac, il est arrêté en 1999, et est condamné, 2003, à trente ans de réclusion. Il est rejugé en appel, et acquitté en 2006.

CASTELLANI Antoine François: (1883-1923)
Né à Ota. Militaire. Lieutenant au 3ème Régiment Etranger. Tué au combat à Bou Khamoud (Maroc), en 1923. Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune d'Ota.

CASTELLANI Franck: (né en 1974)
Originaire du Niolu. Enseignant. Musicien. Ecrivain. Poète. Auteur de A funtana d'Arbaghjolu (2012).

CASTELLANI Jean-Baptiste: (né en 1947)
Maire de Calacuccia de 1995 à 2021 (invalidé). Conseiller général (UMP) du canton de Niolu-Omessa de 1992 à 2015. En 2022, il reçoit le titre de maire honoraire de Calacuccia.

CASTELLANI Jean Charles (né en 1958)
Agent de maîtrise. Elu maire de Canale di Verde en 2020.

CASTELLANI Jean-Gabriel: (né en 1946)
Né à Bastia. Originaire du Casacconi et du Niolu. Cadre bancaire en retraite. Il rentre en Corse en 2004, où il réside à San Martinu di Lota. Il collabore occasionellement à la revue Corsica (n°30 octobre 2009...). Auteur de L'Affaire de Prunelli 1814-1827, paru en 2009.

CASTELLANI Jean-Pierre: (né en 1940)
Né à Aiacciu. Originaire de Marignana. Agrégé d'espagnol. Professeur Emérite, il enseigne les Langues et Cultures Hispaniques du XXe siècle à l'université François-Rabelais de Tours. Chargé de cours à l'Université de Corse de 1987 à 2009. Spécialiste dans la littérature de l'espace autobiographique. Spécialiste des médias, de cinéma, des littérature et civlisation hispaniques. Fondateur, en 1997, des Semaines du Cinéma Espagnol, à Aiacciu. Vice président de la Société Internationale d'Etudes Yourcenariennes (SIEY). Membre de l'Association Internationale des Critiques Littéraires (AICL). Membre du conseil d'administration de l'association Corsica Diaspora. Il publie de nombreux ouvrages et articles dans le domaine de la langue et de la littérature française et espagnole ainsi que du discours de la presse et du cinéma. Auteur de Marguerite  Yourcenar, une écriture de la mémoire et Marguerite Yourcenar et l'Art, l'Art de Marguerite Yourcenar (en co-direction, 1990), Décrypter la presse écrite espagnole (2000), El embrujo de Shangai: la novela de Juan Marsé y la película de Fernando Trueba, (en coordination, 2003), Goya en Burdeos  de Carlos Saura (en coordination, 2005), Goodbye Rabelais, Figures libres : Yourcenar, Almodóvar,Umbral… Samuel Tastet (2006), Une enfance corse, avec Leïla Sebbar (2010), Je, Marguerite Yourcenar, d'un Je à l'Autre (2011)... Auteur, avec Jean-Jacques Colonna d'Istria, d'un recueil de textes écrit par une trentaine d'auteurs corses, Mémoire(s) de Corse, en 2012, de Portraits de Corses avec Christine Bottero (2017), de Corses de la diaspora (2018), de 21 femmes qui font la Corse, avec Dominique Pietri (2021), de Corse et Algérie, mémoires en partage suivies de Carnets algériens (1975-2020) (2023), de Lettre à Marguerite Yourcenar (2023)...

CASTELLANI José: (né en 1963)
Originaire de Bastia. Artiste peintre autodidacte. Coloriste. Sa première exposition a lieu à Bastia, en 2012.

CASTELLANI Joseph: (1791-1854)
De Santa Riparata di Balagna. Evêque titulaire de Porphyre. Il est enterré à Saint Louis des Français, à Rome.

CASTELLANI Joseph: Voir CRISTIANI François.

CASTELLANI Joseph: (né en 1999)
Originaire de Vallica. Exploitant forestier. Agriculteur. Maire de Vallica depuis 2023 (il est alors le plus jeune maire de Corse).

CASTELLANI Jules: (1901-1971)
Né à Nuceta. Député (Union Démocratique et Socialiste de la Résistance) de Madagascar de 1946 à 1951. Il décède à Paris en 1971.

CASTELLANI Laetizia:
Originaire d'Aregnu. Docteur en Histoire de l'Université de Corse (mention Histoire moderne et contemporaine). Elle collabore à la revue Etudes Corses (Les enfants trouvés en Balagne (fin XVIIIe au XIXe siècle), en 2008) Elle participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006. Auteur de Balagne rurale, économie et société de l'époque moderne à la fin du XIXème siècle, en 2014.

CASTELLANI Michel: (né en 1946)
Né à Bastia. Professeur des universités. Agrégé d'Economie. Chercheur au CNRS. Docteur en Sciences Economiques. Militant de la langue corse. Il est un des membres fondateurs Scola Corsa en 1971. Il participe à la création de la Cunsulta di i Studienti Corsi (CSC), en 1974. Militant autonomiste, il rejoint l'ARC (il est présent à Aleria, en 1975), puis l'APC, puis l'UPC. en 1975, il fait partie (il est chargé des questions démographiques) de la délégation de de l'ARC, composée de 8 membres, qui est reçue à Paris par Libert Bou. Il collabore au journal Arritti. Membre de l'Assemblée de Corse de 1982 à 1987. Vice-président du Conseil de la Culture, de l'Education et du Cadre de Vie de la Corse de 1984 à 1991. Conseiller municipal de Bastia de 1989 à 1995, réélu en 2008. Vice-président du Haut-Conseil des Langues de France depuis 1995. Responsable du programme INTERREG Universités de Pise et de Corse, (Hommes, Cultures et Sociétés) de 1995 à 1999 Il milite aux groupes Leva Demucrazia è Libertà et Mossa Naziunale (2000). Il rejoint le PNC en 2002. Réélu conseiller territorial de 2010 à 2015. Adjoint au maire de Bastia depuis 2014. Auteur de Une montagne dans l'Amer (1994). Elu député (Pè a Corsica) de la Haute-Corse en 2017.

CASTELLANI Pascaline: (née en 1954)
Originaire de Piana. Attachée territoriale. Mairesse de A Piana depuis 2001. Conseillère territoriale (divers gauche) de 2004 à 2015. Vice-présidente de l'Assemblée de Corse de 2010 à 2015. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

CASTELLANI Pierre: (né en 1973)
Entrepreneur. Maire d'Auddè depuis 2006.

CASTELLANI-LEONZI Charles: (1838-1913)
Né à Bruxelles. Artiste peintre.

CASTELLANI-LEANDRI Paul-Michel:
Originaire de Sarté. Maître formateur. Auteur d'une méthode de lecture révolutionnaire, basée sur les principes fondamentaux. Diplômé de l'Institut Supérieur des Sciences et Théologie des Religions. Fondateur, avec Joseph Comiti, de l'association Corses Debout, en 2000. A l'origine de la création de l'Observatoire de la Corse Corsu e Fieru, en 2002. Président de la Ligue pour les droits de la Corse et des Corses.

CASTELLARE (di) Antone Paulu: (seizième siècle)
Caporale de Casinca. En 1564, il est avec Sampieru Corsu, lorsque ce dernier débarque de Marseille pour commencer sa révolte contre les Génois. Il abandonne ensuite Sampieru Corsu, pour rejoindre le camp génois.

CASTELLARE (di) Ghjuvanni Paulu: (dix-septième siècle)
Notable corse. Nobile Dodeci du Diquà en 1620.

CASTELLI ?: (seizième siècle)
Capitano. En 1559, après le retour de la Corse à Gênes, il remet à Leonardu di Corti, la ville de Corti.

CASTELLI Alfonsu: (?-1568)
De Bastia. Un des fondateurs de la famille Castelli, de Bastia.

CASTELLI Andria: (1660-?)
De Bastia. Fils de Mighele. En 1681 et 1691, il est élu Nobile Trente di Corsica.

CASTELLI Antoine-Marie dit CASTELLI PACHA: (1845-1916)
Né à Bunifaziu. Fils de Ghjacumu. Directeur des bureaux européens au ministère égyptien de la justice. Conseiller du Khédive (vice-roi) d'Egypte. Pacha d'Egypte.

CASTELLI (de) Antoniu Maria: (1726-?)
Né à Calvi. En 1769, il est nommé juge royal au siège de Calvi. Il participe à l'élection du député de la noblesse de Calvi en 1789. En Novembre 1775, il est reconnu noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse.

CASTELLI Barberine née ORSONI: (1923-2017)
Née à Sari Sulinzara. Résistante. Membre du Front National de la Résistantce. Elle abrite au péril de sa vie, dans sa gare de Favona, de nombreux responsables de la Résistance corse parmi lesquels Jean Nicoli, Arthur Giovonni et Joseph Pietri. Médaille du Combattant Volontaire de la Résistance.

CASTELLI Cécilia:: (née en 1983)
Née à Aiacciu. Infirmière. Romancière. Auteure de Mollusque (2019), Frères Soleil (2020)....

CASTELLI Dumenicu: (1695-?)
De Bastia. Fils de Andria.

CASTELLI Francescu Maria: (1875-1929)
Né à Carchetu. Bandit. Il terrorise les cantons d'Orezza, Alisgiani et Petra di Verde. Il prend le maquis en 1906, après avoir commis un meurtre (suite à une dispute de jeu). Presque aussitôt, il se rend aux gendarmes de Pedicroce et est condamné, en 1907, à Bastia, à 5 ans de prison et autant d'interdiction de séjour. Libéré en 1911, il prend le maquis après une rixe. Il tue alors un gendarme, puis commet un nouveau meurtre en Castagniccia. En 1912, il tue une habitante de Carchetu, puis un témoin de son procès. En 1917, il assassine un vieux berger qu'il soupçonne de l'espionner. En 1921, il abat son guide auquel il reproche de l'avoir dénoncé aux gendarmes. En 1924, il se porte candidat aux élections législatives mais sa candidature est annulée. Il est abattu, à Chjatra, en 1929, lors d'un traquenard.

CASTELLI Ghjacumu: (1800-1871)
Né à Bunifaziu. Issu d'une famille génoise établie à Bunifaziu au XVIIème siècle.

CASTELLI (de) Ghjuseppu Maria: (1746-1820)
Né à Calvi. Fils de Antoniu Maria. Assesseur de la justice royale de Sartè en 1774, procureur du Roi à Vicu en 1781, juge royal à Corti en 1786, conseiller au Conseil Supérieur de la Corse en 1789, membre de l'administration centrale du Département du Golu en 1799, membre du Tribunal Criminel Extraordinaire créé par André François Miot de Melito, en 1801. Membre, en 1803, de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu. En 1810, il représente le Département du Liamone, plus précisément la ville d'Aiacciu, au mariage de Napoléon 1er. En 1811, il est le premier Président de la Cour Impériale d'Appel qui siège pour la première fois dans le palais des Jésuites à Aiacciu, où il siège jusqu'en 1816. Il est remplacé par le chevalier de Mézard en 1816. Député de la Corse à la Chambre de 1816 à 1819. Premier président honoraire de la Cour Royale de Bastia. Il décède à Paris en 1820.

CASTELLI (de) Ghjuvan Andria: (1726-?)
Né à Calvi. Frère d'Antoniu Maria. Il participe à l'élection du député de la noblesse de Calvi en 1789. En Novembre 1775, il est reconnu noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse.

CASTELLI Hilaire Pierre Toussaint: (1888-1942)
Né à Carchetu. Ancien combattant de la Première Guerre Mondiale. Brigadier des Douanes à Rouen (Seine-Maritime). Militant communiste. Syndicaliste (CGT). Il est arrêté par la police allemande en Juin 1941 et déporté au camp d'Auschwitz (Pologne) en Juillet 1942. Décédé en déportation (il se donne la mort) à Auschwitz, en Octobre 1942. Reconnu Mort en déportation. Reconnu Mort pour la France. Croix de Guerre 14-18 avec étoile de bronze. Son nom figure sur la Plaque Commémorative du Lycée Giocante de Casabianca, à Bastia. Son nom figue également sur la stèle en hommage aux Déportés apposée sur le Monument aux Morts de Petit Quevilly (Seine-Maritime) situé dans le cimetière communal, et parmi ceux des 218 militants sur plusieurs plaques apposées dans la cour du siège de la fédération du PCF de Rouen.

CASTELLI Jean-Louis: (1922-1995)
Originaire de Bunifaziu. Photographe de plateau de cinéma. Il travaille avec les plus grands metteurs en scène (Franju, Bunuel, Tati, Lautner, Sautet, Autant-Lara...).

CASTELLI Joseph: (1832-1896)
Né à Bunifaziu. Fils de Ghjacumu. Ecclésiastique. Chanoine de l'église parisienne de La Madeleine. Aumônier de Napoléon III. Evêque in partibus infidelium.

CASTELLI Joseph: (né en 1948)
Né à A Penta di Casinca. Commerçant. Maire (communiste puis divers gauche en 1986) de A Penta di Casinca de 1982 à 2010. Conseiller général du canton de U Viscuvatu de 1982 à 2015 (vice-président du Conseil Général de Haute-Corse. Député suppléant de Paul Giacobbi de 2002 à 2007. Président du Conseil Général de Haute-Corse de 2010 à 2014. Elu sénateur de Haute-Corse en 2014.

CASTELLI Marcel: (né en 1922)
Originaire de Biguglia. Artiste peintre.

CASTELLI Marie-Antoinette: (1911-2001)
Née à Porti Vecchju (hameau de Leccia). Institutrice. Mmilitante communiste. Après avoir lutté dans la Résistance pour la libération de la Corse, elle est une des fondatrices de l'Union des Femmes Françaises en 1944. Elle adhére au Mouvement du 29 novembre en 1959, luttant contre la situation économique de la Corse, contre les essais nucléaires dans le massif d'Argentella et pour la continuité territoriale. Son nom est donné à une école du hameau de Leccia, à Porti Vecchju en 2013.

CASTELLI (de) Marie-Joseph Louis Dominique: (1856-1933)
Né à Issingeaux (Haute-Loire). Originaire de Calvi. Lieutenant aux Chasseurs à Cheval en 1880, puis capitaine en 1882. Lieutenant-colonel au 5ème Dragons en 1898. Colonel au 13ème Chasseurs en 1902. Général de brigade en 1907. Général de division en 1912, il démissionne en 1914. Commandeur de la Légion d'Honneur. Officier de l'Ordre du Nichan-Iftickar. Chevalier de l'Ordre de Léopold de Belgique. Officier de l'Ordre de l'Annam. Commandeur de l'Ordre de Saint-Stanislas de Russie. Médaille Interalliée 1914-1918. Médaille commémorative de la Grande Guerre.

CASTELLI Michèle: (née en 1944)
Originaire de Balagna. Ecrivain. Romancière. Auteur de Marie di Lola, une enfance en Corse en 1900, en 1982, de Marie di Lola II, Rue Château-Payan, en 1984, qui obtient le Prix du Livre Corse en 1985. Auteur de La veuve blanche en 1998. Elle collabore à l'ouvrage collectif Une enfance corse, compilé par Jean-Pierre Castellani et Leïla Sebbar, paru en 2010.

CASTELLI Mighele: (dix-septième siècle)
De Bastia. Fils d'Alfonsu. En 1660, il est nommé, lieutenant du gouverneur de la Corse. En 1661 et 1663, il est élu Nobile Trente di Corsica.

CASTELLI Pierre: (né en 1943)
Enseignant (ER). Maire d'Omessa de 2001 à 2020.

CASTELLI Pierre-François: (dix-neuvième siècle)
Conseiller général de la Corse en 1857. Maire républicain radical d'Omessa en 1892.

CASTELLI Pierre Paul: (1795-?)
Né à Ulmetu. Ecclésiastique. Chanoine de la cathédrale d'Aiacciu. Aumonier du 62ème Régiment d'Infanterie de Ligne en 1825. Inspecteur de l'enseignement public aux Antilles Françaises en 1833. En 1834 il est nommé Préfet Apostolique de l'Eglise de Martinique par le pape Grégoire XVI. Par ses actions dans les Antilles de 1833 à 1848 et par ses écrits, il contribue, aux côtés de Victor Schoelcher à créer les conditions qui ont abouti au vote de la loi de 1848 abolissant l'esclavge.

CASTELLI Saveriu: (dix-huitième siècle)
Peintre corse installé à Bastia. On retrouve de ses oeuvres peintes à Brandu à partir de 1684.

CASTELLI Yannick: (né en 1975)
Originaire de A Penta di Casinca. Fils de Joseph. Maire de A Penta di Casinca depuis 2010. Conseiller territorial (groupe Democrates, Socialistes et Radicaux) de 2010 à 2015. Conseiller départemental (divers gauche) du nouveau canton de Casinca Fiumaltu de 2015 à 2017 (septtième vice-président du Conseil Départemental de Haute-Corse.

CASTELLI-PROFIZI Pascale:
Originaire de Conca. Artiste peintre. Décoratrice. Comédienne. Chanteuse. Mannequin.

CASTELLIN Philippe: (1948-2021)
Né à Isle sur Sorgue dans le Vaucluse. Installé en Corse. Ancien élève de l'E.N.S Ulm. Agrégé de philosophie. Docteur en linguistique et sémiologie. Capitaine de pêche. Plongeur professionnel. Poète. (concerné par le développement de la poésie visuelle). Membre co-fondateur, avec Jean Torregrosa, du groupe multimédia Akhenaton, en 1984. Il participe régulièrement aux diverses expositions, lectures, mail art et performances liées à l'actualité internationale des poésies contemporaines. Directeur de publication de DOC(K)S depuis 1990. Très impliqué dans l'exploration des nouvelles technologies, CD, CD Rom et web, domaines où il joue un rôle de pionnier en réalisant de nombreux travaux de poésie animée programmée par ordinateur, en fondant avec Akhenaton (en 1997) l'un des premiers sites de poésie expérimentale sur le web. Membre de l'association I Culori d'Umani. Auteur, avec Jean-Marie Arrighi, de Disinganno interno alla guerra di Corsica, paru en 1983, d'un conte, Les Grandes Herbes, en 2010, traduit en cinq langues et enregistré sur DVD... Prix du Livre Corse 2016 avec Répliques. De la violence en général et en Corse parfois (2016).

CASTELLINI Augustin: (dix-neuvième siècle)
Négociant. Président du tribunal de commerce de Bastia. En 1818, il est membre résident (et trésorier en 1823) de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CASTELLINI Françoise: (vingtième siècle)
Née à Bastia. Artiste peintre (scènes, paysages). Elle se fait connaître à Marseille, en 1928, à l'exposition de la revue U Laricciu. Elle expose au Salon des Artistes Français de 1932, une oeuvre intitulée Au marché de Bastia, à celui de 1933, Le vieux port de Marseille au matin, et en 1934, Paysage. Auteur également de toiles intitulées Poissonnières à Bastia, Bastia, fontaine neuve, Un coin du Cap Corse...

CASTELLINO Alexandre: (seizième siècle)
Peintre à Bastia. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse entre 1583 et 1627.

CASTELLO (di) Fulcone: (douzième siècle)
Citoyen génois. En 1138, avec dix galères, il prend Bunifaziu aux Pisans. Cette action est une initiative purement privée.

CASTELLO (di) Giovanni: (quatorzième siècle)
Evêque de Mariana de 1353 à 1363.

CASTELLO Saveriu: (dix-septième siècle)
Peintre corse installé à Bastia. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse entre 1691 et 1716.

CASTELLU (di) Arrigu: (seizième siècle)
Notable corse. En 1584, le gouverneur général Stefano da Passano lui accorde une patente de notaire.

CASTELLU (di) Ghjuvanettu: (seizième siècle)
En 1584, il est l'un des Nobili Dodeci du Diquà. Il paraphe seize requêtes, parmi lesquelles, le retour aux anciennes unités de poids et mesures, la poursuite des travaux concernant les tours du littoral, la remise en état du pont de Lagu Benedettu, une meilleure réglementation sur la vente du sel, une intensification de la lutte contre les crimes de sang, etc...

CASTELLUCCI Ezio: (1914-1993)
Artiste peintre italien. Illustrateur. Caricaturiste. Il visite la Corse et expose ses tableaux en 1929, à Paris.

CASTELNAU (de CURRIERES de) Edouard: (1851-1944)
Général. En 1914, il commande la IIIème Armée, à laquelle appartient le 173ème Régiment d'Infanterie, le Régiment des Corses.

CASTERET Anne: (décédée en 1996)
Née en Corse. Artiste peintre (école de Montmartre). Elle séjourne très régulièrement en Corse.

CASTIGLIONI Niculaiu: (1592-?)
Né à Castiglione. Peintre de l'école italienne domicilié à Bastia. On retrouve de ses oeuvres peintes à Bastia entre 1615 et 1651 (Olmeta di Tuda, Ville di Petrabugnu, Pianellu...).

CASTINELLI ?: (dix-neuvième siècle)
Chirurgien à Pise. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CASTINETA: Voir AMBROSI Ghjuvanni Ghjacumu.

CASTLAN Yann: (né en 1974)
Né à Bastia. Artiste plasticien. Graphiste. Sculpteur.
Voir le site de Yann CASTLAN.

CASTOLA Francis: (né en 1974)
Né à Aiacciu. Fils de Francis Toussaint. Membre du grand banditisme corse (la bande du Petit Bar). Il est arrêté et condamné à plusieurs reprises. En 2009, il échappe de peu à un assassinat, à Alata. En 2013, il est condamné à 6 ans de prison pour trafic de drogue par hélicoptère. En 2016, il est arrêté en Espagne en possession d'une tonne de haschich et de 104 kilos de marijuana...

CASTOLA Francis Toussaint: (1950-2005)
Né à Aiacciu. Nationaliste. Membre du MPA. Connu des services de police comme ayant appartenu au grand banditisme, proche de la génération émergente du grand banditisme corse (la fameuse bande du Petit bar). Avec Alain Orsoni, ils investissent dans les machines à sous en Amérique Centrale. Il est assassiné à Aiacciu en 2005.

CASTOLA Thierry: (1972-2009)
Né à Aiacciu. Fils de Francis Toussaint. Sapeur pompier. Il est assassiné à Bastilicaccia en 2009.

CASTOLA Vincent: (1969-2023)
Né à Aiacciu. Docteur en Chimie Organique et Analytique (1998). Maître de conférences (1999). Professeur de Chimie à l'Université de Corse (2012). Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université de Corse (2014). Président du Mezzavia Tennis Club. Administrateur du Palatinu de 2013 à 2023.

CASTORIANO Béatrice:
De Bastia. Professeur d'espagnol à l'Université de Corti. Traductrice. Illustratrice. Guide-interprète. Poète. Ecrivain. Auteur de Les images sont comme ça, Prix de Livre Corse 2009.

CASTRIES (de) Charles: (1727-1801)
Marquis. Maréchal de France. En Novembre 1756, pour assurer l'empire dans la Méditerranée, les Français font garder les côtes de Corse, par crainte que leurs ennemis, en accord avec Pasquale Paoli, ne s'emparent de quelques ports. Il débarque donc à Calvi, avec six bataillons, un détachement du Corps Royal et 200 canonniers, soit 4000 hommes en tout. Les Français gardent les ports de Calvi, Aiacciu et San Fiurenzu, leurs alliés génois gardant Bastia, Bunifaziu. Il fait construire de nouvelles fortifications à Calvi. En Juillet 1757, il est remplacé par le comte de Vaux.

CATACCIOLI Dumenicu: (?-1566)
De Bunifaziu. En 1553, il négocie avec le gouverneur génois de Bunifaziu, assiégé par les Turcs, et obtient sa capitulation. En 1566, il est envoyé avec la nouvelle délégation corse, qui, patronnée par l'amiral de La Garde, doit se rendre à la cour de France pour remercier le Roi Charles IX de son aide. Cette délégation, qui vient à peine de quitter Sagone, est attaquée par une galère génoise. Il périt noyé.

CATACCIOLI Filippu dit Altu Bellu: (seizième siècle)
Comte de Bunifaziu. En 1541, Charles Quint , de retour d'Afrique, fait une escale à Bunifaziu et passe la nuit chez lui.

CATALINI Dominique: (né en 1962)
Né à Aiacciu. Chef d'entreprise. Créateur du journal gratuit In Piazza, en 1999.

CATANEI (de) Cattaneo: (seizième siècle)
Notable génois. Beau-père de Rinucciu della Rocca. En 1507, il est avec les émissaires du Roi de France envoyés en Corse, à la demande de l'Ufficio di San Giorgio, pour rencontrer Rinucciu della Rocca, afin que ce dernier décide de cesser ses attaques contre les intérêts génois sur l'Ile.

CATANI Charles Jean: (né en 1963)
Fonctionnaire. Maire de Tarranu depuis 2014.

CATENA (della) Guidu: (quatorzième siècle)
Caporale de Vicu. En 1337, le Génois Aïtone Doria lui vend le château de Cinarca.

CATHERINE II La Grande: (1729-1796)
Impératrice de Russie de 1762 à 1796. En Avril 1770, elle écrit à Pasquale Paoli, à Londres, une lettre lui témoignant de son amitié. Elle se déclare sensible à sa grandeur d'âme et à la façon généreuse dont il a défendu sa Patrie.

CATON dit l'Ancien: (234-149 avant notre ère)
Homme d'Etat et consul romain. De 198 à 184 avant notre ère, il est nommé questeur en Sardaigne et en Corse; il s'efforce de chasser de l'Ile les usuriers et les grands négociants romains qui veulent instaurer le règne de l'argent aux Corses.

CATONI Antoniu: (dix-neuvième siècle)
Originaire de Cagnanu. Notable à Bastia. Nommé, par Louis XVIII, vice-consul de Suède à Bastia, pour le département de la Corse, pour les affaires concernant la navigation, les gens de mer et marchandes suédois, en 1819.

CATONI Catherine: (née en 1969)
Fonctionnaire. Elue mairesse de Cagnanu en 2020.

CATONI Honoré (dit Ghjuvan Carlu):
Originaire de Cagnanu. Poète. Auteur de sonnets classiques (Una cullana di sunetti, paru en 1991), sous le pseudonyme de Ghjuvan Carlu.

CATTA Antoine-Benoît: (1839-1902)
Né à Bastia. Créé comte romain en 1885 par le pape Léon XIII.

CATTA Christophe: (1990-2021)
Né à Bastia. Connu des services de police et de justice, il est gravement blessé par une balle qui l'atteint au visage alors qu'il sortait en véhicule de sa résidence, à Lucciana, en 2021. Il décèdera à l'hôpital de Nice, neuf jours plus tard.

CATTA Jean: (vingtième siècle)
Originaire de Bastia. Artiste peintre (paysages). Il expose dans les années 1970.

CATTA Raoul: (1892-1975)
Né à Bastia. Militant communiste. Mutin de la Mer Noire en 1921. Secrétaire du syndicat des patrons de taxis en 1934. Dirigeant du syndicat des transporteurs de la Corse en 1935. Il quitte le PCF en 1939, après la signature du pacte germano-soviétique. Résistant, arrêté en 1943 et déporté à l'île d'Elbe d'où il s'évade. Il décède à Bastia en 1975.

CATTACIOLO Ghjuvanni: (?-1498)
Notable bonifacien. Allié de Paulu della Rocca. En 1460, l'archevêque de Sassari lui écrit, pour l'informer de tous les privilèges que le Roi de Sicile Ferdinand 1er est prêt à accorder aux Corses si ces derniers chassent l'Ufficio di San Giorgio de l'Ile. En 1461, il fait reconstruire le fort de Bariccini. En 1498, il est à la tête des Bonifaciens, qui se plaignent, auprès de l'Ufficio des nombreuses violations de leurs privilèges. Il meurt, à Bunifaziu, en 1498.

CATTANEO Bernardu, Luiggi (Bernardinu): (1769-1832)
Né à Aiacciu. Fils de Stefanu. Sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1786. Il passe au 3ème Bataillon d'Infanterie Légère en 1788. Lieutenant au 5ème Régiment d'Infanterie ci-devant Navarre en 1791. Capitaine aux Armées du Nord et de la Moselle, en 1793. Suspendu pour raison de noblesse, il émigre en Italie en 1794 et recrute pour l'Armée des Princes à Gênes. Napoléon Bonaparte, alors commandant en chef de l'Armée d'Italie, le fait revenir en France en 1796. Capitaine commandant de la place de Bergame en 1797. Adjoint à l'état-major de la division de Lombardie en 1798. Commandant de la place d'Urbino en 1799. La place tombe aux mains des Autrichiens et il est fait prisonnier. Il ne rentre en France qu'en 1801, et il est nommé chef de bataillon adjoint à la 70ème Demi-Division de Ligne en 1802. Chef de bataillon commandant le corps du bataillon expéditionnaire piémontais (le Bataillon des Tirailleurs du Pô) en 1804. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1804. Major de la Légion Corse en 1805. Il entre au service du Royaume de Naples en 1806 où il est nommé colonel et prend le commandemant du Régiment Royal Corse. Adjudant commandant puis maréchal de camp en 1808. Aide de camp de Joachim Murat, Roi de Naples, en 1810. Lieutenant-général en 1812. Il est à nouveau fait prisonnier par les Autrichiens à Tolontino en 1815, et n'est libéré qu'en 1816. Il rentre en France en 1817 et est rétabli dans le grade de maréchal de camp. Chevalier de Saint Louis en 1818. Officier de la Légion d'Honneur en 1819. Admis à la retraite en 1820. Il est rétabli dans le cadre de l'état-major général en 1825, il obtient sa retaite définitive en 1826. Général de division honoraire en 1827. Il se retire à Joigny (Yonne), où il décède en 1832.

CATTANEO Carlo Grillo: (dix-huitième siècle)
Génois. En 1733, il est nommé commissaire du Dilà. En Janvier 1734, à Zicavu (au hameau de Ghjuvicacci) il fait assassiner Ghjuvan Francescu Lusinchi, à la demande du commissaire général génois Paolo Geronimo Pallavicini.

CATTANEO Cristoforo: (quinzième siècle)
Génois. Il est nommé gouverneur de la Corse en 1490, il succède à Gasparo da Santo Pietro. En 1491, Galeazzo da Levante lui succède. En 1499, Gênes l'envoie sur l'Ile pour préserver la paix et négocier avec Ghjuvan Paulu di Leca et Rinucciu della Rocca, qui se sont alliés. Cette tentative échoue. Il rentre alors à Gênes.

CATTANEO Dumenicu Francescu Saveriu Agostinu: (né en 1763)
Fils de Stefanu. Comte Cattaneo. Colonel. Inspecteur des Eaux et Forêts à Sarté.

CATTANEO Félix: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre. Dessinateur. Il fait partie d'un groupe d'artistes qui illustrent une notice sur la Corse dans La France Touristique, en 1835. Il dessine également L'arrivée à Ajaccio du bateau à vapeur à aubes Liamone, La maison natale de Napoléon à Ajaccio...

CATTANEO Gabriele Damian: (?-1489)
Génois. Commissaire de l'Ufficio di San Giorgio à Vicu en 1488.

CATTANEO Ghjuvanni Battista: (dix-huitième siècle)
Né à Aiacciu. En Février 1774, il est reconnu noble par le Conseil Supérieur de la Corse. En Mai 1789, il participe dans la juridiction de Calvi, aux Assemblées de la Noblesse, en vue de la convocation des Etats Généraux.

CATTANEO Giovanni Valerio: (?-1663)
Génois. Fils de Pierbattista. Qualifié de Magnifico. Trésorier du Royaume de Corse en 1662.

CATTANEO Leonardo: (seizième siècle)
Notable génois. Gouverneur de la Corse en 1534. Il succède à Matteo Trucco. Il est remplacé, en 1535, par Francesco da Varcelli.

CATTANEO Nicolo: (seizième siècle)
Militaire génois. Officier de la garnison d'Aiacciu. En 1561, il chasse de la ville les Turcs du corsaire Occhiali.

CATTANEO Nicolu Petru Francescu: (1788-1875)
Né à Aiacciu. Fils de Dumenicu Francescu Saveriu Agostinu. Lieutenant en 1807. Aide de camp, à Naples, de son oncle le général Bernardu Cattaneo.

CATTANEO (de) Paulu Battista: (1743-1793)
Né à Calvi. Fils de Visconte Maria. Avocat. Procureur à l'Amirauté de Bastia, assesseur à la Prévôté Générale. En Janvier 1775, il est secrétaire interprète au Conseil Supérieur de la Corse. En Juin 1788, il est nommé conseiller surnuméraire au Conseil Supérieur de la Corse. En Juin 1789, il est nommé deuxième avocat au Conseil Supérieur de la Corse. Député Noble de Calvi. Il meurt au Caire en 1793.

CATTANEO Petru Francescu (Petrinu): (1764-1806)
Né à Aiacciu. Fils de Stefanu. En 1779, il entre comme cadet gentilhomme au Régiment de Vermandois le 61ème Régiment d'Infanterie. Il y est nommé sous-lieutenant en 1784, lieutenant en 1789, et capitaine en 1792. Adjoint à l'état-major du général d'Ortoli Giacomoni en 1793. Chef de bataillon au 39ème Régiment de Ligne en 1799, puis au Bataillon des Chasseurs Corses en 1803. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1804. Colonel du 102ème Régiment de Ligne en 1805. Officier au Régiment Royal Corse de Naples, il meurt au combat à Cosenza, en Calabre, en 1806.

CATTANEO Pierbattista: (seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1580. Il succède à Giovanni Maruffo. En 1581, sur ordre de Gênes, il se rend à Aiacciu, pour régler un litige entre 'évêque d'Aiacciu, Cristoforo Guidiccioni, et celui de Sagone, Cesare Contardi. Il prend des décrets interdisant, à tout individu né, marié, ou habitant en Corse, les fonctions de garde, de trésorier et d'huissier. Il est remplacé, en 1582, par Stefano da Passano. En 1586, il, est de retour sur l'Ile, en qualité de gouverneur, ce qui déclenche le départ précipité du gouverneur en place Cataneo di Marini pour Gênes. Il est remplacé par Francesco Montebruno.

CATTANEO Stefanu: (1733-?)
Né à Aiacciu. Issu d'une famille praticienne de Gênes implantée à Algaiola, puis à Aiacciu. Beau-frère du prince Felice Baciocchi. Anzianu d'Aiacciu en 1760. Podestat d'Aiacciu.

CATTANEO Visconte Maria: (1707-ap1774)
Né à Calvi. Avocat. Plusieurs fois syndic de Calvi. Reconnu noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse en 1774.

CATTANEO de MARINI Filippo: (dix-huitième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse de 1709 à 1711. Il succède à Girolamo Venoroso. Il interdit le territoire de Paomia à tout Corse qui n'aurait pas obtenu une autorisation dûment consentie par les Grecs. Il est remplacé par Negrone Rivarola.

CATTANEO di NOVE Giacopo: (?-1565)
Militaire génois. En 1564, avec cinquante soldats, il prend le commandement de la garnison de Sartè, enlevée aux Corses de Sampieru Corsu. En 1565, la ville retombe aux mains des Corses, et il est exécuté.

CATULLE-MENDES Jane (née Jeanne METTE) (1867-1955)
Journaliste. Ecrivain. Poètesse. Elle écrit de nombreux articles sur la Corse (La malaria en Corse, 1928...). Auteure d'une biographie romancée et passionnée, Sampiero Corso: 1498-1567, en 1924, rééditée en 1937. Officier de la Légion d'Honneur.

CAU Pierre: (né en 1950)
Né à Aiacciu. Cadre bancaire. Conseiller général (divers droite) du canton d'Aiacciu V de 2004 à 2015. Conseiller départemental du nouveau canton d'Aiacciu III de 2015 à 2017.

CAUMER Julien: Voir CASABIANCA (de) Julien.

CAUMER René: (1936-2013)
Fondateur du Festival de Jazz de Calvi en 1987. Co-fondateur des éditions Materia Scritta, en 2005.

CAUPENNE d'AMOU (de) Anne-Henry Louis: (1742-1798)
Né à Paris. Marquis. Général. Homme politique. En Mai 1769, colonel, il commande le Régiment du Languedoc, qui participe avec la troupe française à la bataille de Ponte Novu. En Juin, il commande une colonne française, 14 compagnies, qui part de Corti vers Vivariu, afin de poursuivre Pasquale Paoli.

CAURO Antoniu: (1750-1805)
Né à Cavru. Il s'engage dans le Régiment Provincial Corse en 1768. Lieutenant en 1793, il combat aux sièges de San Fiurenzu et de Calvi. Capitaine en 1794, il sert dans l'Armée du Nord puis dans l'Armée d'Italie. Commandant de la gendarmerie du Liamone en 1796. Il est un des acteurs du 19 Brumaire de l'An VIII (1799) aux côtés de Nabuliù Buonaparte. Colonel, commandant de la 26ème Légion de Gendarmerie Impériale, en 1801. En 1803, il fait partie de la première promotion de la Légion d'Honneur. Il rentre en Corse en 1805, où il décède à Cavru.

CAURO Félix Bonaventure: (1852-?)
Né à Aiacciu. Avocat à Aiacciu en 1877. Préfet de l'Aude en 1896, puis du Tarn-et-Garonne.

CAURO Ghjuvan Andria: (dix-neuvième siècle)
En 1815, il commande la Conception, une felouque de la flottille (5 felouques et une barque bastiaise) sur laquelle Joachim Murat et ses hommes quittent la Corse. En 1816, il est victime d'un arrêté du marquis de Rivière destituant de tout commandement à la mer les patrons des gondoles ajacciennes ayant participé à l'expédition de Joachim Murat.

CAVAGNARI Dominico Giovanni: (?-1726)
Docteur, maître en théologie. Chanoine pénitencier de l'église métropolitaine Saint-Laurent. Juge et examinateur synodal. Evêque de Sagone de 1714 à 1722.

CAVALLI Charles:
Maire de Pruprià de 1943 à 1945.

CAVALLI Jean: (1912-1991)
Né à Pruprià. Footballeur professionnel (arrière). Il évolue notamment à l'Olympique de Marseille (1934-1938) et à l'US Valenciennes-Anzin (1937-1939).

CAVALLI Jean-Michel: (né en 1957)
Né à Pruprià. Footballeur professionnel. Entraineur. Il joue au Gazelec Ajaccio (1971-1975 et 1979-1989), à l'AS Monaco (1975-1976), au SC Bastia (1977-1978), au RC Solenzara Ventiseri Solaro (1978-1979), Il l'entraine le Gazelec Ajaccio (1989-1992 et 1998-2000), Al Nasr Riyad, en Arabie saoudite, (1993-1994 et 1997-1998), le Lille OSC (1995-1997) le RC Paris (2000-2001), Ionikos Le Pirée, en Grèce (2002), l'US Créteil-Lusitanos (2003-2004), l'US Triestina, en Italie (2005-2006), l'équipe nationale d'Algérie (2006-2007), le Wydad de Casablanca, au Maroc (2007-2008), le Nîmes Olympique (depuis 2008)... Vainqueur de la Coupe d'Arabie saoudite avec Al Nasr Riyad (1994). Champion d'Arabie Saoudite avec Al Nasr Riyad (1994). Finaliste de la Ligue des Champions des pays arabes avec le Wydad de Casablanca (2008). En 2010, il est le sélectionneur de l'équipe de Corse qui remporte le Tournoi Sélection Corsica Cup (avec la participation du Togo, du Gabon, de la Bretagne et de la Corse). Entraineur du Gazelec Football-Cub Ajaccio (ligue 2), de 2012 à 2013.

CAVALLI Johan: (né en 1981)
Né à Aiacciu. Fils de Jean-Michel. Footballeur professionnel (milieu de terrain). Ses clubs sont le FC Nantes (2000-2002), le FC Lorient (2002-2003), l'US Créteil-Lusitanos (2003-2005), le RCD Majorque, en Espagne (2005), le FC Istres (2005-2007), Watford, en Angleterre (2007), le RAEC Mons, en Belgique (2007-2008), le Nîmes Olympique, 2008-2010, l'AC Ajaccio, depuis 2010. Vainqueur de la Coupe de France en 2002 avec le FC Lorient. Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2002 avec le FC Lorient. 51 sélections en Equipe de France avec les équipes de jeunes (14, 15, 16, 17 et 18 ans).

CAVALLI Nicole:
Artiste peintre.

CAVALLONE: Voir CAMPI Ghjacumu-Maria.

CAVALLONI Paul-François: (1914-1943)
Né à Conca. Résistant. Il est tué à Conca, lors des combats pour la libération de la Corse, en 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur les Stèles Commémoratives de la Libération de la commune d'Conca.

CAVAZZA: Voir POZZO di BORGO Carlu Felice.

CAVIGLIOLI David: (né en 1985)
Né à Paris. Fils de François. Originaire de Guagnu. Journaliste (L'Observateur). Réalisateur. Scénariste. Prix Hennessy du journaliste littéraire 2017.

CAVIGLIOLI Félix: (1894-1927)
Né à Lopigna. Frère de François. Bandit. Il est tué en 1927, à Aiacciu, lors d'une rixe dans un bar.

CAVIGLIOLI François: (1898-1931)
Né à Lopigna. Bandit. En 1924, il se lie avec André Spada, lequel le défigurera d'un coup de fusil en 1926. Ethylique, il tient ensuite le maquis avec son cousin germain Jean-Baptiste Torre et son neveu Toussaint Caviglioli après avoir tué un homme en 1927. En 1928, à Aiacciu, lors d'une altercation, il tue accidentellement son frère, le père de Toussaint. En 1930, à Paomia, il abat l'ancien maire de Guagnu Ange Antoine Simeoni. En 1931, avec sa bande, il ouvre le feu dans la station thermale de Guagnu. Un curiste ajaccien est tué. A Balogna, une tragique échauffourée l'oppose aux gendarmes. Il est tué, ainsi que deux gendarmes.

CAVIGLIOLI François: (1937-2014)
Né à Lyon. Originaire de Guagnu. Journaliste (Le Progrés, Combat, Le Nouvel Observateur). Grand reporter. Ecrivain. Il participe à l'écriture du scénario de huit films. Auteur de Ben Barka chez les juges (1967), Le coup de la vie: Chroniques (1969, La grande cible, 1961-1964: les secrets de l'O.A.S (1972), Un voyage en France (1981), L Architecte du Désordre (1986), Le grand absent: l'histoire secrète du père méditerranéen (2007). Il décède à Paris en 2014.

CAVIGLIOLI Joseph:
Militant nationaliste. Membre du MPA. Condamné à 2 ans de prison en 1992.

CAVIGLIOLI Juge-Marie: (1885-1921)
Né à A Soccia. Militaire. Adjudant-chef au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens (1RTA). Il aurait décoré en 1915, à Sidi Lamine (Maroc), le général Lyautey de la médaille militaire (?). Il combat ensuite sur le front de la Grande Guerre. Il décéde à Worms (Allemagne), en 1921. Médaille Militaire. Croix de Guerre avec palmes. Chevalier de l'Ordre du Nicham Iftickar (Tunisie). Chevalier de l'Ordre de l'Ouissam Alaouite (Maroc). Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune d'Ortu.

CAVIGLIOLI Toussaint: (né en 1910)
De Lopigna. Fils de Félix. Bandit. Il tient le maquis avec son oncle François. Il se constitue prisonnier en 1931 après la mort de son oncle.

CAZIOT Eugène: (dix-neuvième siècle)
Scientifique. Il effectue des recherches archéologiques sur le site d'Aleria en 1897.

CECCALDI Agostinu: (1654-avant 1718)
D'Evisa. Capitano. Il s'établit à Ota. Il est à l'origine des Ceccaldi (ou Ciaccaldi) d'Ota.

CECCALDI André: (dix-neuvième siècle)
Né à Ota. Fils de Dumenicu Francescu. Administrateur français au Soudan. Conseiller général du canton de Piana de 1897 à 1910.

CECCALDI André: (?-1940)
Originaire d'Evisa. Fils de Ferdinand Gabriel. Officier. Il meurt au combat en 1940.

CECCALDI Andria: (1692-1741)
Né à U Viscuvatu. Gentilhomme et médecin. Grand propriétaire terrien. Descendant du chroniqueur Marcantoniu Ceccaldi. Beau-frère de Luiggi Giafferi. En 1730, avec ce dernier, (ils avaient aidé le gouverneur génois Felice Pinelli dans sa tentative d'apaisement), il se rend compte de l'ampleur de l'insurrection, et devant la faiblesse et les hésitations des Génois, il prend le parti des insurgés. Par l'intermédiaire du chanoine Erasmu Orticoni, il reçoit le soutien diplomatique des Espagnols. En Décembre, lors de la Cunsulta di Sant'Antoniu di A Casabianca, dans l'Ampugnani, il est désigné, avec Luiggi Giafferi et l'abbé Raffaelli, pour conduire un rassemblement armé, suivi d'une marche sur Bastia. Tous trois entament également des négociations avec le commissaire Camillo Doria. A la Cunsulta di San Pancraziu di Biguglia (ou de Furiani), devant 4000 hommes, il est proclamé Général de la Nation Corse. Il invite l'évêque de Mariana, Agostino Saluzzo, à se rendre au couvent des Capucins de San Ghjuseppu pour entamer des négociations avec les Génois. Un armistice de quatre mois est signé. Il s'emploie ensuite à mettre un terme aux innombrables querelles entre Corses. En Mars 1731, à l'instigation du chanoine Orticoni, il convoque la Cunsulta di Orezza, où il demande à vingt théologiens les plus éminents de Corse (dix séculiers et dix réguliers), de donner leur avis sur la justesse de la révolte, en droit légal et religieux. En Mai il écrit à Francescu Maria de Gentile pour dénoncer la trêve, démontrant ainsi l'échec d'une impossible négociation avec les Génois. En Juillet, il est aux environs de Bastia et établit ses quartiers à Portu Cardu. A la Cunsulta di Pitretu, au couvent de Santa Maria d'Ornanu, il est nommé Généralissime de la Nation Corse. En Août, il est exclu de l'amnistie accordée par les Génois à tous les Corses qui déposeront les armes, et à tous les villages qui se soumettront. De San Fiurenzu, avec Luiggi Giafferi, il écrit au Grand Duc de Toscane, pour lui demander l'incorporation de la Corse au Grand-duché, et au Roi d'Espagne, pour lui demander l'incorporation de la Corse au Royaume d'Espagne. Après la défaite de Furiani, il commande un corps de troupe de Naziunali qui fait retraite sur le Nebbiu. En Janvier 1732, il participe à la Cunsulta di Alzipratu. Avec ses Naziunali il bat, à Calinzana, les troupes autrichiennes et génoises (auxquelles se sont joints une centaine de Calvais). En Avril, il est en Balagna. En Mai, il se rend au Prince de Culmback, qui le fait conduire à Corti. Il y participe à une conférence où des nouvelles conventions entre Corses et Génois, garanties par l'Empereur Charles VI, sont énoncées en un Traité (Concessioni Graziose) réglant d'une façon satisfaisante les exigences des Naziunali. En Juin, il est remis au commissaire général Paolo Battista Rivarola, arrêté et enfermé à Bastia. Puis il est transféré à Gênes. Il est ensuite transféré et consigné à résidence à Savone. Sa condamnation à mort paraît inévitable. Mais les interventions extérieures en sa faveur (l'Empereur d'Allemagne, le Prince Eugène de Savoie, le pape, les ambassades de France, d'Espagne, de Toscane), rendent difficile son élimination physique. En Mai 1733, il est libéré. Après avoir demandé l'autorisation d'aller soigner sa santé à Lucques, il se retire en Espagne, où il devient colonel dans l'armée espagnole au service de Dom Carlos. En Septembre 1734, il est à Naples, à la cour de Dom Carlos, où il demande au Roi d'intervenir en faveur des Naziunali. En Décembre, il est à la cour du Roi d'Espagne à Madrid. Il y rencontre sans doute Théodore de Neuhoff, qu'il connaît depuis son exil à Livourne. En Janvier 1735, à la Cunsulta di Orezza, il est élu, avec Ghjacintu Paoli et Luiggi Giafferi Primatu di U Regnu. En Mars 1736, après s'être réunis avec tous les chefs corses en assemblée secrète à Matra, il est à Aleria pour accueillir Théodore de Neuhoff.

CECCALDI Anghjulu Santu: (1607-1656)
Né à Viscuvatu. Fils de Francescu. Capitano.

CECCALDI Anghjulu Santu: (1670-1699)
Né à Viscuvatu. Fils de Petru Ghjuvanni. Capitano. Il est assassiné avec son père à Viscuvatu.

CECCALDI Antoine: (1800-1829)
Né à Evisa. Cultivateur. En 1825, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour meurtre. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1829.

CECCALDI Antoine François-Marie: (1873-1953)
Né à Ota. Fils de François-Xavier. Avocat. Conseiller général de A Soccia. Maire de Vervins, dans l'Aisne. Conseiller général de l'Aisne. Publiciste. Fondateur du journal d'information et d'opinion Le Démocrate de l'Aisne, avec son frère Pascal. Officier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Anton Martinu: (1660-1725)
D'Evisa. Capitano. Cité en 1703. Il s'établit à Calvi. Il est à l'origine des Ceccaldi (ou Ciaccaldi) de Calvi.

CECCALDI Anton Martinu: (1729-1792)
Originaire d'Evisa. Fils de Saveriu. Notaire d'Evisa.

CECCALDI Attilius: (né en 1961)
Retraité. Maire de Lama depuis 2014. Membre élu (représentant les maires des communes de moins de 10000 habitants) de la Chambre des Territoires depuis 2020.

CECCALDI Daniel:
Artiste peintre. Il participe au Grand Prix de la Peinture Corse, à Aiacciu, en 1963. Il y obtient le Prix de l'Union Nationale des Etudiants Corses (UNEC) et une bourse de Cyrne Arte.

CECCALDI Daniel: (1927-2003)
Né à Meaux (Seine-et-Marne). Originaire d'Evisa. Comédien (théâtre, cinéma, télévision). Réalisateur. Auteur. Metteur en scène. Ecrivain. Il tourne dans une centaine de films, téléfilms et séries sous la direction de prestigieux réalisateurs. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Dumenicu: (1766-1823)
Né à Evisa. Fils de Ferdinandu. Ecclésiastique. Prêtre. Pievanu d'Evisa.

CECCALDI Dumenicu Francescu: (1760-1812)
Né à Ota. Maire d'Ota en 1803.

CECCALDI Dumenicu Francescu: (1833-1897)
Né à Ota. Fils Francescu Maria. Avocat au barreau d'Aiacciu en 1858. Bâtonnier du Conseil de l'Ordre des Avocats d'Aiacciu en 1862. Conseiller général (Républicain) de Piana de 1861 à 1870. En 1870, il est nommé Préfet de la Corse (jusqu'en 1871). Lors de l'avènement de la IIIème République, plus de 200 gardes mobiles du bataillon d'Aiacciu désertent avec armes et bagages et regagnent leurs villages. Il réussit à les convaincre de réintégrer leurs compagnies. Membre du Comité Electoral Départemental Républicain en 1871. En 1881, il collabore au journal révisionniste Le Courrier Corse, de Louis Gabrielli. Conseiller général (Républicain) de Piana de 1881 à 1897. En 1884, il est le défenseur du journaliste Emile Dosquet, dit Saint-Elme. Député (républicain Radical) d'Aiacciu de 1886 à 1889. En 1887, il est membre de la commission créée par le Conseil Général de la Corse, pour assurer le retour des Restes de Pasquale Paoli sur l'Ile. En 1889, à Londres, il assiste à l'exhumation de la dépouille mortelle de Pasquale Paoli. Député d'Aiacciu de 1890 (où il élu à la place du bonapartiste Alfred Multedo, invalidé) à 1897. En 1890, à Bastergà, il assiste à l'inauguration du monument de Sampieru Corsu. Il décède à Ota en 1897.

CECCALDI Dumenicu dit MENICU d'OSANI: (vingtième siècle)
Né à Osani. Journaliste. Ecrivain. Membre de Cercle Culturel Cyrénéen de Carulu Giovonni. Il collabore au journal U Muntese à partir de 1955. Membre du comité de rédaction de la revue Monte Cintu, créée en 1959.

CECCALDI Etienne: (né en 1937)
Originaire d'Evisa. Magistrat (spécialisé en affaires financières). Procureur auprès de la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence. Préfet de Police de Nice. Directeur des Finances du Département des Bouches-du-Rhône. Président délégué de l'Olympique de Marseille en 2001. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Eugène: (1923-2014)
Né à Lumiu. Maire de Lumiu de 1965 à 2014. Conseiller régional (UMP) de 1983 à 1994. Conseiller général du canton de Calvi-Lumiu de 1988 à 1994. Président du Syndicat Hydraulique de la Balagna. Chevalier dans l'Ordre National du Mérite en 1974, officier en 1990. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI François-Marie Jacques Dominique Ferdinand: (1871-1948)
Né à Aiacciu. Fils de Dumenicu Francescu. Préfet (Lot en 1912, Aube en 1918, Vienne en 1919, Loire en 1922...). Officier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Ferdinand, dit Fiorellu: (1802-1869)
Né à Girulata. Fils de Ghjuvan Crisostomu. Chirurgien des armées. Il participe au débarquement de Sidi-Ferruch, en 1830, qui aboutit à la conquête de l'Algérie. Médecin chef de l'hôpital d'Alger. Médecin chef de l'hôpital de Constantine. Médecin inspecteur général en Algérie en 1858. Maire et conseiller général d'Evisa. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Ferdinand Gabriel: (1873-1961)
Originaire d'Evisa. Fils de Napoléon. Officier. Commandant de gendarmerie. Secrétaire du Bey de Tunis. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Ferdinandu: (1707-1771)
Né à Evisa. Qualifié de Nobile.

CECCALDI Filippu: (dix-huitième siècle)
En Juin 1753, à la Cunsulta di Alisgiani, il est élu député pour rencontrer à Bastia le commissaire général génois Giovanni Giacomo Grimaldi. En Septembre, avec les trois autres députés, ils le rencontrent à Bastia, et lui remettent un mémoire de 21 articles.

CECCALDI Francesca-Maria:
Ingénieur d'études à l'Université de Corse. Docteur en socio-anthropologie à l'Université de Poitiers. Auteur de Construire les territoires de l'autre, pour une socio-anthropologie de la Corse (2001). Elle collabore à l'Encyclopedia Corsicae. Elle participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006.

CECCALDI Francescu: (dix-septième siècle)
Né à Viscuvatu. Fils de Ghjuvan Paulu. Qualifié de Messer. Padre dei Cumunu di Viscuvatu en 1618.

CECCALDI Francescu: (1678-1732)
Né à Viscuvatu. Fils de Petru Ghjuvanni. Capitano.

CECCALDI Francescu Antoniu: (dix-huitième siècle)
En Juin 1797, il est nommé préfet du Département du Liamone.

CECCALDI Francescu Maria: (1803-1852)
Né à Ota. Fils de Dumenicu Francescu. Maire d'Ota.

CECCALDI François Antoine: (1869-1954)
Originaire d'Ota. Fils de François-Xavier. Juge de paix à Charenton.

CECCALDI François-Marie Jacques Dominique Ferdinand: (1871-1948)
Originaire d'Ota. Fils de Dumenicu Francescu. Préfet. Erudit. Bibliophile. Cartographe. Ecrivain. Avocat au barreau d'Aiacciu. Préfet du Lot, des Hautes-Alpes, de la Vienne (1919), de l'Aube, de la Loire et de la Seine-Inférieure. Auteur, de Quelques notes sur les noms de famille italiens en Corse, en 1935, et de Les cartes de Corse de Ptolémée au XXe siècle, avec A. Berthelot, paru en 1939.

CECCALDI François-Xavier: (1838-?)
Originaire d'Ota. Juge suppléant. Maire d'Ota de 1871 à 1884.

CECCALDI François-Xavier: (né en 1947)
Originaire d'Evisa. Ancien militaire (1972-1984). Préfet de la Corrèze (2002-2004), du Tarn (2004-2007), de la Drôme (2008-2011) et des Pyrénées-Atlantiques (2011-2012). Officier de la Légion d'Honneur. Officier de l'Ordre National du Mérite.

CECCALDI Gabriel: (1806-1886)
Né à Girulata. Fils de Ghjuvan Crisostomu. Officier.

CECCALDI Gabriel: (né en 1935)
Originaire de Porti Vechju. Artiste peintre.

CECCALDI Ghjacumu Santu dit Santinu: (1760-1838)
Né à Evisa. Fils de Ferdinandu. Officier. Commandant de la garnison de la tour de Gargalu.

CECCALDI Ghjuvan Crisostomu: (1760-1838)
Né à Evisa. Fils de Ferdinandu. Lieutenant au corps des Canonniers Garde-côtes. Commandant de la garnison de la tour de Girulata en 1803. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Ghjuvan Crisostomu dit le Capitaine Fiorello: (1837-1899)
Né à Evisa. Fils de Gabriel. Officier. Maire d'Evisa.

CECCALDI Ghjuvan Paulu: (seizième siècle)
Né à Viscuvatu. Fils de Sebastianu. Sa maison, à Viscuvatu est détruite sur ordre de Stefano Doria en 1564. Juge arbitre à Viscuvatu en 1568.

CECCALDI Ghjuvan Tomasu: (1530-av1608)
D'Evisa. Cité en 1575. Il est à l'origine des Ceccaldi (ou Ciaccaldi) d'Evisa.

CECCALDI Ghjuvan Tomasu: (1660-1731)
Etabli à Marignana, hameau de Chidazzu. Il est à l'origine des Ceccaldi (ou Ciaccaldi) de Piana.

CECCALDI Ghjuvan Tomasu: (dix-neuvième siècle)
Maire de Evisa en 1835.

CECCALDI Henri (Mathieu Henri Antoine): (1912-1961)
Né à Evisa. Journaliste. Animateur de la chronique Le coin de Diogène dans le journal bastiais L'informateur. Auteur de Evasion Story, ouvrage posthume, paru en 2018.

CECCALDI Hyacinthe Jean: (1893-1925)
Né à Lumiu. Militaire. Lieutenant au 21ème Régiment de Tirailleurs Nord-Africains. Il est tué au combat, à Ezraa (Syrie), en 1925. Reconnu Mort pour la France. Chevalier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre avec palme à titre posthume. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Lumiu.

CECCALDI Ignaziu:
Militant nationaliste. Dirigeant (responsable de la commission économique) du Muvimentu Corsu per l'Autodeterminazione (MCA) en 1985.

CECCALDI Jean Marc: (né en 1965)
Né à Paris. Musicien (guitare, violon). Auteur, compositeur, interprète. Poète.
Voir le site de Jean Marc CECCALDI.

CECCALDI Jean Noël: (1886-1959)
Né à U Pighjolu. Ancien combattant 14-18. Chef d'entreprise (à Paris). Publiciste financier à la Cote de la Bourse et de la Banque. Militant associatif. Président de l'Union Sportive de Créteil. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre.

CECCALDI Jean Paul: (né en 1950)
Né à Aiacciu. Originaire d'Evisa. Inspecteur de police judiciaire. Romancier. Auteur de nombreux romans policiers: Tamo ! Samo ! (2008), Complices obscurs (2009), Kebab Story (2010), Oeuf corse ! Faut'qu'j'y aille (2010), L'Ajaccienne...

CECCALDI Jehan Gabriel-Marie: (né en 1938)
Originaire d'Evisa. Fils de Robert. Général de brigade. Il termine sa carrière en Yougoslavie en 1992. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Joseph Antoine: (1883-1949)
Né à Evisa. Percepteur. Maire de A Piana (1929-1940). Conseiller général du canton de Sevifora de 1919 à 1923 et de 1928 à 1949. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Louis André Léon: (1873-1911)
Originaire d'Ota. Fils de Dumenicu Francescu. Administrateur de Colonies. Il meurt au Soudan en 1911.

CECCALDI Marc Antoine: (1755-1819)
Né à Calvi. Sous-lieutenant puis lieutenant en second au Régiment Royal Corse en 1776. Lieutenant aux Chasseurs Royaux Corses en 1788. Capitaine au 105ème Régiment d'Infanterie en 1791. Aide de camp du général Casalta en 1794, puis du général Cervoni en 1795. Adjudant de place à Milan, puis à Calvi en 1796. Adjudant de place à Bucugnà en 1800. Il est réformé et mis en demi-solde en 1816. Il se retire à Calvi où il décède en 1819.

CECCALDI Marcantoniu: (1521-1561)
Né à U Viscuvatu. Fils de Sebastianu. Archidiacre et chroniqueur de la Corse. Auteur de Cronica de la Corsica, couvrant l'histoire de la Corse de 1525 à 1559. En 1545, il décrit, à propos du gouvernement de l'Ufficio di San Giorgio, sa bonne gestion, tant économique que militaire, en Corse. En 1554, il est au service des Génois. A Petralba, il est avec les troupes génoises battues par les Corses. Il est fait prisonnier et livré au maréchal de Termes, qui l'envoie en Provence. En 1559, il dénonce l'abandon de la Corse à Gênes, par la France. Il arrête d'ailleurs cette année-là sa Cronica de la Corsica. En 1560, il assiste à une Vedutà qui se tient à Bastia. Il y est pris des décisions concernant l'administration, et surtout la fiscalité; il y est élu Nobile Dodeci. Le mécontentement corse, après cette Vedutà, est général. Il fait partie d'une délégation de 6 députés envoyée auprès de l'Ufficio di San Giorgio, à Gênes, pour rendre compte de l'état déplorable de l'économie sur l'Ile. Il meurt à Gênes, au cours de cette visite.

CECCALDI Marcu Maria: (?-1557)
De U Viscuvatu. Fils de Marcantoniu. Lieutenant d'infanterie pro-Français. En 1557, il meurt au combat, dans les rangs génois, dans la plaine de la MaranaIschia, près de Biguglia).

CECCALDI Mathieu: (1893-1993)
Né à Evisa. Ancien combattant de la Première Guerre Mondiale où il est grièvement blessé. Poète et écrivain. Secrétaire général honoraire de l'Office Départemental des Anciens Combattants. Membre de Cercle Culturel Cyrénéen de Carulu Giovonni. Il collabore au journal U Muntese. Auteur de O Missià, prosa, Premiu Petru Bonardi, en 1965, d'un Dictionnaire Corse-Français (de la piève d'Evisa), en 1968, d'une Anthologie de la Littérature Corse, en 1973. Traducteur en langue corse des Lettres de mon Moulin et des Comtes du Lundi, d'Alphonse Daudet, en 1980. Chevalier de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire. Croix de Guerre avec palme.

CECCALDI Mathieu (né en 1974)
Fils de Paul. Personnel des services directs aux particuliers. Assistant parlementaire du député européen François Alfonsi depuis 2019. Elu maire de Marignana en 2020.

CECCALDI Napoléon: (1833-1886)
Né à Evisa. Fils de Gabriel. Officier. Commandant le Régiment Etranger installé à Mascara. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Pascal: (1876-1918)
Né à Ota. Fils de François-Xavier. Avocat au barreau d'Aiacciu. Il fait carrière dans la préfectorale. Député de l'Aisne de 1906 à 1918. Président du conseil général de l'Aisne en 1917. Fondateur du journal d'information et d'opinion Le Démocrate de l'Aisne, avec son frère Antoine-Marie.

CECCALDI Pasquale: (dix-neuvième siècle)
Maire de Piana en 1835.

CECCALDI Paul:
Militant nationaliste. Arrêté, puis condamné par la Cour de Sûreté de l'Etat, il bénéficie de l'amnistie postprésidentielle en 1981.

CECCALDI Pauline: (née en 1930)
Originaire d'Evisa. Maire d'Evisa de 1989 à 2009.

CECCALDI Petru Ghjuvanni: (1648-1699)
Né à Viscuvatu. Fils de Anghjulu Santu. Capitano. Il est assassiné avec son fils à Viscuvatu.

CECCALDI Pierre: (vingtième siècle)
Officier d'administration. Candidat républicain socialiste battu aux élections législatives de 1919.

CECCALDI Pierre Henri: (né en 1936)
Originaire d'Evisa. Médecin-chef de la Police Nationale en 1991. Sous-directeur des opérations de secours à la Direction de la Sécurité Civile. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CECCALDI Pierre Philippe: (né en 1940)
Né à Piana. Directeur de l'aéroport d'Aiacciu en 1973. Conseiller territorial (divers droite) de 1982 à 2010. Président de l'Office des Transports en 1984 à 1998. Président de la Compagnie Corse Méditerranée qui assure les liaisons aériennes Corse-Continent, dont il est à l'origine de la création en 1988, de 1989 à 1998, et de 2002 à 2010. En 1992, il crée le Mouvement Corse Nouvelle. Président de l'Office de l'Environnement de la Corse en 1998.

CECCALDI Raymond: (né en 1947)
Président du Conseil Economique, Social et Culturel de la Corse de 1999 à 2005. Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Aiacciu et de la Corse-du-Sud de 2000 à 2008. Président de la Conférence Régionale Interconsulaire. Président pour la Corse du Réseau des Chambres de Commerce et d'Industrie Insulaires de l'Union Européenne (INSULEUR). Membre du Grand-Orient de France. Président des Restos du Coeur de Corse-du-Sud depuis 2018.

CECCALDI Robert: (1904-1965)
Né à Fréjus (Var). Originaire d'Evisa. Fils de Ferdinand Gabriel. Résistant (1942-1944, sous le pseudo Commandant Bob). Colonel (CR). Il combat en Tunisie (1925), en Syrie (1933), en Allemagne (1945), au Maroc (1947) et en Indochine (1949). En 1954, il dirige la première opération dans les Aurès, en Algérie. Commandeur de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 39-45 et TOE (7 citations dont 4 à l'Armée). Médaille de la Résistance. Médaille du Mérite Syrien. Médaille du Mérite Libanais. Médaille Coloniale.

CECCALDI Roger Edmond: (1913-2007)
Né à Chamberet (Corrèze). Originaire d'Evisa. Surnommé L'Artilleur de Koufra. Colonel. Engagé volontaire dans l'Artillerie Coloniale en 1931. Il commande une section d'artillerie à Faya-Largeau (Tchad) en 1938. Rallié à la France Libre, il participe à l'expédition sur Koufra dans les rangs de la Colonne Leclerc. Capitaine en 1942, il est en mission à Bir Hakeim. Blessé, il est fait prisonnier et transféré en Italie. Il s'évade en 1943, rejoint les lignes alliées, et rejoint la 1ère DFL en Tunisie. Après les campagnes d'Italie, de Provence et d'Alsace, il termine la guerre dans l'Authion. Compagnon de la Libération. Croix de la Libération. Grand Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 39/45 (2 citations). Croix de Guerre des TOE (3 citations). Croix de la Valeur Militaire (2 citations). Médaille de la Résistance. Médaille des Evadés. Médaille Coloniale avec agrafes Koufra, Fezzan, Bir-Hakeim, Libye. Croix du Combattant Volontaire 39/45. Chevalier de l'Etoile Noire (Bénin). Commandeur de l'Etoile d'Anjouan (Comores).

CECCALDI Saveriu: (1708-1778)
Originaire d'Evisa. Nobile Capitano. Notaire d'Evisa.

CECCALDI Saveriu Antoniu: (1758-1840)
Originaire d'Evisa. Fils d'Anton Martinu. Notaire d'Evisa. Il s'installe à Calvi.

CECCALDI Sebastianu: (?-1558)
De U Viscuvatu. Il est issu de Ceccaldu d'Omessa (un Biancolacci). Caporale de la Casabianca en 1530. Il est à l'origine des Ceccaldi (ou Ciaccaldi) de U Viscuvatu.

CECCALDI Sebastianu: (1696-1760)
De U Viscuvatu. Frère d'Andria. En Janvier 1746, il est avec des Naziunali favorables au Roi de Sardaigne, venus de Ville, Lota et Cardu, qui entrent dans Bastia. Avec les Bastiesi, ils investissent Terra Nova, et il est élu à la tête du Magistrato. Il est proclamé général. En Mars, il est à la tête des Naziunali, qui, de leur camp de San Pancraziu, harcèlent Bastia, ravagent les campagnes alentour, et repoussent les Bastiesi qui tentent de sortir de la ville.

CECCALDI Stéphanie (Mlle Stéphanie, T. Noo): (née en 1980)
Née à Calvi. Animatrice. Disc-Jockey (DJ) à Paris (2006), Tokyo (2009)...

CECCALDI Vincente: (1787-1848)
Originaire d'Ota. Maire d'Ota. Il est assassiné en 1848.

CECCALDI-PAVARD Pierre: (1921-2004)
Né à Meaux (Seine-et-Marne). Originaire d'Evisa. Frère de Daniel Ceccaldi. Conseiller général de Seine-et-Oise à partir de 1955 puis de l'Essonne jusqu'en 1979. Maire de Dourdan (Essonne) de 1959 à 1983. Sénateur de l'Essonne de 1977 à 1986.

CECCALDI-RAYNAUD Charles: (1925-2019)
Né à Bastia. Avocat. Commissaire de Police. Homme politique. Conseiller municipal et maire-adjoint SFIO de Puteaux (Hauts-de-Seine) de 1965 à 1969. Maire SFIO, puis RPR et UMP de Puteaux de 1969 à 2004. Député RPR des Hauts-de-Seine de 1993 à 1995. Sénateur RPR/UMP des Hauts-de-Seine de 1995 à 2004. Elu conseiller général UMP du canton de Puteaux (Hauts-de-Seine) en 2004. Elu maire-adjoint (9ème) de Puteaux en 2004. Chevalier de la Légion d'Honeur.

CECCALDI-RAYNAUD (épouse FRANQUI) Joëlle: (né en 1951)
Fille de Charles. Diplômée de l'Ecole de notariat de Paris. Membre du conseil général des Hauts-de-Seine de 1989 à 2002. Vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine de 1992 à 2002. Adjointe au maire de Puteaux (Hauts-de-Seine) de 1995 à 2004. Membre du Conseil Régional d'Ile-de-France de 1998 à 2001. Députée (RPR) des Hauts-de-Seine de 2002 à 2012 (elle siège en tant que suppléante de Nicolas Sarkozy). Elue maire (droite) de Puteaux depuis 2004. Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

CECCARELLI Jean-Jacques: (né en 1948)
Né à Marseille. Dessinateur. Peintre. Il illustre de nombreux livres. Il expose à Aiacciu en 1981 et 1996.

CECCARELLI Marcu: (1922-2012)
Né à Nice. Originaire de L'Uspidali (Porti Vechju). Résistant. Poète et écrivain en langue corse. Conseiller municipal (divers droite) de Porti Vechju de 1989 à 2001. Auteur de Scossi (1966), L'Attracchjata (1968), A Veghja, qui obtient le Prix du Livre Corse en langue corse, en 1990, L'intricciata (2007)... Il collabore à la revue A Spannata (qu'il a fondée), à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (Bunifaziu, 1991). Prix du Livre Corse pour I Statini Sminticati.

CECCARELLI Serge: (né en 1949)
Né à Nice. Fils de Marcu. Peintre. Sculpteur. Illustrateur. Graphiste. Il expose à Aiacciu en 1983.

CECCHINI Claire:
Journaliste. Fondatrice de Fabula, en 2012, une revue de politique fiction insulaire dont le premier numéro imagine une Corse indépendante en 2017.

CECCHINI Guy:
De Bastia. Unique maître artisan chimiste parfumeur en Corse. Il crée des eaux de toilette, parfums et cosmétiques à base de plantes corses. Son magasin abrite également un petit musée de la parfumerie où est rassemblé tout le matériel ancien nécessaire à la distillation du parfum. Créateur, entre autres, du parfum Murza, à base d'immortelles, de Mucchjedu, Vincidore, Sabanaya, Corsaire...

CECCHINI Léonard: (1932-2011)
Originaire de Pruprià. Chanteur de variétés du Valincu.

CECCOLI François-Xavier: (né en 1968)
Originaire de San Ghjulianu. Chef d'entreprise. Président du Groupement d'Employeurs pour l'Insertion et la Qualification (GEIQ). Maire de San Ghjulianu depuis 2008. Elu (divers centre) à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017 jusqu'en 2021. Membre de droit (Collectivité de Corse) de la Chambre des Territoires de 2018 à 2021.

CECCONI Antoniu: (dix-neuvième siècle)
Marin. En 1815, il commande la Voltigeante, la barque anglaise de la flottille (5 felouques et une barque bastiaise) sur laquelle Joachim Murat et ses hommes quittent la Corse.

CECCONI Charles: (dix-neuvième siècle)
Né à Bastia. Maire de Bastia de 1808 à 1814. En 1810, il représente le Département du Golu au mariage de Napoléon 1er.

CECCONI Joseph: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre. Portraitiste.

CECCONI Luiggi Matteu: (dix-neuvième siècle)
Né à Bastia. Consul de Toscane à Bastia. Maire éphémère de Bastia en 1814. Ephémère maire de Bastia en 1815. En 1816, il est membre d'une délégation de Royalistes corses qui se rend à Paris pour rendre hommage au Roi Louis XVIII. Chevalier de l'Ordre de San Stefano en 1852.

CELANI Tomasu Andria: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Bunifaziu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CELERI Paul-Mathieu: (1926-2021)
Originaire de A Petra Serena. Médecin général de la Santé Publique. Maire de A Petra Serena de 1977 à 2001. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CELESTIN II (Guido di Citta Castello): (douzième siècle)
Pape de 1143 à 1144. En 1144, il confirme à Alberto, moine du monastère de Populonia, près de Piombino, toutes ses possessions de biens en Corse.

CELESTIN III (Giacinto di Pietro Bobone): (douzième siècle)
Pape de 1191 à 1198. En 1191, il confirme les privilèges Toscans sur la Corse. En 1197, il tente un accommodement entre Gênes et Pise, concernant la Corse, mais en vain.

CELLI Antone:
Poète. Il publie des plaquettes bilingues (Versi sciolti, Puemi è Imaghjini...).

CELLI Joseph: (1809-1854)
Né à Grussettu. Jardinier. En 1852, à Bastia, il est condamné à 5 ans de Travaux Forcés, pour tentative de meurtre, avec circonstances atténuantes. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1854.

CELLI Rose: Voir BRUA Rose.

CENAZANDOTTI Gilles: (né en 1967)
Originaire de Mursiglia. Photographe. Artiste plasticien. Sculpteur.
Voir les oeuvres de Gilles CENAZANDOTTI.

CENTURIONE Agostino: (seizième siècle)
Génois. En 1589, il est chargé d'assurer la sécurité de la colonie génoise de Porti Vechju.

CENTURIONE Agostino: (dix-septième siècle)
Génois. En 1639, il est nommé gouverneur de la Corse, en remplacement de Giovanni Battista Lasagna. En 1640, Benedetto Viale lui succède.

CENTURIONE Andrea: (seizième siècle)
Génois. En 1564, avec Raffaello Giustiniani, il s'affronte aux troupes corses de Sampieru Corsu. A U Viscuvatu, il fait emprisonner l'archidiacre de Mariana, Antone Petru Filippini. En 1576, il est gouverneur de la Corse. Il remplace Agostino Doria. Il tient une Vedutà au couvent de San Francescu à Bastia. Il est remplacé, en 1577, par Tomaso Carbone.

CENTURIONE Bernardino: (1686-1758)
Génois. Né à Paomia. Evêque d'Aiacciu de 1741 à 1758. Il remplace Benoit Andrea Doria, transféré. En Janvier 1749, à la Cunsulta di Corti, il propose deux requêtes, la libération de Paulu Maria Mariotti, l'évêque de Sagone et l'envoi d'un visiteur apostolique en Corse. Il décède en 1759.

CENTURIONE Cristoforo: (quinzième siècle)
Génois. En 1499, il est nommé gouverneur en remplacement de Rolando de Fornari. Il est remplacé en 1501, par Bartolomeo Giustiniani.

CENTURIONE Domenico: (dix-septième siècle)
Génois. En 1629, il est nommé gouverneur de la Corse, en remplacement de Giulio Sauli. En 1630, Giovan Andrea Gentile lui succède.

CENTURIONE Giorgio: (dix-septième siècle)
Génois. En 1604, il est commissaire extraordinaire en Corse. Dans son rapport d'inspection de l'Ile, il signale la nécessité de construire un port à Bastia (sur l'ancienne marine de Portu Cardu). Ses gardes génois repoussent les Turcs qui attaquent à nouveau Munticellu. En 1612, il est nommé gouverneur de la Corse, en remplacement de Giovanni Battista Durazzo. En 1615, Stefano Rivarola lui succède.

CENTURIONE Giovan Battista: (1543-?)
Génois. En 1570, il est nommé évêque de Mariana-Accia. Il installe sa résidence à Bastia, ce qui entraîne de nombreux différents entre le gouverneur Benedetto Canevaro Fieschi et lui. Il commence la construction du chœur de l'église de Santa Maria de Terra Nova. En 1575, il officie pontificalement dans cette église. En 1582, année de terrible disette en Corse, il fournit tous les jours du pain aux mendiants. Il règle un conflit en Casinca, né d'un différent important au sujet des biens du couvent de Santa Catalina, entre les moines et les habitants de A Venzulà. En 1584, il est remplacé par Nicolo Mascardi.

CENTURIONE Giovanbattista: (seizième siècle)
Génois. Commissaire d'Aiacciu. En 1585, il fixe la taxe sur le bacinu de blé à douze sous, et sur celui d'orge, à six sous.

CENTURIONE Gregorio: (seizième siècle)
Génois. En 1563, il est nommé lieutenant de Porti Vechju, à la place de Giuliano Toppori.

CENTURIONE Guiseppe Maria: (dix-huitième siècle)
Lieutenant génois. En Mars 1731, il commande la garnison de Sartè, attaquée par 2000 Talavesi.

CEPPU d'OGLIASTRU: Voir FUMAROLI Dumenicu.

CERANI Lurenzu Piu: (1886-1979)
Né à Rapale. Il arrive au Venezuela en 1901, où il rejoint son père qui y est installé depuis 1894. Après une interruption due à la Grande Guerre (de 1914 à 1916), il crée une exploitation minière (or), nommée Salva la Patria, qui en 1918, emploie 3000 indigènes. Il se lance ensuite dans l'exploitation de la sève de caoutchouc. Fortune faite, il se ruine au jeu, en France, entre 1922 et 1924, et, en 1925, il exploite une mine aurifère (Salvan Patria), dans l'Oro Carabobo, en Guyane vénézuélienne. En 1930, sa fortune est reconstruite, et de nouveau dilapidée à Paris, à la veille de la guerre de 1939. Il se lance encore dans l'exploitation de l'or dans les années cinquante, vend son exploitation au gouvernement vénézuélien, et se retire des affaires. Il décède, à Caracas, au Venezuela, en 1979.

CERATI Antoine Mathieu: (1873-?)
Né à Guagnu. Officier d'administration. Ancien combattant de la Première Guerre Mondiale. Directeur de l'Assistance Publique de la ville de Marseille. Président de la Société des Amis de l'Instruction Laïque de La Blancarde depuis 1902. Conseiller général de Marseille de 1919 à 1934. Vice-président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône. Officier de la Légion d'Honneur.

CERATI Anton Corsu: (dix-neuvième siècle)
Prêtre. Philosophe. Poète. Régent des humanités au collège d'Aiacciu. Inspecteur des écoles primaires de Corse. En 1828, il publie un traité Des usurpations sacerdotales. Auteur en italien de In morte di un Passero, anacréontique (imitations anacréontiques), La Gustavia (stances), La Guerra per l'organon (poème héroï-comique), en 1849.

CERATI Philippe: (1867-1921)
Né à Guagnu. Pharmacien. Militant socialiste (SFIO). Libre penseur. Anticlérical. Conseiller municipal de Marseille de 1908 à 1912 et de 1919 à 1921. Secrétaire adjoint de la section marseillaise de la Ligue des Droits de l'Homme. Fondateur de l'association des Amis de l'Instruction Laîque (AIL) du sixième canton de Marseille. Il décède accidentellement à Marseille en 1921. Une place de la ville porte son nom (dans le 4ème arrondissement)..

CERCIGNANI ?: (dix-neuvième siècle)
Avocat à Livourne. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CERISOLA Heidi:
Née en Allemagne. Créatrice de bijoux contemporains installée à Pitrusedda. Ecrivain de livres pour enfants. Auteur de la série Le Doudou corse.
Voir le site de Heidi CERISOLA.

CERLI Roch Joseph: (1894-1965)
Né à Lama. Ancien combattant de la Première Guerre Mondiale (lieutenant au 246ème Régiment d'Infanterie). Intendant militaire. Commandeur de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 14-18.

CERMOLACCE Cristufaru: (?-1769)
Du Nebbiu. Capitaine de compagnie. Accusé d'être un des membres de la Conspiration d'Oletta en Février 1769, il est condamné à mort par les Français.

CERMOLACCE Ghjuvan Dumenicu: (?-1769)
Du Nebbiu. Accusé d'être un des membres de la Conspiration d'Oletta en Février 1769, il est condamné à mort par les Français en Juillet, et roué vif, sur la place de l'église d'Oletta, en Septembre.

CERMOLACCE Jean Marc:
Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Entreprises et Activités Professionnelles Non Salariées, représentant les Organisations Représentant les Entrepreneurs et Artisans du BTP de Corse, il siège dans la Section du Développement Economique et Social et de la Prospective).

CERMOLACCE Paul: (1912-1988)
Originaire d'Oletta. Né à Marseille. Membre du Parti Communiste Français. Résistant. Emprisonné de 1940 à 1943 par le gouvernement de Vichy. Député des Bouches-du-Rhône de 1945 à 1978. Conseiller municipal de Marseille de 1959 à 1971. Membre fondateur et président de l'association Kalliste de 1979 à 1988. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1986.

CERNUCOLI Ghjuvan Francescu: (seizième siècle)
Pievanu de Calvi. Il sert d'intermédiaire à Sampieru Corsu, pour contacter le Duc de Toscane, Cosme 1er de Médicis, afin de lui demander de l'aide.

CERUTTI François (Fanfan): (né en 1933)
Né en Indochine. Originaire d'Omessa. Fonctionnaire des Eaux et Fôrets (ER). Compositeur autodidacte.

CERUTTI Petru: (né en 1966)
Chanteur. Auteur. Compositeur. Interprète. Musicien multi-instrumentiste.
Voir le site de Petru CERUTTI.

CERVERA Bertrand: (né en 1967)
Né à Bastia. Originaire de Rennu. Musicien (violon). Soliste à l'Orchestre National de France. Membre du prestigieux World Orchestra for Peace. Il travaille aussi avec des artistes de variété tels que Michel Jonasz ou Benjamin Biolay et montre un intérêt particulier pour la musique traditionnelle corse. Créateur, en 2004, en tant que directeur artistique, du festival Sorru in Musica. En 2005, il dirige pour la première fois une création mondiale: l'opéra Le Nègre des Lumières du Chevalier de Saint-Georges.

CERVERA-MATTEI Jeanne:
Professeur agrégé d'histoire à Nice. Elle collabore à la revue Etudes Corses (Le Colombo (février 1914-mars 1921), un quotidien ajaccien dans la guerre, en 2005). Elle participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006.

CERVETTI Antoine (Tony): (né en 1961)
Né à Bastia. Originaire de Ghisoni. Footballeur professionnel (Défenseur). Il a effectué sa carrière professionnelle à Bastia (1982-1987), Niort (1987-1990) et Lille (1990-1992).

CERVETTI Pierre: (1941-2023)
Né à Aiacciu. Originaire de Ghisoni. Militant syndicaliste (CFDT). Membre du PSU de 1966 à 1972. Militant nationaliste (Partitu Populare Corsu per l'Autonomia (PPCA), puis de l'Unione di U Populu Corsu (UPC). Il fait partie du Comité anti-boues rouges (1972) ainsi que de la Ligue des Droits de l'Homme.

CERVINI (KEROUINOI): (troisième siècle avant notre ère)
Nom d'une tribu corse (parmi les douze recensées par Ptolémée), installée en Balagna, avant l'arrivée des Romains (environ troisième siècle avant notre ère).

CERVIONI (di) Alfonsu: (?-1561)
Pro-Français et allié de Sampieru Corsu. En 1561, victime de la répression des Génois, il est condamné et exécuté.

CERVIONI (di) Anghjulu Santu: (dix-septième siècle)
Nobile Dodeci du Diquà en 1604.

CERVONI Antoine-Joseph, Jean-Baptiste: (1823-1910)
Originaire de Suveria. Fils de Luigi Cesaru. Baron d'Empire. Commissaire de la Marine. Bibliothécaire de la ville de Bastia. Elu vice-président de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (SSHNC) à sa fondation en 1880.

CERVONI Antoine-Thomas Auguste: (1826-?)
Originaire de Suveria. Fils de Luigi Cesaru. Commissaire de la Marine. Officier de la Légion d'Honneur.

CERVONI Charles-Antoine (Carlinu): (?-1917)
De Luri. Fils de Dumenicu. Marin capcorsin disparu en mer en 1917 lors du torpillage de l'Athos.

CERVONI Dominique: (né en 1950)
Artisan. Maire de Luri de 1983 à 2002 et de 2014 à 2020. Conseiller général (divers droite) du canton de Capu Biancu de 1998 à 2002 (invalidé en 2002).

CERVONI Dumenicu Andria: (1834-1890)
Né à U Campu (Luri). Marin capcorsin ami de Joseph Conrad, qu'il connut comme second capitaine à bord du Saint-Antoine à Marseille (entre 1874 et 1878). Il est cité dans son roman Miroir dans la mer, en 1906, et à qui il inspire plusieurs récits. Médaillé de la Guerre de Crimée.

CERVONI Felice (Don Felice): (?-1740)
Né à Suveria. Frère de Ghjuvan Battista. Lieutenant-général du Niolu. En 1706, il obtient que les Pacificatori de Moltifaù soient autorisés à y faire une saisie. Titré comte par le roi Théodore en 1736. En Juillet 1739, après la défaite des Naziunali devant les Français, dissident, il refuse de se laisser désarmer, et organise la résistance dans le Niolu. Il jure de ne pas déposer les armes tant que les Génois seront en Corse. Il quitte la Corse avec Ghjacintu Paoli, son fils Tomasu et d'autres compagnons. En 1740, après s'être soumis au marquis de Maillebois, il s'exile à Rome où il meurt la même année.

CERVONI Franck:
Chercheur. Auteur de Images de la Corse, en 1989, qui regroupe 120 cartes de la Corse, des origines à 1831.

CERVONI Ghjuvan Battista, dit Schizzettu: (?-1737)
Né à Suveria. Frère de Felice. En Février 1734, Ignaziu Arrighi étant parvenu à prendre Corti, il doit assurer la sécurité des pièves voisines. En Juin 1736, il est nommé lieutenant-colonel et titré comte par le Roi Théodore. En Juin 1736, il est chargé de poursuivre la campagne de San Fiurenzu, mais, le siège de Calinzana étant abandonné par les Niulinchi, il se retire chez lui. En Juillet 1737, il est commandant de la piève de Talcini. Il est assassiné à Corti en 1737.

CERVONI Ghjuvan Battista: (1765-1809)
Né à Suveria. Fils de Tomasu. En 1783, après des brillantes études à l'Université de Pise, il s'engage dans le Régiment Royal Corse. En 1786, il quitte l'armée et retourne à l'université de Pise pour y étudier le droit et la juriprudence. Il devient avocat et s'installe à La Porta d'Ampugnani en 1788. En 1789, il est nommé avocat auprès du Conseil Supérieur de la Corse. Chef d'une division du Directoire du département de la Corse en 1790. En 1792 il pend le commandement de la Garde Nationale de son canton. Il assure en même temps le secrétariat des Commissaires du département Cesri et Arrighi. Sous-lieutenant puis lieutenant au 22ème Régiment Royal Navarre de Cavalerie en 1793. Devenu agent militaire auprès de Antoniu Cristufaru Saliceti, il est adjudant-général chef de bataillon.. Il participe au siège de Toulon et à la reconquête de la ville que ses notables viennent de livrer aux Anglais. Il y est blessé. Adjudant général chef de brigade en 1894. Général de brigade en 1795. En 1796, il est général de division dans l'Armée d'Italie, et participe à toute la campagne d'Italie avec Napoléon Bonaparte. En 1798, il est nommé gouverneur militaire de Rome et général de division à l'Armée d'Angleterre. En 1799, il est nommé adjoint au général en chef du corps expéditionnaire en Sardaigne. En 1800, il est envoyé en Corse par Napoléon Bonaparte comme commandant de la 23ème Région Militaire à Bastia. Il est désigné pour conduire une nouvelle opération en Sardaigne. Il réprime la révolte de la Crucetta. Il se rend dans la plaine de Tavagna et disperse les émigrés corses de Toscane. En répression, les pièves de Tavagna et de Moriani sont dévastées. Il y a près de 500 tués ou prisonniers. Puis il quitte la Corse pour prendre le commandement de la 8ème Division, à Marseille. En 1802, il est nommé membre de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille. Membre honoraire de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. En 1804, délégué, pour le Département du Golu, pour assister au sacre de Napoléon 1er, à Paris. Chef d'état-major du maréchal Lannes au 2ème Corps de la Grande Armée en 1809. Il est tué au siège d'Eckmühl en 1809. Son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Officier de la Légion d'Honneur. En 1810, pour le remercier de ses services, Napoléon crée par décret son fils Tomasu, encore mineur, Baron d'Empire.

CERVONI Gilbert: (né en 1943)
Né à Marrakech (Maroc). Originaire de Coghja. Avocat de 1967 à 1986. Magistrat de 1986 à 2008.

CERVONI Jean-Raphaël: (1954-2018)
Né à Bastia. Originaire de Castifaù. Professeur de lettres-histoire. Historien. Journaliste (Kyrn, La Corse-Le Provençal, Le Petit Bastiais, RCFM...). Spécialiste de la Guerre 1914-1918. Prieur de la Confrérie Saint-Antoine de Janvier, de Castifaù. Membre de l'association San Francescu di Caccia. Auteur de Il était une fois Bastia (1988), Les Rues De Bastia (1989), Petit Dictionnaire de la Grande Guerre (2005), L'épopée européenne du SECB (2012), La Corse et la Grande Guerre, une trilogie, avec André Cesari, dont le premier tome parait en 2011, le second en 2013... Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006.

CERVONI Luigi Cesaru: (1790-1833)
Né à Bastia. Fils de Ghjuvan Battista. Créé Baron d'Empire en 1810, confirmé en 1822.

CERVONI Marc-Marie Pierre: (1880-1931)
Né à Bourges (Cher). Originaire de Moltifaù. Commandant d'Infanterie Coloniale. Officier d'Etat-Major. Attaché militaire adjoint à la Légation de France à Belgrade (Yougoslavie). Ingénieur géographe en 1914. Capitaine détaché de l'Armée du Danube, il est nommé consul français à Cluj-Kolozsvár (Transylvanie), en 1920. Officier de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire. Croix de Guerre (avec 6 citations). Médaille Coloniale (avec agraffes Afrique Occidentale, Afrique Equatoriale, Congo, Côte d'Ivoire, Afrique). Croix de Guerre Roumaine. Commandeur de l'Ordre de Saint-Sava (Serbie). Commandeur de l'Ordre du Nicham Iftikar (Tunisie). Officier de l'Ordre de l'Aigle Blanc (Pologne). Officier de l'Ordre de la Couronne de Roumanie. Chevalier de l'Etoile de Roumanie. Médaille du Mérite Polonais...

CERVONI Marie-Elisabeth (née SICURANI): (1772-1827)
Née à San Ghjuvanni di Moriani. Epouse du général Ghjuvan Battista Cervoni. En 1815, elle est un émissaire de Napoléon Bonaparte et circule entre la Corse et l'île d'Elbe, afin de préparer le retour au pouvoir de l'Empereur. Elle lui fait part de la situation sur l'Ile et lui annonce que le général Bruslart se propose de le faire assassiner.

CERVONI Marie-Lucie:
Co-autrice, avec Achille Monti et Antoine Pieretti, de Luri, chemins d'une histoire, en 1996.

CERVONI Mathieu: (1951-2022)
Originaire de Castifaù. Maire de Castifaù de 1989 à 2020. Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

CERVONI Thomas-Charles-Ernest: (1829-1864)
Originaire de Suveria. Fils de Luigi Cesaru. Sous-préfet de Pamiers.

CERVONI Tomasu, dit Tomé di Suveria: :(1726-1810)
Né à Suveria. Fils de Felice. En Juillet 1739, à 13 ans, après la défaite des Naziunali, il quitte la Corse avec son père Felice qui accompagne Ghjacintu Paoli. En Mars 1757, à Alandu, son arrivée providentielle, avec Ghjuvan Felice Valentini, sauve Pasquale Paoli assiégé dans le couvent par Mariu Emmanuelle de Matra. En Juin 1769, après la défaite de Ponte Novu, il s'embarque à Porti Vechju, avec Clémente Paoli et 340 Naziunali, sur Le Rachel. Il débarque à Livourne, peu après Pasquale Paoli. En Mars 1774, il tente d'organiser dans le Niolu, une insurrection générale. Mais le complot, est vite dévoilé au comte de Marbeuf. En Juin, il est à la tête des Niulinchi qui se soulèvent et parcourent les pièves de Talcini, Boziu, Vallerustie, Rustinu. Ils attaquent un détachement de soldats français, faisant de nombreux morts. Député pour la communauté de Suveria, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles. Il décède à Suveria en 1810.

CERVONI Tomasu: (1797-?)
Né à Corti. Fils de Ghjuvan Battista. En mémoire de son père, tué au siège d'Eckmühl en 1809, Napoléon le crée par décret Baron d'Empire en 1810.

CERVOTTI Antoniu: (1770-1838)
D'Aiacciu. Chanoine. En Octobre 1763, il est dans la confidence de l'action menée par les Massiera et quelques Naziunali, qui tentent de prendre la citadelle. Les soldats génois restent maîtres des lieux.

CES Lola: (née en 1982)
Originaire de Poghju Mezana. Comédienne. Chanteuse. Danseuse.

CESARE della ROCCA Ferrandu, dit Le Magnifique: (dix-septième siècle)
De Cinarca. En 1655, il est lieutenant général au service de Venise. En 1658, il rédige son testament. Il est un des fondateurs de la famille Colonna de Cesari Rocca.

CESARI Alexandra:
Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Syndicats de Salariés, représentant l'Union Régionale CGT de Corse, elle siège dans la Section du Développement Economique et Social et de la Prospective).

CESARI André: (né en 1970)
Licencié en Histoire. Professeur à l'Université de Corse. Rédacteur en chef adjoint de la revue Eri. Président de l'association Corsica 14-18. Auteur de La Corse et la Grande Guerre, une trilogie, avec Jean Raphaël Cervoni, dont le premier tome parait en 2011...

CESARI Antoine-Marie Félix: (1885-1957)
Né à Bastia. Chef de bataillon d'Infanterie. Il devient pilote en 1911. Il s'illustre lors de la Première Guerre Mondiale, notamment en Turquie. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre. Chevalier de l'Ordre de Saint-Stanislas. Médaille de la Distinguished Service Order. Titulaire de 5 citations, dont 4 à l'Ordre de l'Armée.

CESARI Armand: (1903-1936)
Né à Bastia. Capitaine de l'équipe de football du SC Bastia, il est emporté par la maladie en 1936 après 14 saisons au club et 6 titres de Champion de Corse et 5 Coupes de Corse. Le stade de la ville de Bastia (situé à Furiani, ex stade Pierre Luciani depuis son inauguration en 1932), où évolue l'équipe professionnelle, porte son nom depuis 1938.

CESARI Charles Antoine:
Originaire de Cuzzà. Eleveur de chevaux à Suddacaro. En 1946, il découvre le site préhistorique de Filitosa, au lieu-dit Petra Zuccata.

CESARI Don Carlu: (1779-1852)
Originaire de San Fiurenzu. Nommé maire de San Fiurenzu en 1840. Conseiller d'arrondissement.

CESARI Eric: (né en 1960)
Originaire de A Piana. Homme politique (droite). Maire adjoint de Rouen. Collaborateur de Charles Pasqua et de Nicolas Sarkozy.

CESARI (de) Francescu Maria: (dix-neuvième siècle)
Né à Casalabriva. Baron. Maire de Casalabriva en 1865.

CESARI Georges: (1923-1982)
Né à Carghjese. Artiste peintre. Illustrateur. Professeur de dessin (à Pinu de 1942 à 1947). Il réalise des décors religieux pour différents couvents et églises (Carghjese, Pioghjula, Pinu...) Grand Prix Michel Ange en 1965. Après s'être installé à Nice, il se fixe au Canada en 1981, où il décède en 1982. Une exposition de ses oeuvres est organisée à Aiacciu en 1983. Un hommage lui est rendu à U Poghju di Venacu, en 1988, à la Fondation Michel Ange.

CESARI Ghjuliu: (1825-1900)
Originaire de San Fiurenzu. Fils de Don Carlu. Elu maire de San Fiurenzu en 1865.

CESARI (de) Ghjuvan Battista: (1770-1838)
Né à Casalabriva. Maréchal de camp au service du Roi de Naples. En 1799, il reçoit, en remerciement de son dévouement exemplaire à la cause des Bourbons, une terre érigée pour lui en baronnie, par décret du Roi Ferdinand des Deux Siciles, accompagnée d'une dotation annuelle de 4000 Ecus de Naples. Maire de Casalabriva.

CESARI Ghjuvan Ghjacumu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de Santa Lucia di Taddà en 1865.

CESARI Jean-Baptiste: (vingtième siècle)
De Pruprià. Résistant. Membre du Réseau Frédérick. Il est condamné (par contumace) par le Tribunal Militaire Italien de Bastia, à 30 ans de réclusion, en Juillet 1943.

CESARI Jean Dominique:
Conseiller général du canton d'Ulmetu. Président du Conseil général de la Corse-du-Sud de 1982 à 1985.

CESARI Jean Dominique: (1946-2005)
Conservateur du site archéologique de Filitosa. Auteur de Lumières de granite et de Guide de Filitosa, 8000 ans d'histoire.
Né à San Fiurenzu.

CESARI Jocelyne: (née en 1962)
Née à Porti Vechju. Spécialiste de l'Islam contemporain. Après avoir été directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), elle s'installe aux Etats-Unis en 1998. Directeur de recherches à l'Université d'Harvard en 2001. En 2015, elle obtient la chaire de Religion et Politique à l'Université de Birmingham (Royaume Unis).

CESARI Joseph:
Conservateur régional de l'archéologie depuis 1991. Conservateur général du Patrimoine. Chef du Service Régional de l'Archéologie de Corse. Chercheur renommé. Auteur de Corse des Origines, paru en 1999. Membre du conseil scientifique de la revue Stantari. Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Vie Culturelle et Promotion de la Langue Corse, représentant les Associations et Sociétés Archéologiques et les Associations de Protection et de Mise en Valeur du Patrimoine, du Patrimoine Architectural et Monumental, il siège dans la Section de la Culture, de la Langue Corse, et de l'Education). Il collabore à l'ouvrage collectif sur une Histoire de la Corse (volume 1 en 2013), sous la direction d'Antoine-Marie Graziani.

CESARI Jules André Pierre Etienne: (1889-1970)
Né à San Fiurenzu. Rédacteur principal à la Direction Générale de l'Enregistrement à Paris. Avocat à la Cour d'Appel de Paris. Juriconsulte en droit fiscal des sociétés. Officier de la Légion d'Honneur (1957).

CESARI Louis:

Originaire de Ghisunnaccia depuis 2008. Oléiculteur. Conseiller municipal de Ghisunnaccia. Président de la Communauté de Communes du Fium'Orbu Castellu depuis 2013. Membre élu (représentant des Intercommunalités) de la Chambre des Territoires depuis 2018.

CESARI Marcel: (né en 1951)
Originaire de A Riventosa. Agriculteur. Eleveur. Militant nationaliste (Femu a Corsica). Maire de A Riventosa depuis 2008. Conseiller territorial de 2015 à 2017. Elu à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017 jusqu'en 2021.

CESARI Mighela:
Née à Cuzzà. Chanteuse. Elle s'installe au Pérou, à Cuzco de 1975 à 1980 et interprète, jusqu'en 1983, des chants en Quetchua avec le groupe Wasapay. A son retour en Corse, elle devient soliste du groupe Aria Falcona et collabore au groupe Caramusa. En 1988, elle entame un travail de fond avec Mighele Raffaelli et participe à la création du groupe d'une importance majeure mais pourtant éphémère Donnisula (chants polyphoniques et monodiques) avec quatre autres femmes complices. Elle participe à la création, en 1989, de A Hélène, de I Xenakis, au festival de Lille. Son chant est exceptionnel, et elle chante la Corse avec des sonorités hispaniques, berbères, crétoises. En fait, elle chante toute la Méditerranée. Son album Cantu Prufondu, conçu sous la direction de Mighele Raffaelli, exemplarise la présence du Moyen-Orient, du Moyen Age et de la Renaissance dans le chant corse traditionnel. Cette œuvre est récompensée par l'Académie Charles Cros en 1994. Nanni, lamenti, voceri, satare: toute la profondeur du chant de la Corse interprété sans complaisance aboutissent à un U cantu profondu 2. Son dernier album de 2007, Emu spartutu lu mari..., dont la musique de Mighele Rafaelli s'éloigne encore un peu plus de la tradition corse, continue à explorer les mélodies et chants méditerranéens.

CESARI Pascal: (né en 1996)
Né à Bastia. Originaire de Brandu. Comédien.

CESARI Paul: (né en 1974)
Originaire de Bastia. Musicien (guitare). De 1990 à 2007 il participe à de nombreux enregistrements en Corse. Créateur du site i-MusicSchool (cours de musique par enternet), avec Paul Miniconi, en 2007.

CESARI Rossana:
Originaire de Corti. Auteur. Compositeur. Interprète. Elle débute sa carrière de chanteuse avec le groupe cortenais A Manella. Membre du groupe Alte Voce, fondé par Jean Mattei en 2001, depuis sa création.

CESARI Stefanu: (né en 1973)
Né à Porti Vechju. Enseignant. Poète en langue corse. Il anime depuis 2007 le site Gattivi Ochja, consacré à la traduction et à la diffusion de la poésie. Il contribue en tant que traducteur à la revue Fora, La Corse vers le monde. Il publie dans les revues Nu(e), Décharge, Poésie Premièra... Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (Fiddolu di u Biotu, 1992). Auteur de Mimoria di a notti, en 2003, Forme animale, en 2008 (Prix des Lecteurs de Corse 2009), Genitori, en 2010 U Minimu Gestu, un recueil de poèmes bilingue, en 2018, Prix du Livre Corse 2019, Bartolomeo in Cristu, en 2019, d'ub recueil de poésies, Peuple d'un printemps, pòpulu d'una branata (2021)...

CESARI Valentin: (né en 1949)
Né à Tallone. Avocat. Bâtonnier du barreau de Nice en 2014.

CESARI Vincent: (1854-1934)
Originaire de San Fiurenzu. Fils de Ghjuliu. Elu maire de San Fiurenzu en 1881. Il est un des membres fondateurs du Parti Républicain en Corse, et un opposant aux Gavini.

CESARINI Augustin: (1835-1943)
Ecclésiastique. Mort à Corti.

CESARINI Jacqueline (née GRAZIANI): (1916-2010)
Originaire de I Piazzali. Institutrice. Combattante volontaire de la Résistance (FFI). Maire de I Piazzali de 1977 à 2001. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 1939-1945. Chevalier des Palmes Académiques.

CESARINI José: (né en 1960)
Originaire de Bastia. Cinéaste. Il tourne avec les détenus de la prison des Beaumettes à Marseille et en tire un film, 9 m2 pour deux, sorti en 2005. Fondateur, avec Marcel Fortini, du Centre Méditerranéen de la Photographie, en 1990. Il tourne plusieurs films en Corse: Les cousins de Barbaggio, I Paceri, à la recherche des faiseurs de paix, Paroles sur images...

CESARINI Pierre: (?-1943)
Résistant. Il est tué lors du naufrage du cargo Château Eyquem, torpillé par les Allemands dans le golfe d'Aiacciu, en Juillet 1943. Reconnu Mort pour la France.

CESARINI-DASSO Marie-Josée: (née en 1946)
Née à Aiacciu. Avocate au barreau de Nice. Docteur en droit. Historienne. Universitaire. Chercheur au centre de recherche de la faculté de droit de Nice-Sophia-Antipolis. Romancière. Conférencière. Membre de la Société Française de criminologie. Féministe. Membre correspondant de l'Académie Européenne des Sciences, des Lettres et des Arts. Elle est la première, en 1993, à initier, en Corse, la défense des femmes du passé à travers une thèse de doctorat en droit portant sur l'univers criminel féminin au XVIIIème siècle. Auteure d'ouvrages de criminologie sur la délinquance féminine, d'ouvrages universitaires qui font autorité en matière juridique et de romans.. Lauréat de L'Accademia Corsa. Primée en 2010, par la ville de Nice et la région PACA, pour  l'ensemble de son œuvre. Auteure de L'Univers criminel féminin en Corse, en 1996, Prix de la Ville de Nice, Prix de l'Accademia Corsa de Nice, Prix de BunifaziuLes femmes criminelles, Les séductions magiques (1999), Messagères de l'Intemporel (2000), Brigida femme médecin au XVIIe siècle, prix de la Collectivité Territoriale de Corse, biographie d'une femme médecin bravant les interdits de la Renaissance, et Brigida, le feu des Alchimistes, (parus en 2003 et 2004), Prix du Livre Corse, La Bandite (2005), Les Sexygénaires (2007), Hyacinthe di Brano, un avocat des Lumières (2009), Prix du Mémorial 2010, L'Effeuilleuse (2011), Les séductions magiques. De la magie corse à la magie universelle (2013), L'Ange des mers (2014), Nostalgiquement votre (2016), La rive inconnue (2018)... Chevalier de la Légion d'Honneur.

CEVERINI Annibale: (dix-septième siècle)
De Bologne. En 1618, il est le maître d'école à Ruglianu, avec un salaire annuel de 200 lires.

CHABANON Anne:
Journaliste (Corse Matin). Auteure de Les mémores d'Edmond Simeoni, 85 ans de passions corses (2019).

CHABAUD (CHABOT ?) Charles-Eugène: (1825-1873)
Artiste peintre. Il exerce à Bastia (dans les années 1970), où il décède en 1873.

CHABROL Elsa:
Née à Paris. Originaire de U Petrosu. Fille de Jean-Pierre Chabrol et Noëlle Vincensini. Réalisatrice de films et documentaires (Caralba, Les mandolines attaquent, France terre d'exil, L'amour vermeil, Jean Nicoli, Ritornu, Chronique villageoise, U Duttore...). Ecrivain. Romancière. Auteur de L'heure de Juliette (2008), La guerre de Louise (2011)...

CHAILLEY-POMPEI François:
Avocat. Historien. En 1968, il crée un association pour le rétablissement de 2 départements en Corse. Président de l'Association pour le Respect du Suffrage Universel (ARSU) de 1980 à 2010. Auteur de Problèmes d'histoire de la Corse (de l'Ancien Régime à 1815), paru en 1969. Auteur de Les troubles de Pâques 1792 d'après le manifeste de la Municipalité d'Ajaccio, paru en 1971 dans la Revue de la Société des études Robespierristes.

CHAILLOU (de) ?: (dix-huitième siècle)
Marquis. En Mai 1739, il commande le Régiment du Chaillou débarqué à Bastia pour renforcer le corps expéditionnaire du marquis de Maillebois. Il quitte la Corse en Mai 1741.

CHALEIL Auguste Marie Joseph: (1865-1920)
Né à Montpellier (Hérault). Sous-préfet de Calvi de 1893 à 1895. Secrétaire général de la préfecture de Corse en 1897. Sous-préfet de Bastia de 1898 à 1901. Député (Union Démocratique) de Calvi, de 1904 (en remplacement de Toussaint Malaspina, décédé) à 1906. Conseiller général de Calacuccia en 1904. Préfet de la Corse de 1906 à 1909.

CHALVIDANT née PADOVANI Marthe Madeleine: (1917-1990)
Née à E Cristinacce. Ecrivaine. Auteur de La route est longue (1957), Quand vient l'orage (1979) et de Fabio (posthume paru en 2021).

CHAMBERS Winnie: (vingtième siècle)
Née en Irlande. Artiste peintre. Elle présente au Salon des Peintres Indépendants de 1907 4 oeuvres sur la Corse, dont Le marché à Ajaccio.

CHAMPORCIN ?: (seizième siècle)
Notaire marseillais. En 1562, il reçoit le testament de Sampieru Corsu, dans lequel celui-ci lègue tous ses biens à sa femme Vanina.

CHANAS Jérémie: (né en 1992)
Originaire d'Ulmetu. Comédien. Musicien. Mannequin.

CHANDY Freddy:
Artiste peintre installée à L'Isula.

CHANGOU Jean-Baptiste: (1721-1760)
Né à Appiettu. Berger. En 1806, à Aiacciu, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour assassinat. Il décède à l'hôpital des chiourmes du bagne de Toulon (Var), en 1760.

CHANTRON Antoine: (dix-neuvième siècle)
Colonel-directeur d'artillerie à Bastia. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CHAPAUD Marc: (né en 1941)
Né à Paris. Artiste peintre (figuratif). Il présente des oeuvres sur la Corse, à Paris, en 1970.

CHAPEL Marguerite: (vingtième siècle)
Née à La Couronne (Charente). Artiste peintre. Elle présente au Salon des Peintres Indépendants de 1949 une peinture intitulée Paysage Corse.

CHAPELLE (de la) ?: (dix-huitième siècle)
Médecin des troupes françaises en Corse en 1764 à 1776. Ami personnel du comte de Marbeuf. En 1765, il effectue une analyse des eaux d'Orezza, à Bastia, et leur trouve une propriété merveilleuse de nature à guérir nombre d'infirmités. Il en conseille d'ailleurs l'usage à Pasquale Paoli. En 1776, de retour à Paris, il signale l'existence de la source et de ses propriétés.

CHAPIN Jean: (1896-?)
Né à Paris. Artiste peintre (nus, paysages, portraits, marines). Il séjourne en Corse, où il peint, entre autres, un Paysage Corse.

CHAPTAL Jean-Antoine: (1756-1832)
Comte. Chimiste. Professeur à l'Ecole Polytechnique. Membre de l'Académie des Sciences. Membre de l'Institut de France. Sénateur. Ministre de l'Intérieur de 1801 à 1804. Membre honoraire de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. En 1818, il est membre honoraire de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CHARASSE Michel: (1941-2020)
Né à Chamalières (Puy-de-Dôme). Originaire de Calacuccia. Sénateur (socialiste) du Puy de Dôme de 1981 à 1988 et de 1992 à 2008. Ministre du Budget de 1988 à 1992. Il est exclu du Parti Socialiste en 2008. Membre du Conseil Constitionnel de 2010 à 2019. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CHARDON Daniel Marc Antoine: (1731-1805)
Maître des requêtes. En Août 1768, il est nommé premier président du Conseil Supérieur de Justice, mis en place à Bastia par François Claude de Chauvelin. Il est nommé également Intendant Général de la Justice, de la Politique et des Finances pour toute la Corse. En Septembre, il publie un édit concernant la tenue des registres des paroisses, dont le clergé a seul la charge, mal rédigés et mal tenus, et qui, désormais, seront aux nombres de deux, l'un pour les baptêmes et les mariages, l'autre pour les décès et les sépultures. En Octobre, à Bastia, il ordonne la libre circulation des vivres et marchandises de consommation courante. En Décembre, il est installé officiellement dans sa fonction de premier président du Conseil Supérieur de Justice. En Janvier 1769, le Duc de Choiseul lui prescrit de procéder à l'organisation matérielle de l'armée en Corse, afin de préparer une campagne prochaine. En Février 1770, il décrète que toute monnaie corse sera prescrite dans l'Isle. En Septembre, il représente le Roi de France à la Première Assemblée des Etats de Corse. En Mai 1771, il est rappelé à Paris. Un conseiller à la cour des comptes, Barthelemy Colla de Pradines, le remplace. En Août, il quitte la Corse. Il n'y laisse que des mauvais souvenirs.

CHARIOT Stéphane: (1961-1988).
Gendarme. En 1988, alors qu'il est en faction devant la caserne Battesti d'Aiacciu, il est abattu par un commando du FLNC.

CHARLES 1er Le Grand (CHARLEMAGNE): (742-814)
Roi des Francs de 768 à 814, Empereur d'Occident de 800 à 814. Le 6 Avril 774 à Rome, il confirme au pape Adrien 1er, qui le lui demande (Liber Pontificalis), les décisions de l'Assemblée de Quierzy (voir Pépin le Bref), qui font officiellement entrer la Corse dans les états du Saint-Siège. En 778, la Corse entre définitivement dans le groupe des états pontificaux. C'est lui qui garantit l'autorité pontificale sur ces territoires et qui les protège militairement. En 807, il envoie sur l'Ile le connétable Burchard pour défendre la Corse contre une nouvelle agression de Maures espagnols. En 808, le pape Léon III lui demande confirmation de la donation de l'Ile à la papauté (en rappelant la Donation de Constantin de 325) et le supplie de garder la Corse hors de portée des Maures. En 810, une fois encore, il vient au secours des Corses: une de ses armées décime les Maures devant Aleria.

CHARLES 1er (de France) ou CHARLES d'ANJOU: (1226-1285)
Comte d'Anjou, du Maine et de Provence. Roi de Sicile de 1266 à 1285. En 1274, il enlève la colonie d'Aiacciu, le Castel Lombardo, tenue par les Génois.

CHARLES III (Dom CARLOS): (1716-1788)
Duc de Parme de 1731 à 1735. Roi de Naples et de Sicile (sous le nom de Charles VII) de 1734 à 1759. Roi d'Espagne de 1759 à 1788. En 1731, les insurgés corses adressent un mémoire Roi d'Espagne Philippe V, dans lequel ils lui offrent la souveraineté de l'Ile. En Septembre 1734, il reçoit Erasmu Orticoni, Andria Ceccaldi et Carlu Francescu Raffaelli, venus à Naples, lui demander d'intervenir en faveur des Naziunali. Il conseille aux Corses de rencontrer sa mère, Elisabeth Farnese, Reine d'Espagne.

CHARLES IV (de Luxembourg): (1316-1378)
Roi de Germanie et de Bohème de 1346 à 1378, Empereur Germanique de 1355 à 1378. En 1346, il fait serment de ne jamais occuper Rome ni aucune de ses possessions, dont la Corse.

CHARLES V (CHARLES QUINT): (1500-1558)
Empereur Germanique de 1519 à 1556. Il soutient avec François 1er une guerre de plus de trente ans, dans laquelle la Corse se retrouve directement mêlée. En 1541, de retour d'Afrique, il fait escale en Corse, à Bunifaziu, où il loge dans la maison du comte Filippu Cataccioli. En 1556, près de Cambrai, dans l'abbaye de Vaucelles, il signe une trêve entre ses armées et celles du Roi de France Henri II. Les Français doivent garder leurs conquêtes d'avant la publication de la trêve: Ils sont, à ce moment-là, maîtres de la majeure partie de la Corse.

CHARLES VI: (1685-1740)
Empereur Germanique de 1711 à 1740. En Avril 1731, à la Cunsulta di U Viscuvatu, il est décidé de lui transmettre un texte, en 29 articles, Ristretto delle Rivolte di Corsica. En Octobre, les Corses engagent leurs démarches auprès de lui. En Mai 1732, il garantit les nouvelles conventions entre Corses et Génois, énoncées en un Traité (Concessioni Graziose) réglant d'une façon satisfaisante les exigences des Naziunali. En Octobre 1732, il intervient en faveur des chefs corses emprisonnés par les Génois. Puis, sous sa pression, Gênes accepte enfin de consulter les doléances des Corses. La République lui soumet un projet de nouveau règlement (Nuovo Reglamento) en deux parties. En Mars 1733, il s'engage à obliger les Génois à réparer les transgressions ou les torts qui pourraient être faits de leur part au règlement convenu, pourvu que les Corses gardent à leurs souverains, c'est à dire aux dirigeants de Gênes, la fidélité qui leur est due. De plus, à la demande du chanoine Erasmu Orticoni, il impose à Gênes la libération des chefs insurgés corses. En Juillet 1737, il signe avec le Roi de France Louis XV, le Traité (ou Convention) de Versailles, dans lequel les deux souverains s'engagent à ce que la Corse reste sous domination génoise. Ce traité définit l'aide militaire française destinée à combattre la nouvelle insurrection. En Août, il passe un accord avec Louis XV, et la République de Gênes, dans lequel la France enverra en Corse 3000 hommes, plus s'il le faut, pour ramener les Naziunali à l'obéissance. Gênes payera 700000 livres, et devra compter avec lui et le Roi de France pour établir une nouvelle convention avec les Corses. En Octobre, il signe une Convention particulière, avec Louis XV, concernant l'appartenance de la Corse à Gênes.

CHARLES VI le Bien Aimé: (1368-1422)
Roi de France de 1380 à 1422. En 1401, il nomme le Maréchal de France Boucicaut, gouverneur de Gênes. En 1404, il nomme Andrea Lomellino gouverneur de la Corse.

CHARLES VII: (1403-1461)
Roi de France de 1422 à 1461. En 1458, Gênes, alors sous protectorat français, lui offre la Corse.

CHARLES VIII: (1470-1478)
Roi de France de 1483 à 1498. En 1498, dans sa guerre contre Naples, il engage plusieurs Corses qu'il trouve installés dans le Milanais des Sforza.

CHARLES IX: (1550-1574)
Roi de France de 1560 à 1574. En 1560, avec le sultan Soliman II, il confirme au Corse Thomas Lenche le privilège d'établir une compagnie en Algérie, appelée le Bastion de France. En 1562, il charge Sampieru Corsu d'une ambassade extraordinaire en Turquie. En 1564, Sampieru Corsu, après avoir débarqué en Corse pour commencer sa révolte contre les Génois, lui écrit pour l'en informer, et lui demander son appui. En 1565, le Corse lui envoie un émissaire, Anton Padovanu di U Poghju di Brandu, pour dénoncer la conduite des Génois en Corse et lui demander de l'aide. En 1566, d'autres délégations lui seront envoyées, et il aidera matériellement les Corses de Sampieru Corsu dans leur guerre contre les Génois. En 1569, il propose aux Génois d'envoyer sur l'Ile l'amiral Paulin de La Garde pour faire déposer les armes aux derniers résistants nationalistes corses. Gênes refuse. En 1571, il accorde à Alfonsu d'Ornanu le droit de nationalisation et la licence de rester dans le royaume avec 300 de ses fidèles. En règle générale il accorde la nationalité française à tous les Corses qui se trouvent en France.

CHARLES EMMANUEL III: (1701-1773)
Roi de Sardaigne de 1730 à 1773. Duc de Savoie. En Juillet 1744, il envoie Dumenicu Rivarola en Corse pour recruter, à des fins politiques et militaires, un régiment pour son compte. En Octobre 1745, il fait une proclamation, en réponse au peuple corse le suppliant de lui accorder sa protection et d'obtenir celle de l'Impératrice des Romains, Reine de Hongrie, et du Roi d'Angleterre, où il promet de s'employer efficacement à assurer au peuple corse la paix et la sécurité. Cette promesse doit être tenue par Dumenicu Rivarola. Ses hommes en Corse sont Francescu Sari, de Bastia, et Angelo de Bonis, de Livourne. En Octobre 1745, Dumenicu Rivarola, aidé par les Anglais, prend Bastia. La ville passe sous sa protection. En Avril 1748, il envoie les secours en hommes et matériels, tant désirés par les Naziunali. En Octobre 1767, estimant qu'elles sont de son patrimoine, il fait occuper les îles des Bocche (Lavezzi, Cavallu, Maddalena, Caprera, Santu Stefanu, Razzoli et Spargi), rattachées depuis toujours à Bunifaziu.

CHARLET-MARTELLI Antoinette:
Originaire de Ghisoni. Artiste peintre (aquarelles).

CHARLIER ?: (dix-huitième siècle)
Membre français du Conseil Supérieur de la Corse en 1788.

CHARMY Emilie: (1878-1974)
Née à Paris. Artiste peintre (paysages, portraits, nus, scènes). Elle séjourne en Corse en 1906. Elle y peint Vue d'Ajaccio, Piana Corse...

CHARPAK Georges: (1924-2010)
Né en Pologne. Physicien français. Prix Nobel de Physique en 1992. Citoyen d'honneur de Carghjese depuis 1993.

CHARPIDES Christophe: (1909-1992)
Né à Samos (Grèce). Artiste peintre. Il peint la Corse (Bateaux dans le port, La Corse...).

CHARRETON Victor: (1864-1936)
Né à Bourgoin-Jallieu (Isère). Artiste peintre (paysages intimistes). En 1904, au Salon d'Automne, à Paris, il adresse Etudes de montagne corse (3 études de paysage à différents instants de la journée) et un Paysage corse. En 1908, au Salon des Peintres Indépendants, à Paris, il présente Golfe d'Ajaccio. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1914.

CHARRIER Henri Georges: (1859-1950)
Né à Paris. Artiste peintre (paysages). Il peint la Corse dans les années 1890 (Vue de Corte).

CHARTRES Antoine: (1903-1968)
Né à Lyon. Artiste peintre (portraits, nus, natures mortes). Il peint Place du Diamant à Ajaccio, en 1935. En 1936, il adresse au Salon des Peintres Indépendants une peinture intitulée Paysage de Corse, et au Salon des Tuileries, 2 oeuvres portant le même titre.

CHASSAGNE Guy:
Professeur à l'Université Claude-Bernard de Lyon. En 1975, il fait partie du directoire mis en place pour définir les cadres de l'action économique, sociale et culturelle d'une université en Corse. Membre du conseil de l'Université de Corse sous la présidence de Pascal Arrighi (1975-1981).

CHATEAUBRIAND (de) François-René: (1768-1848)
Vicomte. Ecrivain. Elu à l'Académie Française en 1811. Dans ses Mémoires d'outre-tombe, il parle beaucoup de Napoléon 1er et un peu de la Corse.

CHATEL (du) ?: (dix-huitième siècle)
Maréchal de camp. Basé à Calvi. En Mars 1739, il échange une correspondance avec le Maréchal Charles de Belle-Isle, futur ministre de la guerre de Louis XV. En Avril, il commande les compagnies de volontaires corses, qui comptent plus de 400 soldats, regroupées à Bastia, Aiacciu et Corti.

CHAUBIN Hélène: (née en 1934)
Enseignante en Corse de 1957 à 1983. Correspondante en Corse du Comité d'Histoire de la Deuxième Guerre Mondiale de 1970 à 1980, puis de l'Institut d'Histoire du Temps Présent (CNRS), en Corse jusqu'en 1983. Chef de projet de la réalisation d'un CD Rom, La Résistance en Corse, en 2003, réédité en 2005. Auteur de Corse des années de guerre, 1939-1945 (2005) et de nombreux articles notamment sur la résistance en Corse: Situation politique et problèmes d'administration en Corse à la Libération » (1974), L'utilisation de la Corse comme base stratégique après la Libération (1976), Enquêtes sur la Corse, dans le Bulletin du Comité d'Histoire de la 2° Guerre mondiale, de 1973 à 1980 (Collaboration, Répression à la Libération, S.T.O.), Chronologie de la Résistance en Corse (1980), Quarantième anniversaire de la Libération de la Corse (1983), Histoire de la Corse depuis 1914 (1985), Ajaccio entre ralliement et révolte, 1940-1945 (1992), Résistance et Libération de la Corse (1993).

CHAUBON Pierre: (né en 1953-2020)
Né à Bastia. Homme politique (divers gauche). Maitre des requêtes au Conseil d'Etat. Maire de Nonza de 1982 à 2001 et de 2014 à 2020.. Chargé de mission auprès du ministre de la Coopération et du Développement en 1988. Délégué auprès du Médiateur de la République (1993). Nommé maître des requêtes au Conseil d'Etat en 1998. Président de la Communauté de Communes du Capicorsu depuis 1995. Conseiller territorial de 1998 (membre de la Commission Permanente en 2015) à 2017. Conseiller d'Etat en 2011. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CHAUDER Guy-Paul: (né en 1946)
Né à Paris. Artiste peintre (non figuratif). Il s'installe en Corse, à E Ville di Petrubugna, en 1979. Auteur d'une grande fresque maritime pour le siège de la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Haute-Corse (1993), de 3 vitraux pour l'église de L'ortale d'Alisgiani, et de 5 vitraux pour l'église de Sant'Andria di Boziu.

CHAUVEL Albert: (1895-1974)
Architecte. Issu de l'École des Beaux-arts (concours de 1925). Archéologue. Il restaure en particulier la cathédrale, l'évêché et l'église Saint-Maclou de Rouen. Architecte en chef des Monuments Historiques de la Corse. Avec Louis Leschi, il commence les premières fouilles archéologiques sur le site de la cité antique de Mariana dès 1936.

CHAUVELIN (de) François Claude Bernard Louis: (1716-1774)
Marquis. Fils de Germain-Louis. Lieutenant Général du Roi de France à Gênes de 1749 à 1753. En Septembre 1749, les Génois, reprochant au maréchal de Cursay d'exercer une influence et une ascendance de plus en plus grande sur la population corse, demandent son rappel en France et interviennent à Versailles, et auprès de lui, à Gênes. En 1750, à Gênes, Il négocie pour la France avec les Génois au sujet de la Corse. Les Français affirment qu'il faut désormais appliquer en Corse une politique moderne, en accordant à ses habitants une convention leur garantissant une identité nationale et une autonomie au sein de la communauté génoise. En Juillet 1751, il débarque en Corse. Il a pour mission essentielle de présenter le nouveau Règlement aux Corses, et de préparer leur passage sous l'autorité génoise. Il tient conférence avec le maréchal de Cursay, de retour de Toulon. Il signe une convocation des Prucuratori di A Nazione à une grande Cunsulta à Oletta. Il préside la Cunsulta di San Fiurenzu qui rassemble les Prucuratori des pièves et les députés. Dans son discours en Italien, il fait l'éloge du maréchal de Cursay, ce qui déplaît fortement au commissaire général Giovanni Giacomo Grimaldi, qui assiste à cette Cunsulta. En Août, à la Cunsulta d' Oletta, il rappelle aux Corses qu'ils doivent obéir aux Génois, car telle est la volonté du Roi de France, mais ces derniers confirment qu'ils ne veulent plus entendre parler de ceux-là. Il leur propose une Convention en huit articles, dont l'application, garantie par la présence des troupes françaises, devra être observée jusqu'à la promulgation du règlement définitif actuellement mis au point par Gênes. Après discussions, les Naziunali acceptent ses propositions, tant que les soldats du Roi de France resteront en Corse. Il se rend ensuite à Bastia, où il est reçu avec les honneurs dus à un plénipotentiaire du Roi de France. Au moment de son départ pour Gênes, il écrit une lettre aux quinze députés de la Nazione dans laquelle il les félicite de la déférence avec laquelle la Nation corse toute entière se soumet à la République de Gênes, tout en restant fidèle au Roi de France. En Novembre 1752, la situation en Corse est de plus en plus tendue. Le Consul de France à Gênes lui demande de ne pas laisser partir les troupes du Roi de France de la Corse. En Décembre, il décide de suspendre de ses fonctions le maréchal de Cursay, qu'il juge trop tolérant vis à vis des Corses. En Mai 1768, il est nommé gouverneur général de la Corse. En Août, il ordonne que tout village de Corse qui ne se rendra pas aux troupes du Roi après en avoir été préalablement sommé, sera au pillage… Avec ses chefs d'état-major, de Fontette et de Pujol, il débarque à San Fiurenzu. Arrivé par la route à Bastia, il reçoit les députés du Capicorsu. Il fait publier l'Edit de Compiègne, avec deux ordonnances, la première sommant toutes les communautés à se soumettre aux lois du Roi de France, la deuxième, imposant le drapeau français comme le seul à pouvoir flotter en Corse. Il met en place, à Bastia, le Conseil Supérieur de Justice. Il crée en outre un siège de maréchaussée à Bastia et Aiacciu. Il rend sa liberté à Luca Ottaviu Alessandrini, le président de la Magistrature, emprisonné à Nonza. Il fait embarquer les 2500 Jésuites accueillis en Corse en 1767, sur 22 tartanes, à destination du continent. En Septembre, devant l'offensive générale des Français, Pasquale Paoli lui demande une trêve de six jours, afin de tenir une Cunsulta. Il la lui refuse. Il investit la Casinca. Il décide de se retirer vers Bastia, à Santa Maria dell'Ortu, abandonnant La Marana, et ne conservant que Borgu, avec 500 hommes et trois canons. En Octobre, il participe à la bataille de Borgu entre Naziunali et Français. C'est une dure défaite pour les Français. Il prend ses quartiers d'hiver: trois bataillons du Régiment de la Marine à Oletta, le quatrième à San Fiurenzu, le Royal Roussillon à Calvi, le Régiment de Lamarck se partage entre Barbaghju et Patrimoniu, avec trois compagnies de Volontaires Corses, le Royal Italien à Nonza, les Régiments du Soissonais, du Rouergue et d'Eptingen, avec la Légion Royale, à Bastia et Furiani, le Régiment de Tournaisis à Biguglia, le Régiment du Languedoc à Erbalunga et Brandu, la Légion du Prince de Soubise, à Ruglianu, les Régiments de Bretagne et du Prince d'Anhalt à Aiacciu. Il écrit au Duc de Choiseul pour lui faire état de l'arrestation par les Naziunali de Matteu Massesi, l'espion qu'il avait soudoyé auprès de Pasquale Paoli. En Novembre, malade et destitué et déçu, il est rappelé à Paris. Il envoie auprès de Pasquale Paoli deux religieux Servites pour négocier l'installation de ses quartiers d'hiver en Casinca. Il essuie un refus de la part du Corse. En Décembre, il autorise de lever des volontaires corses dans le Dilà. Puis, il quitte la Corse et s'embarque pour la France. En Juillet 1769, il est officiellement remplacé par le comte de Vaux.

CHAUVELIN (de) Germain-Louis: (1685-1762)
Secrétaire d'état aux Affaires étrangères de Louis XV. En Avril 1735, il écrit la fameuse lettre, dite Secret de Chauvelin: il confie au Chevalier de Campredon la tâche de former un parti Pro-Français en Corse. Son but étant d'installer en Corse un parti favorable au Roi de France, tout en laissant à Gênes sa souveraineté sur l'Ile, à moins que cette dernière ne consente à la vente de la Corse.

CHAUVET Edmond Eugène Ernest: (1903-1968)
Né à Reims. Professeur de dessin. Artiste peintre. Il adresse au Salon des Artistes Français, en 1937, une peinture intitulée Port de Bastia, et, en 1938, Derniers rayons à Corte, puis au Salon des Peintres Indépendants de 1938, Le petit pont (Corse). Il peint également Pêcheurs réparant leurs filets en Corse et Vue de Ghisoni en Corse.

CHAUVIN Enid: (1910-2001)
Artiste peintre anglaise (aquarelle). Elle s'installe en Corse, à Santa Riparata di Balagna, dans les années 1950. Elle peint les paysages de Corse, la faune, la flore, les scènes de village... Elle expose à Aiacciu, à Calvi, à Santa Riparata di Balagna...

CHAVIGNY Laurence: (vingtième siècle)
Militante communiste. Résistante. Membre de la direction du Parti Communiste de Corse en 1945.

CHAZALON Thérèse Marguerite: Voir SALINESI Théguite.

CHEBBIA (di) (famille): (quatorzième siècle)
De Chebbià, près de Cervioni. En 1358, le procureur général de La Gorgona en Corse donne à bail pour neuf ans à Pagniucciu, fils de Asinucciu di Chebbià, une propriété dénommée Isula di San Damianu, dans l'étang de Chjurlinu moyennant un loyer annuel de trois livres de Gênes.

CHECHI Michelangelo: (dix-huitième siècle)
Peintre florentin installé à Bastia. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse jusqu'en 1778.

CHERINU: Voir STEFANI Antoniu Francescu.

CHERRIER ?: (dix-huitième siècle)
Inspecteur général des domaines en Corse. En Septembre 1799, à Bastia, il est à l'origine d'incidents avec la population. Il doit quitter l'Ile.

CHERUBINI Ange (né en 1972)
Dentiste. Maire de Ferringule depuis 2008.

CHESSA Pascal: (né en 1971)
Cadre administratif. Maire de Tocchisi depuis 2019.

CHEVALIER Cécilia, née CAMPANA: (1921-2017)
Originaire de Ficaghja. Maire de Ficaghja. Chevalier de la Légion d'Honneur. Officier de l'Ordre National du Mérite.

CHEVALIER Josiane: (née en 1957)
Née à La Mure (Isère). Nommée préfète de la Région Corse et du Département de la Corse du Sud de 2018 à 2020. Elle succède à Bernard Schmetltz. Première femme préfète de Corse.

CHEVOBBE Charles Aristide Auguste: (vingtième siècle)
Né à Froideterre (Haute-Saône). Artiste peintre. Il séjourne en Corse au début des années 1930. Il adresse au Salon des Artistes Français de 1933, une peinture intitulée Route du Cap à Miomo (Corse). Il figure au Salon des Peintres Indépendants de 1936 avec Coin de place à Miomo (Corse), et Miomo (Corse): la vallée, à celui de 1942, avec Paysage Corse, à celui de 1944, avec Marine, Erbalunga (Corse) et à celui de 1945, avec Miomo (Corse).

CHEVRIER François Antoine: (dix-huitième siècle)
Polygraphe (controversé). En Novembre 1749, il assiste, avec 13 autres académiciens, à la première séance de l'Accademia dei Vagabondi au cours de laquelle le marquis de Cursay prononce un discours d'inauguration.

CHEVRIN Angèle Marie, née GIACOMONI: (1911-1998)
Née à Bucugnà. Député (communiste) du Cher de 1950 à 1951. Elle décède à Paris en 1998.

CHEYLAN Marc:
Maître de conférences à l'Ecole Pratique des Hautes Études, rattaché au laboratoire de l'Université de Montpellier (Biogéographie et Écologie des Vertébrés). Auteur, avec Michel Delaugerre, de l'ouvrage de référence sur les reptiles de la Corse, Batraciens et reptiles de Corse, édité par le Parc naturel régional de la Corse, en 1992. Membre du conseil scientifique de la revue Stantari.

CHIAPPE ?: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre. Il exerce en Corse vers 1872. Auteur du tableau du maître-autel de l'église de A Soccia, La Vierge à l'Enfant.

CHIAPPE Albert: (1875-?)
Né à Bastia. Artiste peintre. Lauréat du Legs Sisco en 1898.

CHIAPPE Anghjulu-Maria: (1766-1826)
Né à Sartè. Fils de Petru Ghjuvanni. Receveur des Aides. Député (suppléant de Petru Paulu Colonna de Cesari Rocca) du Tiers Etat aux Etats Généraux de la Corse de 1789. En Avril 1790, il est de la délégation du Dilà qui accompagne Pasquale Paoli, de retour à Paris après son exil à Londres. En Septembre, à Orezza, il assiste, en tant que représentant du Dilà, à la Première Assemblée Provinciale Electorale qui se tient dans le couvent de San Francescu. Elu membre de l'administration du département de la Corse, à la Deuxième Assemblée Provinciale Electorale de Corti en 1791. En Septembre 1792, à Corti, à la Troisième Assemblée Provinciale Electorale, il est élu député de la Corse à l'Assemblée Législative Nationale (la Convention) avec 209 voix sur 405 votants. Il siège parmi les Girondins. En Janvier 1793, dans une lettre à ses électeurs, il met ceux-ci en garde contre le danger que représente pour la Corse leur mauvaise volonté à acquitter leurs impôts. Il cache au péril de sa vie des Girondins proscrits (Vergniaud, Gensonné et Guadé). Il réprime l'insurrection terroriste de Toulon. Membre du Conseil des Cinq-cents de 1795 à 1797. Consul de France aux Etats-Unis, en Suède (Gottembourg), puis en Espagne (Carthagène), en 1804. En 1811, il est nommé procureur général de la Cour Impériale d'Appel qui siège pour la première fois dans le palais des Jésuites à Aiacciu. Sous-préfet de l'arrondissement d'Alba dans le nouveau département de la Stura (Italie), en 1811. Consul de France à Bergen (Norvège) en 1816. Après la première restauration (en 1814), il quitte la vie publique et revient à Paris pour y habiter le restant de sa vie. Chevalier de l'Ordre Royal de l'Étoile Polaire de Suède et de Norvège. Il décède à Paris en 1826.

CHIAPPE Ange-Marie Pascal Eugène: (1889-1945)
Né à Aiacciu. Frère de Jean. Avocat au barreau de Bastia. Membre de l'Action Française. Préfet de l'Ardèche (1928), de l'Aisne (1931), de la Manche (1936), des Basses-Pyrénées (1939), du Gard (1940) et du Loiret (1944). Il est révoqué en 1944 en raison de sa collaboration active avec les Allemands. Il est jugé, condamné à mort et est fusillé, à Nîmes, en 1945. Officier de la Légion d'Honneur.

CHIAPPE Bartolomeo: (dix-septième siècle)
Peintre italien originaire de Livourne. Installé à Cardu. On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse entre 1681 et 1682.

CHIAPPE Dumenicu: (1695-après 1750)
D'Aiacciu. Pievanu de Sarté en 1739.

CHIAPPE Dumenicu Antoniu: (1750-1808)
Originaire d'Aiacciu. Né en Italie. Fils de Petru Ghjuvanni. Vice-consul d'Espagne pour les marines de Tizzanu et de Capu di Muru en 1784. Consul d'Espagne en 1790.

CHIAPPE Fabrice Joseph Jules: (1985-2023)
Né à Aiacciu. Proche du clan d'Ange-Michelosi et de la bande du Petit Bar, il est tué par arme à feu alors qu'il regagnait son domicile, à Aiacciu, en 2023.

CHIAPPE Geronimu: (1693-avant 1764)
D'Aiacciu. Frère de Dumenicu. Qualifié de Nobile.

CHIAPPE Ghjuvan Ghjacumu Agostinu: (1790-1821)
D'Aiacciu. Fils de Petru Francescu. Colonel du Génie.

CHIAPPE Ghjuvan Battista: (1793-1870)
Originaire d'Aiacciu. Fils de Dumenicu Antoniu. Membre du Conseil Général de la Corse.

CHIAPPE Jean-Baptiste Pascal Eugène: (1878-1940)
Né à Aiacciu. De 1898 à 1918 il exerce diverses fonctions au ministère de l'Intérieur. Directeur de la Sureté Générale de 1924 à 1927. Secrétaire général au ministère de l'Intérieur en 1925. Préfet de police de Paris de 1927 à 1934, où il est limogé par Edouard Daladier, qui l'accuse de complaisance avec l'extrême droite. Conseiller municipal de Paris en 1935. Député (droite) d'Aiacciu en 1936 (son élection est invalidée), il est élu à Paris de 1936 à 1940. Ambassadeur et haut-commissaire en Syrie et au Liban en 1940. Il disparait avec l'avion (mitraillé par les Italiens) qui l'emmène en Syrie en 1940. Grand-Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 14-18.

CHIAPPE Jean-François: (1931-2001)
Né à Laon (Aisne). Fils d'Ange-Marie. Historien. Journaliste. Producteur d'émissions de radio et de télévision (Télé-Match, La roue tourne, La Tête et les jambes, La Tribune de l'Histoire, L'Historien en question, Questions pour l'Histoire...). Homme politique (droite monarchiste et catholique). Il collabore à la revue Rivarol. Membre du Front National de Jean-Marie Le Pen. Auteur de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire. Rédacteur en chef de la revue Le Miroir de l'histoire. Il contribue au succès en France des ouvrages de vulgarisation historique. Vice-président de l'Association Professionnelle de la Presse Monarchique et Catholique. Grand Prix Gobert de l'Académie Française en 1983. Lauréat du Prix Hugues Capet en 1996 pour son ouvrage Louis XV.

CHIAPPE Marcelle: (1881-1943)
Epouse de Jean-Baptiste Pascal Eugène. Dame d'oeuvres. Fondatrice de la Maison de Santé du Gardien de la Paix en 1928. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CHIAPPE Paulu Geronimu: (1752-1813)
D'Aiacciu. Fils de Petru Ghjuvanni. Receveur des Finances avant de rentrer dans les Ordres. Il adhère au Concordat.

CHIAPPE Petru Francescu: (1755-1811)
Né à Aiacciu. Fils de Petru Ghjuvanni. Magistrat. Juge royal de la province de Vicu. Nommé juge à Aiacciu en 1791. Consul de France à Cagliari en 1795. En 1804, délégué, pour le Département du Liamone, pour assister au sacre de Napoléon 1er, à Paris. Procureur général à la Cour Impériale d'Aiacciu en 1805. Ambassadeur de France à Naples en 1811. Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume.

CHIAPPE Petru Ghjuvanni: (1723-1796)
D'Aiacciu. Il s'installe à Sarté. Notaire royal et apostolique en 1772.

CHIAPPELLA Paul: (né en 1964)
Artisan. Elu maire d'Arburi en 2020.

CHIAPPERONI Ours-Marie: (1827-1856)
Né à Valle di Rustinu. Laboureur. En 1851, à Bastia, il est condamné à 15 ans de Travaux Forcés, pour tentative d'homicide. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1856.

CHIAPPINI Angèle (née en 1966)
Fonctionnaire. Mairesse de Guttera depuis 2014.

CHIAPPINI Gilbert: (?-2015)
Originaire de Calcatoghju. Conseiller général (RPR) du canton de Cruzzini-Cinarca de 1982 à 2001.

CHIAPPINI Charles (né en 1960)
Fonctionnaire. Maire de Calcatoghju depuis 2008.

CHIAPPINI Jean-Luc Georges: (1948-2013)
Né à Vicu. Maire de Letia de 1977 à 2013. Conseiller territorial de 1984 à 1986. Président du Parc Naturel Régional de la Corse (PNC) de 1995 à 2013. Il est assassiné, à Aiacciu, en 2013.

CHIAPPINI Luc (Luc VICO): (1938-2021)
Originaire de Letia. Chanteur. Il a une certaine notoriété dans les années 1960 et 1970, notamment dans les Deux Sorru.

CHIAPPINI Paul André Jacques Toussaint: (1883-1954)
Né à Letia. Colonel de Hussards. Il combat lors de la Première Guerre Mondiale (1914-1919), en Algérie (1919-1920), à la guerre d'Orient (1920-1923) au Maroc (1923). Commandeur de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre avec étoile de bronze.

CHIAPPINI Pierre-Paul: (1787-1805)
Né à Livia. Berger. En 1804, à Bastia, il est condamné à 24 ans de Galères, pour vol et tentative de vol. Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de Toulon (Var), en 1805.

CHIAPPINI Philippe: (vingtième siècle)
Médecin. Conseiller général de Vicu en 1921. Il collabore au journal A Muvra. Membre du Partitu Corsu d'Azzione de Petru Rocca en 1922.

CHIAPPINI Toussaint: (1906-?)
Né à Canale di Verde. Magistrat (juge, avocat général, procureur). Il effectue pratiquement toute sa carrière aux colonies (La Réunion, Guinée, Algérie, Madagascar, Congo) de 1941 à 1962.

CHIARAMONTI Maurice: (né en 1936)
Enseignant (ER). Maire de Poghju Mezana depuis 2001.

CHIARASINI François: (né en 1970)
Agriculteur. Elu maire de Tavera en 2020.

CHIARELLI ?: (dix-huitième siècle)
Chanoine d'Orezza. En Décembre 1742, il est reçu par le gouverneur Domenico Maria Spinola, avec d'autres médiateurs pour lui remettre de nouvelles propositions de la part des Naziunali de l'Orezza.

CHIARELLI ?: (dix-huitième siècle)
D'Aleria. Notable pro-génois. En 1755, Il est partisan de Mariu Emmanuelle de Matra.

CHIARELLI Arcange: (1763-1808)
Né à Rutali. Gargotier. En 1804, à Bastia, il est condamné à 24 ans de Galères, pour vol et tentative de vol. Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de Toulon (Var), en 1808.

CHIARELLI Cristofinu: (dix-septième siècle)
Nobile Dodeci du Diquà en 1607.

CHIARELLI Jacques Toussaint: (1829-1871)
Né à San Gavinu di Tenda. Gendarme. Il est tué lors de l'insurrection kabyle, à Palestro, en Algérie, en 1871.

CHIARELLI Joseph: (né en 1955)
Salarié du secteur médical (ER). Maire de Soriu depuis 2001.

CHIARELLI Joseph Antoine, dit Bacaglinu: (1725-1824)
Originaire de Bucugnà. Berger. En 1814, il rend visite à Napoléon, sur l'île d'Elbe. Il décède à Bucugnà, en 1824 (à l'âge de 99 ans). Dans son testament, Napoléon lui avait légué 10000 Francs.

CHIARELLI Joseph-Antoine: (1926-2023)
Né à Bastia. Originaire de Pedicroce. Résistant (FFI). Chirurgien dentiste. Conseiller territorial (radical de gauche) de 1982 à 2004. Vice-président de l'Assemblée de Corse en 1984. Chevalier de la Légion d'Honneur. Officier des Palmes Académiques. Croix de Guerre 39-45.

CHIARELLI Joseph-Ferdinand: (1930-1991)
Né à Aiacciu. Originaire de Vezzani. Neurologue. Conseiller municipal (CNI-RPR) de Bastia de 1983 à 1989. Conseiller régional (divers droite) de 1984 à 1991.

CHIARELLI Joséphine (Josette) (1937-2021)
Enseignante (ER). Maire de Ziddara de 2001 à 2020. Chevalier de la Légion d'Honneur.


CHIARELLI Maria: (1911-1998)
Originaire d'Aleria (Vacaghja). Cuisinière. Restauratrice. Auteure de Simple et savoureuse cuisine corse (1975).

CHIARELLI Pierre: (1888-1976)
Né à Pedicroce. Adjudant lors de la Première Guerre Mondiale. Il s'illuste à Verdun au sein du 151ème Régiment d'Infanterie. Capitaine, il sert au 173ème Régiment d'Infanterie à Bastia, de 1925 à 1939. Devenu chef de bataillon, il effectue toute la Campagne de France avec le 145ème Régiment d'Infanterie jusqu'en 1945. Il termine sa carrière au grade de lieutenant-colonel. Il est choisi pour faire partie des 100 héros militaires de la Première Guerre mondiale par département (pour la Haute-Corse). Grand officier de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire. Croix de Guerre 14-18 avec 8 citations. Croix de l'Ordre Royal de Léopold II (Belgique). Médaille de l'Yser. Croix de Guerre 39-45 avec 2 citations.

CHIARELLI Pierre: (né en 1955)
Né à Marseille. Fils de Joseph-Antoine. Pharmacien à Bastia depuis 1982. Membre du Parti Socialiste de 1983 à 1993. Maire-adjoint de Santa Maria di Lota de 1989 à 1995. Plusieurs fois candidat (divers gauche et corsiste) aux élections municipales bastiaises (2001 et 2008), aux législatives (2002) et aux régionales (2004).

CHIARELLI-LUZI Vannina: (née en 1979)
Originaire de Bastia. Assistante sociale. Cadre CARSAT. Elue à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).

CHIARI Ghjuvan Paulu dit Stuppaccionu: (?-1831)
De Poghju di Nazza. Bandit, terreur du Fiumorbu. En 1831, il est tué par le détachement des Voltigeurs Corses de Prunelli.

CHIARI Joseph: (né en 1911)
Né à Poghju di Nazza. Ecrivain. Poète de langue anglaise. Consul de France à Southampton. Maitre de conférences aux universités de Manchester et Leeds. Auteur de Contempory French Poetry (1952), Corsica: Columbus's Isle (1960), Lights in the Distance (1971), Hier, c'est aujourd'hui: De la Corse à l'Ecosse (1984), Le besoin d'Absolu (1990)...

CHIARISOLI Antoine François Xavier: (1903-1975)
Né à Marseille. Originaire d'Aiacciu. Avocat. De 1961 à 1967 il est président de la Ligue Nationale de Football (LNF), appellée à l'époque Groupement des Clubs Autorisés (GPA). Officier de la Légion d'Honneur.

CHIARISOLI Charles: (dix-neuvième siècle)
Conseiller municipal d'Aiacciu en 1869. Rédacteur en chef du quotidien L'Eclaireur, premier journal de dépêches télégraphiques, qui parait à Aiacciu en 1885.

CHIARISOLI Jean-Baptiste: (1842-1927)
Né à Aiacciu. Ingénieur des Arts et Métiers. Ingénieur au canal de Suez avec Ferdinand de Lesseps. Architecte des palais royaux de Caire, directeur de Tanzim. il est un des fondateurs de la ville d'Ismaïlia. Commandeur de l'Ordre du Medhjidieh. Bey d'Egypte en 1885.

CHIARISOLI Marie Dominique: (née en 1971)
Technicienne. Elue mairesse d'Azilonu Ampaza en 2020.

CHIARONI Angelin: (1918-2000)
Né à Auddé. Instituteur. Résistant. Militant communiste. Membre des Forces Françaises Combattantes (FFC) et des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Déporté et interné de la Résistance (DIR). Il participe à la libération de la Corse en 1943. Il collabore à un mémorial informatique de la Résistance en Corse.

CHIARONI Don Ghjacumu: (1769-?)
Né à Auddé. Médecin à Auddé.

CHIARONI Francescu: (dix-huitième siècle)
Député de la piève de Auddé et Zirubia à la Cunsulta Generale di Sartè, en Novembre 1763.

CHIARONI Ghjuseppe: (1773-?)
Né à Auddé. Médecin à Auddé.

CHIARONI Jacques: (né en 1959)
Né à Marseille. Originaire de Santa Maria Sichè. Professeur en médecine. Spécialiste de Sciences Biologiques et Médicales. Directeur de l'Etablissement Français du Sang Alpes Méditerranée depuis 2007. Co-auteur (avec Dominique Chevé et Caroline Berland-Benhaïm) d'un ouvrage sur la transfusion sanguine, Le sang. Donner et recevoir, en 2016.

CHIARONI Lucienne: Voir DOLENE Lucie.

CHIARONI Mighele: (1775-après 1818)
Né à Auddé. Maire d'Auddé.

CHIARONI Nicolinu: (1765-?)
Né à Auddé. Curé d'Auddé.

CHIAVARI Anton Maria: (?-1584)
Né à Bastia. Homme de loi. Vicaire général de la Corse.

CHIAVARI Ottobrinu: (1580-après 1650)
Né à Bastia. Fils d'Anton Maria. Médecin. Commissaire de Calvi en 1632. Auteur de Rellationi del Stato di Calvi, fatte in detta città, en 1649.

CHIAVERINI Ivan:
Originaire de Mela. Enarque. Poète. Ecrivain. Il fait la majeure partie de sa carrière en Outre-mer et en province, avant de revenir en Corse où il occupe un poste dans la Collectivité Territoriale. Elu maire de Mela di Taddà en 2001. Auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages sur la politique et l'administration, de nouvelles et d'un recueil de poésies. Auteur d'un recueil d'historiettes intitulé Nouvelles Sudistes (1990). Auteur de Poèmes Sudistes, Vents de Sable (1999), Récits sortis de mon verre, Potins de la Funtana, Les sables et le ruisseau, Contes de l'étoile polaire (2000)...

CHIAVERINI Jean Padou: (1882-1975)
Né à Berrouaghia (Algérie). Originaire de Mela. Fils de René. Militaire. Officier lors de la Première Guerre Mpndiale. Plusieus fois cité. Chef de bataillon du 5ème Régiment de Tirailleurs en 1939 il combat sur la frontière tunisienne. En 1943, il est chef du service d'ordre et du service des transports de la défense passive urbaine d'Alger. Il est cité à l'ordre du département d'Alger en 1944. Grand-officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 14-18 avec étoile d'argent et 2 palmes. Croix de Guerre TOE avec 1 étoile et 2 palmes. Médaille Commémorative du Levant. Médaille Coloniale avec agraffe Maroc.

CHIAVERINI Philippe: (né en 1943)
Né à Birmandreïs (Algérie). Originaire de Mela. Fils de René. Docteur en droit. Magistrat. Avocat. Juge administratif et professeur de Droit Public à Corti puis à Lyon. Vice-président du Tribunal Administratif de Bastia (1983-1999). Ecrivain. Auteur d'ouvrages sur le droit administratif. Auteur également de L'Algérie française 1962-1992 (2012), La Corse et le procès du Comte Léon (2013), De l'Aulne à l'Arganier (2014), Dictature Molle (2015), The Homeland of Human Rights (2015), La France et le Maghreb (2015), Tuer l'Empereur (Elbe 1814-1815) (2016), Charles le Félon (2017), Malédiction à Baltimore et autres lieux (2018), Nouvelles brêves et étranges (2021), Mémoires d'Empire (oeuvre collective, 2021)...

CHIAVERINI René: (1911-1964)
Né à Alger (Algérie). Originaire de Mela. Fils de Jean Padou. Docteur en droit. Avocat. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, il participe aux opérations de la campagne d'Alsace. Officier de Justice Militaire en Allemagne occupée en 1945-1946. Auteur de Nouveau droit public allemand. Ses bases idéologiques (1939).

CHIESA ?: (dix-huitième siècle)
Capitaine génois. En Décembre 1730, il commande un détachement de 150 Génois, parti d'Aiacciu pour renforcer la garnison de Corti, et qui est attaqué à Vivariu par les hommes de Nuceta et de Ruspigliani. Battus et désarmés, les Génois rentrent à Aiacciu.

CHIESA Innocenzo: (dix-huitième siècle)
Graveur génois. En 1768, à Bastia, parution, chez le libraire Pagani, de sa carte de la Corse qui donne des informations sur la démographie de l'Ile: On y compte 57 pièves, 10 juridictions, 26336 feux, 32332 hommes en état de porter les armes (de 17 à 60 ans), et 130680 habitants.

CHIESA Paulu: (dix-neuvième siècle)
En 1823, en tant qu'étudiant, il est sociétaire élève de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CHIEZE Jean: (1898-1975)
Né à Valence (Drôme). Graveur sur bois. Illustrateur. Décorateur de céramiques et de tissus. Ecrivain. Il enseigne à Aiacciu en 1925 et 1926 et à Bastia en 1931 et 1932. Il illustre de sa main 130 ouvrages avec des estampes, dessins, lithographies, cartons grattés.... Parmi ses oeuvres les plus connues: Le Catenacciu de Sartène (1931), Saint-Joseph à Ajaccio (1932), Dans le Cap corse (1933), Soirée corse (1933), Calvaire à Corte (1934), Sur le Vieux Port de Bastia (1936), Carte de Corse (1940), Il exécute (entre 1941 et 1944), pour illustrer une édition de Colomba (publiée en 1982), et qui reçoit le Prix Hercule Catenacci de l'Académie des Beaux-Arts en 1984, un Portrait en buste de trois quarts de Pascal Paoli avec en fond la citadelle de Corte, et les portraits de Sampiero Corso, de Théodore de Neuhoff, et Le Masque mortuaire de Napoléon.

CHILINI Xavier:
Originaire de A Sarra di Scupamena. Artiste plasticien. Sculpteur.

CHINESI-MURATI Karine: (née en 1973)
Clerc de notaire. Adjointe au Maire de Biguglia depuis 2014. Elue conseillère territoriale (divers droite) de 2015 à 2017.

CHIOCCA Félix: (né en 1934)
Né à El Caillo (Venezuela). Originaire d'Aiacciu. Frère de Sauveur. Boxeur professionnel (poids léger), licencié au Ring Ajaccien. Sa carrière s'étend de 1953 à 1959 (49 combats, 33 victoires (5 par KO), 13 défaites (0 par KO) et 3 nuls). Champion de France de 1958 à 1959. Vice-champion d'Europe (EBU) en 1957.

CHIOCCA Jean dit Jean-René LAPLAYNE: (1923-2016))
Né à Marseille. Originaire de Veru. Journaliste. Editorialiste. Résistant. Ecrivain (essais, biographie). Réalisateur de courts métrages et d'une série télévisée. Il collabore aux Cahiers du Sud. Journaliste au quotidien communiste La Marseillaise. Fondateur de Provence Magazine. Il est un des piliers du monde culturel provençal d'après-guerre. Il entre au Provençal en 1968. Il en devient rédacteur en chef, puis directeur de la rédaction. Il quitte Marseille pour la Corse en 1989 et met sur pied la nouvelle formule du quotidien La Corse, dont il est le directeur de 1989 à 1999. Après la fusion entre La Corse et Corse-Matin, en 1999, il devient directeur de Corse Hebdo, le supplément hebdomadaire du quotidien Corse-Matin.

CHIOCCA Sauveur: (1929-2015)
Né à El Caillo (Venezuela). Originaire d'Aiacciu. Frère de Félix. Boxeur professionnel (poids welter), licencié au Ring Ajaccien. Sa carrière s'étend de 1954 à 1965 (124 combats, 73 victoires (20 par KO), 41 défaites (2 par KO) et 9 nuls). Champion de France en 1962. Vice-champion de France en 1954, 1955, 1956, 1960, 1962.

CHIODI Amadeus: (né en 1985)
Originaire de E Ville di Petrugugna. Musicien de jazz (saxophone).

CHIODI Jean Louis: (1961-2012)
Né à U Petrosu. Commerçant. Il est assassiné avec son beau-frère Joseph Sisti, sur l'exploitation agricole familiale, à U Petrosu, en plaine orientale, en 2012.

CHIORBOLI Jean:
Professeur à l'Université de Corse. Chercheur. Linguiste. Auteur de Stà à sente O Pé, une méthode d'apprentissage du corse pour débutants, avec Ghjacumu Thiers, en 1974. Auteur de Langue corse et noms de lieux, La grammaire des toponymes, en 2008, Le corse pour les nuls (2010), La légende des noms de famille, Appellations d'Origine Corse (incontrôlée) (2012)... Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006.

CHIORBOLI Rémi: (né en 1982)
Originaire de Cardu. Chanteur d'opéra (ténor lyrique). Il devient premier ténor dans le choeur de l'Opéra de Marseille en 2004.

CHIOZZI Ange Albert François Vincent: (1830-1870)
Né à Bunifaziu. Lieutenant au 99ème Régiment de Ligne. Il est tué au combat, à Froeschwiller (Bas-Rhin), en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Son nom figure sur le Monument aux Morts XIXe siècle de la commune de Bunifaziu.

CHIPPONI Jean: (1921-2011)
Originaire de Furiani. Grand Invalide de Guerre. Officier de la Légion d'Honneur. Officier du Mérite National. Croix de Guerre 39-45 avec Palmes. Médaille Militaire. Croix du Combattant.

CHIPPONI Valeriu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Carpinetu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CHISA: Voir GIUDICELLI Stéphane.

CHJATRA (di) Bondiucciu: (quinzième siècle)
Capupopulu de Moïta. En 1410, il s'allie à Vincentellu d'Istria pour attaquer le gouverneur Andrea Lomellino. Puis il se rallie aux Génois. En 1414, il aide le gouverneur Raffaello da Montaldo, avec l'appui des seigneurs du Capicorsu et d'autres Capipopuli, à combattre Vincentellu d'Istria, près de Mariana, où ce dernier est battu.

CHJATRA (di) Ghjuvan Matteu: (seizième siècle)
En 1553, il est aux côtés des Français dans la guerre contre les Génois. Il devient un des chefs de la garnison de Corti. En 1564, avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile.

CHJATRA (di) Vicente: (quinzième siècle)
Capupopulu de Moïta. En 1417, avec les évêques Ambrughju et Ghjuvanni d'Omessa, et leurs partisans, il demande à Gênes le retour en Corse de l'ancien gouverneur Raffaello da Montaldo, pour remplacer Pietro Squarciafico. Allié de Vincentellu d'Istria, en 1419, à Corti, il est battu par les troupes de Squarciafico, mais, à Tralonca, il prend sa revanche et fait prisonnier ce dernier et son second, Opiccinu Lucitano. En 1430, il s'oppose à Vincentellu d'Istria, avec Simone da Mare. En 1439, il sauve Rinucciu di Leca lors d'un combat contre les troupes d'Ambrughju d'Omessa, ce qui lui vaut d'être emprisonné par le gouverneur Janus da Campofregoso. En 1442, après la victoire de Paulu della Rocca sur Michele de Germani, il se rallie à la cause du seigneur de Cinarca. En 1444, avec d'autres Caporali, il refuse la tutelle du Saint-Siège, et rejoint le gouverneur génois Giovanni da Montaldo. En 1451, le nouveau gouverneur génois, avec l'aide de Marianu di Caghju, le fait emprisonner, ainsi que d'autres Caporali. Il est libéré grâce à l'intervention du doge de Gênes, Pietro da Campofregoso. En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V.

CHJOCHJULA (A): Voir GIANSILY Rosa.

CHOCARNE-MOREAU Paul Charles: (1855-1931)
Né à Dijon (Côte-d'Or). Artiste peintre (portraitiste). Il séjourne souvent en Corse dans les années 1920. Il y peint de nombreuses toiles dont Ajaccio, vue de la chapelle des Grecs, Ajaccio, vue du Parc Berthault...

CHOISEUL-BEAUPRE (de) Etienne François (Comte de Stainville, Duc de Choiseul): (1719-1785)
Né à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ministre de la Guerre de Louis XV de 1761 à 1770, et Ministre des Affaires Etrangères de 1766 à 1770. Lieutenant-colonel, en Septembre 1747, à la demande de Gênes, il est envoyé en Corse, et, avec 500 soldats (300 Génois, 100 Français et 100 Espagnols et Autrichiens), il débarque à Bastia pour délivrer les Génois assiégés par Dumenicu Rivarola dans la Citadella de la ville. Ce dernier abandonne sa position et rentre à San Fiurenzu. Il le poursuit jusque dans la ville, et assiège la place. Un premier assaut est repoussé. Les Naziunali reçoivent du secours, il lève alors le siège, et rentre à Gênes. En Décembre 1764, après le débarquement des troupes françaises en Corse, il dépêche Cesare Matteu de Petriconi, porteur de bonnes paroles, afin de calmer Pasquale Paoli. En Février 1765, Pasquale Paoli lui écrit pour lui rappeler le traité signé avec de Valcroissant en 1763. Il lui répond que l'on a lieu de croire que le sieur de Valcroissant ne s'est pas acquitté exactement de sa mission. C'est le début d'un échange assidu de lettres avec Pasquale Paoli, dans lequel il informe celui-ci qu'à l'occasion d'incidents entre Corses et Français, ces derniers feront respecter, au besoin par la force, les armes du Roi. En Mai, il rassure Pasquale Paoli sur les intentions françaises. Il lui propose également d'entrer au service du Roi de France, lui offrant même le grade de colonel du Régiment Royal Corse. En Juin, Pasquale Paoli refuse ses propositions concernant le Régiment Royal Corse, pour lequel il propose Matteu de Buttafuoco, et lui rend compte de la Cunsulta Generale di Corti en rappelant les volontés des Corses, à savoir l'élimination des Génois de l'Ile et leur indemnisation. En Juillet, le comte de Marbeuf lui écrit une lettre élogieuse pour Matteu de Buttafuoco. En Novembre, il écrit à Matteu de Buttafuoco pour lui proposer le poste de Colonel Commandant du Régiment Royal Corse. En Janvier 1766, le comte de Marbeuf l'informe de son action en Corse. En Avril, il demande au comte de Marbeuf de proposer à Pasquale Paoli d'étudier un plan de paix avec la République de Gênes. Il propose à ce dernier la royauté de la Corse, sous la suzeraineté de Gênes et la garantie de la France, moyennant l'abandon de quelques places. En Juin, désormais, il décide que le contact entre Pasquale Paoli et lui se fera par l'intermédiaire de Matteu de Buttafuoco. En Juillet, il transmet à la République de Gênes le Projet de la Nation Corse élaboré par Pasquale Paoli, à sa demande. Les Génois refusent les propositions des Corses. En Mars 1767, il informe Pasquale Paoli que la France se contenterait de l'occupation temporaire d'une place, en garantie de l'accord à intervenir. En Juillet, la République de Gênes, dans l'affolement qui suit la prise de Capraia, décide de céder la Corse à la France, à une seule condition, l'étouffement total, pour ainsi dire, du peuple corse! (la totale soffocazione, per cosi dire, del popolo di Corsica). Agostino Paulo Domenico Sorba, Génois installé à Aiacciu, ministre plénipotentiaire de Gênes auprès du Roi de France, chargé des discussions sur la cession de la Corse, lui propose de céder à la France la souveraineté de la Corse contre l'abandon des subsides qu'elle a avancés depuis trente ans et moyennant le paiement d'une nouvelle aide non remboursable. Pasquale Paoli lui propose de céder à la France la place de Bunifaziu, pour deux ou trois ans. Il lui fait répondre que Sa Majesté choisira elle-même les places qui lui conviennent. Il rappelle à Pasquale Paoli que Gênes autorise les Jésuites à débarquer dans les places de Corse, et que la France, en retirant ses troupes, favorisera leur installation à Calvi, Aiacciu et Algaiola. Pasquale Paoli lui répond que si les Français veulent réoccuper Calvi, Aiacciu et Algaiola, les Corses libéreront les places, sinon, il est hors de question que les Génois en prennent possession. En Septembre, il écrit à Pasquale Paoli pour l'informer que les Français ont décidé de garder en Corse deux places, Calvi et Aiacciu, et que les Corses devraient rendre Capraia aux Génois, pour obtenir leur consentement aux arrangements qui assureront la liberté à la Nation corse. Il ajoute: il n'est pas naturel que vous pensiez que Sa Majesté se mêlera des affaires de Corse sans en tirer un avantage. En Octobre, il propose à Pasquale Paoli d'arrêter un plan entre Gênes et la Corse. Il lui demande d'envoyer à Paris Matteu de Buttafuoco, avec des instructions, afin de former ensemble un projet raisonnable. Pasquale Paoli lui répond en lui annonçant le départ pour Paris de Matteu de Buttafuoco, avec des instructions très précises, restant dans le cadre des décisions prises par la Cunsulta Generale du 28 Mai. En Janvier 1768, à Paris, lors de sa première entrevue avec Matteu de Buttafuoco, il informe ce dernier que Gênes a offert au Roi de France de lui céder ses droits sur la Corse, et que ce dernier veut avoir, en toute priorité, Bastia, San Fiurenzu et le Capicorsu. Le Corse lui affirme son désaccord profond sur une telle proposition. Lors d'une deuxième rencontre, il informe Matteu de Buttafuoco que le Roi persiste dans sa demande. Ce dernier lui propose alors que le Roi de France se fasse céder par Gênes la souveraineté de la Corse et de faire don à celle-ci de son indépendance en se déclarant son protecteur. En échange, la Corse accorderait à la France la garde militaire de Bastia et San Fiurenzu. Il fait savoir à Matteu de Buttafuoco, par écrit, le refus du Roi de France à ces propositions. En Mars, Matteu de Buttafuoco lui remet les observations de Pasquale Paoli. Il l'informe que le Roi de France prend acte du refus des Corses, et du total désaccord que ces derniers expriment sur ses propositions (Je ne veux plus discuter avec les Corses). Il met donc fin aux discussions, et précise que le Roi de France informera Pasquale Paoli, quand il le jugera utile, sur ses décisions concernant la situation de la Corse. De plus, il propose à Matteu de Buttafuoco de le rencontrer à nouveau, et au plus tôt. En Avril, il donne ses instructions pour la subsistance des troupes françaises en Corse. En Mai, Pasquale Paoli lui écrit son regret de voir les négociations interrompues et en rejette la responsabilité sur les Français. Le 15 Mai, il signe au nom du Roi Louis XV, le Traité de Versailles, traité conclu entre le Roi de France et la République de Gênes, pour la cession de la Corse. En quinze articles et une disposition annexe, avec deux clauses séparées et secrètes, le traité est signé, côté génois, par Agostino Paulo Domenico Sorba. Il écrit à Pasquale Paoli, par l'intermédiaire de Matteu de Buttafuoco: Je vous envoie, Monsieur, ma réponse pour le général Paoli. Sa lettre ne signifiait autre chose que m'engager, par des réponses de ma part, dans un piège. Il est bien fin; cependant il faut qu'il acquière quelque finesse pour que nous tombions aussi grossièrement dans les panneaux. Au reste, dans les circonstances présentes, je crois que le meilleur parti à prendre, est de se tenir tranquille et de ne suivre en tout et pour tout, que les impulsions de la France. Je doute qu'il prenne ce parti; et dans ce cas je le plains. Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il a manqué le moment que je lui ai tant de fois présenté En Août, il signe l'Edit de Compiègne, qui met en application le Traité de Versailles. Il décide d'attaquer Nonza pour s'assurer la conquête définitive du Capicorsu. En Octobre, Matteu de Buttafuoco lui demande de sacrifier une somme d'argent en Corse, laquelle, distribuée avec discernement, ne manquera pas de produire un mouvement décisif pour les intérêts du Roi de France. Il accepte. Le marquis de Chauvelin lui fait état de l'arrestation par les Naziunali de Matteu Massesi, l'espion qu'il avait soudoyé auprès de Pasquale Paoli. En Janvier 1769, il prescrit à l'intendant Daniel Marc Antoine Chardon de procéder à l'organisation matérielle de l'armée en Corse, afin de préparer une campagne prochaine. Il remplace le comte de Vaux par le marquis de Chauvelin, en lui confiant la mission d'en finir rapidement avec la rébellion et soumettre la Nation corse à l'obéissance. En Mars, il décide que l'affaire de la Conspiration d' Oletta est un crime de lèse-majesté. La justice militaire est dessaisie, et les inculpés renvoyés devant une commission spéciale présidée par l'intendant Daniel Marc Antoine Chardon. En Avril 1770, il demande au comte de Marbeuf, au colonel Matteu de Buttafuoco et au général de Sionville de rédiger, chacun, un Mémoire sur l'état physique et moral de la Corse.

CHOISEUL-BEAUPRE (de) Marie-Joseph-Gabriel-Xavier: (1787-1872)
Né à Paris. Comte de Choiseul. Marquis de Choiseul-Beaupré. Ancien secrétaire général du Département du Nord (1822) et du Bas-Rhin (1823). En 1830 il est nommé Préfet de la Corse. Consul de France à Charleston (Etats-Unis) en 1831. Durant les Trois Glorieuses, il s'enfuit et quitte la Corse. Officier de la Légion d'Honneur.

CHOISEUL-PRASLIN (de) Charles, Théobald: (1805-1847)
Duc. Pair de France. Epoux de la fille du maréchal Oraziu Sebastiani. Accusé d'avoir poignardé sa femme, il s'empoisonne en prison.

CHOISEUL-PRASLIN (de) Fanny: (1806-1847)
Originaire de A Porta. Fille du maréchal Oraziu Sebastiani. Mariée au Duc Charles Théobald de Choiseul-Preslin en 1825, elle est assassinée par celui-ci, à Paris, en 1847.

CHOISEUL-PRASLIN (de) Horace: (1837-1915)
Né à Paris. Comte. Fils de Charles Théobald. Député (gauche) de Seine-et-Marne de 1869 à 1881. Sous-secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères en 1880. Conseiller général du canton de A Sarra di Scupamena, puis de Venacu de 1880 à 1886. Elu député (républicain modéré) de Corti en 1881, il opte pour le département de la Seine-et-Marne où il est également élu. Il siège jusqu'en 1885. Elu député (aréniste) de Corti de 1889 à 1893. Il décède à Paris, en 1915.

CHOPITEL Jean Emile (Tintin): (1921-1943)
Né à Vanves. Résistant. Membre des Forces Françaises Combattantes (FFC). Il est débarqué en Corse par le sous-marin Casabianca à Arone, en Février 1943. Radio. Membre du réseau Pearl Harbour. Il fait partie de l'équipe de Jean Nicoli. Il est tué lors des combats de Libération de la Corse, en Septembre 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Livre d'Or de la Résistance de la commune de Sartè.

CHOSSAT Claude (pseudonyme): (né en 1977)
Originaire de Cuttuli Curtichjatu. Membre de la Brise de Mer. Ancien chauffeur et garde du corps du parrain Francis Mariani. Repenti en 2010, il témoigne dans un grand nombre de dossiers judiciaires, après avoir éclairé les magistrats sur le fonctionnement de la Brise de Mer. Auteur de Repenti (2017).

CHOTTIN Marie-Céline: (née en 1953)
Née à Rabat (Maroc). Enseignante (ER). Artiste peintre. Romancière installée à Aiacciu. Auteure de La maison vide (2005), Erbma del Batal ou la table d'ambre (2011), Le prince de Galar (2014), Liner (2017), La disparue de Zonza ou le petit chemin où il n'y a pas de cailloux (2019)...
Voir le site de Marie-Céline CHOTTIN.

CHOUCHAYAN Jean François dit Patrick FIORI (né en 1969)
Né à Marseille. Originaire de Carghjese. Musicien. Chanteur de variété. En 1993, il représente la France au Concours Eurovision de la chanson avec la chanson Mama Corsica. En 1998, il tient le rôle de Phœbus dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Fondateur de l'association Corsicarménie en 2007. Animateur de l'éphémère Chorale corse, en 2009. Il participe à différentes œuvres et associations caritatives. Il fait partie de la troupe des Enfoirés depuis 1999.

CHOUPIK Jean: (vingtième siècle)
Russe blanc réfugié à Aiacciu en 1921. Artiste peintre décorateur. Il réalise de nombreux travaux dans différentes églises de Corse (église Sainte-Dévote à Petranera, en 1927, église latine de Carghjese, en 1929, église Sainte-Marie à U Salge, église Saint-Martin à Evisa...).

CHOURY (née PERINI) Emma: (1916-2001)
Née à Aiacciu. Soeur de Danielle Casanova. Epouse de Maurice. Chirurgien-dentiste. Militante communiste. Elle milite, à partir de 1937, à la section dentaire de l'Union Fédérale des Etudiants puis à l'Union des Etudiants Communistes (UEC). Elle siégea au premier bureau de l'UEC en 1939, puis à ceux de l'Union des Femmes Françaises (UFF) de Corse et de Bordeaux en 1946. Elle devient en 1949, chirurgien-dentiste dans le Vème arrondissement de Paris et milite à la direction du Syndicat des Chirurgiens-Dentistes. Elle seconde également son mari dans ses activités de 1936 à la mort de celui-ci en 1969.

CHOURY Maurice: (1912-1969)
Né à Nanterre (Hauts-de-Seine). Résistant. Membre du Parti Communiste Français. Il épouse la soeur de Danielle Casanova, et s'installe en Corse en 1942. Responsable du Front National de la Résistance (FNR) en Corse, ayant en charge le secteur d'Aiacciu, pendant la deuxième guerre mondiale. En 1943, à Aiacciu, il fait partie du Conseil de Préfecture (avec Paul Colonna d'Istria, Henri Maillot, Arthur Giovoni et François Vittori). Il quitte la Corse après la guerre et s'installe à Bordeaux où il dirige le journal La Victoire. Il devient, en 1946, chef de cabinet au ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, dont le ministre est Laurent Casanova, avant de revenir au journalisme à L'Humanité Dimanche. En désaccord avec l'invasion de la Hongrie, en 1956, il quitte L'Humanité pour se consacrer à un travail d'écrivain et ouvrir à Paris deux galeries, l'une de livres anciens, l'autre de peinture. Auteur de Tous Bandits d'Honneur, Histoire de la résistance en Corse, en 1956 (réédité en 2011). Il décède à Paris en 1969.

CHRISTIE Agatha: (1890-1976)
Femme de lettres britannique, auteur de nombreux romans policiers et nouvelles, dont deux (écrites en 1930) se situent en Corse, L'homme qui venait de la mer et Le bout du monde. Elle aurait séjourné en Corse, lors d'une fugue, en 1926.

CHRISTI(A)NI: Voir CRISTI(A)NI.

CIABANTONI ?: (seizième siècle)
Patron de marine du Capicorsu. En 1570, aidé par le Génois Girolamo Roccatagliata, il arraisonne une galiote de corsaires turcs, dont l'équipage est fait prisonnier.

CIABRINI Carlo: (né en 1948)
Ténor d'origine corse. IL chante tous les rôles du répertoire italien et français. Il se produit à Paris, en province et en Italie avant d'être engagé pour plusieurs saisons comme premier ténor par l'Opéra National de Bucarest. Depuis ces dernières années il participe au jury du Festival International de Chant Lyrique de Canari. Il se consacre aujourd'hui à l'enseignement du chant d'opéra et collabore à la société Malibran-Music.
Voir le site de Carlo CIABRINI.

CIABRINI Jean-Marc: (né en 1949)
Enseignant. Directeur-adjoint de l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) de Corse. Premier secrétaire de la Fédération du Parti Socialiste de Corse-du-Sud. Membre du Conseil National du Parti Socialiste. Conseiller territorial de 1998 à 2004.

CIABRINI Jeannine:
Adjointe au maire de Bunifaziu. Conseillère départementale (divers droite) du nouveau canton de Bavella de 2015 à 2017 (vice-présidente du Conseil Départemental de Corse-du-Sud).

CIABRINI Paul: (1918-1984)
Né à Porti Vechju. Employé EDF. Militant syndicaliste (CGT). Militant communiste. Résistant (Front National de la Résistance). Secrétaire général de l'UD-CGT de Corse de 1948 à 1950 et de 1959 à 1963. Président de la Caisse Mutuelle Complémentaire et d'Action Sociale (CMCAS) en 1964. Vice-président de l'Union Départementale de la Mutualité Française.

CIABRINI Petru: (1964-2013)
Originaire de Porti Vechju. Journaliste (Le Provençal-La corse, Nice-Matin Corse, Corse-Matin, RCFM, FR3 Corse...). Militant associatif. Militant syndical (SNJ). Auteur de la chronique A Dilla Franca (rassemblées dans un ouvrage éponyme paru en 2014). Poète. Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (Focu, 1991).

CIACCALDI Ghjuseppe: (dix-neuvième siècle)
Serviteur de Pasquale Paoli. En 1804, il figure sur le testament de celui-ci déposé aux archives du diocèse de Canterburry.

CIACCALDI Ghjuvan Battista: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté d'Upulasca, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CIAMANACCIA (di) Antone: (seizième siècle)
Caporale de Zicavu. Ennemi des Génois. En 1553, il est aux côtés des Français contre ces derniers. Après le succès français, il est un des chefs de la garnison d'Aiacciu.

CIAMANACCIA (di) Delfinu (Delfinu Renucci): (seizième siècle)
Caporale de Zicavu. Fils de Orsantone. En 1567, après la mort de celui-ci, et avec quelques fidèles, il défend ses biens à Rennu, contre un de ses ennemis, Giordanu di Sarrula. Puis, c'est le Génois Raffaello Giustiniani, qui, avec Ercole d'Istria et d'autres Caporali, marche sur Rennu pour s'en emparer. De Vicu, avec Alfonsu d'Ornanu et ses hommes, il tente de les empêcher d'atteindre le village. le combat a lieu près de l'église de Sant'Antoniu, faisant sept tués chez les Corses, et 26 chez les Génois. Il est parmi les blessés.

CIAMANACCIA (di) Gherardu: (quinzième siècle)
Caporale de Zicavu. Chanoine, rebelle à Gênes. En 1495, il se soumet à l'Ufficio di San Giorgio, ainsi que 36 membres de sa famille.

CIAMANACCIA (di) Ghjuvan Battista: (?-1561)
Caporale de Zicavu. Pro-Français et ami fidèle de Sampieru Corsu. En 1561, il est victime de la répression des Génois. Il est condamné et exécuté.

CIAMANACCIA (di) Guerinu: (seizième siècle)
Caporale de Zicavu. En 1567, Sampieru Corsu est dans La Rocca, avec ses hommes, pour le soumettre, avant de se faire assassiner.

CIAMANACCIA (di) Orsantone (Orsattone Renucci): (?-1564)
Caporale de Zicavu. Beau-frère de Sampieru Corsu (il a épousé sa soeur). Capitaine. Il commande l'une des compagnies de Sampieru Corsu. En 1564, avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de ce dernier, lorsqu'il commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile. Il est tué lors d'un combat à Santa Maria Sichè.

CIAMANACCIA (di) Petrantone: (seizième siècle)
Caporale de Zicavu. Ennemi des Génois. En 1495, avec le seigneur cinarcais Ghjuvanni di Leca, il prône à travers toute la Corse, la révolte contre Gênes. En 1497, il est en voyage dans la ville ligure, avec la délégation qui accompagne Serena, l'épouse de Rinucciu della Rocca. En 1505, avec Ghjudicellu della Rocca, le fils bâtard de Rinucciu, il débarque de Sardaigne avec une cinquantaine d'hommes, pour se joindre aux Cinarcais en rébellion contre les Génois de l'Ufficio di San Giorgio. Puis, à l'instigation du Génois Nicolo Doria, il assassine le seigneur cinarcais Ghjudice della Rocca, l'allié de Rinucciu della Rocca.

CIAMANACCIA (di) Quiricu: (quinzième siècle)
Caporale de Zicavu. Ennemi des Génois, il s'exile en Sardaigne, avec de nombreux autres Caporali, vers 1490. En 1493, les Génois demandent à Ferdinand II Le Catholique son extradition de Sardaigne, ainsi que celle d'autres Caporali en exil. Le Roi de Sardaigne ci refuse.

CIAMANACCIA (di) Tomasu: (seizième siècle)
Caporale de Zicavu. En 1567, Sampieru Corsu, avant d'être assassiné, est dans La Rocca, avec ses hommes, pour le soumettre.

CIAMBELLI Jean Jacques Dominique: (1859-1933)
Né à Appietu. Militaire. Lieutenant-colonel d'Infanterie. Officier durant la Première Guerre Mondiale. Commandeur de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre avec 2 étoiles de bronze, 1 étoile d'argent et 1 étoile d'or.

CIAMBELLI Joseph: (vingtième siècle)
Peintre corse amateur (paysages, scènes) installé dans l'Est de la France. En 1932 et 1937, à Strasbourg, il expose des paysages: Nonza, Corte, Orcino, Appietto, Ajaccio, et des scènes de vie: La veillée au fucone, Le paysan corse, Le clair de lune romantique... Il offre au Musée Fesch d'Aiacciu deux toiles Tiuccia (1958) et Marine (1973).

CIANCANU: Voir PROSPERI Ghjuvan Matteu.

CIANCIONI Joseph: (1919-2008)
Originaire de Zalana (hameau de Vignale). Membre des Forces Françaises Libres en 1943. Affecté à la 2èmeDB du général Leclerc, Il participe, de 1944 à 1945, à la campagne de Normandie, aux batailles de Paris, des Vosges, de Strasbourg et d'Alsace. Fonctionnaire au Ministère de l'Agriculture, puis attaché d'Administration Centrale de 1945 à 1980. Président de l'Association des Anciens de la 2èmeDB de Haute-Corse. Il participe à la création de l'institut FORJA (Formation des Jeunes Aveugles), consacré à l'intégration professionnelle des jeunes aveugles, en 1975. Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

CIANFARANI Antoniu: (dix-huitième siècle)
En Avril 1789, il est officier municipal de Porti Vechju.

CIANFARANI Karine: (née en 1982)
Née à Aiacciu. Photographe. Membre de l'association Corsic'arts.
Voir le site de Karine CIANFARANI.

CIANFARANI Marc:
Militant politique (PSU). Militant syndical (SGEN-CFDT). Secrétaire fédéral adjoint du PSU pour la Corse-du-Sud en 1967. Secrétaire fédéral du PSU en Corse en 1972. Secrétaire académique SGEN-CFDT en Corse en 1976. Membre du Conseil Economique et Social de la Corse à la même époque.

CIANFARANI Pierre (né en 1972)
Administrateur de société. Maire de Foci depuis 2014.

CIANO Galeazzo: (1903-1944)
Comte. Gendre de Benito Mussolini. Diplomate. Ministre des Affaires Etrangères du gouvernement fasciste italien de 1936 à 1943. En 1938, à Rome, devant les députés italiens, il revendique officiellement la Corse, ce qui provoquera le Serment de Bastia.

CIARAVOLA Christian: (né en 1943)
Né à Aiacciu. Facteur de piano. Seul technicien accordeur de Corse. Membre de l'Association Française des Accordeurs et Réparateurs de Piano (AFARP). Technicien permanent à l'Ecole Nationale de Danse et Musique de Corse (responsable des pianos, de la lutherie et des percussions), depuis 1981.

CIARAVOLA Isabelle: (née en 1972)
Née à Aiacciu. Fille de Christian. Danseuse classique. Premier prix du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris en 1988. Elle entre à l'Ecole de Danse de l'Opéra de Paris dirigée par Claude Bessy. Elle y suit ses classes pendant deux ans, est engagée dans le Corps de Ballet de l'Opéra en 1990 et est promue Coryphée en 1993, puis Sujet en 2000. Première danseuse de l'Opéra de Paris, en 2003. Danseuse étoile de l'Opéra de Paris, en 2009. Elle faite ses adieux à la scène de l'Opéra de Paris en 2014. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier des Arts et Lettres. Voir le site d'Isabelle CIARAVOLA

CIATTONI Filibertu Evaristu: (dix-huitième siècle)
En Décembre 1730, à la Cunsulta di San Pancraziu di Biguglia (ou de Furiani), devant 4000 hommes, il aurait été proclamé Général de la Nation Corse. En Août 1731, après la défaite de Furiani, il commande un corps de troupe de Naziunali qui fait retraite sur la Balagna.

CIATTONI Michel: (né en 1940)
Retraité. Maire de Mazzola depuis 2008.

CIATTONI Nicolas Bonaventure dit CARTMAN: (né en 1978)
Né à Ghisunaccia. Chanteur devariétés. Humoriste. Animateur de télévision. Acteur. musicien. Il est également connu sous les noms de personnages fictifs qu'il a créés : Sébastien Patoche et Jimmy Foxtrot.

CIATTONI Philippe (né en 1972)
Maire de U Favalellu de 2014 à 2020.

CIAVALDINI ?: (dix-neuvième siècle)
Capitaine d'une compagnie de Voltigeurs Corses. En 1834 ses hommes abattent le bandit Salvini.

CIAVALDINI Anton Ghjuseppu: (1751-?)
Né à Carchetu. Sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1771. Lieutenant en 1779. Campagne d'Amérique de 1780 à 1781. Capitaine au 3ème Bataillon des Chasseurs Corses en 1791. Commandant de Port-Cros, puis de Toulon en 1795. Commandant de la place d'Orneglia en 1795. Il est réformé en en 1797 et retraité en 1800. Il décède à l'hôpital de Bastia.

CIAVALDINI Carlu (Carlinu): (1707-1787)
De Carchetu, piève d'Orezza. Neveu de Luiggi. Cadet des troupes espagnoles à Livourne en 1729. En Novembre 1731, de Livourne, il convoie un chargement d'armes pour la Corse. Colonel en Janvier 1736, avec 500 fusiliers corses, et l'ingénieur Dufour, expert artificier français, il marche sur le fort de San Pellegrinu. En Mars 1743, à la Cunsulta di Bozzi, il est nommé Tenante Generale di A Nazione. En Juin 1751, dans une lettre signée par tous les chefs corses, il s'adresse une nouvelle fois à Versailles pour demander le maintien des troupes françaises sur l'Ile. En Décembre, avec les Capi di A Nazione et le maréchal de Cursay, il dénonce au Roi de France le comportement du commissaire général génois Giovanni Giacomo Grimaldi, jugé louche et hypocrite. En Août 1752, il assiste, avec tous les chefs du Diquà et du Dilà, à la Cunsulta di Ghisoni, où Giovanni Giacomo Grimaldi fait l'unanimité contre lui, et de Cursay est critiqué pour son laxisme envers le Génois. En 1754, membre du Magistratu Supreme, il part en guerre contre Tomasu Santucci (Alisgiani contre Orezza). Il y aura huit morts et vingt blessés. En Juillet 1755, à la Cunsulta di A Casabianca, il représente la piève d'Orezza. Il y est favorable à l'élection de deux généraux. Il devient un partisan de Pasquale Paoli. En Mars 1757, à Alandu, Pasquale Paoli est assiégé, avec Ignaziu Venturini par Mariu Emmanuelle de Matra, dans le couvent des Franciscains du Boziu. Avec Clémente Paoli, il s'empare de Pedicroce, et libère le couvent d'Orezza, tenu par le prete Delfinu. Ils sortent Pasquale Paoli de ce mauvais pas. Les hommes de Mariu Emmanuelle de Matra sont battus et celui-ci est tué. Commissaire de la Ghjunta d'Orezza en 1772.

CIAVALDINI Carlu Ghjuseppe: (1706-?)
Né à Orezza. Ecclésiastique. Pievanu d'Orezza. Plénipotentiaire des généraux en 1736. Procurateur de l'évêque De Mari.

CIAVALDINI Carlu Ghjuseppe: (1771-1842)
De Ruglianu. Lieutenant du Bataillon Royal Anglo-corse en 1796. Chancelier de la justice de paix du canton de Ruglianu. Capitaine de la Garde Nationale du Capisorsu.

CIAVALDINI Edouardu: (?-1762)
Originaire d'Orezza. Fils de Luiggi Ghjuseppe Maria. Lieutenant-général de Pasquale Paoli. En Mai 1762, il meurt à Pedicorti dans un combat opposants les Naziunali aux partisans de Antonucciu de Matra.

CIAVALDINI Ghjuvan Andria: (?-1763)
Originaire d'Orezza. Fils de Luiggi Ghjuseppe Maria. En Décembre 1762, il est nommé officier de compagnie d'un des deux régiments de Naziunali nouvellement créés. Il est mortellement blessé, en Juillet 1763, lors de la bataille de Furiani.

CIAVALDINI Ghjuvan Carlu Antoniu Jadar: (1780-1846)
Né à Carchetu. Capitaine adjudant de place. Maire de Ruglianu en 1832. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CIAVALDINI Jean: (1794-1824)
Né à Carchetu. Cordonnier. En 1818, à Bastia, il est condamné à 8ans de Travaux Forcés, pour vol dans une église. Il décède à l'hospice du bagne de Toulon (Var), en 1824.

CIAVALDINI Jean Antoine Alfred: (1926-1958)
Né à Rabat (Maroc). Originaire de U Borgu. Officier (Promotion Saint-Cyr 1944). Capitaine au 12ème Régiment de Dragons. Il est tué lors des combats de la Guerre d'Algérie à Djelfa (Algérie), en 1958. Reconnu Mort pour la France. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 1939-1945. Croix de Guerre des T.O.E. Croix de la Valeur Militaire. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de U Borgu.

CIAVALDINI Louis Micaello Lucien Joseph Claude: (1890-1971)
Né à Villefagnan (Charente). Originaire de U Borgu. Intendant général des Armées. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CIAVALDINI Luiggi Ghjuseppe Maria (Francescu Luiggi): (1696-1788)
D'Orezza. Il quitte la Corse en 1731. En 1733, en accord avec le père Ascanio et le marquis Silva, il est envoyé, comme Alfiere, capitaine d'une compagnie, par Sebastianu Costa en mission auprès de la Cour de Madrid. En Janvier 1736, avec 500 fusiliers corses, et l'ingénieur Dufour, expert artificier français, il marche sur le fort de San Pellegrinu. Capitaine des troupes espagnoles à Livourne. Il participe à la conquête de Naples. En Janvier 1743, il est contacté pour préparer le retour du Roi Théodore 1er. En 1749, après le traité d'Aquisgrana, il se fixe à Piacenza (Emilie). Capitaine des grenadiers de Philippe V en 1774. Lieutenant-colonel de Régiment de Parme en 1774. Comte. Maréchal de camp en 1783.

CIAVALDINI Luiggi: (dix-huitième siècle)
D'Orezza. Pievanu de Nucariu. Exilé à Londres avec Pasquale Paoli en 1769. En Janvier 1790, il est de retour en Corse. En Juin 1791, il est désigné, avec trois autres commissaires assistés d'une imposante force militaire, pour se rendre à Bastia, avec Pasquale Paoli, afin d'y rétablir l'ordre, après les émeutes contre-révolutionnaires. Député pour la communauté de Nucariu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CIAVALDINI Ours-Pierre: (1889-1958)
Né à U Borgu. Colonel d'Infanterie. Commandeur de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre. Médaille Coloniale avec agrafe Maroc.

CIAVALDINI de NEGRONI Antoine François Frédéric: (1809-1886)
Originaire de Ruglianu. Fils de Carlu Ghjuseppe Ciavaldini. Vice-consul de Sardaigne.

CIAVALDINI de NEGRONI Charles Joseph: (1850-1917)
Originaire de Ruglianu. Fils de Ghjuvan Battista. Président de la chambre à la Cour d'Appel d'Alger.

CIAVALDINI de NEGRONI Ghjuvan Battista: (1807-1882)
Originaire de Ruglianu. Fils de Carlu Ghjuseppe Ciavaldini. Homme politique du Capicorsu.

CIAVALDINI de NEGRONI Paul: (1882-1965)
Originaire de Ruglianu. Fils de Charles Joseph. Général.

CIAVATTI Anghjulu Santu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Scolca, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CIAVATTI Francescu: (1755-1837)
De U Poghjolu di A Porta d'Ampugnani. En 1798, il est professeur de grammaire générale dans l'ancien collège des Jésuites de Bastia. Professeur de théologie dogmatique au séminaire de A Porta d'Ampugnani. Vicaire général de l'évêque de Corse Louis Sebastiani en 1802. Membre de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Vicaire capitulaire en 1831. Chanoine titulaire en 1832.

CIAVATTI Petru: (1911-1996)
D'Antisanti. En 1955, il est le directeur-fondateur de la revue U Muntese, un mensuel du dialecte et des traditions corses. Membre fondateur de l'association Lingua Corsa, en 1956. Il est de tous les combats pour la maintenance de la tradition, de la langue et de la culture corse. Auteur de Muntese, Dizziunariu Corsu-Francese, paru en 1985.

CIBBA Nicolao Grimaldi: (seizième siècle)
Génois. En 1561, il est gouverneur de la Corse. Il succède à Gasparo Cattaneo Dell'Oliva. Il est l'instigateur d'une répression féroce contre tous les notables corses amis de Sampieru Corsu, ou Pro-Français. En 1562, il est secondé dans sa tâche par Francesco Lomellino et Giovanni Sauli. Les Génois le chargent secrètement de faire éliminer Sampieru Corsu, pour 4000 écus. Un tueur à gage est trouvé, le Padouan Pietro Battista Fiesco. Le complot échoue. Il est remplacé en 1563, par Cristoforo Fornari.

CIBO Cesare: (1495-1562)
Evêque de Mariana de 1531 à 1548.

CIBO (CYBO) Giovan Battista: (seizième siècle)
Evêque de Mariana de 1512 à 1531.

CIBO Innocenzo (Innocentius): (1491-1550)
Né à Gênes. Cardinal en 1513. Archevêque de Gênes. Evêque d'Aleria de 1518 à 1520. Evêque de Mariana en 1531.

CIBO Octaviano: (?-1550)
Evêque de Mariana de 1548 à 1550.

CICALA (CICADA) Edouardo: (1473-1545)
Evêque de Sagone de 1544 à 1545.

CICALA (CICADA) Giovanni Battista: (1510-1570)
Cardinal. Evêque de Sagone en 1551 et de 1565 à 1567. Evêque de Mariana de 1554 à 1560. Cardinal en 1659.

CICALA (CICADA) Giovan Battista: (dix-septième siècle)
Génois. En 1631, commissaire syndicateur, il est indigné que les notables corses ne se déplacent que suivis de cortèges armés, signe de leurs puissances et de leurs divisions. Il en fait rapport à Gênes. En 1650, il est nommé gouverneur de la Corse, en remplacement de Giovanni Bernardo Venoroso. En 1653, Domenico de Franqui lui succède.

CICALA (CICADA) Nicolo: (1506-1570)
Génois. Evêque de Mariana-Accia en 1560. En 1561, devant la vacance du poste d'évêque d'Accia, abandonné par Giulio Superchio, il demande et obtient (en 1563) le rattachement de l'évêché à celui de Mariana. Il n'y a donc désormais plus que cinq évêchés en Corse: Aiacciu, Aleria, Mariana, Nebbiu et Sagone. Il est démissionné et quitte l'évêché en 1566. C'est Gerolamo Leone, l'évêque de Sagone, qui se trouve titulaire des deux évêchés. Il meurt en 1570.

CICALA Visconte: (seizième siècle)
Officier génois. En 1555, il débarque à Calvi, avec 300 fantassins génois, pour renforcer les troupes génoises déjà en place sur l'Ile.

CICALA Visconte: (dix-septième siècle)
Génois. En 1676, il est nommé gouverneur de la Corse, en remplacement de Geronimo Carmagnola. En 1678, Bernardo Baliano lui succède.

CICAVESE Johannes: (?-1469)
Notable de Bunifaziu. Capitulatore en 1446. Il est inhumé dans l'église Saint Dominique.

CICAVESE Augustinu: (quinzième siècle)
Notable de Bunifaziu. Fils de Johannes. Anzianu de Bunifaziu en 1478.

CICCADA Michel: (1956-2022)
Né à Cannes (Alpes-Maritimes). Originaire d'Aiacciu. Homme de spectacles. Humoriste. En 2001, il se présente sur un coup de tête, avec son frère et son cousin, aux élections pour la mairie d'Aiacciu. En 2008, avec Jean-Antoine Villanova, il récidive. Ils veulent mettre à profit leur notoriété pour remporter l'élection, sans autre programme que de favoriser la culture, surtout celle de l'Ile. Producteur et auteur, avec Angèle Mozziconacci (Jean-Antoine Villanova), de la pièce de théâtre Monsieur Poulardin, en 2005.

CICCADA Vincent: (né en 1940)
Militant nationaliste. Fonctionnaire. Premier adjoint au maire de Purtichju-Grussettu-Prugna. Président régional du Mouvement écologiste Indépendant. Conseiller territorial (Corsica Nazione) de 1998 à 2004.

CICCARELLI Sauveur: (dix-neuvième siècle)
En 1820, étudiant à Bastia, il est sociétaire élève (puis membre résident en 1822, et vice-secrétaire en 1823) de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CICCIONE: Voir ACQUAVIVA Cesaru.

CICCOLINI Félix: (1916-2010)
Né à Cuzzà. Avocat. Bâtonnier du barreau d'Aix-en-Provence. Maire d'Aix-en-Provence de 1967 à 1978. Sénateur (socialiste) des Bouches-du-Rhône de 1971 à 1989. Vice-président du Sénat. Il décède à Aiacciu en 2010.

CICCOLINI Jean Jacques (né en 1947)
Chef d'entreprise. Maire de Cuzzà depuis 2001. Elu président de l'Association des Maires de Corse-du-Sud en 2021.

CICERON (Marcus Tullius Cicero): (106-43 avant notre ère)
Homme politique et orateur romain. En 57 (ou 54 avant notre ère, il réussit à faire acquitter le gouverneur de la Corse, Emilius Scaurus, jugé pour cupidité.

CICHETTU: (?-1896)
Bandit de Cinarca. Il tient le maquis, d'où il se livre à un racket effréné. Il est abattu avec son guide, par les gendarmes, en 1896.

CICHETTU: (?-1738)
Chef de piève. En Décembre 1738, il est tué lors de la Battaglia di U Borgu (les Vêpres Corses), où les Naziunali laissent une dizaine de morts, et les Français 22 soldats blessés ou tués, et trois officiers blessés.

CILEBENSI (KILEBENSIOI): (troisième siècle avant notre ère)
Nom d'une tribu corse (parmi les douze recensées par Ptolémée), installée dans le Nebbiu, avant l'arrivée des Romains.

CIMIERE Reine (Reine VALAYER): (née en 1914)
Née à Lyon. Artiste peintre (paysages, portraits). Graveur. Elle séjourne en Corse où elle peint Port de Calvi et Calvi, vielle ville, toiles exposées en 1942 et 1943 au Salon d'Automne.

CIMINO Guy: (né en 1950)
Né à Bastia. Comédien. Metteur en scène. Auteur. Ecrivain. Scénariste. Adaptateur. Fondateur, avec Jo Fondacci et Jean-Jacques Gilles, de la troupe théâtrale U Teatrinu, en 1989. Co-auteur de la série télévisée I Storti, en 1995. Créateur, pour la télévision, de A Famiglia Pastasciu (de 1998 à 2001). Il joue dans les longs Métrage U Catenacciu, La Lézarde, Twingo, Nous Deux, Les Déracinés, Le Rocher... et dans les courts métrages U Catalorzu, La Voie Royale, Romanetti, etc... Auteur, au théâtre, de Ponte Novu, Don Ghjuvanni, Paranoia, Pulizza, Aspetta Puru (une adaptation de Samuel Beckett), Simu Negri, I Strapazzi di Bazzicone (avec Ghjacumu Thiers), L'Opera da Trè Soldi (Adaptation de Bertold Brecht), Pruvà, Nozze (Adaptation de Bertold Brecht)... Prix de la Nouvelle en langue Corse Rise da Impennà avec A Veghja. Auteur d'émissions pour la télévision, pour la radio...

CIMINO Pierre François: (né en 1980)
Né à Aiacciu. Fils de Guy. Comédien. Producteur. Producteur de courts métrages (La terre brûlée, en 2010, Les vestiges de Cécile, en 2013...). Producteur de Arte vivu, captations de spectacles vivants (2017).

CIMITERRA-FRATONI Jeanne: (vingtième siècle)
Née à Aiacciu. Artiste peintre amateur (paysages, natures mortes). Elle expose à Aiacciu dans les années 1940. Le Musée Fesch, à Aiacciu, possède trois de ses oeuvres données par elle en 1953, Nature morte, Bouquet de soucis et Vue de Corte.

CINARCA (di) Andria: Voir COZI (di) Andria.

CINARCA (di) Antone: (onzième siècle)
Baron de Cinarca, fils de Forte. Vers l'an 1000, il épouse Alda, la fille d'Arrigu Bel Messere.

CINARCA (di) Arrigu: (douzième siècle)
Cinarchese. Fils de Andria di Cozi, descendant de Antone di Cinarca. En 1112, il rentre en Corse avec son fils Diotaïutu; il reprend possession de sa seigneurie légitime, avec le soutien des Pisans. Il est l'ancêtre des seigneurs de Cinarca, les Cinarchesi.

CINARCA (di) Arrigu: (treizième siècle)
Cinarchese. Frère d'Opizzu. En 1239, il passe une convention avec Guglielmu Biancolacci concernant les possessions des seigneurs de Cinarca.

CINARCA (di) Arrigucciu, dit Orecchiaitta: (?-1259)
Cinarchese. Fils de Guidu. En 1219, avec son frère Ranieri, ils assassinent leur oncle Guglielmu della Rocca, le père de Ghjudice di Cinarca. En 1259, pour échapper à ce dernier, il s'unit avec Buonu di Sant'Antoninu, de Balagna. Ils demandent du secours à Gênes, qui leur envoie Tomaso Spinola et 200 hommes. Il est tout de même tué dans une embuscade, par les partisans de Ghjudice di Cinarca.

CINARCA (di) Diotaïutu: (douzième siècle)
Cinarchese. Fils de Arrigu di Cinarca, il revient en Corse, avec son père, en 1112.

CINARCA (di) Forte: (?-1001)
Baron de Cinarca. En 1000, il est le successeur d'Arrigu Bel Messere. Il meurt en 1001, et c'est la fin de l'unité féodale instaurée par ce dernier.

CINARCA (di) Ghjudice (Sinucellu della Rocca): (entre 1213 et 1225-entre 1304 et 1307)
Cinarchese. Seigneur de La Rocca. Né à La Rocca, près d'Ulmetu, en Cinarca, fils de Guglielmu. En 1219, après l'assassinat de son père, il est envoyé dans le Fiumorbu, puis à Pise. En 1245, de retour de Pise, il rentre en Corse et prend possession de ses terres qu'il gouverne sous la tutelle de la République de Pise. Il s'installe près de Quenza, dans son château de Contudine. Il s'oppose à son voisin et parent Ladru Biancolacci, seigneur d'Auddé, de Capula, de Quenza et de Scupamene, qui, avec l'aide de Ghjudicellu Biancolacci, de Bisughjé, l'attaque. Il l'écrase et Ladru est contraint de se réfugier dans sa forteresse de Capula, près de Livia. Il devient maître du pays entre Cilaccia et Bunifaziu. Il est connu désormais sous le nom de Ghjudice di Cinarca (le Juge de Cinarca). Il s'empare alors des terres de l'Istria. En 1249, il poursuit sa conquête du sud de la Corse. Il bannit en Sardaigne Ladru Biancolacci, dont il épouse la fille. Il prend l'Ornanu, qu'il enlève aux Raimondacci, et qu'il donne à son frère Truffetta, premier seigneur de l'Ornanu, et fondateur de la famille d'Ornanu. Il est alors maître de la plus grande partie du sud de la Corse, du col de San Ghjorghju à Bunifaziu. Pour rechercher une caution populaire à son action, il convoque une Cunsulta. En 1257, il fait assassiner son cousin Ranieri di Cinarca, coupable du meurtre de son père Guglielmu della Rocca. Puis, il engage contre le fils de celui-ci, une guerre longue et impitoyable. En 1258, par l'intermédiaire de son frère Ladru, il reconnaît la souveraineté de la République de Gênes et lui fait acte d'allégeance. Il lui fait don d'une partie de ses possessions bonifaciennes. En 1259, il ratifie l'acte de son frère Ladru, devant de nombreux témoins, notables de Bunifaziu, mais il continue tout de même à se proclamer le vassal de Pise, et d'encaisser les impôts en son nom. Il continue d'attaquer les seigneurs cinarcais, les Cinarchesi, dont il convoite les terres. En 1259, il est, pour la première fois, directement engagé contre des troupes génoises, le corps expéditionnaire de Tomaso Spinola. Il sort vainqueur de cet affrontement, dans lequel Arrigucciu di Cinarca, le deuxième assassin de son père, est tué, et devient maître de Sant'Antoninu et de la Balagna. A la Cunsulta tenue en la cathédrale de La Canonica, à Mariana en 1264, il se fait reconnaître seigneur et souverain de toute la Corse, seule, Bunifaziu restant administrée par les Génois. En 1265, il met en place sur l'Ile un gouvernement, qu'il veut pacifique et équitable. En 1268, il extermine les partisans de Ghjuvanninellu della Petrallarretta, son ennemi du Nebbiu, à L'Isula avec l'aide de quatre galères pisanes. Pour protéger la Balagna et le port de L'Isula, il construit le château d'Ortica, à Culumbaghja, près de Munticellu. En 1272, il est obligé d'abandonner Calvi et sa région aux alliés de Ghjuvanninellu della Petrallarretta, les Avogari de Nonza. Il se retire à La Rocca. En 1274, Gênes, irritée par son attitude, le convoque devant les Capitaines du Peuple. En 1276, il fait de nouveau acte d'allégeance à Gênes. Puis il rend hommage à Gênes en la personne de Pasquale da Mare, le podestat de Bunifaziu. Il reste malgré tout un inconditionnel de Pise. En 1277, des émissaires génois lui rappellent son engagement vassalique. Il menace gravement le district de Bunifaziu, domaine direct de la ville, s'étendant du golfe de Ventilegne ou de celui de Figari, à l'ouest, à celui de Santa Manza à l'est. Les Génois réagissent par l'intermédiaire d'Oberto Doria et Oberto Spinola. En 1278, il jure à nouveau fidélité à Gênes devant Pietro Mateo Doria, le podestat de Bunifaziu. Privé alors du secours de Pise, il ratifie officiellement son allégeance à Gênes. Il conclut, avec la République, un traité par lequel il confirme la donation de ses terres bonifaciennes de 1258. Il distribue ses terres (la Terra di'Bastardi) à ses quatre fils: La Rocca à son aîné Arrigucciu, son fief de Taddà, à Arrigu (dit Strambu), l'Istria à Salnese et la Punta di Rizeni, à l'embouchure du Rizzanese, à Ugulinu. En 1280, il stipule un nouvel accord avec les Génois, dans lequel il n'entend pas être traité en vassal. A cause de lui, la détérioration des liens, entre Pise et Gênes, est à son apogée. En 1282, Gênes envoie en Corse l'amiral Nicolino Zaccaria, deux capitaines, Francesco di Camilla et Nicolo da Pretacio, avec quatre galères, 200 cavaliers et 500 soldats, pour en terminer avec lui. La rencontre a lieu près de Figari. Il est battu, et se replie sur Aleria d'où il s'embarque pour Pise. Là, il réaffirme son allégeance à la République toscane, qui lui porte secours: Une flotte pisane de seize galères, sous le commandement de l'amiral Rosso Buzzacherino, l'accompagne et il débarque à Aleria. Il récupère alors ses terres de Cinarca. En 1283, avec son aide, tout le périmètre bonifacien est mis à mal par les Pisans. En 1285, après la terrible défaite des Pisans devant les Génois à La Méloria, quelques seigneurs, de ses compagnons, abandonnent Pise et se rangent aux côtés de Gênes. En 1289, Gênes envoie Luchetto Doria pour le combattre, en vain. Inghetto Doria n'a pas plus de succès. En 1290, Gênes désigne Nicolao Boccanegra, sans plus de réussite: il reste maître de l'Ile, et il continue à payer tribut à Pise, lui renouvelant obéissance et fidélité. En 1299, après une guerre de 17 sept ans, la paix officielle est enfin signée entre Gênes et Pise: cette dernière doit céder à Gênes toutes ses possessions dans l'Ile, elle doit renoncer à toutes ses prétentions sur la Corse, et enfin, elle doit bannir à perpétuité son allié Ghjudice di Cinarca, ses descendants et ses partisans. Après une ultime guerre contre Guglielmu della Petrallarretta, allié à son propre fils, Salnese d'Istria, il est fait prisonnier par les Génois, et est incarcéré à la prison de Malapaga à Gênes. Il y mourra, quelques années plus tard, entre 1304 et 1207.

CINARCA (di) Guglielmu: (treizième siècle)
Cinarchese. Seigneur de Cavru. En 1289, il se rallie à Gênes.

CINARCA (di) Guidu ou Guiducciu: (?-1220)
Cinarchese. Frère de Guglielmu della Rocca. En 1219, ses fils Arrigucciu et Ranieri assassinent ce dernier. Il meurt en 1220.

CINARCA (di) Opizzu: (treizième siècle)
Cinarchese. Frère d'Arrigu. En 1222, lui et Guglielmu Biancolacci, tous deux chevaliers, demandent et obtiennent la citoyenneté bonifacienne, et rallient ainsi les Génois.

CINARCA (di) Ranieri: (?-1257)
Cinarchese. Fils de Guidu. En 1219, avec son frère Arrigucciu, ils assassinent leur oncle Guglielmu della Rocca, le père de Sinucellu. En 1257, ce dernier le fait assassiner à son tour.

CINARCA (di) Ranieri: (treizième siècle)
Cinarchese. Seigneur de Capula. En 1289, il se rallie à Gênes.

CINARCHESI: (douzième siècle)
Surnom donné à tous les seigneurs de Cinarca, depuis Arrigu di Cinarca, le fils d'Andria di Cozi.

CINI Marco:
Historien italien. Chargé de recherche en Histoire contemporaine à l'Université de Pise. Il dirige depuis 1998 le Centre d'Etudes et de Documentation Salvatore-Viale de Bastia. Auteur de nombreux ouvrages sur la Corse: Une île entre Paris et Florence (2003), Niccolo Tommaseo et la Corse (2006), Pasquale Paoli: Aspects de son oeuvre et de la Corse de son temps (2009), La Corse et la Toscane au XIXe siècle. Relations politiques, économiques et culturelles entre deux régions méditerranéennes (en italien, 2009), Modernisation de la Corse au XIXe siècle: Economie, politique et identité (2017), Le « Studii critici di costumi corsi » de Salvatore Viale. Le processus de modernisation de la Corse au XIXe siècle (en italien, 2018), Intégration nationale imparfaite : élites et cultures politiques en Corse dans la première moitié du XIXe siècle (en italien, 2022)...

CINQUINI Georges: (né en 1922)
Né à Bastia. Artiste peintre (figuratif). Graveur (gravures sur bois, cuivre...). Il collabore très activement à la revue Notre Village créée en 1955 (disparue en 1957). Il effectue également des travaux pour le Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse. Il expose ses tableaux régulièrement à Bastia et Paris...

CINQUINI Jacques: (?-1943)
Né à Zonza. Résistant. Il est tué lors des combats de Zonza, par les Italiens, en Septembre 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Zonza.

CINQUINI Joseph: (1927-2022)
Né à Bastia. Footballeur professionnel (avant-centre). Il joue à l'A.S. Cannes lors de la siason 1946-1947. Il est grièvement blessé lors d'un match à Lille et doit mettre fin à sa carrière professionnelle. Il poursuit une carrière amateur au sein du S.C. Bastia, avec lequel il gagne plusieurs championnats régionaux et Coupes de Corse, jusqu'en 1963.

CIONI Gilles: (né en 1984)
Né à Bastia. Footballeur profressionnel (défenseur latéral). Après sa formation au SC Bastia (1993-2005), il effectue sa carrière au SC Bastia (2005-2007 et 2010-2021) et au Paris FC (2007-2010). Champion de France de National en 2011 et 2021, Champion de France de Ligue 2 en 2012 et finaliste de la Coupe de la Ligue en 2015, avec le SC Bastia. Il compte 6 sélections avec la sélection insulaire, la Squadra Corsa, entre 2009 et 2016.

CIOSI Antoine Louis: (né en 1931)
Né à Sorbu Ocagnanu. Chanteur de variétés. Il contribue à l'éveil du peuple corse, de son identité, de sa culture, avec amour et conviction... Premier Prix du Premier Festival de la Chanson Corse en 1963. Précurseur d'un nouveau style de la chanson corse dans les années 1970. Auteur de Notes et chansons, en 1978, de Une odeur de figuier sauvage, un livre autobiographique, paru en 1999, de Una mamma, un livre-disque, Prix du Livre Corse en 2011. de A Stella di Musè Namani, en 2017... Ses quarante ans de chansons sont célébrés dans le livre Canta di una terra, en 2002. Il effectue sa dernière tournée, L'Ultimu Giru, en 2017. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CIOSI Marie Catherine (Chilina): (1909-1997)
Née à Bastia. Originaire de A Venzulà. Médecin. Externe des Hôpitaux de Paris. Médecin-chef d'une clinique à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales). . Elle épouse, en 1946, le résistant Henri Frenay (Compagnon de la Libération), qu'elle rencontre dans la Résistance en 1942. Durant la deuxième Guerre Mondiale, elle est responsable d'une filière de passage vers l'Espagne. Elle décède à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) en 1997.

CIOSI Jérôme: (né en 1970)
Originaire de Sorbu Ocagnanu. Fils d'Antoine. Musicien (guitare). Guitariste de jazz.

CIPOLINA ?: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1673.

CIPOLINA Giovanni Battista: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1610.

CIPOLINA Simone Polo: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1646.

CIPRIANI Alexandre: (1804-1834)
Né à Guagnu. Laboureur. En 1834, à Bastia, il est condamné à 5 ans de Travaux Forcés, pour vol de bestiaux. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1834.

CIPRIANI Amilcare: (1843-1918)
Originaire de Centuri. Né à Anzio, en Italie. Neveu de Leonettu. Combattant de l'épopée Garibaldienne dès 1859. Communard à Paris en 1870. Ami de Jean Jaurès, il contribue à la fondation du journal L'Humanité.

CIPRIANI Balthazare: (dix-septième siècle)
Fils d'Orsu Santu. En 1635, il est Premier Consul de Marseille.

CIPRIANI Forneliu: (1560-1651)
Originaire de Centuri. Frère d'Orsu Santu. En 1578, fixé à Marseille, avec son frère, à la suite de Sampieru Corsu, il est nationalisé Français. Il rentre en Corse et décède à Centuri en 1651.

CIPRIANI Ghjuvan Antoniu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Campu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CIPRIANI Giovanni: (quinzième siècle)
Officier florentin. Au service de l'Ufficio di San Giorgio en 1456. Arrivé en Corse pour combattre les insulaires, il s'installe définitivement sur l'Ile, à Centuri. Il est à l'origine de la famille florentine des Cipriani établie en Corse. Elle fait construire un château dans son berceau insulaire d'Ortinola, ainsi qu'une chapelle funéraire près de la paroisse Saint-Sylvestre, à Camera.

CIPRIANI Leonettu dit L'Homme de Fer: (1812-1888)
Né à Centuri. Fils de Matteu. Filleul du général Antoine Juchereau de Saint-Denys. Il fait ses études en Italie, à Pise, où il arrive en 1820. Homme politique italien. Un des premiers à explorer le sol algérien, où il participe à la prise d'Alger, en 1830. En 1831, il s'expatrie aux Antilles, puis en Amérique du Sud. En 1834, il remonte le Mississipi, et s'installe en Californie où il fait fortune. Il rentre en Italie en 1836. Capitaine, puis colonel, et homme politique au service du Grand Duc de Toscane en 1848. Consul de Sardaigne à San-Francisco de 1850 à 1855. Général de division en 1858. Gouverneur général des Romagnes en 1859. Admirateur et partisan de Giuseppe Garibaldi. Sénateur à vie et Grand-Croix du Royaume d'Italie en 1865. Il séjourne à nouveau aux Etats Unis de 1866 à 1868. Créé comte en 1869 par le Roi Victor-Emmanuel II d'Italie. Il est au Canada en 1871 et 1872. De retour en Europe, il s'installe à Centuri où il écrit ses mémoires Avventure della mia vita, qui seront publiées à Bologne en 1934. Il décède à Centuri en 1888.

CIPRIANI Matteu: (dix-neuvième siècle)
Né à Centuri. Il quitte la Corse en 1794 pour faire fortune aux Antilles. Il rentre à Centuri en 1810, où il se marie. En 1819, il s'installe à Livourne pour prendre la succession, dans le commerce local, de son frère décédé.

CIPRIANI Orsu Santu: (1550-ap1611)
Originaire de Centuri. Frère de Forneliu. En 1578, fixé à Marseille à la suite de Sampieru Corsu, il est nationalisé Français. En 1599, reconnu noble par lettres-patentes, il est nommé Consul de Marseille. Baron de Cabriès. Seigneur de Trebillane.

CIPRIANI Sansone Napoleone: Voir NAPOLEONI Sansone.

CIPRIANI Santu: (?-1819)
D'Ortinola. Colonel et de la cavalerie de Bolivar et bras droit du Libertador. Il est tué au siège de Santa-Fé de Bogota en 1819.

CIPRIANI Simone: (quinzième siècle)
De Centuri. Fils de Giovanni. En 1459, il est anobli par Simone da Mare II, le seigneur de San Columbanu.

CIPRIANI Thomas: (1914-1992)
Né à Paris. Orginaire de Tagliu Isulacciu. Résistant. Ancien combattant 39-45, Indochine et Algérie. Croix de Combattant Volontaire avec barette Guerre 1939-45. Croix de Guerre de TOE. Médaille Interallié. Médaille des Blessés. Médaille de la Résistance. Médaille Militaire Polonaise. Médaille Patton Ardennes Us Army. Distingued Service Cross.

CIPRIANI Vincent: (?-1870)
Originaire de Muratu. Militaire. Il est tué en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Muratu.

CIPRIANI-FRANCESCHI Jean-Baptiste: (1773-1818)
Né à Guagnu. Fils naturel d'Antoniu Cristofaru Saliceti (?). Il grandit dans l'entourage immédiat de la famille impériale. Dès 1815, il assure les fonctions d'intendant et de majordome de Napoléon à Sainte-Hélène. Il décède mystérieusement à Sainte-Hélène en 1818.

CIRATI Ghjuvan Battista: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté d'Azzana, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CIRCINELLU: Voir LECA Dumenicu.

CIRNENSI Matteu: Voir MATTEI-TORRE Jean-François.

CIRNEO Petru Felice (FELICI Petru), dit Petrus Cyrnaeus: (1447-1506)
Né à Felce d'Alisgiani. Ecclésiastique. Prêtre. Historien de la Corse. En 1469, après de nombreuses années passées en Italie, où il est correcteur d'imprimerie à Venise, il rentre en Corse. Il lui est confiée la paroisse de Sant'Andria di Campulori. Il y ouvre une école, la première sans doute en Corse. En 1490, il recense 100000 familles en Corse, dont 18000 paient volontairement un impôt aux Génois pour qu'ils maintiennent la paix dans l'Ile. Auteur de De Rebus Corsicis (Choses de la Corse), où il décrit l'histoire de la Corse jusqu'à la fin du quinzième siècle, (publiée en 1732, à Milan, dans les In Rerum italicarum Scriptores, par Muratori). Auteur de Commentarius de Bello Ferrariensi.

CIRNI Anton Francescu: (1520-1595)
De Olmeta du Tuda. Militaire. Historien. Il fait ses études à Pise. Il entre au service des Médicis en 1555. En 1560, il écrit, à Florence, l'histoire de l'expédition des Médicis à Tripoli, et un témoignage de l'entrée triomphale de Cosme 1er de Médicis à Sienne, publié à Rome. En 1565, à Sienne, il décrit les fastes du mariage des neveux du pape dans un opuscule. En 1567, il prend part à la défense de Malte assiégée par les Turcs. Il en tire son ouvrage Commentarii..., qui sera publié à San Fiurenzu. En 1568, c'est par son intermédiaire, que Cosme de Médicis donne au pape Pie V l'idée de relancer sa médiation auprès d'Alfonsu d'Ornanu. En 1573, il est Oratore di Corsica. Il est chargé de mission par Gênes pour étudier un plan de mise en valeur de la Corse. Il considère, comme une condition préalable, de porter à une centaine le nombre des tours sur l'Ile. Son mandat se termine en 1576. En 1579, il est à nouveau Oratore. En 1582, en désaccord avec le gouverneur Stefano da Passano, il est envoyé à Gênes. En 1584, il est l'un des Nobili Dodeci du Diquà.

CIRUSCOLO Anton Francescu: (?-1566)
Notable corse de Calvi. En 1566, il est envoyé en France, avec la nouvelle délégation corse, qui, patronnée par l'amiral de La Garde, doit se rendre à la cour du roi remercier Charles IX de son aide pour sa participation à la guerre contre les Génois. Cette délégation, qui vient à peine de quitter Sagone, est attaquée par une galère génoise. Il est fait prisonnier, et est incarcéré à Aiacciu. Il est torturé, jugé, condamné à mort et exécuté par le nouveau gouverneur Francesco Fornari.

CITADINI Hyeronimus: (?-1625)
Jésuite. Enseignant au collège jésuite de Bastia. Il est inhumé dans la crypte de la chapelle Sant'Ignaziu du couvent.

CITTADELLA Francescu: (1740-1781)
Né à Vicu. Ecclésiastique. En Décembre 1763, à la Cunsulta Generale di Corti, il est désigné pour faire partie des neuf membres de la Ghjunta qui devra mettre en place dans un délai d'un an, une Università à Corti. En Mars 1773, il est nommé évêque du Nebbiu. En Novembre 1773, à l'Assemblée des Etats de Corse, il est élu député du Clergé de Corse à la Cour de Versailles. En Avril 1775, il est remplacé par Dumenicu Santini. Il devient évêque de Mariana-Accia, où il succède à Angelo Odardo Stefanini. Il décède en Juin 1781.

CITTADELLA Ghjuvanni Maria: (1756-1839)
Né à Vicu. Avocat au Conseil Supérieur de la Corse. En 1790, il est élu membre de l'administration départementale. Juge président auprès du tribunal de Vicu. En 1793, il refuse la sécession et s'oppose à Pasquale Paoli. Pendant le Royaume anglo-corse il s'exile en Toscane. Il participe à la reconquête de la Corse en 1796. De Avril 1795 à 1799, il est le représentant du Département du Liamone au Conseil des Anciens. En 1808, il est juge à la cour du Liamone. En 1811, il est procureur à Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse. Président du tribunal de Première Instance de Corti en 1819.

CIURINI Giacomo: (onzième siècle)
Amiral pisan. En 1052, il commande une flotte pisane dirigée contre les navires des pirates Barbaresques. Il aborde les rivages corses du côté de San Fiurenzu. Les Pisans reprennent la mer vers la Sardaigne en emportant avec eux les reliques de la martyre corse Santa Riparata.

CLAESSENS Bernard: (né en 1939)
Né à Gand (Belgique). Artiste peintre. Sculpteur. Concepteur graphiste. Entre 1982 et 1986 il réalise 5 affiches pour la Corsica Ferries et les offices du tourisme de Calvi et L'Isula. Il travaille également avec le groupe de tourisme et voyages Ollandini (affiches, dessins, aquarelles...).

CLAESSENS Léon: (né en 1924)
Né à Montegnée (Belgique). Artiste peintre (aquarelliste). Dessinateur. Il séjourne régulièrement en Corse où il réalise de nombreuses expositions.

CLAIR Bruno: Voir GUAÏTELLA Bruno.

CLAIRE (Sœur): (dix-septième siècle)
Tertiaire franciscaine. En 1607, à Aiacciu, elle cède sa maison aux Clarisses, pour y édifier le Conservatorio delle Monache.

CLAUDE (Tiberius Caesar Augustus Germanicus Claudius): (10 avant notre ère-54)
Empereur romain de 41 à 54. Dés son avènement, il envois le philosophe Sénèque en exil en Corse. En 41, après l'assassinat de l'empereur Caligula, les officiers de la Flotte de Misène, basée à Aleria, se rallient à lui, et lui permettent d'accéder au trône. d'où la dédicace qu'on lui attribue, qu'il aurait fait graver à la base d'une statue, dans le village de Meria. Dés son avènement, il envoie le philosophe Sénèque en exil en Corse. En 48, il chasse les Chrétiens de Rome, parmi eux, quelques-uns se réfugient en Corse.

CLAUDEL Louis-Félix: (vingtième siècle)
Né à La-Verrerie-de-Portieux (Vosges). Artiste peintre. Graveur. Il illustre La semaine sainte en Corse, de Jean de Quenza (La Corse touristique, n°59, avril 1930).

CLAUDIEN (Claudius Claudianus): (370-404)
Poète latin. En 404, dans son œuvre De bello Gothico, il cite la Corse lors de l'expédition des Goths contre Rome.

CLAUDIUS CLEMENS: (premier siècle)
Procurateur romain de la Corse en 73.

CLAUDIUS PYRRICHUS: (?-69)
Commandant de trières, chef de la flotte de Misène basée à Aleria. En 69, avec tous ses capitaines, il se rallie à l'empereur légitime Othon. Le procurateur de Corse, Decumus Pacarius, partisan de l'empereur romain dissident Aulus Vitellius, le fait assassiner à Aleria.

CLAUDIUS RUTILIUS NAMATIANUS: (370-417)
Poète et homme politique latin. En 415, dans son poème De reditu suo, qui relate son voyage de retour de Rome vers la Gaule, il évoque les côtes de la Corse qui, au petit matin, émergent de la brume...

CLAVEL Auguste: (1848-1931)
Directeur fondateur de la Revue de la Corse en 1920. A sa mort, c'est Ambroghju Ambrosi qui prend la direction de la revue.

CLEMENCEAU Georges: (1841-1929)
Député en 1871, à l'Assemblée Nationale de Bordeaux, il demande, au nom du Club Positiviste de Paris, que la Corse (qui vient d'élire 4 députés Bonapartistes) cesse immédiatement et irrévocablement de faire partie de la République française. L'Assemblée repousse cette proposition sans débat. Président du Conseil en 1908, il nomme une commission pour étudier la situation économique de la Corse. Il remet son rapport sur la Situation de la Corse. On y trouve: La pauvreté de l'île est extrême. Rien de comparable; ni la Bretagne, ni les Hautes-Alpes, ni peut-être, aucun pays d'Europe ne peuvent donner une idée de la misère et du dénuement actuel de la Corse... , et au sujet des insulaires: Réunissez-en quelques-uns, dix minutes après, ils se disputeront. En 1921, retiré de la vie politique, il passe dix jours à Livesi, chez son ami Nicolas Pietri.

CLEMENCEAU-FIESCHI Patrick:
Employé territorial. Militant syndical (STC). Elu secrétaire général du syndicat STC en 2013.

CLEMENT: (treizième siècle)
Toscan, de Lucques. Evêque d'Aleria en 1217.

CLEMENT V (Bertrand de Got): (1264-1314)
Pape de 1305 à 1314. En 1305, il cède à Jacques II d' Aragon la dîme que la Corse doit au Saint-Siège pour une durée de quatre ans. Il confirme la convention de 1296 entre le pape Boniface VIII et Jacques II d' Aragon.

CLEMENT VI (Pierre Roger): (1291-1352)
Pape de 1342 à 1352. En 1351, le Roi d'Aragon Pierre IV lui écrit pour s'excuser de n'avoir pas réglé le tribut dû pour la possession de la Corse.

CLEMENT VII (Jules de Médicis): (1478-1534)
Pape de 1523 à 1534. En 1528, Sampieru Corsu entre à son service.

CLEMENT VIII (Ippolito Aldobrandini): (1536-1605)
Pape de 1592 à 1605. En 1600, il autorise la substitution de l'église cathédrale Santa Maria de Bastia, à La Canonica. En 1601, il envoie 6 pères jésuites à Bastia dans le but d'y ériger une institution au service de l'instruction. En 1603, il crée la Garde Corse Pontificale, qui compte 600 hommes et 200 arquebusiers à cheval.

CLEMENT IX (Giulio Rospigliosi): (1600-1669)
Pape de 1667 à 1669. En 1668, il demande à Louis XIV la destruction de la pyramide rappelant les incidents de 1662 entre les gardes pontificaux corses et le personnel de l'ambassade de France.

CLEMENT XII (Lorenzo Corsini): (1652-1740)
Pape de 1730 à 1740. En Avril 1731, à la Cunsulta di U Viscuvatu, il est décidé de lui transmettre un texte, en 29 articles, Ristretto delle Rivolte di Corsica (qui reprend les revendications des insurgés corses). En Juin 1731, il reçoit le chanoine Erasmu Orticoni venu lui implorer sa médiation et offrir la Corse au Saint Siège. Il intervient alors mollement auprès de Gênes (Paterna Caritate movemur) en faveur des Corses. Mais Gênes lui fait savoir qu'elle n'acceptera sa médiation que si les Naziunali rendent les armes et se soumettent à la République.

CLEMENT XIII (Carlo Rezzonico): (1693-1769)
Pape de 1758 à 1769. En Juin 1759, à Lucciana, à la suite d'un Supreme Cunsigliu, au cours d'un congrès des représentants du Clergé de Corse, il est décidé que les chanoines Ignaziu Felce et Orsatoni, se rendent auprès de lui pour lui exposer les graves désordres que traverse l'église corse, (entre autre la nomination du vicaire général du diocèse d'Aleria), faire valider l'élection du Provincial des Franciscains et lui demander la venue sur l'Ile du vicaire apostolique désigné par la Congrégation Générale des Cardinaux à Rome, Cesaro Crescenzio de Angelis. En Septembre 1759, il nomme officiellement ce dernier Vicaire Apostolique en Corse. En Mai 1760, il fait afficher à Rome et à Latran, un bref qui condamne et annule le décret du Sénat de Gênes du 14 Avril, lequel interdit à Cesaro Crescenzio de Angelis d'aborder l'Ile de Corse, sous peine d'arrestation immédiate et qui fixe sa mise à prix de 6000 écus romains. En Janvier 1766, il donne l'autorisation de créer la Collégiale de L'Immaculée Conception à Spiluncatu. En Janvier 1767, un différent oppose le Visiteur Apostolique Tomaso Struzzieri à Pasquale Paoli, à la suite d'une circulaire qui détruit les immunités et les libertés ecclésiastiques. Il intervient, à la demande du premier, et autorise celui-ci à décider de l'excommunication des neuf Magistrati di i Provincie.

CLEMENT XIV (Giovanni Vincenzo Gangarelli): (1705-1774)
Pape de 1769 à 1774. En Avril 1771, il fait don à Matteu Francescu Guasco, l'évêque du Nebbiu, de la relique de Saint Florent, que ce dernier amène en Corse et qui est conduite de Biguglia à San Fiurenzu, où elle est installée dans la cathédrale du Nebbiu, Santa Maria di l'Assunzione. Il abolit l'Ordre des Jésuites, ce qui entraîne la fermeture définitive du collège des Jésuites de Bastia.

CLEMENT Pierre-Marie: (?-1993)
Lieutenant sapeur-pompier du SDIS de Corse-du-Sud. En 1993, à Bucugnà, son avion Cessna 142, en mission de guet aérien, s'écrase en zone de montagne.

CLEMENTI Fabianu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de Santa Maria e Sichè en 1865.

CLEMENTI François Antoine dit Pierre CLEMENTI: (1910-1982)
Né à Paris Xème. Originaire de Muratu. Journaliste. Homme politique (extrême droite). Directeur du journal d'extrême droite Le Pays libre. En 1941, il est l'un des fondateurs de la Légion des Volontaires Français contre le Bolchévisme (LVF) Condamné à mort par contumace à la Libération, il reside en Allemagne et en Italie. Bien des années après la Seconde Guerre mondiale, il est adhérent du Rassemblement européen pour la liberté (REL), puis du mouvement Ordre Nouveau. Il décède à Paris en 1982.

CLEMENTI Jean-Pierre:
Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Vie Educative, représentant les Syndicats Représentatifs d'Enseignants en Corse, il siège dans la Section de la Culture, de la Langue Corse, et de l'Education).

CLEMENTI Pierre: (1942-1999)
Né à Paris XIVème. Originaire de Guttera. Comédien. Il tourne avec Pasolini, Visconti, Bunuel, Deville, Bertolucci, Rivette, Garrel... Auteur de Quelques messages personnels (1973). Il est également l'auteur d'une pièce de théâtre, Chronique d'une mort retardée (1992), de poèmes et d'un oratorio, Le Deuxième Monde.

CLEMENTZ-COPPOLANI Clémentine: (née en 1989)
Née à San Gavinu di Carbinu. Chanteuse lyrique (soprano). Membre du groupe de jazz L'Alfa Trio. Professeur de chant.

CLEOPATRE CORSE (La): Voir VARESE (de) (née Cecconi).

CLERCQ Patricia:
Originaire d'Aiacciu. Artiste plasticienne. Photographe. Designer.

CLERGET Pierre: (1875-1943)
Ingénieur français. Auteur de La Corse et son destin, en 1934.

CLERIS Ghjorghju: (seizième siècle)
Notable ajaccien en 1585.

CLERMONT ?: (dix-huitième siècle)
Géographe à Paris. En 1769, il dessine une carte de la Corse.

CLINEAS Marcus Claudius: Voir MARCUS CLAUDIUS GLICIA.

CLINCHARD Emile Jean Edouard: (1865-?)
Né à Aiacciu. Petit-fils de Joseph Arene-Laure. Haut fonctionnaire au Ministère des Colonies. Commandeur de la Légion d'Honneur.

CLOUSCARD Michel: (1928-2009)
Né à Montpinier (Tarn). Philosophe marxiste contemprain. Sociologue. Il effectue de très nombreux séjours en CorseCalvi) entre 1964 et 2009.

CLU Robert: (dix-huitième siècle)
Horloger autrichien. En Mai 1761, Pasquale Paoli le charge de frapper la monnaie en Corse.

CLUVER Philip: (1580-1622)
Géographe à Leyde, au Pays Bas. Edition, en 1659, puis en 1682, de ses cartes de la Corse.

CLUVIER ?: (dix-septième siècle)
Historien allemand. En 1624, il écrit Sardinia et Corsica Antiquae, œuvre qui retrace toute l'histoire gréco latine de la Corse et de la Sardaigne.

CLUZEAU Alfred: (vingtième siècle)
Né à Périgueux (Dordogne). Artiste peintre. Il séjourne en Corse. Il présente au Salon des Artistes Français de 1939 une peinture intitulée Golfe de Porto.

COANET Georges: (1925-2007)
Journaliste. Conférencier. Ecrivain. Il s'installe en Corse, à Cuttuli, en 1986. Fondateur de l'association Pasquale Paoli, qui fusionne ensuite avec A Bandera. Auteur de Les 14 Juillet de Pasquale Paoli en 1990, Le souffle corse de la Liberté et du Droit, essai philosophique sur l'Histoire révolutionnaire du XVIIIème siècle, en 1993. Il est à l'origine du jumelage de Corti et de Paoli City (Pennsylvanie), aux Etats-Unis. Croix de Guerre au titre de la Résistance. Mérite agricole. Chevalier des Arts et des Lettres.

COASINA (di) Ghjupidice: (dix-septième siècle)
Nobile Dodeci du Diquà en 1604.

COASINA (di) Lucu: (seizième siècle)
Caporale. En 1564, Sampieru Corsu, après avoir débarqué en Corse pour commencer sa révolte contre les Génois, lui écrit pour l'en informer, et lui demander son appui.

COASINA (di) Petru: (dix-septième siècle)
En 1609, poursuivi par le Fiscal (magistrat représentant l'Etat) pour n'avoir pas observé un traité de paix, il publie un mémoire pour se défendre.

COCCARELLO de FRANCHI Domenico: (seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1544. Il succède à Giovanni de Salvago. Devant la menace des Turcs de l'empereur Barberousse, il renforce la citadelle de Calvi, sous la direction de l'architecte Geronimo da Levante, et en fait sa résidence. Il est remplacé, en 1545, par Niccolo Imperiale.

COCCHI Raimondo: (dix-huitième siècle)
Florentin. Fils du célèbre médecin Antonio Cocchi. Ecrivain et philosophe. En Août 1767, il rend visite à Pasquale Paoli. Celui-ci deviendra le parrain de sa fille. Il quitte la Corse en Septembre. En Avril 1768, Pasquale Paoli lui écrit pour lui affirmer sa volonté d'introduire en Corse la culture de la pomme de terre (ce qui lui vaudra le surnom de Generale delle patate). En 1770, à Livourne (sous la fausse indication de Lausanne), publication de ses Lettere italiane sopra la Corsica, (attribuées par certains à l'abbé Del Turco ou à l'abbé Luca Magnanima, de Toscane).

COCCO Pascal: (né en 1968)
Né à Aiacciu. Photographe (animalier). Auteur d'un portfolio, Georgie du Sud, terre australe, en 2013, de Manchots. La vie fantastique des familles des manchots en Géorgie du sud (2018)...

COCCOLA (de) Raymond: (1912-1995)
Né à Santa Lucia di Moriani (hameau de Coccola). Ecclésiastique. Oblat de Sainte-Marie-Immaculée. Missionnaire. Il est envoyé comme missionnaire au Pôle Nord, chez les Esquimaux canadiens, de 1937 à 1949. Auteur de Ayorama, en 1955.

COCCOLA Ermoniu: (dix-septième siècle)
Né à Santa Lucia di Moriani (hameau de Coccola). Nobile Dodeci du Diquà en 1620.

CODACCIONI Antoine Simon: (1901-1944)
Né à Foci di Bilia. Résistant. Cheminot SNCF. Sergent-chef au 242ème Régiment d'Artillerie durant la campagne de 1940. il est fait prisonnier en Allemagne, d'où il parvient à s'évader début 1943. Surveillant de la SNCF à Nice, le 28 août 1944, il se trouve au travail dans la cour de la gare SNCF; un Allemand le voit et le prend pour un membre des FFI, et lui tire une rafale de balles explosives. Grièvement blessé, il décède des suites de ses blessures le 1er septembre 1944. Reconnu Mort pour la France. Il est inscrit sur la plaque commémorative des cheminots dans la gare de Nice et sur le Monument Aux Morts du 1er arrondissement de Marseille. Son nom figure également sur le Livre d'Or de la Résistance de la commune de Sartè.

CODACCIONI Colette: (née en 1942)
Née à Winnezeele (Nord). Après des études à la Faculté de Médecine de Lille, elle devient sage-femme, travaille dans l'action sociale et entre en politique au RPR en 1981. Élue conseillère générale du Nord en 1992, puis député du Nord de 1993 (elle est nommée rapporteur des questions familiales à l'Assemblée Nationale) à 1995. Ministre de la Solidarité entre les générations en 1995.

CODACCIONI Etienne (Tino): (?-2022)
Originaire de Pruprià. Poète. Il traduit des poèmes de François Villon, Arthur Rimbaud, et autres...

CODACCIONI Jean-Luc: (1963-2017)
Né à Aiacciu. Gestionnaire de casinos en Afrique. Il est assassiné, en même temps qu'Antoine Quilichini, sur le parvis de l'aéroport de Bastia-Poretta en 2017. Tous deux étaint proches de Jean-Luc Germani et fichés au grand banditisme,

CODACCIONI Jean Paul dit Ghjuvan Palellu (Paleddu): (1882-1967)
Né à Foci di Bilia. Poète et improvisateur de langue corse. Auteur de chansons, satires, lamenti, chansons politiques dans A Muvra, en 1927. Il collabore à A Tramuntana, A Muvra, l'Almanaccu di A Muvra, A Baretta Misgia, U Muntese... Auteur de Canzone satare, Lamenti, Canzone pulitiche, en 1927, L'Orsu d'Orezza, Primizie, en 1929, tous parus dans A Baretta Misgia, dans sa Cullezione di l'Anfarti Corsi...

CODACCIONI Jean Simon: (1888-1943)
Né à Pruprià. Résistant. Membre des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI), des Francs-Tireurs et Partisans (FTP) et du Front National de la Résistance. Il est arrêté par les Chemises Noires italiens, lors du combat de Bunifaziu, torturé, et fusillé par les Allemands, à Sartè, en Septembre 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Livre d'Or de la Résistance de la commune de Sartè.

CODACCIONI Michel: (né en 1951)
Journaliste. Sociologue. Spécialiste de la culture et de la communication média. Animateur de radio à Radio Calvi en 1983. En 1986, il entre à Radio Corse Frequenza Mora, dont il devient le rédacteur en chef en 1993 et le directeur en 1996. Président de la commission radio de la Conférence Permanente de l'Audiovisuel Méditerranéen (COPEAM). Directeur de la chaine de télévision publique FR3 Corse en 2006. Auteur de Corse, assassinat d'un préfet, en 1998.

CODACCIONI Paul Noël (1888-1944)
Né à Bunifaziu. Controleur principal des PTT. Résistant. Membre du Mouvement Uni de la Résistance (MUR). Responsable du service des liaisons téléphoniques de la Résistance en R2, son surnom est Hubert Kodak. Il est arreté chez lui dans la nuit du 16 juillet 1944 et est fusillé par les Allemands le 18 Juillet, à Signes (Var). Une rue de Sartè porte son nom. Son nom figure sur le Livre d'Or de la Résistance de la commune de Sartè et sur le Charnier des Fusillés, à Signes (Var).

CODACCIONI Vanessa
Née à Béziers (Hérault). Originaire de Bastia. Historienne. Politologue. Maîtresse de conférences en science politique à l'Université de Paris 8. Docteure en sociologie. Auteure de Punir les opposants, PCF et procès politiques (1947-1962) (2013), Justice d'exception, l'état face aux crimes politiques et terroristes (2015), La légitime défense, homicides sécuritaires, crimes racisyes et violences policières (2018), Répression, l'Etat face aux contestations politiques (2019), La société de vigilance, auto-surveillance, délation et haines sécuritaires (2021)...

CODACCIONI Xavier (1933-2013)
Originaire de Pruprià. Poète en langue corse.

COEFFE Jacques: (vingtième siècle)
Préfet de la Région Corse et du Département de la Corse du Sud de 1994 à 1996.

COEUR Jacques: (1395-1456)
Riche commerçant de Bourges, fournisseur de la cour du Roi de France. En 1432, une de ses galères s'échoue à proximité de Calvi; elle est pillée par les Corses, ainsi que les passagers et l'équipage.

COGGIA François: (né en 1959)
Travailleur social. Elu maire de Coghja en 2020.

COGGIA Jean François Alphonse: (1916-1943)
Originaire de Coghja. Né à Tebessa (Algérie). Etudiant en médecine. Aspirant dans l'Armée de l'Air. Résistant. Lieutenant des Forces Françaises Libres (FFL), au Réseau Mounier, qui agit au profit de l'Intelligence Service britannique à Bizerte. Arrêté sur dénonciation, il est tué, après s'être évadé, lors d'une fusillade avec les Allemands, à Thibica (Tunisie), en 1943. Reconnu Mort pour la France. Chevalier de la Légion d'Honneur. Compagnon de la Libération. Croix de Guerre 39-45 avec palme. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Coghja.

COGGIA Pierre: (1965-2008)
Originaire de Sarrula Carcupinu et Antisanti. Militant syndical (STC) et politique (Nationaliste). Animateur du hand-ball corse. Il décède (d'une chute) lors d'une occupation syndicale des locaux de l'hôpital d'Aiacciu.

COGGIA Thomas:
Maire de Coghja de 1977 à 2014.

COGHJA (di) Ghjuvanni: (seizième siècle)
Caporale de Vicu. En 1567, il commande les Gascons envoyés en aide aux Corses, par le Roi de France Charles IX, et qui sont basés à Cortichjatu. Il est battu par les Génois de la garnison d'Aiacciu. Alfonsu d'Ornanu quitte l'Ornanu et le laisse défendre Bucugnà.

COGNETTI Vincent: (né en 1945)
Reraité? Maire (divers droite) de Merusaglia depuis 2001.

COGNETTI-TURCHINI Catherine: (née en 1965)
Responsable de la formation continue au CFA. Conseillère municipale de Merusaglia. Conseillère départementale (divers gauche) du nouveau canton de Golu Merusaglia de 2015 à 2017 (quatrième vice-présidente du Conseil Départemental de Haute-Corse). Elue (divers centre) à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017. Elue à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Un soffiu novu).

COIGNY (de) ?: (1737-1821)
Comte. Marquis. Duc. Maréchal de France. En Août 1768, il est général et commande une colonne, qui, partie de Bastia, passe A Bocca à San Leonardu, s'empare d'Olmeta di Capicorsu, et marche sur Nonza. En Septembre, le comte de Marbeuf lance une offensive générale. Avec ce dernier et de Grandmaison, avec le Régiment du Languedoc et la Légion Royale, il investit Poghju d'Oletta, Ulmetu di Tuda, Oletta et Biguglia.

COLI François: (1881-1927)
Né à Marseille. Originaire de San Martinu di Lota. Capitaine au long cours de 1905 à 1914, année où il s'engage dans l'infanterie. Après 2 blessures graves, il devient aviateur dans l'Escadrille des Coqs en 1915. Il termine la guerre comme capitaine, décoré de la Croix de Guerre, avec 9 citations. En 1919, il remporte le record du monde de vol sans escale de Paris à Kenitra (Maroc). En 1920, il réalise avec Roget la première traversée de la Méditerranée aller et retour en moins de 24 heures. En 1927, il disparait lors d'une tentative de traversée de l'Atlantique, avec Charles Nungesser. Officier de la Légion d'Honneur.

COLISTRI Parnio: (1809-?)
Artiste peintre lombard originaire de Brescia. On retrouve de ses oeuvres peintes à Bastia en 1854.

COLLA de PRADINES Barthelemy: (1724-1796)
Conseiller à la cour des comptes. En Mai 1771, il remplace l'intendant Daniel Marc Antoine de Chardon. Il doit mettre sur pied les mesures de l'Edit de Mai, et organiser les élections sur l'Ile. En Octobre 1771, il prend ses fonctions en Corse. Il est logé, à Aiacciu, chez Carlu Buonaparte. En Mai 1772, à Bastia, en l'église de La Cuncezzione, il assiste à la Deuxième Assemblée des Etats de Corse. En Novembre 1773, à Bastia, en l'église de La Cuncezzione, il assiste à la Troisième Assemblée des Etats de Corse. En Avril 1774, il souligne la cherté du prix des grains en Corse et la difficulté de s'en procurer. L'officier Jouvenne, en poste à L'Isula, l'informe que les derniers jours de ce mois il y aura une révolte générale de la Corse. Certains nomment même le jour… ce sera Vendredi Saint… Les Corses ne cherchent que l'occasion de retrouver leur prétendue liberté. En Décembre, il est rappelé à Paris car il est jugé trop favorable au comte de Narbonne par le comte de Marbeuf. En Janvier 1775, il quitte la Corse, où il est remplacé par l'intendant Claude François Bertrand de Boucheporn.

COLLAVERI François:
Auteur de La franc-maçonnerie des Bonaparte (1982), Napoléon, empereur franc-maçon, (1986)...

COLLE ?: (dix-huitième siècle)
En Novembre 1796, Antoniu Gentili le nomme commandant militaire de la place et du district de Corti.

COLLE Luca Antoniu: (seizième siècle)
Originaire du Rustinu. En 1564, il assasine le vicaire de l'évêque de Mariana Nicolo Cicala.

COLLE Michel-Auguste: (1872-1949)
Né à Baccarat (Meurthe-et-Moselle). Artiste peintre (paysages, aquarelles). Doreur. Graveur. Il séjourne en Corse. Il présente au Salon des Artistes Français de 1928 une peinture intitulée Vico.

COLLE Petru: (dix-huitième siècle)
Chef militaire Naziunale. En Septembre 1768, devant l'offensive générale des Français, Pasquale Paoli abandonne le Nebbiu et lui demande de rester à Lentu, pour garder le passage de Tenda. En Octobre, il participe à la bataille de Borgu entre les Naziunali et les Français. En Avril 1769, il est parmi les chefs Naziunali qui vont affronter les Français à Ponte Novu. En Mai, après la défaite, avec près de 200 Balanini, il quitte L'Isula sur un navire anglais, et s'exile en terre ligure. En 1777, il est à Venise. Lors de la guerre de l'indépendance de l'Amérique (1776-1783) il est agent recruteur pour le compte de l'Angleterre. Devenu capitaine danse l'armée anglaise, il combat contre les Français à Minorque dans les Baléares en 1781. Il y perd le bras droit. Il se retire en Angleterre en 1782.

COLLEY Linda: (née en 1949)
Née à Chester (Angleterre). Experte de l'histoire britannique, impériale et mondiale à partir de 1700. Auteure de The Gun, the Ship and the Pen, en 2021, dans lequel un chapitre entier (25 pages) est consacré à la Corse de Pasquale Paoli.

COLLIN Edouard: (1906-1983)
Né à Meudon (Hauts-de-Seine). Artiste peintre (portraits, affiches). Il réalise une affiche sur la Corse Allez en Corse pour la Compagnie Générale Transatlantique.

COLLIN Pauline Françoise Léontine: (vingtième siècle)
Né à Beaune (Côte-d'Or). Artiste peintre. Elle présente au Salon d'Hiver de 1929 trois peintures intitulées Corte (Corse), La route des Calanques, Piana (Corse) et Le Golfe de Porto (Corse).

COLLINI André Charles Ange: (1921-2003)
Né à Tunis (Tunisie). Vicaire général d'Aiacciu en 1962. Evêque de Corse de 1966 à 1972. Il succède à Jean-Baptiste Llosa. En 1972, il est nommé archevêque-coadjuteur de Toulouse. Médaille militaire et Croix de Guerre 1939-1945.

COLOMB Christophe: (1451-1506)
Navigateur génois. Il découvre le Nouveau Monde (l'Amérique) en 1492. Son lieu de naissance est revendiqué par la ville de Calvi.

COLOMBA: Voir TOMASI-CARABELLI Maria Columba.

COLOMBANI: (quinzième siècle)
Famille de San Columbanu. En 1454, elle est bénéficiaire d'un acte de reconnaissance de noblesse de la part de l'Ufficio di San Giorgio.

COLOMBANI ?: (dix-neuvième siècle)
Notable du Fiumorbu. En 1816, il est un des partisans de Bernardinu Poli, réfugié dans le Fiumorbu.

COLOMBANI Anghjulucciu: (?-1763)
Gendre de Tomasu Santucci. En 1755, Il est partisan de Mariu Emmanuelle de Matra. En Mai 1761, il fait partie de toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali), favorables aux de Matra et ennemis de Pasquale Paoli. En Juillet 1763, il meurt, en combattant avec les Génois, à la bataille de Furiani.

COLOMBANI Anna-Maria: (née en 1998)
Née à Bastia. Etudiante. Présidente de l'association Bastia Eterna. Elue à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).

COLOMBANI Antoine: (1858-?)
Né à Pioghjula. Propriétaire terrien. Patron du service des postes Bastia-Galeria. Gérant des propriétés du Comte Joseph Valery.

COLOMBANI Antoine: (1919-2007)
Originaire de Belgudè. Résistant. Ancien combattant. Diplomate. Haut fonctionnaire, il sert en Indochine (1945), puis au Dahomey. Il entre au Ministère des Affaires Etrangères en 1959. Détaché à la coopération, il est chef de mission au Niger, puis au Tchad de 1961 à 1964. Haut-commissaire aux Comores de 1966 à 1969. Consul général à Tunis de 1971 à 1975, puis à Rabat de 1975 à 1979. Ministre plénipotentiaire en 1979, il est nommé ambassadeur de France en Nouvelle-Guinée. Auteur de La solution oubliée, en 1997. Il décède à Paris en 2007.

COLOMBANI Antoine Martin: (1744-1781)
Né à Vignale. Laboureur. En 1779, à Bastia, il est condamné à 9 ans de Galères. Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de Toulon (Var), en 1781.

COLOMBANI Antoine Mathieu: (1879-?)
Né à Pughjola. Médecin chirurgien militaire (médecin colonel) des Troupes Coloniales. Il participe aux campagnes du Maroc et de Syrie. Officier de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI Antoine Pierre-Jean: (1908-1992)
Né à Paris. Originaire de Castifaù. Physicien. Docteur ès Sciences. Professeur des Universités et ancien doyen de la Faculté des Sciences de Rouen. Actif dans la Résistance, il participe aux combats pour la libération de Paris. Après la guerre, il constitue, à Caen, puis à Rouen, des groupes de recherche universitaires qui contribuèrent largement au développement de la physique des couches minces métalliques. Il est parmi les fondateurs de l'Université de Rouen, étant en particulier Doyen de la Faculté des Sciences de 1961 à 1971. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 1939-1945.

COLOMBANI Antoinette et Marie:
Nées à Calinzana. Résistantes. Membres du Réseau Rossi. Elles sont déportées en 1943 avec leur frère et leur oncle (disparus à Dora-Buchenwald), au camp de concentration de Soldau en Pologne.

COLOMBANI Barthélemy: (né en 1986)
Cadre de la fonction publique. Elu maire de A Costa en 2020.

COLOMBANI Césaire: (1877-?)
Né à Moltifaù. Industriel. Conseiller général (divers gauche) du canton de Castifaù de 1919 à 1922 et de 1931 à 1940. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI Charles Jules (COLOMBANI de NIOLO)): (1855-1928)
Né à Tulle (Corrèze). Originaire de Bastia. Miltaire. Lieutenant-colonel au 88ème Régiment d'Infanterie. Officier de la Légion d'Honneur. Chevalier de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie.

COLOMBANI Don Jean: (1903-1977)
Né à L'Isulacciu di Fiumorbu. Administrateur en chef des Colonies. Gouverneur de la France d'Outre-Mer (FOM). Gouverneur de la FOM à Saint-Louis du Sénégal (Sénégal) en 1957. Gouverneur de la FOM à Niamey (Niger) en 1962. Commandeur de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI Don Marc: (1855-1923)
Né à L'Isulacciu di Fiumorbu. Conseiller général du Var (3ème canton de Toulon) de 1907 à 1913.

COLOMBANI Edouard Napoléon:
Né à L'Isula. Fils d'Antoine. Administrateur en chef de la France d'Outre-Mer (FOM). Chef du Service Colonial de Bordeaux. Chef du cabinet du ministre de la marine Jacques Gavini (1952-1954). Chef du Service Colonial de Marseille. Officier de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI François-Marie: (1881-1974)
Né à Belgudè. Il débute sa carrière aux colonies en Mauritanie, où il est secrétaire de Xavier Coppolani. En 1907 il est nommé résident du Guidimaka. Il est muté au Sénégal, à Dakar, en 1914. Administrateur en chef en 1923. En, 1928, il est au Dahomey. En 1934, il est directeur du cercle de Niamey et de Zinder, au Niger. Il est de retour au Dahomey en 1937, il y termine sa carrière comme inspecteur par intérim des Affaires Administratives. Il se retire ensuite en Corse, où il décède, à Belgudè en 1974. Auteur de Un enfant de Cyrnos sur les traces des Almoravides, une biographie consacrée à Xavier Coppolani.

COLOMBANI François-Xavier: (1927-1996)
Né à A Campana. Médecin. Maire de Campana de 1965 à 1996.

COLOMBANI Gaston: (1873-1936)
D'origine corse. Journaliste. Fondateur et directeur du journal Paris-Corse, en 1908.

COLOMBANI Ghjuliu Stefanu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de Afa en 1843.

COLOMBANI Ghjuvanni Ghjuseppu: (1778-1819)
Né à Calacuccia. Chef de bataillon. Engagé dans les Chasseurs Royaux Corses en 1792. En 1814, il est chef de bataillon au 4ème Régiment de Ligne Italien. Lieutenant-colonel. Il rejoint Napoléon 1er sur l'île d'Elbe. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier de Saint-Louis. Chevalier de la Couronne de Fer.

COLOMBANI Ignace dit Petru U Muntagnolu: (1908-1988)
Né à Montréal (Canada). Originaire de Merusaglia. Fils de Paul-Marie. Ecrivain et poète de langue corse. Gouverneur du Niger de 1939 à 1949, de l'Oubangui Chari de 1950 à 1951 et du Tchad de 1951 à 1956. Gouverneur honoraire de la France d'Outre-Mer. Il collabore à la revue U Muntese (comme lexicographe et journaliste) dès 1958, sous le pseudonyme de Petru U Muntagnolu. Auteur de Rime di Rustinu en 1960. Président fondateur de l'association culturelle Lingua Corsa (en 1956), qui réalise un Lexique franco-corse en 1967. Auteur de U Francorsu, en 1968... Ecrivain des Ricordi, où il raconte ses souvenirs d'enfance à Merusaglia (il y immortalise, avec talent et tendresse, les célébrités du village, tel Prete Colonna, dit Pulverinu).

COLOMBANI Jacques:
Originaire de L'Isula. Fils de Louis. Industriel. Il collabore avec les usines FIAT à Turin (Italie). Membre de la direction de Citroen France. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI Jacques Louis: (né en 1965)
Né à Abidjan (Côte d'Ivoire). Originaire d'Aiacciu. Avocat au barreau de Dunkerque (Nord). Docteur en droit. Diplômé de l'Institut de Criminologie et de Droit Pénal de Paris. Auteur de Cyberdépendances. Enjeux criminologiques (2015), Cyberespace et Terrorisme (2016)...

COLOMBANI Jean Ambroise:
Maire de Belgudè de 1977 à 1983.

COLOMBANI Jean Antoine: (?-1896)
Bandit du Fiumorbu. Il impose sa loi de 1894 à 1896. En 1895, à Prunelli d'Isulacciu, il abat le gendarme Franchi. Puis, sur la route qui mène à I Bagni di Petrapola, il tue deux autres hors la loi, Baptiste et Antoine Achilli. Il est abattu par les gendarmes en 1896.

COLOMBANI Jean-Baptiste: (1818-1837)
Né à Corti. Berger. En 1836, à Bastia, il est condamné à 10 ans de Travaux Forcés, pour tentative de meurtres, avec circonstances atténuantes. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1837.

COLOMBANI Jean-Baptiste: (né en 1935)
D'origine corse, il rentre dans l'Ile en 1969. Poète. Auteur de Les Dieux oubliés (1962), Dialogues (1979)...

COLOMBANI Jean-Marie: (né en 1948)
Né à Dakar (Sénégal). Originaire de U Poghju di Nazza. Journaliste. Ecrivain. Directeur du quotidien Le Monde de 1994 à 2007. Auteur de nombreux ouvrages relatifs à la politique. Auteur des Infortunes de la République en 2000. Il collabore également au magazine mensuel IN Corsica. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI Jean-P.: (dix-neuvième siècle)
D'origine corse. En 1867, il publie Aventure d'un Jeune Corse, un roman historique.

COLOMBANI Jean Paul:
Professeur de Lettres (ER). Président de l'association Petre Scritte, depuis 2013.

COLOMBANI Jean-Pierre:
Militant nationaliste. Membre du FLNC, il est arrêté en 1978. En 1980, il est condamné à 5 ans de réclusion criminelle par la Cour de Sureté de l'Etat.

COLOMBANI José:
Directeur général adjoint des services de l'Assemblée de Corse en 1985. Auteur de Aux origines de la Corse française: politique et institutions, 1768-1790, paru en 1978.

COLOMBANI Joseph: (né en 1961)
Né à Lyon (Rhône). Originaire de L'Isulacciu di Fiumorbu. Militant nationaliste. Syndicaliste agricole. Eleveur bovin. Président de la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles de Haute-Corse (FDSEA2B) depuis 1998. Président de la Chambre Régionale d'Agriculture depuis 2013. Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Entreprises et Activités Professionnelles Non Salariées, représentant la Chambre Régionale d'Agriculture de Corse, il siège dans la Section du Développement Economique et Social et de la Prospective).

COLOMBANI Jules Adhelme François: (1875-1955)
Né à Oran (Algérie). Originaire de Castifaù. Docteur en médecine. Ancien élève des hôpitaux de Marseille et de Paris. Il commence sa carrière, en Algérie, à Oran. Puis il sert comme médecin militaire durant la Grande Guerre. Il est dans les Balkans où il lutte contre une terrible épidémie de typhus. En 1918, il est appelé au Maroc par le maréchal Lyautey. En 1920, il représente le Maroc à l'Office International de l'Hygiène Publique. Il est nommé adjoint à la Direction du Service de Santé Militaire et Civile en 1925. Sous-directeur de l'Assistance Médicale Indigène, il crée des dispensaires et des groupes hospitaliers. . En 1930, il crée à Rabat l'Institut d'Hygiène. Commandeur de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre. Grand officier de l'Ordre du Ouissam Alaouite. Officier de l'Ordre de la Santé Publique.

COLOMBANI Laeticia: (née en 1976)
Née à Bordeaux (Gironde). Originaire de Belgudè. Réalisatrice. Actrice. Ecrivain. Auteure de La tresse (2017), prix Ulysse du festival Arte Mare.

COLOMBANI Louis: (1889-1932)
Avocat à Bastia. Bâtonnier de l'Ordre des Avocats. Conseiller général de la Corse. En 1932, il est tué lors de la catastrophe du palais de justice de Bastia. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI Louis: (1893-1983)
Né à L'Isula. Fils d'Antoine. Militaire. Issu de l'Ecole d'Officiers d'Artillerie de Fontainebleau. Colonel en 1940, il est fait prisonnier sur la Ligne Maginot. Général. Officier de la Légion d'Honneur.

COLOMBANI Marie-Françoise:
Originaire de L'isulacciu di Fiumorbu (Petrapola). Journaliste. Rédactrice en chef du magazine Elle. Ecrivain. Scénarisrte. Auteure de: Parcs naturels (1978), Eux et nous (1979), Donne-moi la main, on traverse (1989), La Traversée du désir, Derniers Désirs (1994), ELLE, 1945-2005: une histoire de femmes, Pour l'amour de Massoud (2006), Maintenant (2007), Millénium, Stieg et moi (2011), Bienvenue à Calais: Les raisons de la colère (2016)...

COLOMBANI Marie-Jeanne: (1952-2021
Née à Casablanca (Maroc). Originaire de A Campana. Professeur d'anglais. Enseignante à Science-Po et à l'Universite de Paris X-Nanterre. Membre du jury d'admission de l'Ecole Polytechnique de 1993 à 2006. Membre de l'Académie Greenwich dans le Connecticut USA). Vice-présidente, puis membre du conseil d'administration de l'association France Fulbright Alumni jusqu'en 2021. Spécialiste du reporter écossais James Boswell dont elle traduit le texte Brave Corsicans (Braves Corses). Elle réunit un fond de bibliothèque unique sur la Corse, l'Angleterre et Boswell.

COLOMBANI Paul:
Universitaire. Professeur émérite de langue et civilisation italiennes à l'Université de Nantes. Co-auteur, en 2012, avec Jean-Claude Casanova, Pascal Marchetti et Marie-Jean Vinciguerra, d'un manifeste intitulé Sauvegarder l'héritage de la Corse.

COLOMBANI Paul André: (né en 1968)
Originaire de Santa Lucia di Porti Vechju. Médecin. Militant nationaliste (Femu a Corsica). Conseiller territorial de 2015 à 2017. Elu député (Pè a Corsica) de la Corse-du-Sud en 2017.

COLOMBANI Paul-Marie: (1875-1950)
Né à Merusaglia. En 1895, il émigre à Saint-Pierre et Miquelon, où il entre dans une maison de fourrures. En 1912, il est chargé d'une longue et difficile tournée d'inspection des comptoirs de fourrure établis dans la baie d'Hudson. Il est ensuite bûcheron, puis il fonde un commerce à Saint-Pierre, où il décède en 1950.

COLOMBANI Philippe:
Professeur d'histoire et Géographie à Aiacciu. Médiéviste. Chargé de cours à l'IUFM de Corse. Il collabore au Journal de la Corse. Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006. Auteur de Héros corses du Moyen Âge (2010).

COLOMBANI Pierre: (1930-2014)
Né à Paris. Originaire de L'Isula. Neveu de Jacques. Militaire. Capitaine de l'Armée de l'Air. Directeur de l'Ecole des Psychotechniciens de l'Armée de l'Air. Il participe à la Guerre d'Indochine (au sein du Groupe de transport Anjou, puis du Groupe de Bombardement Tunisie). Journaliste. Historien.

COLOMBANI Pierre Richard:
Originaire de Calvi. Musicien (guitare). Auteur-compositeur-interprète. Ecrivain. Poète. Auteur de Dans un coin d'espace temps (2010).

COLOMBANI Roch: (?-1870)
Originaire de Spiluncatu. Soldat. Il est tué en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Spiluncatu.

COLOMBANI Roger:
Artiste peintre.

COLOMBANI Silvestru: (?-1738)
Originaire de Tavagna. Neveu de Luiggi Giafferi. Ecclésiastique. Prêtre. Partisan Naziunale. Il est un proche de Sebastianu Costa. En 1736, le Roi Théodore le nomme responsable de la compagnie de soldats étrangers chargée de la sécurité rapprochée du souverain. En 1738, il est tué à Santa Lucia di Moriani par les partisans de Gênes.

COLOMBANI de NIOLO Auguste Défendant: (1818-1878)
Né à Bastia. Capitaine au 43ème Régiment d'Infanterie de Ligne en Algérie (1850). Intendant Militaire. Adjoint à l'Intendance Militaire à Tours. Officier de la Légion d'Honneur.

COLOMBE José:
Artiste peintre (trompe-l'oeil). Il vit et travaille à Evisa. Il présente ses oeuvres à la Galerie La Marge, à Aiacciu en 2001.

COLOMBEL Jeanette: (1919-2016)
Née à Paris. Philosophe. Militante communiste. Auteure de Silencieuse ritournelle en Corse, en 2005.

COLONELLA (La): Voir OLIVA Fiora.

COLONNA ?: (dix-septième siècle)
Archidiacre. Descendant de Anghjulu Francescu Colonna di Ghjuvellina. En 1662, il obtient du gouverneur des lettres-patentes de reconnaissance de noblesse. En 1678, il obtient une reconnaissance de parenté de Lorenzo Onofrio Colonna, prince romain et Connétable de Naples.

COLONNA ?: (dix-neuvième siècle)
Curé d'Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse.

COLONNA Antoine: (1901-1976)
Né à Tunis (Tunisie). En 1941, il est élu président des Corses de Tunisie. Membre de la première et de la seconde Assemblée Nationale Constituante représentant les citoyens français résidant en Tunisie (1945 et 1946). Conseiller de la République, puis sénateur (divers gauche), représentant les citoyens français de Tunisie, de 1947 à 1958. Il décède à Paris en 1976.

COLONNA Bianco: (791-879)
Fils aîné du légendaire Ugo Colonna. Selon Giovanni della Grossa, deuxième comte de Corse. Il aurait fait construire et aménager la place forte préhistorique de Capula, près de Livia. Il serait l'ancêtre des Biancolacci, de Cinarca.

COLONNA Catherine Jeanne Béatrice: (née en 1956)
Née à Saint-Symphorien (Indre-et-Loire). Originaire d'Urtaca. Titulaire d'une Maîtrise de droit et d'un DEA de Droit public. Diplomate. Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris. Elève de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA). Secrétaire des Affaires étrangères en 1983. Deuxième secrétaire puis adjoint au chef du service de presse et d'information à Washington (1983-1986). Chargée des questions européennes et de droit communautaire à la direction des Affaires juridiques du Ministère des Affaires étrangères (1986-1988). Conseiller technique au cabinet du ministre de l'Equipement et du Logement (1988-1989). Chargée de mission pour les questions européennes auprès du chef du Centre d'Analyse et de Prévision du Quai d'Orsay 1989-1990. Sous-directrice de la Presse à la Direction de la Presse, de l'Information et de la Communication du Quai d'Orsay (1990-1993). Porte-parole adjointe du Quai d'Orsay et directrice adjointe de la Presse, de l'Information et de la Communication (1993-1995). Porte-parole de la Présidence de la République (1995-2004). Directrice générale du Centre National de la Cinématographie (2004-2005). Ministre déléguée aux Affaires européennes (2005-2007). Ambassadrice, déléguée permanente de la France, auprès de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (Unesco) de 2008 à 2010. Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire en Italie de 2014 à 2019. Représentante permanente de la France auprès de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) de 2017 à 2019. Ambassadrice de France au Royaume Uni de 2019 à 2022. Nommée ministre de l'Europe et des Affaires Etrangères en 2022. Officier de la Légion d'Honneur.

COLONNA Charles François: (1911-1976)
Né à Murzu. Médecin. Maire de Murzu de 1946 à 1976. Conseiller général (divers gauche) du canton de Vicu de 1958 à 1973. Sénateur suppléant. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA Christine: (née en 1959)
Née à Aiacciu. Soeur de Yvan. Conseillère territoriale (nationaliste) de 2004 à 2015.

COLONNA Dominique: (1928-2023)
Né à Corti. Adiolescent, il participe à la Résistance en Corse. Footballeur professionnel. Sélectionné 13 fois en équipe de France entre 1957 et 1961. Champion de France en 1956, 1958, 1960 et 1962 avec le Stade de Reims. Vainqueur de la Coupe de France 1958 avec le Stade de Reims. Finaliste de la Coupe d'Europe en 1959 avec le Stade de Reims. Premier entraineur de l'équipe nationale du Cameroun. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA Dominique: (1934-2009)
Originaire d'Osani. Maire d'Osani de 1989 à 2001.

COLONNA Dominique: (né en 1947)
Né à Murzu. Fils de Charles François. Médecin cardiologue. Maire de Vicu de 1984 à 2001. Conseiller général (divers gauche) du canton de Sevi in Drentu de 1985 à 2008. Vice-président du Conseil Général de la Corse-du-Sud en 1998.

COLONNA Dominique:
Né à A Sarrera. Epoux de la journaliste Mireille Dumas. Réalisateur de télévision.

COLONNA Dominique:
Auteur de Le vrai visage de Pascal Paoli en Angleterre, paru en 1969. Co-auteur (avec Jean-Luc Santoni) de U Pumuntincu, dizziunariu francescu-corsu (da Verdi à Conca) (2014). Membre du jury du Prix du Livre Corse.

COLONNA Don Francescu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de U Pratu di Ghjuvellina, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COLONNA Dumenicu Maria: (dix-huitième siècle)
En Mai 1768, à la Cunsulta Naziunale di Corti, il est élu Cunsigliere di a Nazione.

COLONNA Edmond: (vingtième siècle)
Né à Haumont (Nord). Artiste peintre (paysages). Il présente au Salon des Artistes Indépendants de 1930 deux peintures intitulées Châtaigniers au bord du torrent, Corse et La Corse. Au Salon des Artistes Français de la même année, il présente Fin d'orage et Village de Corse (Soccia).

COLONNA Etienne: (1930-2020)
Sous-officier (ER). Maire d'Ambiegna de 1987 à 2008. Président du SIVOM Cinarca-Liamone de 1997 à 2009. Chevalier de l'Ordre National du Mérite. Médaille Militaire.

COLONNA Eugène Henri Bernardin: (1837-1907)
Né à Thionville (Moselle). Originaire de Carghjese. Général de brigade. Commandeur de la Légion d'Honneur.

COLONNA Franceschinu: (dix-neuvième siècle)
De l'Istria. Bandit corse, auteur de deux meurtres dans le canton de Pitretu Bicchisgià, il prend le maquis. Il se réfugie dans le mysticisme, se fait appeler le Divin Prophète, et, vers 1835, parcourt toute la région du Taravu en prétendant faire des miracles et ressusciter les morts. Recherché, il quitte la Corse, et se sauve à Rome.

COLONNA François: (né en 1951)
Né à Vicu. Chef d'entreprise (Assurances La Paternelle). Maire (divers droite) de Vicu depuis 2001. Conseiller général du Sevi in Drentu (Deux-Sorru) de 2008 à 2015. Président du Centre d'Accueil d'Adultes Handicapés A Funtanella. Conseiller départemental du nouveau canton de Sevi Sorru Cinarca de 2015 à 2017 (vice-président du Conseil Départemental de Corse-du-Sud).

COLONNA Françoise: (née en 1955)
De A Sarrera. Artiste peintre (encres).

COLONNA Ghjuvan Francescu Antoniu: Voir SABIANI Ghjuvan Francescu.

COLONNA Ghjuvanni Valeriu: (dix-septième siècle)
Membre du Cunsigliu dei Anziani di Aiacciu en 1656.

COLONNA Guido: (dixième siècle)
Fils de Ridolfo. Cinquième comte de Corse autour de 900 (selon Giovanni della Grossa).

COLONNA Honoré: (dix-septième siècle)
D'origine corse. En 1696, il est major de la place de Saint-Tropez.

COLONNA Horace: (dix-neuvième siècle)
Membre du conseil d'arrondissement d'Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse.

COLONNA Hugues: (dix-huitième siècle)
Officier de l'armée anglo-corse. Officier au service de Naples et de FERDINAND IV, Roi des Deux-Siciles. il meurt, rentier riche et comblé, à Syracuse.

COLONNA Jean: (vingtième siècle)
Maire aréniste de Carghjese. Membre des forces radicale socialistes du canton de Piana en 1909.

COLONNA Jean dit Jean-Jean: (1913-1985)
Né à Pila Canali. En 1955,, à Aiacciu, il a les jambes cisaillées à la mitraillette lors d'un règlement de compte concernant l'affaire du Combinatie, un cargo néerlandais chargé de cigarettes (1952). Maire de Pila Canali. Conseiller général de Santa Maria Sichè. Conseiller territorial élu de la première Assemblée corse en 1982 (vice-président).

COLONNA Jean-Baptiste Jérôme, dit Jean-Jé: (1939-2006)
Né à Sartè. Personnage controversé du banditisme corse. Condamné en 1975 pour une affaire de stupéfiants aux Etats Unis, il est incarcéré à Marseille, d'où il s'évade. Il est alors condamné, en 1978, à 17 ans de prison. Il rentre en Corse en 1985, après prescription et une cavale en Amérique du Sud. Il est cité à de nombreuses reprises dans la plupart des livres sur le milieu ou les confessions de policiers à la retraite, et même dans un rapport parlementaire daté de 1998. Il est considéré à la fois comme le dernier parrain de la Corse et et le dernier garant d'une stabilité et d'une assurance contre le désordre dans le milieu insulaire. Il décède d'un accident de voiture à Serra di Ferru, en 2006.

COLONNA Jean-Charles: (1927-2014)
Originaire de Corti. Frère de Dominique. Médecin. Elu conseiller général (Gaulliste) de Corti de 1967 à 1985. Conseiller territorial de 1982 à 2004. Vice-président de l'Assemblée de Corse en 1984. Maire de Corti de 1983 à 2001. Maire honoraire de Corti depuis 2001. Depuis 2014, le Musée de la Corse, à Corti, porte son nom. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA Jean-Claude: (1962-2008)
Né à Sartè. Cousin de Jean-Baptiste Jérôme. Viticulteur. Il est tué de plusieurs balles sur une route sinueuse avant le village de Pitrusedda en 2008.

COLONNA Jean-Hugues: (né en 1934)
Né à Carghjese. Professeur d'éducation physique et sportive. Député (socialiste) des Alpes-Maritimes de 1986 à 1988. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA Jérémy: (né en 1994)
Né à Aiacciu. Originaire d'Alata. Membre du groupe parodique Les Zinzin.

COLONNA Joseph: (1914-2009)
Originaire de Muratu. Médecin-colonel. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 1939-1945 (3 citations). Croix de Guerre TOE.

COLONNA Julien:
Originaire d'Ulmetu. Photographe. Auteur. Réalisateur.

COLONNA Julien: (1942-2017)
Originaire de Casaglio'. Fonctionnaire de la Mutualité Sociale Agricole. Maire (divers droite) de Casaglio' de 2001 à 2017.

COLONNA Loïc:
Originaire d'Corti. Photographe. Auteur d'un recueil de photographies Corsica Trà mare è monti (2014).

COLONNA Lorenzo Onofrio: (dix-septième siècle)
Prince romain et Connétable de Naples. En 1678, une reconnaissance de parenté le place à l'origine de la famille Colonna di Ghjuvellina, de Pedigrisgiu di Ghjuvellina.

COLONNA Marcu: (dix-huitième siècle)
En Septembre 1770, à Bastia, à la Première Assemblée des Etats de Corse, il est élu Nobile Dodeci (un des quatre pour le Dilà).

COLONNA Niculaiu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de Ulmetu en 1855.

COLONNA Oraziu: (dix-huitième siècle)
En Juin 1744, à la Cunsulta di Corti, où le Roi Théodore 1er est à nouveau désigné comme chef de la Corse, il est parmi les représentants des pièves du Dilà.

COLONNA Olando: (?-860)
Troisième comte de Corse autour de 850 (selon Giovanni della Grossa).

COLONNA Orsu Andria: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Pedigrisgiu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COLONNA Ottone: (douzième siècle)
Consacré évêque de Mariana, en 1118 ou 1119, par l'Archevêque de Pise, Pietro Moriconi, en même temps que la cathédrale de La Canonica, qui devient Santa Maria Assuntà di Mariana.

COLONNA Pascal: (1940-1994)
Né à Toulon (Var). Originaire d'Oletta. Figure du rugby corse. Il évolue au RC Toulon jusqu'en 1966, puis dans divers clubs corses (Aiacciu, Bastia XIII et XV), avant de devenir dirigeant du du RC Ile Rousse (1980). Il décède acidentellement en 1994.

COLONNA Pascal: (1956-2007)
Journaliste. Grand reporter. Vice-président du Festival du Vent de Calvi. Il décède aux Etats-Unis dans l'exercice de son métier.

COLONNA Paul Joseph: (né en 1955)
Né à Guagnu. Exploitant forestier. Président du Comité Départemental des Jeunes Agriculteurs de Corse-du-Sud en 1990. Secrétaire général de la Chambre d'Agriculture de Corse-du-Sud en 1995. Maire de Guagnu depuis 2008. Président des communes forestières de Corse-du-Sud en 2009. Chevalier de l'Ordre National du Mérite au titre du Ministère de l'Agriculture en 2010.

COLONNA Ridolfo: (?-900)
Quatrième comte de Corse de 860 à 900 (selon Giovanni della Grossa).

COLONNA Romain: (né en 1982)
Maître de Conférences spécialisé dans la sociolinguistique et le domaine des études corses. Militant nationaliste. Auteur de Les paradoxes de la domination linguistique. La diglossie en questions (2013), Cuufficialità, 50 argumenti in giru à a ricunniscenza di u corsu (2015). Elu à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017. Membre de la Commission Permanente de la Collectivité de Corse depuis 2018. Réélu à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).

COLONNA Stéphanie:
Originaire d'Aiacciu. Comédienne.

COLONNA Ugo: (760-834)
Personnage historico-légendaire. Comte romain. La légende (et Giovanni della Grossa) lui attribue, après avoir été envoyé en Corse en 816 par le pape ETIENNE IV, l'expulsion des Maures de Corse après trente-trois ans de luttes. Il serait à l'origine de la lignée des Seigneurs de Cinarca, les Cinarchesi.

COLONNA Vincent: (né en 1990)
Né à Aiacciu. Chanteur. Alias la P'tite culotte.

COLONNA Xavier: (1923-1991)
Né à Pedigrisgiu. Capitaine dans l'armée de terre. Il participe à le libération de Bastia, en 1943, puis à celle de Marseille. Homme politique (divers gauche). Maire de Calvi de 1974 à 1981, et de 1983 à 1988. Conseiller général de Calvi en 1976. Conseiller territorial de 1982 à 1988. Croix de Guerre 39-45.

COLONNA Yvan: (1960-2022)
Né à Aiacciu. Fils de Jean-Hugues. Militant nationaliste. Mis en cause dans l'affaire de l'assassinat du préfet de Corse Claude Érignac (il est soupçonné d'être le tireur), en 1998, il prend la fuite le 23 mai 1999. Il est arrêté le 4 juillet 2003. Il est condamné à la prison à perpétuité en Décembre 2007. Sa peine est confirmée en appel, en Mars 2009, aggravée par une peine d'incompressibilité de 22 ans. Son pourvoi en cassation a été accepté en 2010, son procès étant fixé en 2011. Il y est à nouveau condamné à la prison à perpétuité. Il effectue une nouvelle demande de pourvoi en cassation, en 2012. Il y est à nouveau condamné à la même peine. Il est assassiné à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône) en 2022.

COLONNA (d') ANFRIANI Carlu Antoniu: (dix-huitième siècle)
Né à Montemaio. Fils de Francescu Antoniu. En Mai 1789, il participe dans la juridiction de Calvi, aux Assemblées de la Noblesse, en vue de la convocation des Etats Généraux. Député pour la communauté de Montemaio, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles. Maire de Montemaio en 1812.

COLONNA (d') ANFRIANI Charles Antoine: (1909-1980)
Né à Calvi. Fils de Ghjuvanni Battista Ugo Cinarcu. Avocat. Prisonnier de guerre en 1941. Maire de Montemaio en 1945. Conseiller municipal de Marseille en 1947. Conseiller général de Bouches-du-Rhône en 1949. Député (droite) des Bouches-du-Rhône de 1953 à 1962. En 1967, il abandonne la politique et se retire en Corse. Il décède à Cannes (Alpes-Maritimes), en 1980.

COLONNA (d') ANFRIANI Francescu Antoniu: (1726-?)
Né à Montemaio. Fils de Ghjuvanni Ieronimu. En 1772, il est reconnu noble français par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse.

COLONNA (d') ANFRIANI Ghjuvanni Battista Ugo Cinarcu: (1866-?)
Né à Zilia. Avocat en 1893. Magistrat.

COLONNA (d') ANFRIANI Ghjuvanni Ieronimu: (1696-?)
Né à Montemaio. Fils de Francescu Antone. En 1755, il reçoit une reconnaissance de parenté de Fabrizio Colonna, prince romain.

COLONNA-CECCALDI Andria: Voir CECCALDI Andria.

COLONNA-CECCALDI Andria: (1746-1823)
De U Viscuvatu. Fils de Sebastianu. Membru di U Guvernu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles. En 1815, il est maire royaliste de U Viscuvatu. Il reçoit Joachim Murat, alors en exil en Corse.

COLONNA-CECCALDI Charles Léon: (1847-1962)
Originaire de Calvi. Médecin à Calvi.

COLONNA-CECCALDI Dominique Albert Edouard Tiburce: (1832-1892)
Originaire de Calvi. Fils de Durabile Francescu Saveriu. Comte. Attaché à l'agence diplomatique française en Egypte en 1860. Consul général en Syrie, puis à Tunis et à Chypre. Secrétaire à l'ambassade de France à Constantinople en 1869. Lieutenant-colonel en 1870. Sous-chef d'Etat-Major de la Garde Nationale du département de la Seine. Officier de la Légion d'Honneur en 1871. Consul général en Albanie de 1872 à 1878. Ministre plénipotentiaire au Montenegro en 1879. Conseiller d'Etat en 1880. Membre du Comité Consultatif du Contentieux au Quai d'Orsay, en 1882. Auteur de Lettres Diplomatiques, en 1871 et de Lettres Militaires du Siège, en 1872.

COLONNA-CECCALDI Durabile Maria Francescu Saveriu: (1789-1854)
Né à Calvi. Officier. Commandant militaire de la place de Calvi.

COLONNA-CECCALDI Francescu: (1754-1815)
De U Viscuvatu. Fils d'Sebastianu. Il est tué à Bevincu en 1815.

COLONNA-CECCALDI Francescu Saveriu dit Tenente: (1771-1830)
Originaire d'Evisa. Fils de Petru. Notable à Evisa.

COLONNA-CECCALDI Georges Alphonse: (1840-1879)
Originaire de Calvi. Fils de Durabile Francescu Saveriu. Diplomate. Archéologue.

COLONNA-CECCALDI Hugues François: (1795-1871)
Né à U Viscuvatu. Fils d'Francescu. Capitaine. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1836.

COLONNA-CECCALDI Joseph Octave: (1811-1879)
Originaire de Calvi. Notaire à Calvi jusqu'en 1860, puis à Muru de 1860 à 1875.

COLONNA-CECCALDI Laurent Ceccaldu: (1826-1893)
Originaire de Calvi et de Muru. Ingénieur des chemins de fer. Il quitte définitivement la Corse en 1849.

COLONNA-CECCALDI Marcu Antoniu: (1755-1819)
Né à Calvi. Il est sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1775. Commandant militaire de la place de Calvi.

COLONNA-CECCALDI Marie-Antoine Georges: (1870-1939)
Originaire de Calvi et de Muru. Fils de Laurent. Capitaine en 1901. Chef de bataillon en 1912. Il est blessé lors des combats de l'Aisne en 1914 et de Fromeréville en 1916. Colonel en 1923. Général de brigade en 1928. Commandeur de la Légion d'Honneur en 1930. Croix de Guerre.

COLONNA-CECCALDI Petru : (1737-?)
Originaire d'Evisa. Notable à Evisa. Il est à l'origine des Colonna-Ceccaldi d'Evisa.

COLONNA-CECCALDI Petru Antoniu dit Tenentellu: (1801-1838)
Originaire d'Evisa. Fils de Francescu Saveriu. Notaire royal. Maire d'Evisa.

COLONNA-CECCALDI Saveriu Antoniu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Evisa, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COLONNA-CECCALDI Sebastianu: Voir CECCALDI Sebastianu.

COLONNA-CECCALDI Sebastianu: (?-1815)
De U Viscuvatu. Fils d'Andria. Officier dans l'armée du royaume d'Italie. Il est tué à Bevincu en 1815.

COLONNA-CECCALDI Xavier Antoine: (1805-1888)
Originaire de Calvi. Commis greffier au Tribunal de Calvi. Juge de paix à Rennu en 1866.

COLONNA-CESARI Constance: Journaliste. Réalisatrice. Spécialiste en diplomatie vaticane. Auteure de Urbi et orbi, enquête sur la géopolitique vaticane (1992), Le Pape, combien de divisions ? (1994), Benoît XVI, les clés d'une vie (2005), Pie, Jean, Paul et les autres, Histoire de la Papauté au XXème siècle (1995), Dans les secrets de la diplomatie vaticane (2016)...

COLONNA-CESARI François-Marie: (né en 1943)
Conseiller municipal de Porti-Vechju. Conseiller général (divers droite) du canton de Porti-Vechju de 2003 à 2011.

COLONNA-CESARI François-Marie:
Diplômé d'études approfondies de linguistique historique. Auteur d'un essai, Le Cinquième Judicat, en 2010, qui tente de faire ressortir l'idée de l'origine du peuple corse grâce à une hypothèse basco-sarde.

COLONNA-CESARI Jean Louis: (né en 1954)
Né à Saint-Louis du Sénégal. Restaurateur. Ecrivain. Auteur de Les gardiens du Saint-Graal, la règle des Colonna (2007), La Croix du Mont (2007), Omerta, tome 1 (2012)...

COLONNA-CESARI Sébastien: (1872-1939)
Né à Quenza. Diplomate. Consul de France en Italie, à Bordighera puis à Florence, de 1902 à 1933. Il fait édifier le château de Quenza à partir de 1923 (il sera teminé en 1933).

COLONNA-CESARI Xavier: (vingtième siècle)
Originaire de Porti Vechju. Ingénieur agricole. En 1948, il crée, à Porti Vechju, la Coopérative de Motoculture du Sud de la Corse.

COLONNA-DESPRATS Zelda: (née en 1985)
Originaire de Corti. Artiste plasticienne. Dessinatrice. Peintre. Photographe. Vidéaste. Lauréate en 2022 du prix Talentu Arti Visuali di a Cullettività di Corsica.
Voir le site de Zelda COLONNA-DESPRATS

COLONNA de CESARI-ROCCA Don Joseph (COLONNA CESARI): (1825-1887)
Né à Porti Vechju. Comte della Rocca. Sculpteur. Artiste peintre. Spécialiste des camées. Graveur. Elève à l'Accademia di San Luca de Rome de 1844 à 1846 et de 1848 à 1849. Membre de l'Accademia di belle arte d'Urbino. Il participe à la révolution romaine en 1849 comme capitaine des Dragons, et est fait prisonnier par les troupes françaises. Libéré, il rentre en Corse où il travaille (ses oeuvres sont plusieurs fois primées). Il quitte la Corse et s'installe à Paris en 1860. Auteur d'un grand portrait de Napoléon III.

COLONNA de CESARI-ROCCA Fernandu (Ferrandu): (1625-1675)
Originaire de Quenza. Qualifié de Magnifico. Colonel au service de Venise en 1655.

COLONNA de CESARI-ROCCA Petru Paulu: (1748-1821)
Né à Quenza. Comte. Descendant en ligne directe de Rinucciu della Rocca. Fils de Roccu Francescu. Capitaine au Régiment Provincial Corse en 1771. En Novembre 1773, à Bastia, en l'église de La Cuncezzione, il est député du Tiers Etat de Sartè à la Troisième Assemblée des Etats de Corse. Il y est élu Nobile Dodeci pour le Dilà. En Juin 1778, le Roi Louis XVI lui concède par lettres patentes, en fief perpétuel, comme terres vaines et vagues, une concession à Porti Vechju. Député du Tiers Etat de Sartè, à la Septième Assemblée des Etats de Corse en 1781. Il y est élu Nobile Dodeci pour le Dilà. Il est également désigné pour diriger une pépinière de mûriers à Porti Vechju. Il demande qu'un élu du Dilà soit désigné comme député pour se rendre à la cour de Versailles. Il est lui-même proposé à cette fonction. En 1784, il obtient du Roi Louis XVI le titre de Comte, et l'autorisation d'accoler définitivement son nom à celui de Colonna. En Juin 1785, il reçoit officiellement le titre de Comte Français par lettres parentes du Roi Louis XVI. Edition, à Amsterdam, de son Précis de l'Histoire de la Corse. En Juin 1789, lors de l'Assemblée Générale des Trois Ordres (ou Etats Généraux de la Corse), il est élu député du Tiers Etat de Corse, désigné pour aller siéger aux Etats Généraux de Versailles. En Avril 1790, il accompagne Pasquale Paoli, de retour d'exil, devant l'Assemblée Nationale Constituante. En Juillet, avec Pasquale Paoli, il débarque à Bastia. En Septembre, à Orezza, il assiste à la Première Assemblée Provinciale Electorale qui se tient dans le couvent de San Francescu. Les participants lui votent les félicitations pour ses actions. En Octobre, en tant que commandant en second de la Garde Nationale, il fait sa tournée en Corse. Il arrive à Aiacciu, via le Niolu et Vicu, avec plus de 300 hommes. En Juin 1791, il prête serment à la Constitution. En Septembre 1791, son mandat de député terminé, il rentre en Corse, où il est promu colonel de la gendarmerie du Département. En Avril 1792, il est nommé général de brigade, et laisse le commandement de la gendarmerie du Département à Felice Antoniu Leonetti. En Septembre 1792, à Corti, à la Troisième Assemblée Provinciale Electorale, Pasquale Paoli s'oppose à ce qu'il soit élu député de la Corse à l'Assemblée Législative Nationale (la Convention). En Janvier 1793, Pasquale Paoli, en désaccord avec l'expédition de Sardaigne, en tant que lieutenant général de la 23ème Région Militaire, lui confie le commandement des opérations. En Février, à Bunifaziu, il embarque avec ses troupes corses pour Santu Stefanu et Spargi. Les deux petites îles sont promptement occupées. Mais c'est un échec de l'expédition française contre la Sardaigne. Un ordre secret de sa part aurait entraîné une mutinerie à bord de la frégate La Fauvette et contraint les Français à relâcher dans le port de Santa Manza. L'expédition est terminée. En Mars, le Conseil Général du Département de la Corse se déclare, à l'unanimité, convaincu de son innocence dans l'affaire de mutinerie à bord de La Fauvette. Nabuliu Buonaparte lui écrit pour l'assurer de son amitié. En Mai, il pourchasse Nabuliu Buonaparte en fuite d'Aiacciu. Deux tentatives de négociations échouent, à Campu di l'Oru et aux Sanguinarii. Avec la ville, paoliste, il manifeste son hostilité aux hommes de la Convention. En Juillet, la Convention déclare nulle la Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation. Député pour la communauté de Porti Vechju, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles. Il est également désigné, avec trois autres membres, pour présenter au Roi de Grande Bretagne une Adresse d'allégeance. En Février 1795, il assiste à la Première Session du Parlement Anglo-Corse, qui se tient à Bastia, en l'église de La Cuncezzione, à laquelle il est nommé Conseiller d'Etat. En Mars 1797, à Porti Vechju, il est à la tête de troubles contre-révolutionnaires. En Mai, il est déclaré proscrit par les autorités françaises. Désigné à la vindicte jacobine par ses origines nobles, il émigre alors à Florence. En Mars 1800, avec d'autres émigrés corses de Toscane, il rentre en Corse. Les émigrés sont soutenus par Calamaï, le consul à Gênes du Tsar de Russie Paul 1er. En 1816, il est membre d'une délégation de Royalistes corses qui se rend à Paris pour rendre hommage au Roi Louis XVIII. Il décède à Quenza en 1821.

COLONNA de CESARI-ROCCA Petru Paulu: (1803-1856)
De Porti Vechju. Fils de Roccu Francescu Cesaru Simeone. Comte.

COLONNA de CESARI-ROCCA Raoul Pierre Paul: (1864-1922)
Comte. Historien de la Corse. Erudit. Compilateur éloquent. Biographe. Généalogiste. Fondateur des revues L'Indépendant Littéraire et La Comédie Humaine en 1885. Auteur d'une Histoire de la Corse, dont la première édition parait en 1890 et une autre en 1893, et de l'Armorial Corse en 1892. En 1908, publication de L'Histoire de la Corse écrite pour la première fois d'après les sources originales, et de La Vendetta dans l'Histoire En 1916, il publie Histoire de la Corse, troisième édition, avec Louis Villat.

COLONNA de CESARI-ROCCA Roccu Francescu: (1732-1809)
De Porti Vechju. Descendant en ligne directe du Cinarchese Rinucciu della Rocca. En 1760, il est colonel au service de Venise. En Septembre 1763, il se rallie, avec les Pro-Génois du Dilà, aux Naziunali. En Novembre, il assiste à la Cunsulta Generale di Sartè. Il représente désormais le gouvernement national. En Décembre 1768, il figure parmi les fidèles à Pasquale Paoli. Conseiller d'Etat. En Juin 1769, ce dernier, en fuite après la bataille de Ponte Novu, arrive à Porti Vechju, et il l'accueille dans sa maison, en attendant son embarquement pour l'Italie. Il quittera lui aussi la Corse . Il n'y reviendra qu'après le retour de Pasquale Paoli. Maintenu noble par le Conseil Supérieur de la Corse en 1773. Créé comte français en 1784. Député pour la communauté de Sari di Porti Vechju, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COLONNA de CESARI-ROCCA Roccu Francescu Cesaru Simeone: (1777-1848)
De Porti Vechju. Fils de Petru Paulu. Exilé à Florence. Comte. Colonel d'infanterie sous l'Empire. En Mars 1797, à Porti Vechju, il est à la tête de troubles contre-révolutionnaires. Membre du Parti Aristocratique de la ville en 1799. En Mai, il est à l'origine de la création d'un mouvement contre-révolutionnaire qui se décide à agir en créant un comité d'organisation de la révolte en Corse. Il est choisi par les contre-révolutionnaires pour mener le combat contre les Républicains. En Mars 1800, avec des émigrés corses de Toscane débarqués dans l'Ile et soutenus par Calamaï, le consul à Gênes du Tsar de Russie Paul 1er, il prend part à une insurrection contre révolutionnaire. Sous sa direction, il est décidé d'attaquer Sartè, et de lui imposer la Régence du Règne de Corse, avec pour légitime souverain, le Tsar de Russie. Les révoltés poursuivent leurs actions dans l'Istria, l'Ornanu, le Talavu, Bastergà et Celavu, comme si la Russie en garantissait le soutien… En Octobre, avec ses partisans, il quitte Quenza, et marche sur Sartè. Les insurgés sont sur les hauteurs de la ville, qui est peu et mal défendue. Sartè propose sa capitulation. L'arrivée de troupes républicaines, en provenance de Pruprià remet tout en cause. Il quitte Sartè à la nuit. Une dépêche de Calamaï, lui promettant des renforts, est à l'origine de son départ. En fait, l'annulation de l'expédition de Sardaigne par Napoléon Bonaparte a rassuré le Tsar de Russie, qui estime ne plus avoir besoin de soutenir l'action contre révolutionnaire en Corse. Commandeur de la Légion d'Honneur. Chevalier de Saint-Louis.

COLONNA di GIOVELLINA Anghjulu Francescu: (1626-1686)
Né à Pedigrisgiu. Ecclésiastique. Historien et poète latin. Chapelain du Cardinal Don Girolamo Colonna, de Rome. Archidiacre de la cathédrale d'Aiacciu en 1673. Auteur de biographies et poèmes latins. En 1666, il publie, à Rome, une généalogie de la famille Colonna (Mémoires sur la famille Colonna de Rome), en 1681, un manuscrit intitulé Colonna Sagra degli uomini illustri di Santità et dignità del Regno di Corsica, et, en 1685, Piera Carmina, et Commentario delle Glorie e prerogative del Regno e popoli di Corsica.

COLONNA de GIOVELLINA Auguste Napoléon Emmanuel Lucien: (1852-1939)
Né à Constantine (Algérie). Originaire de U Pratu di Ghjuvellina. Fils de Hugues Thomas. Officier. Capitaine d'infanterie en 1881. Entre 1885 et 1887, il prend part aux campagnes du Tonkin. Chef de bataillon en 1887. Il combat au Sénégal et au Soudan entre 1889 et 1891. Lieutenant-colonel en 1893, il est à la Réunion, puis à Madagascar en 1894. Colonel en 1899. Général de brigade des troupes coloniales en 1910. Auteur de nombreux ouvrages d'érudition. Il collabore au journal La Revue de la Corse. Commandeur de la Légion d'Honneur. Grand Officier du Dragon d'Annam. Officier de l'Ordre Royal du Cambodge. Commandeur de l'Etoile d'Anjouan des Comores.

COLONNA de GIOVELLINA Charles Lucien Nicolas: (1892-?)
Originaire de U Pratu di Ghjuvellina. Fils d'Auguste. Lieutenant de vaisseau. Chevalier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre.

COLONNA de GIOVELLINA Don Francescu: (1725-1806)
Né à U Pratu di Ghjuvellina. En 1769, il est nommé inspecteur de la piève de Caccia par le comte de Vaux. En Septembre 1770, à Bastia, il participe, en tant que député de la Noblesse de Corti, à la Première Assemblée des Etats de Corse. En 1782, il est nommé Commissaire du Roi près de la Ghjunta de Caccia. Il meurt entre 1801et 1806.

COLONNA de GIOVELLINA François: (1789-1841)
Originaire de U Pratu di Ghjuvellina. Fils de Ghjuvanni Francescu. Ecclésiastique. Curé d'Asnières, puis de Nanterre.

COLONNA de GIOVELLINA Ghjuvanni Francescu: (1756-1826)
Né à U Pratu di Ghjuvellina. Fils de Don Francescu. En 1796, il est capitaine au 2ème Bataillon Royal Anglo-Corse. Maire de U Pratu di Ghjuvellina en 1810. Commandant de la compagnie franche de Prato en 1815.

COLONNA de GIOVELLINA Ghjuvanni Orsinu: (1600-avant 1697)
originaire de U Pratu di Ghjuvellina. Capitano.

COLONNA de GIOVELLINA Hugues Charles Emile: (1888-?)
Né à Beaucouzé (Maine-et-Loire). Originaire de U Pratu di Ghjuvellina. Fils d'Auguste. Capitaine au 6ème Cuirassiers. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de guerre.

COLONNA de GIOVELLINA Hugues François Lucien: (1848-1916)
Né à Metz (Moselle). Originaire de U Pratu di Ghjuvellina. Fils de Hugues Thomas. Chef d'escadron d'artillerie. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA de GIOVELLINA Hugues Thomas: (1810-1895)
Né à U Pratu di Ghjuvellina. Fils de Ghjuvanni Francescu. Comte. Lieutenant-colonel au 11ème Régiment de Chasseurs à Cheval. Officier de la Légion d'Honneur.

COLONNA de GIOVELLINA Lisandru: (1751-1817)
Né à U Pratu di Ghjuvellina. Fils de Don Francescu. Sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1769, puis lieutenant en 1776, puis capitaine en 1780. Il partage l'exil de Pasquale Paoli à Londres en 1795. De retour en Corse, il prend part, en 1798, à la récolte de la Crucetta. Après l'échec de celle-ci, il doit à nouveau s'exiler et devient lieutenant-colonel au service du Roi de Naples. En 1806, après la fuite du roi Ferdinand, il se retire à U Pratu di Ghjuvellina où il décède en 1817.

COLONNA de LECA Bonaventure, Jean: (1841-1883)
Né à Vicu. Il réussit au Concours des Finances en 1860. Représentant officiel de la maison de commerce marseillaise Régis au Dahomey, en 1876. Le 8 Avril 1878, il obtient pacifiquement la cession du Dahomey à la France, après être devenu le conseiller du roi Toffa.

COLONNA de LECA Francescu Saveriu: (dix-huitième siècle)
D'Ochjatana. En Novembre 1763, il participe à la Cunsulta Generale di Sartè.

COLONNA de LECA Joseph Félix: (1835-1911)
Né à Calvi. Maire de Calvi de 1861 à 1870. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA de LECA Paul Marie Auguste Jean Ange Pascal: (1816-1846)
Né à Bastia. Laboureur. En 1806, par le Conseil de Guerre d'Oran, il est condamné à la peine de mort, commuée en 20 ans de Travaux Forcés, pour voies de fait envers ses supérieurs. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1846.

COLONNA de LECA Simone: (1768-1841)
Né à Vicu. Frère de Vincente. Colonel. Aide de camp du vice-roi Gilbert Eliott. En 1793, à Aiacciu, il s'enferme avec sa Garde Nationale dans la citadelle et tient en respect la garnison française. En Juillet, la Convention déclare nulle la Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation. Il rallie ensuite le régime impérial. Grand chambellan de Litizia Bonaparte en 1815. Gouverneur d'une province du Royaume de Naples.

COLONNA de LECA Vincente: (dix-neuvième siècle)
Né à Vicu. Frère de Simone. Colonel de la Garde Nationale à Vicu en 1790. Lieutenant-colonel du 4ème Bataillon de Volontaires Corses en 1792. En 1803, il est nommé commandant d'un des cinq Bataillons de Chasseurs Corses, créés par le général Joseph Morand, celui d'Aiacciu, qui compte 200 hommes.

COLONNA de LECA Xavière-Marie (Xavière de LEKA): (1881-1914)
Née à Aiacciu. Originaire d'Ochjatana. Comédienne (théâtre, cinéma muet). Danseuse. Chanteuse. Elle décède à Paris, d'une longue maladie, à l'âge de 33 ans.

COLONNA d'ISTRIA ?: (dix-neuvième siècle)
Maire de Suddacaro en 1838.

COLONNA d'ISTRIA Antoine: (1906-1986)
Né à Casalabriva. Cousin de Charles-Simon Andrei. Résistant. Membre du Réseau Frédérick. Il vit à Alger lorsqu'il est recruté par le Special Operations Executive (S.O.E) pour la Mission Frederick. Dans le cadre de cette mission il débarque clandestinement en Corse en Février 1943. Des 3 hommes débarqués il sera le seul survivant. Il est condamné à mort par contumace les Italiens de l'OVRA, en Juillet 1943. Croix de guerre 39-45. Officier de l'Ordre des Palmes académiques.

COLONNA d'ISTRIA Antoine: (né en 1962)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Avocat international d'affaires inscrit aux barreaux de New-York et Paris.

COLONNA d'ISTRIA Camille: (1921-2008)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Elève à l'École Nationale de la France d'Outre-mer, de 1939 à 1943. Adjoint, puis chef de subdivision, puis chef de cabinet du gouverneur au Niger, de 1945 à 1950. Chef de Cabinet du Gouverneur d'Oubangui-Chari, de 1950 à 1951. Chef de district, puis chef de cabinet du gouverneur du Tchad, de 1952 à 1957. Chef de région au Cameroun, de 1958 à 1959. Sous-directeur au Ministère de la Coopération de 1960 à 1970. Sous-directeur puis chef de service au Ministère des Affaires Culturelles de 1971 à 1983. Officier de la Légion d'Honneur. Commandeur de l'Ordre National du Mérite. Commandeur de l'Ordre des Arts et Lettres.

COLONNA d'ISTRIA Charles: (1911-1991)
Né à Suddacaro. Il obtient une licence de droit et le brevet de l'Ecole Nationale de la France d'Outre-mer. Administrateur de la France d'Outre-mer en 1935. En 1939, il s'engage à Brazzaville et est affecté au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) où il commande bientôt la 8e Compagnie de Dépôt. En 1940, il rallie au général de Gaulle le territoire dont il est l'administrateur au Tchad, après avoir tenté de passer en colonie anglaise pour répondre individuellement à l'Appel du 18 juin 1940. Engagé volontaire 1941 au 1er Bataillon de marche de l'AEF (BM 1), il participe à la campagne de Syrie au cours de laquelle il prend le commandement de sa compagnie sous le feu, à la mort de son chef. Promu capitaine en 1941, il prend officiellement, en 1942, le commandement de la 2e Compagnie du BM 1 qui stationne au Tchad, à Moussoro. Nommé adjoint au gouverneur militaire du Fezzan, il rejoint l'Etat-major du général Leclerc avec lequel il participe à la deuxième campagne du Fezzan (1942-1943) et à celle de Tunisie (1943). En 1943, il est affecté à l'Etat-major de la 2e DFL en qualité de chef du 3e Bureau. Détaché au Commissariat aux Colonies d'Alger, il s'engage en 1944 dans les Commandos de France. Il est ensuite de nouveau détaché au cabinet du ministre de la France d'Outre-mer. Démobilisé en 1945, il est promu chef de bataillon de réserve en 1949. Il est inspecteur général du Travail jusqu'en 1965 puis, jusqu'en 1975, trésorier-payeur général. Maire de Suddacaro de 1965 à 1971. Il décède en 1991 à Aiacciu. Commandeur de la Légion d'Honneur. Compagnon de la Libération. Croix de Guerre 39-45.

COLONNA d'ISTRIA Charles Michel: (1867-1917)
Né à Cannelle. Commandant des troupes coloniales. Chef de bataillon au 77ème Bataillon de Tirailleurs Sénégalais. Mort pour la France, (disparu en mer), lors du torpillage du paquebot mixte transformé en transport de troupes Athos, au large de Marseille. en 1917. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 14-18. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Sarrula Carcupinu.

COLONNA d'ISTRIA Daniel: (né en 1944)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Psychologue. Titulaire d'une licence, d'une maîtrise et d'un D.E.S. de psychologie clinique. Docteur en psychologie (Université de Paris). Chevalier des Palmes Académiques.

COLONNA d'ISTRIA Don Filippu (Guillaume Philippe Auguste): (1772-1833)
Né à Aiacciu. Originaire de Suddacaro. Sous-lieutenant au Régiment Royal-Corse en 1788. Sous-lieutenant au Bataillon de Chasseurs Royaux Corses de 1788 à 1791. Lieutenant au 5ème Régiment d'Infanterie de 1791 à 1792 (Armées du Nord et de la Moselle). Capitaine de 1792 à 1795. Volontaire sur le vaisseau Le Sans-culotte lors de l'expédition des Anglais contre la Corse, en 1795. Capitaine commandant à la 1ère Compagnie Mobile du Liamone en 1801. Capitaine au 4ème Régiment des Gardes d'Honneur en 1813. Chef d'escadron et officier d'état-major du Duc de Padoue en 1815. Placé en demi-solde, il se retire en Corse, à Suddacaro en 1815. En 1819, on lui supprime sa demi-solde, sous prétexte qu'il a des interruption de service, la compagnie mobile n'étant pas comptée en service actif. En 1820 il demande à reprendre du service, et à toucher sa demi-solde, sans succès. Il renouvelle sa demande en 1825, et invoque ses charges de famille nombreuse. En 1830, il est à Paris et, profitant du changement de régime, demande sa réintégration avec le grade de chef d'escadron. En 1831, il est finalement nommé capitaine dans la Légion Etrangère. En 1833, il rentre en Corse car l'un de ses fils a été victime d'une vengeance particulière, et un autre a été grièvement blessé. Il commande alors par intérim le 5ème Bataillon de la Légion Etrangère stationnant à Pont Saint Esprit. En 1833, il est grièvement blessé, à Suddacaro, par son parent Franceschinu Colonna d'Istria, l'auteur de la mort de ses deux fils. Il meurt des suites de ses blessures.

COLONNA d'ISTRIA Élisabeth Christiane Marie-Antoinette Josèphe, épouse Lambert, dite Lily Colonna d'Istria: (1914-1971)
Originaire de Suddacaro. Licenciée en Philosophie et Lettres. Administrateur de la revue Marche Romane. Romancière. Auteur de La poupée du stalag (1945), La culture générale par le Français. Contribution à la Réforme de l'Enseignement (1949), Indiscrète Française (1959), L'Escalier Saint-Mathieu (1966)...

COLONNA d'ISTRIA François: (1864-1925)
Originaire de Suddacaro. Professeur agrégé de philosophie (il a Paul Morand, Jean-Paul Sartre, Paul Nizan, Emmanuel Beri pour élèves). Prix Victor Cousin de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, en 1896 (avec Edouard Herriot). Il écrit dans la Revue de Métaphysique et de Morale. On lui doit la traduction en français du Prince de Machiavel.

COLONNA d'ISTRIA François-Marie Félix: (1877-1959)
Originaire d'Aiacciu. Comte.

COLONNA d'ISTRIA François-Marie Pierre Hugues: (1820-1876)
Originaire d'Aiacciu. Comte. Fils d'Alexandre Ignace. Conseiller puis président à la cour d'appel de Bastia. Procureur général à Nîmes. Conseiller général de la Corse. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA d'ISTRIA Ghjuvanni Carlu (dix-huitième siècle)
Originaire de Ziddara. En 1717, il est nommé capitaine d'une compagnie corse au service de Gênes. En 1726, il est nommé par les Génois commissaire général, afin de ramener l'ordre dans le fief d'Istria.

COLONNA d'ISTRIA Hercule: (né en 1933)
Né à Appiettu. Enseignant du primaire (ER). Conteur en langue corse.

COLONNA d'ISTRIA Ignace Alexandre: (1782-1859)
Né à Aiacciu. Avocat. Procureur impérial d'Aiacciu en 1805. En 1810, il représente le Département du Liamone, plus précisément la ville d'Aiacciu, au mariage de Napoléon 1er. En 1811, il est nommé avocat général, puis procureur général de la Cour Impériale d'Appel d'Aiacciu. En 1814, il refuse de rendre la justice en Corse au nom du Roi d'Angleterre. En 1816, il est confirmé dans son poste de procureur général de la Cour Impériale d'Appel d'Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse, puis membre résident, en 1823 et président en 1824. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse. Président de chambre à la Cour Royale de Nîmes de 1818 à 1823. En 1823, il est nommé Premier Président de la Cour d'Appel de Bastia (jusqu'en 1853). Créé Comte en 1825. Il assiste au sacre de Charles X. Elu député de la Corse en 1830, mais son élection est invalidée. En 1848, il est candidat à la députation pour l'Assemblée Nationale. Conseiller général de la Corse en 1857. En 1904, publication, à Paris, de son livre Ajaccio vengée de l'accusation d'avoir conspiré contre l'empire français en 1809, de Célestin Bosc, traduit de l'italien, paru à Bastia en 1860. Il décède à Bastia en 1859, et est inhumé à Alata. Commandeur de la Légion d'Honneur en 1856.

COLONNA d'ISTRIA Jacques: Voir ISTRIA Jacques.

COLONNA d'ISTRIA Jean: (1924-2015)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Docteur en médecine (1954). Ancien interne des Hôpitaux de Marseille. Chirurgien. Chef de clinique à la Faculté de Médecine de Marseille. Chef de service au Centre Anticancéreux Régional Paoli-Calmette de Marseille Officier de la Légion d'Honneur. Médaille militaire. Officier de l'Ordre National du Mérite. Croix de Guerre 1939-1945 avec palme. Croix du Combattant Volontaire. Croix du Combattant Volontaire de la Résistance 1939-1945. Officier de l'Ordre des Palmes Académiques. Chevalier de Grâce et de Dévotion de l'Ordre souverain de Malte. Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand. Officier de l'Ordre du Mérite Ivoirien. Commandeur de l'Ordre du Mérite Sénégalais. Chevalier de l'Ordre du Mérite de Malte.

COLONNA d'ISTRIA Jean-Baptiste: (1758-1835)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Ecclésiastique. Il s'établit à Rome en 1787. Sacré évêque à Paris en 1802. Evêque de Nice de 1802 à 1833 (démissionnaire). Il se retire à Rome, où il décède en 1835. Son corps est inhumé dans la cathédrale de Nice en 1858.

COLONNA d'ISTRIA Jean-François: (1935-2022)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Titulaire d'un licence, d'une maîtrise et d'un D.E.S. de Lettres (Université de Bordeaux). Docteur de Lettres. Inspecteur d'Académie (honoraire). Officier de la Légion d'Honneur. Officier de l'Ordre National du Mérite. Commandeur des Palmes Académiques. Chevalier des Arts et des Lettres. Croix du Combattant. Médaille d'Afrique du Nord. Président de la section Corse-du-Sud de la Société d'Entraide des Membres de la Légion d'Honneur.

COLONNA d'ISTRIA Jean-Jacques: (né en 1946)
Né à Fontenay-sous-Bois (Val de Marne). Originaire de Pitretu Bicchisgià. Animateur culturel. Libraire. Editeur. Directeur de la Maison de la Culture Corse de 1969 à 1977. Fondateur de la librairie La Marge, en 1977 (il y reste jusqu'en 2000), à Aiacciu, qui a fédéré en Corse tous les acteurs engagés dans le Riacquistu, mouvement de reconquête culturelle amorcé au début des années 70. Il se consacre ensuite à l'édition avec La Marge édition, puis il fonde la maison Colonna Editions en 2005. Il contribue, avec la publication de plus de 300 ouvrages, au renouveau de l'édition contemporaine et des livres en langue corse. Il collabore à l'ouvrage collectif Une enfance corse, compilé par Jean-Pierre Castellani et Leïla Sebbar, paru en 2010. Auteur, avec Jean-Pierre Castellani, d'un recueil de textes écrit par une trentaine d'auteurs corses, Mémoire(s) de Corse, en 2012. Il collabore également au magazine mensuel IN Corsica.

COLONNA d'ISTRIA Jean-Marie: (dix-neuvième siècle)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Grand-père maternel de Paul Séverin Abbatucci. Maire de Pitretu Bicchisgià de 1804 à 1808.

COLONNA d'ISTRIA Jean Thomas Noël: (1823-1887)
Né à Suddacaro. Colonel au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens. Commandeur de la Légion d'Honneur.

COLONNA d'ISTRIA Jérôme: (né en 1982)
Né à Pitretu Bicchisgià. Fils de Robert. Médecin urgentiste. Accompagnateur de moyenne montagne. Il collabore à la revue Montagnes magazine. Auteur de Girandulata (2021)...

COLONNA d'ISTRIA Joseph: (1925-1946)
Originaire de Suddacaro. Aux heures noires de l'occupation, il réussit à se réfugier en Afrique du Nord où il s'engage, en 1942, dans les rangs de la France Combattante, avec la Première Armée Française du maréchal de Lattre de Tassigny. Après avoir été du débarquement du Sud de la France, avec son commando, il prend une part active aux durs combats qui ont précédé les prises de Toulon et de Marseille, puis à la Campagne de France et à celle d'Allemagne. Il poursuit son engagement jusqu'en Indochine où il trouve la mort dans les rues de Saigon, au cours d'un engagement contre le Viet-Minh. Croix de Guerre. Croix des T.O.E.. Plusieurs citations.

COLONNA d'ISTRIA Léo: (1928-1952)
Originaire de Suddacaro. Fils de Paulin Colonna d'Istria. Résistant. Officier aviateur. Pilote de chasse. Major de sa promotion à l'Ecole de l'Air. Il prend part aux campagnes du Maroc, de Tunisie, d'Algérie et d'Indochine. Chevalier de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire pour fait exceptionnel de Résistance. Il trouve la mort dans la province de Tay-Ninh (Vietnam) en 1952. Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume.

COLONNA d'ISTRIA Marc:
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Artiste plasticien.

COLONNA d'ISTRIA Michel: (1958-2002)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Journaliste. Diplômé de HEC, de la Fondation Journaliste Demain. Ancien élève de l'Université de Caroline du Nord,. Il débute sa carrière de journaliste sous les drapeaux, affecté à la revue Cols Bleus. Il collabore ensuite à RTL, L'Expansion, Nice Matin... Dès le début des années 80, il se spécialise dans les nouvelles technologies, d'abord au magazine Tertiel puis au mensuel Temps Micro. En 1985, il est à Les Echos où il est en charge de l'informatique et des télécommunications. Il y est également à l'origine de la création de la rubrique Médias. En 1987, il rejoint Le Monde, où il collabore aux pages Communication, jusqu'en 1994. Il est ensuite chargé de créer le service multimédia du quotidien où il gère notamment la télématique grand public, l'édition de CD-Roms et le site web qui voit le jour fin 1995. Début 1999, il est nommé directeur général adjoint de la filiale Le Monde interactif créée par Le Monde. Parallèlement, il est conseiller technique à la Commission des Nouvelles Technologies de la Fédération nationale de la Presse Française. En 1999, il rejoint ensuite Libération en qualité de directeur des éditions électroniques. Il est en charge du site web du journal, en ligne depuis 1995. Il est l'un des précurseurs de la presse électronique. Convaincu, bien avant l'explosion d'Internet, que l'avenir de la presse passerait par le web. Vice-président du Groupement des Editeurs de Services Télématiques (Gest). Après avoir quitté Libération en 2000, il est nommé directeur éditorial de Prisma Presse Interactive. Décoré de l'Ordre national du Mérite en 2001.

COLONNA d'ISTRIA Nicolas: (1900-1992)
Né à Pitretu Bicchisgià. Colonel de gendarmerie. Titulaire de 3 Croix de Guerre: 1918, 1926 (guerre du Rif), et 1944 au titre de la Résistance qu'il rejoint après la défaite de 1940. En 1944 il commande une unité de la Gendarmerie avec laquelle il participe aux combats de la libération du Languedoc. Il reçoit le même jour que son frère Paulin, le 8 mai 1954 à Lyon, la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur. Commandant de la Légion de Gendarmerie de Marseille. Croix du Combattant Volontaire. Médaille Coloniale (Médaille d'Outre-mer).

COLONNA d'ISTRIA Octave: (1804-1869)
Originaire de Suddacaro. Comte de Cinarca. Fils de Vincentellu. Colonel aux Chasseurs d'Afrique. Sorti de l'École Militaire de Saumur en 1830. Maréchal des logis dans l'armée d'Afrique, il effectue sa carrière dans les Chasseurs. Sous-lieutenant en 1833, lieutenant en 1844 et capitaine en 1850.

COLONNA d'ISTRIA (de CINARCA) Octave Constantin: (né en 1935)
Originaire d'Appietu. Comte de Cinarca. Docteur en médecine depuis 1963. Médecin dermatologue. Membre de la Société Française de Syphiligraphie et d'Angiologie, de la Société de Phlébogie, de l'Association des Léprologues de langue Française, et de l'Ordre de Malte. Maire d'Appietu de 1983 à 2008. Auteur de Interlignes, poèmes d'amour, L'Eros et l'Agapé (2018). Chevalier de l'Ordre de Malte.

COLONNA d'ISTRIA Ottaviu: (1736-1794)
Né à Suddacaro. En Septembre 1761, à Appietu, il se déclare pour Antonucciu de Matra. Avec les partisans de la République de Gênes et les Paolistes, éphémèrement unis contre Antoniu Colonna di Bozzi, à la tête de ceux de La Rocca et de l'Istria, il marche sur Ziddara, où ce dernier s'est réfugié. En Octobre 1765, à Suddacaro, il reçoit chez lui le voyageur écossais James Boswell. Il est président de la Ghjunta, à Aiacciu, lorsque trois Bonifaciens l'informent qu'ils ont décidé de livrer Bunifaziu aux Naziunali. L'attaque doit avoir lieu par terre et par mer. Il arrive par mer après avoir embarqué à Campumoru, tandis que d'autres Naziunali se présentent devant les portes de la ville, avec une troupe nombreuse. Mais les Génois ayant été prévenus, et les soutiens intérieurs prévus ne se manifestant pas, l'expédition se solde par un échec. En Mai 1768, à la Cunsulta Naziunale di Corti, il est élu Cunsigliere di a Nazione. En Janvier 1769, à la tête de 600 Naziunali, il attaque Barbaghju, qu' il prend avec Teghjime. En Avril, il est parmi les chefs Naziunali qui affrontent les Français à Ponte Novu. En Mai, après la défaite, il soutient, avec d'autres, Clémente Paoli, qui est passé dans le Dilà, en Cinarca, où il se propose d'attaquer les Français à Mizzana, dans le but de retarder ces derniers au maximum afin de permettre à Pasquale Paoli de rejoindre Porti Vechju. En 1769, Il est nommé capitaine au Régiment Royal Corse. En Août 1772, il est nommé capitaine au Régiment Provincial Corse. Il reçoit des lettres-patentes du Comte de Cinarca confirmant la filiation depuis Ugo Colonna. En 1774, à Bastia, parution de son Origine e discendenza della famiglia Colonna d'Istria, dans lequel est dressée la généalogie de la Maison d'Istria. En Août 1777, il reçoit le titre de Comte de Cinarca, par lettres patentes de Louis XVI. A Paris, édition de son Origine e discendenza della famiglia Colonna d'Istria. En Octobre 1769, avec plusieurs Corses, tous gentilshommes francophiles, il écrit à de la Tour du Pin, le ministre de la guerre de Louis XVI, afin de lui demander des démentis par rapport aux bruits qui courent d'une rétrocession de la Corse à Gênes. En 1789, il est avec Matteu Buttafuoco pour faire barrage à la Révolution. Après le retour de Pasquale Paoli, en 1790, il prend le chemin de l'émigration. Chevalier de Saint-Louis.

COLONNA d'ISTRIA Paul: (1910-1980)
Originaire de Suddacaro. Licencié en Droit. Licencié es lettres. Il est à l'Ecole Coloniale de 1929 à 1932. De 1934 à 1946, il est en Indochine, dans les commandements territoriaux, au Service à la Résidence Supérieure du Tonkin et au Gouvernement Général. Il est interné politique. De 1947 à -1951, il est au Ministère de la France d'Outre-mer, au Service Social, puis à l'Inspection Générale du Travail. De 1952 à 1954, il est en Côte d'Ivoire, chef du service du Plan, au Service Social, puis inspecteur du Service du Plan. De 1955 à 1957, il est au Ministère de l'Intérieur, De 1958 à 1960, il est à Madagascar, au Tribunal Administratif, De 1961 à 1963, il est au Ministère de la France d'Outre-mer, puis au Ministère des Affaires Sociales. De 1963 à 1964, il est au Ministère de l'Équipement. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 1939-1945. Médaille Coloniale. Médaille des Internés Politiques.

COLONNA d'ISTRIA Paul-François: (1857-1930)
Né à Pila é Canali. Militaire. De 1884 à 1911, il prend part aux campagnes de Madagascar, du Tonkin, du Soudan, de la Côte-d'Ivoire. Colonel d'Infanterie lors de la première guerre mondiale. Il est blessé à Puysaleine (Aisne), en 1914. Commandant du 174ème Régiment d'Infanterie en 1915. Commandant d'une Brigade d'Infanterie Coloniale en 1916. Cité à deux reprises (1915 et 1917). Commandeur de la Légion d'Honneur en 1916. Général de brigade en 1917, il est nommé Gouverneur militaire de Lyon. Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1919. Médaille de Madagascar. Médaille du Tonkin. Médaille du Roi Albert de Belgique. Commandeur dans l'Ordre des Saints Maurice et Lazare d'Italie. Officier dans l'Ordre du Dragon d'Annam.

COLONNA d'ISTRIA Paul-François: (1869-1930)
Originaire de Suddacaro. Capitaine au long cours aux Messageries Maritimes. En 1899, il commande le poste de pilotage du canal de Suez. Au cours de la première guerre mondiale, chargé plus particulièrement du bon fonctionnement du canal, grâce à son sang-froid et par une manœuvre audacieuse, il évite l'obstruction du canal. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA d'ISTRIA Paulin (alias Paul Cesari): (1905-1982)
Né à Pitretu Bicchisgià. Frère de Nicolas. Sous-lieutenant, il sert en Afrique du Nord pendant la campagne du Rif jusqu'en 1926. Lieutenant en 1930, il choisit la Gendarmerie. Promu capitaine, il est affecté, en 1936, en Afrique du Nord où il se trouve au moment de la déclaration de guerre en 1939. Il n'accepte pas la défaite et, ayant entendu l'appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, décide d'entrer dans la résistance. En 1943, alors qu'il vient d'être nommé adjoint au commandant de la Gendarmerie en Afrique du Nord, il est désigné à la tête d'une mission secrète (Pearl Harbour) en Corse, avec l'accord des services britanniques. Il a également pour avec mission d'unifier et de coordonner les mouvements de Résistance en Corse. Il débarque clandestinement, via un sous-marin anglais, sur la côte orientale, à travers le maquis et les montagnes, rejoint la région du Niolu où il établit son P.C. provisoire. Il s'appuie sur le Front National de la Résistance (FNR) pour unifier les différents mouvements de résistance qui sont très divisés. Le Front National de la Résistance (FNR) va passer de 2000 à 9000 adhérents. Ils seront 12000 au moment de la libération. Il fait parvenir en Corse, avec le sous-marin Casabianca, 12 tonnes d'armes et de matériels divers. Il entre au comité départemental du Front National de la Résistance (FNR) et organise la lutte préparatoire au débarquement qui a lieu le 11 septembre 1943 à Aiacciu et qui, avec l'insurrection de la Résistance, libère le territoire de la Corse. Il est ensuite placé par le Comité Français de Libération Nationale (CFLN) à la disposition du Préfet de Corse avant d'être détaché au commandement des Forces Françaises en Grande-Bretagne puis d'entrer dans Paris avec la 2e DB du général Leclerc, en 1944. Après la guerre, il est affecté au commandement de la gendarmerie à Alger puis à Lyon. Promu colonel de gendarmerie en 1947 puis général de brigade en 1956, il commande ensuite la gendarmerie des Forces Françaises en Allemagne. Candidat RPF en 1951, il est élu député d'Alger mais il démissionne rapidement de son mandat. Il reçoit le même jour que son frère Nicolas, le 8 mai 1954 à Lyon, la cravate de commandeur de la Légion d'Honneur. Il décède en 1982 à Toulon (Var). Grand officier de la Légion d'Honneur. Compagnon de la Libération. Croix de Guerre 39-45 (2 citations). Distinguished Service Order (Grande Bretagne).

COLONNA d'ISTRIA Paulu Vincenzu: (dix-huitième siècle)
Marquis de Galliano. Petit-fils de Ghjuvanni Carlu. En 1748, il est nommé second lieutenant au Régiment Royal Corse de Naples. En 1749, il est nommé second lieutenant au Régiment Royal Italien de Naples, avec dispense de service afin de poursuivre ses études. En 1754, il quitte l'armée de Naples. En 1760, il reçoit le titre de Marquis de Galliano, en vertu des dispositions testamentaires de son oncle maternel, le marquis italien Giovanni Polo de Galliano. En Mai 1772, il est formellement reconnu pour parent par le prince Laurent Colonna, grand connétable du Royaume de Naples.

COLONNA d'ISTRIA Pierre-François Jean Jacques: (1824-1904)
Né à Nîmes (Gard). Originaire de Suddacaro. Fils d'Ignace Alexandre. Artiste peintre. Il fait ses études à Florence. Auteur de portrait en pied de grandeur naturelle du ministre Jean-Charles Abbatucci qui figurera à l'Exposition Universelle de Paris en 1855. Auteur des Voceri corses, Les trois Grâces... Il peint un grand nombre de portraits, entre autres celui de son père le comte Alexandre Ignace Colonna d'Istria. Il décède à Bastia en 1904.

COLONNA d'ISTRIA Pierre-Paul: (né en 1933)
Originaire de Pitretu Bicchisgià. Docteur en médecine (1954). Chirurgien. Ancien interne des Hôpitaux de Marseille. Chef de clinique à la Faculté de Médecine de Marseille. Assistant des Hôpitaux de Marseille. Prosecteur d'Anatomie à la Faculté de Médecine de Marseille.

COLONNA d'ISTRIA Robert: (né en 1956)
Né à Marseille. Originaire de Pitretu Bicchisgià. Ancien élève de Sciences Po de Paris. Titulaire d'une maîtrise ès Sciences Economiques, et d'un diplôme de l'Institut des Hautes Etudes Internationales. Fonctionnaire régional. Responsable d'associations. Enseignant. Journaliste. Ecrivain. Historien. Inspecteur des Sites et Monuments Historiques en Corse de 1982 à 1984. Conseiller du président de l'Assemblée de Corse de 1984 à 1985. Directeur de l'Ecole Supérieure des Affaires de 1985 à 1990. Chargé de cours de 1980 à 1990. Depuis 1990, il collabore à divers journaux, magazines et revues comme Le Figaro, Le Point... Auteur de De la guerre économique (1990), L'Art du luxe (1990), Petit guide pratique du train corse (1991), Histoire de la Corse (1995), La Corse au XXème siècle (1997), De la Corse: de la Corse considérée comme un miroir de la France (1998), Corse (1998), Mémoires de Napoléon (1998), Bonjour la Corse (1998), Bernanos. Le Prophète et le poète (1998), Balades en Corse (1999), Histoire de la Corse (2001), Colomba 1923 (2001), La République prend le maquis (collectif) (2001), Pour l'amour de la Corse (2003), Voyage au Cap Corse sur les pas d'un Américain (2004), Hexagone-Trotter, récit d'un voyage à pied à travers la France… (2004), La lumière et le royaume. Essai sur l'œuvre d'Henri Bosco (2006), Ils sont fous ces Corses ! (2013), Le Testament du bonheur, recueil de critiques de livres imaginaires (2016), Une famille corse, 1200 ans de solitude (Prix du Livre Corse 2018), L'or du monde, un recueil de 72 poèmes, illustré par Sylvie Melchiori (2020), Les grandes figures de la Corse (2022), La maison (2023)... Il signe aussi de nombreux reportages sur la Corse, notamment dans Géo, Grands reportages, Le Figaro-Magazine, Le Point, Spectacle du Monde. Il anime également les pages littéraires du mensuel Corsica.

COLONNA d'ISTRIA Roccu: (dix-septième siècle)
Originaire de Suddacaro. Cinarchese. Illustrissime. En 1629, il reçoit le privilège de rester couvert devant le Sénat de Gênes. En 1644, ce privilège est étendu à ses fils.

COLONNA d'ISTRIA Vincent Jules Emmanuel Octave: (1854-?)
Comte de Cinarca. Fils d'Ottaviu. Maire d'Appietu.

COLONNA d'ISTRIA Vincentellu: (dix-huitième siècle)
Fils d'Ottaviu. En 1788, il rentre à l'Ecole Militaire. En Février 1794, il est avec les Anglais qui occupent San Fiurenzu. Avec les Anglos-Corses, Il organise l'investissement de Bastia. Il enserre la ville côtés est et sud. En Avril 1795, le Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot forme quatre bataillons de milices corses, et lui confie le commandement de l'un d'eux.

COLONNA d'ISTRIA Xavier Antoine: (1861-1928)
Né à Pitretu Bicchisgià. Journaliste. Publiciste. Conseiller municipal de Pitretu Bicchisgià de 1898 à 1900. Fondateur et directeur administrateur du quotidien socialiste ajaccien La Jeune Corse, de 1909 à 1928. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA d'ORNANO Cosmu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Pila é Canali, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COLONNA d'ORNANO François: (dix-neuvième siècle)
Juge au tribunal civil d'Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse.

COLONNA d'ORNANO Jean Marc François: (1895-1941)
Né à Alger. Originaire d'Aiacciu. Durant la première guerre mondiale, il combat dans les Spahis et dans la Coloniale. Officier en 1918, il sert en Syrie, au Sénégal, en Mauritanie, au Sahara et au Soudan. Officier des Affaires Indigènes au Maroc de 1932 à 1936. En 1938, il est commandant du cercle de Bornou-Ennedi-Tibesti. En 1940, il refuse la défaite et rejoint les troupes gaullistes. Il participe au ralliement du Tchad à la France Libre. Lieutenant-colonel des Forces Françaises Libres (FFL), il rejoint la Colonne Leclerc. Il meurt au combat en 1941, à Mourzouk, en Lybie. Compagnon de la Libération. Officier de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 14/18 (4 citations). Croix de Guerre des TOE (2 citations). Croix du Combattant. Médaille Coloniale avec agrafes AOF, Maroc. Médaille Commémorative 14/18 (Syrie). Officier de l'Etoile Noire du Bénin. Officier du Nicham Iftikar (Tunisie). Officier du Ouissam Alaouite (Maroc). Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bastia.

COLONNA d'ORNANO Sebastianu: (dix-huitième siècle)
D' Aiacciu. En 1775, il est Padre di U Cumunu à Aiacciu. En Mars 1790, il est officier municipal de la ville.

COLONNA di BOZZI César Antoine: (1890-1914)
Né à Albitreccia. Sergent au 7ème Régiment de Marche des Tirailleurs (7RMT) durant la Première Guerre Mondiale. Accusé d'abandon de poste en présence de l'ennemi, il est condamné à mort et fusillé, à Saint-Léger (Oise), en 1914. Il fait partie des 6 soldats corses fusillés durant la Grande Guerre. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune d'Albitreccia et sur le Livre d'Or des Corses tombés au Champ d'Honneur concernant la commune d'Aiacciu.

COLONNA di BOZZI Antoniu: (dix-huitième siècle)
De Ziddara. Neveu de Bianca de Rossi. En Août 1739, il obtient le grade de capitaine au Régiment Royal Corse italien (le Royal Corso) en parvenant à lever 50 hommes en armes. Il rentre en Corse en 1748.

COLONNA di BOZZI Antoniu Francescu: (1713-1761)
De Ziddara. Fils de Francescu Maria. En 1735, sa sœur, Bianca de Rossi, l'incite à rejoindre les Génois. En Avril 1736, il reçoit le titre de Baron du Roi Théodore 1er. Il est chargé d'occuper le port de Porti Vechju, où le Roi Théodore 1er attend quatre navires de matériel. Il prend sans résistance Porti Vechju dont la garnison, composée d'une quarantaine de soldats génois, s'enfuit, abandonnant deux canons. Promu colonel, il enrôle 200 hommes venus des montagnes voisines. Il est nommé chevalier du Premier Ordre, puis Comte, par le Roi Théodore 1er. En Mai, il dénonce à Théodore 1er Anghjulu Luiggi Luccioni qui a livré Porti Vechju aux Génois pour 30 sequins, et leur a donné également les plans secrets de Bunifaziu. En Janvier 1738, débarqué dans le Valincu avec 14 officiers allemands, il regroupe 800 Naziunali et attaque les Génois au nom de Théodore 1er. Il prend L'Isula. En Juillet, à la Cunsulta di Corti, il est désigné comme un des quatre otages pour le Dilà qui garantiront l'accord (de soumission à Gênes) avec les Français. Il devra résider à Toulon, libre et assuré de ne pas être livré à Gênes. En Août, il arrive Toulon. En Septembre, de Toulon, avec les autres otages corses, il écrit au général Louis de Boissieux. En Janvier 1739, il est transféré à Marseille et enfermé au Château d'If. Rentré en Corse, en Mai 1747, il dirige une assemblée du Dilà, dont les participants sont divisés sur la conduite à tenir et hésitent à s'engager ouvertement aux côtés des Naziunali du Diquà. En Mai 1751, il tente de s'opposer au départ prévu des troupes françaises. En 1754, à sa demande, les Chevaliers de l'Ordre de Malte accordent une aide de 30000 piastres aux Corses, afin de relancer l'effort de guerre. En échange, les Corses s'engagent à se rendre libres d'eux-mêmes. Leur liberté une fois reconquise, ils convoqueront une Cunsulta et proclameront la religion de Malte souveraine de l'Ile. En Décembre 1755, il est à la tête du Parti Pro-Français, dans la Dilà. En Septembre 1757, ce parti, qu'il anime avec sa sœur, tient deux Cunsulte, une au couvent d'Ulmetu, pour l'Ornanu, l'Istria, le Talavu et La Rocca, l'autre, en Octobre, au couvent de Mizzana, pour la Cinarca et Vicu. Dans ces deux Cunsulte, il est hors de question de faire alliance avec les Génois ou avec les Naziunali de Pasquale Paoli. En Décembre, il accompagne Pasquale Paoli dans le Dilà. En Août 1758, à la Cunsulta di Mizzana, les partisans de Pasquale Paoli l'élisent commandant du Dilà, ce qui entraîne les principaux opposants à Pasquale Paoli du Dilà à se rallier à lui. En Octobre, dans une lettre, il condamne les Anziani di Aiacciu, qui sont favorables à Gênes, et n'ont pas voté pour lui à l'élection des Cunsiglieri di Statu à la Cunsulta di Santu Petru di Nebbiu. En réaction, à la Cunsulta d' Ornanu, les Anziani di Aiacciu font élire Ghjuvan Battista d'Ornano, chef du Dilà à sa place. En Décembre 1759, il est élu Presidente de la piève de Mizzana. En Septembre 1761, il prend ouvertement le parti de la France, et entre en dissidence avec Pasquale Paoli. Les partisans de la République de Gênes et les Paolistes, éphémèrement unis contre lui, marchent sur Ziddara, où il s'est réfugié. Malade ou blessé, il se retire à Aiacciu. Le médecin Rossi le soigne jusqu'à sa mort, dans la Casa Frassetu. Il est enterré, clandestinement, dans l'église des Capucins.

COLONNA di BOZZI Bianca: Voir ROSSI (de) Bianca.

COLONNA di BOZZI Camillu: (dix-huitième siècle)
De Ziddara. Neveu de Bianca de Rossi. En Août 1739, il obtient le grade de capitaine au Régiment Royal Corse italien (le Royal Corso) en parvenant à lever 50 hommes en armes.

COLONNA di BOZZI Francescu Maria: (dix-huitième siècle)
De Ziddara. Capitano. En 1729, il offre la Corse au Roi d'Espagne Philippe V, dans une lettre que son neveu Mighele Anghjulu Poli porte à Madrid. En 1730, il est arrêté par les Génois qui ont appris sa démarche. Il est libéré en 1744, grâce à l'intervention de sa fille Bianca de Rossi. En Mai 1748, à l'instigation de cette dernière, il se fait élire général, et tente de soulever le Dilà en faveur des Naziunali. Il tient une Cunsulta au couvent d'Istria. Il tente de faire valider son élection au grade de général, mais ceux du Taravu et de Bastergà la refusent.

COLONNA di BOZZI(J) Ghjuseppu Maria: (dix-huitième siècle)
Membru di U Guvernu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COLONNA di BOZZI Ghjuvanni Battista: (?-1865)
Né à Aiacciu. Maire d'Aiacciu de 1819 à 1822. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA di BOZZI Marie-Rose, épouse FERRACCI: (1923-2000)
Née à Grussetu. Epouse d'Albert Ferracci. Enseignante. Militante communiste. Dirigeante départementale de l'Union des Femmes Françaises (UFF). Membre du bureau de la section départementale du Syndical National des Instituteurs (SNI) en 1966. Directrice de l'école primaire André-Maurois à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1968 jusqu'à sa retraite en 1980. Animatrice du Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées (CODERPA). Elle décède à Bunifaziu en 2000.

COLONNA di BOZZI Ugo Francescu: (1759-?)
De Ziddara. Sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1777, puis lieutenant en second en 1784. Lieutenant aux Chasseurs Royaux Corses en 1788. Capitaine commandant au 83ème Régiment d'Infanterie en 1792. Emigré, il rentre en Corse en 1793.

COLONNA-VELLUTINI née COLONNA Dorothée: (1941-2022)
Née à Murzu. Fille de Charles François Colonna. Docteure en pharmacie. Maire de Murzu de 1995 à 2022. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COLONNA-WALEWSKI Alexandre Joseph: (1810-1868)
Fils naturel de Napoléon 1er et de Marie Walewska. Adopté par le maréchal Philippe Antoine d'Ornano. Naturalisé Français après 1830. En 1851, il est chargé de missions diplomatiques en Espagne et en Angleterre. Ministre des Affaires Etrangères de 1855 à 1860. Ministre d'Etat directeur des Beaux-arts de 1860 à 1863. Président du Corps Législatif de 1865 à 1867.

COLONNA-WALEWSKI Antoine Léon: (1904-1990)
Comte. Industriel.

COLTELLONI Rinatu:
Poète. Adepte de la poésie descriptive (Tanta a Puesia) ou narrative (Sumeri nuttambuli in Bastia, paru en 1997).

COLUCCI Guido: (1877-1949)
Né à Naples. Graveur. Peintre. Epoux d'Edith Southwell. Installé à Bastia en 1910. Auteur des illustrations des volumes de l'Atlante linguistico etnografico italiano della Corsica, de Gino Bottiglioni, de L'Anima della Corsica, d'Umberto Biscottini...

COMBES Emile: (1835-1921)
Né à Roquecourbe (Tarn). Homme politique du parti radical. Médecin, franc-maçon et anticlérical. Président du Conseil de 1902 à 1905. Ministre de l'Intérieur et des Cultes. Il est à l'origine de la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat. Elu sénateur de la Corse en 1903, il opte pour le département de la Charente-Inférieure où il est également élu. Il décède à Pons (Charente-Maritime) en 1821.

COMBESCURE Florence (Mariko): (née en 1958)
Née en Avignon (Vaucluse). Originaire de Santa Lucia di Taddà. Sculpteur.

COMBETTE Christelle: (née en 1972)
Originaire d 'Aiacciu. Fille de Paul. Conseillère en communication. Gérante d'entreprise. Conseillère territoriale (divers droite) de 2015 à 2017 (secrétaire de l'Assemblée Territoriale). Elue (divers centre) à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017. Membre de la Commission Permanente et secrétaire de la Collectivité de Corse depuis 2018. Elue à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Un soffiu novu).

COMBETTE Paul: (1945-2020)
Originaire d'Aiacciu. Médecin-colonel des pompiers. Fondateur du Service des Urgences de Corse-du-Sud. Créateur des Services Mobiles d'Urgence et de Réanimation (SMUR) de Sartè, Porti Vechju et Bunifaziu. Conesiller municipal d'Aiacciu de 1975 à 1994. Conseiller territorial (divers droite) de 1992 à 1998. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COMBY Louis: (né en 1929)
Docteur en histoire contemporaine. Agrégé de l'Université. Auteur de Histoire des Corses, en 1978.

COMITI Bernardinu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Surbuddà, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COMITI Charles: (né en 1995)
Né à Paris. Originaire de Sotta. Fils de Tony. Journaliste. Reporter de guerre.

COMITI Eugène: (1886-1972)
Né à A sarra di Scupamena. Professeur de latin et d'ialien. Militant socialiste (SFIO). Président du Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes. Vice-président des Etats Généraux de la Corse en 1956. Maire de Surbuddà de 1945 à 1971. Secrétaire général de l'Association des maires de Corse en 1954. Secrétaire de la Ligue des Droits de l'Homme.

COMITI Ghjuvan Maria: (né en 1956)
Né à Bunifaziu. Il écrit dans la revue littéraire Bonanova, de l'Associu di sustegnu di u C.C.U., Università di Corsica. Auteur de Les Corses face à leur langue, en 1992, Bunifaziu e a se lengua, en 1994, A pratica è a grammatica, en 1996. Da una sponda à l'altra, en 1998, Cheese, en 2001, Saionara, u salutu di a morte, en 2002, U sangue di a passione, en 2008...

COMITI Guillaume: (1892-1925)
Né à A Sarra di Scupamena. Militaire. Adjudant-chef pilote au 37ème Régiment d'Aviation, il décède lors d'un accident aérien à Fès (Maroc) en 1925. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de A Sarra di Scupamena.

COMITI Jean:
Militant communiste. Résistant. Membre de la direction du Parti Communiste de Corse en 1945. Responsable des questions syndicales.

COMITI Jean:
Avocat au barreau d'Aiacciu (ancien batonnier). Il effectue ses études à Paris.

COMITI Joseph: (1920-2000)
Né à Sotta. Chirurgien gastro-entérologue. Fondateur de la Clinique Pasteur à Marseille. Il est plusieurs fois secrétaire d'état et ministre (Gaulliste), de 1968 à 1974 (Jeunesse et Sports, Relations avec le Parlement, DOM-TOM) Député (RPR) de Bouches-du-Rhône de 1968 à 1981. Conseiller de la région PACA de 1986 à 1998. Chevalier de la Légion d'Honneur. Ordonnancier de l'Ordre National du Mérite. A l'origine de l'association Corses Debout, qui dénonce et lutte contre le racisme anti-corse. Il décède à Bastia en 2000.

COMITI Pascale:
Installée à Aiacciu depuis 1999. Artiste peintre. Spécialiste des thèmes de l'Orient.

COMITI Paul: (1970-2022)
Né à Paris. Originaire de Sotta. Fils de Tony. Journaliste. Réalisateur. Il commence sa carrière à 23 ans en filmant la guerilla FARC et les narcotrafiquants d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud. Il reçoit son premier prix en 1999 pour son film Les mineurs du Diable, un documentaire qui dévoile le travail des enfants dans les mines du Tungsten. Lauréat de onze prix pour six films dont Le Prix des correspondants de guerre pour un documentaire sur les troupes occidentales en Afghanistan. Il tourne dans de nombreux pays du Moyen-Orient, de l'Iran à l'Irak, du Liban à Israël. Ses documentaires ont notamment été diffusés par Envoyé Spécial sur France 2, Enquête Exclusive sur M6, Les Routes de l'impossible sur France 5, TF1, Arte, Canal+, ainsi que sur la BBC et Al Jazeera. Il décède à Paris, en 2022.

COMITI Paul Sylvestre: (1921-1997)
Né à Sotta. Membre des Forces Navales Françaises Libres (FNFL) durant la Seconde Guerre Mondiale. Commissaire de police. Chef des gardes du corps du général De Gaulle en 1958. Cofondateur du SAC (Service d'Action Civique) en 1959. Président du SAC de 1960 à 1969.

COMITI Pierre:
Chercheur associé. Auteur de Mines et métallurgie du fer en Corse du XVe au XVIIIe siècle, paru en 2011.

COMITI Tony: (né en 1950)
Né à Paris. Originaire de Sotta. Fils de Paul Sylvestre. Journaliste. Photographe indépendant. Grand reporter. Fondateur et dirigeant de Tony Comiti Productions, agence de presse et de production, créée en 1993. Médaille d'or Inter-Chaînes pour Iran en Guerre (1980). Grand Prix du grand reportage au Festival de Lille pour Qui a tué Chicho Mendes ? (1989). Prix du journaliste d'investigation au Festival International du Scoop d'Angers pour Chili: mon voisin est un tortionnaire (1999). Premier Prix au Festival International du Scoop et du Journalisme d'Angers pour Cadillac, au bonheur des fous (1999). Prix Martin Ennals de Genève, meilleur film sur les Défenseurs des Droits de l'Homme pour Chili: mon voisin est un tortionnaire (2001).
Voir le site de Tony COMITI

COMITI Vincent: (1787-1843)
Né à A Sarra di Scupamena. Propriétaire. En 1842, à Bastia, il est condamné à 15 ans de Travaux Forcés, pour complicité de meurtre. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1843.

COMITI Vincent Pierre: (né en 1949)
Originaire de A Sarra di Scupamena. Docteur en médecine. Docteur en histoire. Responsable bénévole du Département d'Histoire de la Médecine de 1990 à 1996. Responsable de centres de documentations. Chargé de mission et conseiller technique auprès de directeurs d'administration centrale au sein des ministères sociaux. Responsable du Laboratoire d'Anthropologie Physique du Collège de France. Auteur de La géographie médicale de la Corse à la fin du XVIIIe siècle, paru en 1980, Histoire du droit sanitaire en France (1994), Histoire sanitaire et sociale (1997), Les textes fondateurs de l'action sanitaire et sociale (2002)...

COMMERE Yves (Jean): (1920-1986)
Né à Paris. Artiste peintre. Sculpteur. Aquarelliste. Dessinateur. Illustrateur. Il peint, en 1974, des paysages de Corse.

COMMINES de MARSILLY Louis Joseph Auguste: (1811-1890)
Botaniste. Il publie à Paris, en 1872 un Catalogue des plantes vasculaires indigènes ou généralement cultivées en Corse.

COMMODE (Marcus Aurelius Commodus): (161-192)
Empereur romain de 180 à 192. La Corse est sous son autorité directe.

COMNENE Georges Stéphane: (vingtième siècle)
Né à Alexandrie. Artiste peintre d'origine corse.

COMNENE (STEPHANOPOLI de) Laure: (vingtième siècle)
Née à Aiacciu. Originaire de Carghjese. Artiste peintre. Elle présente deux tableaux au Salon des Artistes Français en 1907 intitulées Roses trémières et Pivoines.

COMNENE (STEPHANOPOLI de) Marie-Anne: (1887-1978)
Née à Carghjese. Romancière. Epouse de Benjamin Crémieux. Après la mort de celui-ci elle poursuit sa traduction du théâtre de Pirandello. Auteure de Rose Colonna (1930), Violette Marinier (1931), Le bonheur (1932), Eté (1933), L'ange de midi (1934), Arabelle (1934), La vie commence (1935), Arabelle-Femme (1936), L'Homme aux yeux gris (1937), Grazia (1938), La Surprise (1941), France (1945), La fin d'Arabelle (1946), Gaïa, jeune fille grecque (1948), Joconde (1950), Pauline Argyropoulos et le journal d'une femme amoureuse, en 1954, et de Cargèse, une colonie grecque en Corse, paru en 1959. Auteure d'une pièce de théâtre Tout pour le mieux, en 1926.

COMPARETTI Jérôme: (1911-1943)
Né à Bunifaziu. Résistant. Membre des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Il assure le transport d'armes pour le compte de la Résistance. Il est fait prisonnier lors des combats de Livia. Il est fusillé par les Chemises Noires Italiennes le 17 Septembre 1943, entre Carbini et Orone. Reconnu Mort pour la France. Un quai du port de Bunifaziu honore sa mémoire Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bunifaziu, sur celui de la commune de Carbini, et sur le Livre d'Or de la Résistance de la commune de Sartè.

COMPARETTI Max
De Bunifaziu. Auteur de Un dialecte d'origine ligure parlé par les Bonifaciens en Corse, paru en 1975.

COMPIANO (di) Angelo Giovanni: (quinzième siècle)
Génois. Chancelier de l'Ufficio di San Giorgio. En 1498, deux copies des Capitulaires révisés de 1496 lui sont envoyées à Gênes.

COMPIENDI (de) Jean Pierre: Voir LUCCIARDI Ghjuvan Petru.

COMPTON Edouard Théodore: (1849-1921)
Né à Stock Newington (Angleterre). Artiste peintre (paysages de montagne). Il séjourne en Corse. Il peint Corte auf Korsika (1895), A hill village, Corsica... Il illustre l'ouvrage The Picturesque Mediterranean avec six de ses huiles sur toiles (dont Vue de la forêt de Valdoniello et Vue de Bastia) et de nombreux dessins (Capo Corso, On the road to Bastia, Brando, Calvi, Corte-Paoli, Ascent of Monte Cinto, Forest of Aïtone, Mouflon, Gorge of Evisa, Napoleon's grotto-Ajaccio, Grottoes of Bonifacio).

CONCA Sebastiano: (1680-1764)
De Gaeta. Peintre. Il laisse des oeuvres importantes en Corse. Auteur de La Vierge du Rosaire dans l'église de Santu Petru di Tenda.

CONCHA (de) Consalvo: (seizième siècle)
Génois. Podestat de Sari en 1530.

CONFALONIERI Agostino: (dix-septième siècle)
Père Jésuite. Premier recteur des collèges jésuites de Gênes et de Bastia. Missionnaire en Corse, il sillonne tout le Deçà-des-Monts.

CONFORTINI Antoine:
Militant du Comité d'Etude et de Défense des Intérêts de la Corse (CEDIC), en 1964, puis de l'Action Régionaliste Corse (ARC). Co-fondateur de l'hebdomadaire nationaliste Arritti, en 1966.

CONFORTINI Bartolomeo: (dix-septième siècle)
Peintre italien né à Pise, domicilié à Bastia. On retrouve de ses oeuvres peintes à Bastia entre 1605 et 1618.

CONFORTO Charles-André: (né en 1951)
Né au Gabon. Originaire de Carghjese. Médecin. Musicien (guitare). Il publie 11 opus d'inspirations diverses dont 4 Etudes cargésiennes, bel hommage rendu à la beauté de son village du bord de mer.

CONNEAU Henri François Eugène: (1803-1877)
Né à Milan. Gendre du peintre Ghjuliu Pasqualini. Petit neveu par alliance du général Tiburziu Sebastiani. Il fait la connaissance de Louis-Napoléon Bonaparte au cours des révolutions italiennes de 1830. A la suite du coup d'état manqué de 1840, il est emprisonné avec Louis-Napoléon Bonaparte à la prison de Ham (Somme). Il est libéré en 1846. Nommé premier médecin personnel de Napoléon III en 1852. Député (majorité dynastique) de la Somme de 1852 à 1867. Créateur du Musée Napoléonien à Aiacciu en 1853. Sénateur en 1867 à 1870. En 1857, il écrit La Corse et son Avenir, qui est un constat de l'état du Département et donne des idées directrices sur sa mise en valeur. Il s'installe en Corse, à A Porta d'Ampugnani, en 1868. Il est à l'origine de l'institution des soins pour les indigents. Il fonde, avec Antoine Mattei et Charles Marchal, la Société de Secours des Médecins Corses. Conseiller général de A Porta d'Ampugnani jusqu'en 1877. Vice-président du Conseil Général de la Corse. Il décède à A Porta d'Ampugnani en 1877. Grand officier de la Légion d'Honneur. Officier des Palmes Académiques. Grand-croix de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. Grand-officier de l'Ordre de Vasa (Suède). Grand-officier de l'Ordre de la Couronne de Chêne. Commandeur de l'Ordre de l'Aigle Noir de Prusse. Commandeur de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie. Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Commandeur de l'Ordre de Frédéric de Wurtemberg. Commandeur de l'Ordre du Mésoigne. Chevalier de l'Ordre Royal de François de Naples. Médaille de la Guerre d'Italie (campagne de 1859).

CONNEAU Louis Napoléon Eugène Joseph: (1856-1930)
Né à Paris. Fils d'Henri François Eugène. Général de division. Grand officier de la Légion d'Honneur. Grand cordon de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges. Chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. Officier de l'Ordre de Notre-Dame de Guadaloupe. Médaille de Sardaigne.

CONRAD II le Salique: (990-1039)
Roi de Germanie en 1024, d'Italie, en 1026, empereur germanique de 1027à 1039. En 1037, il consacre l'hérédité des fiefs dans tout son empire, ce dont profitent les marquis Obertenghi de Corse.

CONRAD Joseph: (1857-1924)
Romancier anglais. Auteur du roman Miroir dans la mer, en 1906, dont l'un des héros est le navigateur capcorsin Dumenicu Cervoni. Il effectue un séjour en Corse, à Aiacciu, en 1921.

CONRAD (LAPRADE) Marcelle: (1897-1990)
Botaniste. Iconographe (aquarelles). Arrivée en Corse en 1924. Elle étudie la flore insulaire. Auteur de Flora Corsicana Iconographia. Elle est à l'origine du renouveau de la mycologie en Corse. Artiste scientifique, auteur de plusieurs centaines d'aquarelles de plantes. Elle décède à Vizzavona en 1990.

CONRADO: (douzième siècle)
Evêque de Rome. En 1159, il est envoyé en mission en Corse, par le pape Alexandre III, pour faire connaître à ce dernier si celle-ci est prête à se ranger sous l'autorité de l'Empereur du Saint Empire Frédéric 1er Barberousse. La mésentente entre Gênes et Pise fait échouer cette mission.

CONRADO (CONRADUS): (treizième siècle)
Evêque du Nebbiu en 1246.

CONSORTI Guy: (1943-2021)
Sculpteur arrivé en Corse, à Palasca, depuis 1966, et installé à Calvi depuis 1995. Mosaïste. Peintre. Architecte d'intérieur. Il participe à l'embellisement et à la modernisation des infrastuctures de la ville de Calvi. Auteur de la sculpture monumentale en granit Jason et les Argonautes qui orne l'entrée du collège Pascal Paoli à L'Isula.

CONSTANT-CAVALLI René: (né en 1966)
Né à Montelimar (Drôme). Photographe. Accompagnateur de montagne.

CONSTANTIN 1er le Grand (Caius Flavius Valerius Aurelius Constantinus): (280-337)
Empereur romain de 306 à 337. Sous son règne, la Corse, la Sardaigne et la Sicile sont gouvernées par un même magistrat (Rationalis Trium Provinciarum). En 313, par l'Edit de Milan, il établit la liberté religieuse, et la Corse ressortit au diocèse de Rome. Mariana devient siège épiscopal. En 325, il cède la Corse et toutes les provinces de l'Occident au pape Sylvestre 1er (Donation de Constantin).

CONSTANTINA AUGUSTA: (560-605)
En 582, elle épouse Maurice, l'empereur d'Orient. Voir Grégoire 1er.

CONSTANTINI Paul Pascal: (1936-2020)
Originaire de Tassu. Journaliste (ORTF, TF1). Grand reporter. Photographe. Cameraman. Spécialiste des prises de vues en hélicoptère. Fondateur de la société Hélimage.

CONSTANTY Hélène: (née en 1958)
Née à Marseille. Originaire de Calvi et Montemaio. Journaliste indépendante. Elle couvre l'acutalité corse pour l'hebdomadaire L'Express depuis plusieurs années. Auteur de Les secrets de warren buffett l'homme qui a gagne 200 milliards (1998), Internet, les nouveaux maîtres de la planète (2000), Le Lobby de la gâchette (2002), Ma France à moi (2003), Warren Buffett: L'investisseur intelligent (2005), Députés sous influences: Le vrai pouvoir des lobbies à l'Assemblée nationale (2006), Warren Buffett: L'homme le plus riche du monde (2008), Le Clan du Président (2008), Razzia sur la Corse: Des plasticages à la folie spéculative (Prix du Livre Corse 2012)... Scénariste de la BD Une histoire du nationalisme corse en 2021.

CONSTANZA Ignazio: (dix-huitième siècle)
Père jésuite. En 1717, il rassemble près de 10000 personnes sur l'esplanade du couvent des Servites de A Casabianca d'Ampugnani.

CONTAND ?: (dix-huitième siècle)
Adjudant général de Bastia. En Mai 1794, il signe, pour les Républicains, la reddition de Bastia devant les Anglais.

CONTARDI Cesare: (?-1585)
Evêque du Nebbiu de 1574 à 1578. En 1578, il est évêque de Sagone, où il succède à Gerolamo Leone. En 1581, un différent l'oppose à l'évêque d'Aiacciu, Cristoforo Guidiccioni. Il meurt en 1585. Il est remplacé par le Génois Guiseppe Godoni.

CONTARDO Idone: (douzième siècle)
Consul génois. En 1168, avec deux autres consuls génois (Corso Serra et Anselmo Garrio), il affronte les Pisans en un combat naval entre l'île de Pianosa et la Corse. Ceux-ci sont battus.

CONTE Andrione (ou Rollandino): (quinzième siècle)
Génois. En 1488, il commande les troupes génoises de l'Ufficio di San Giorgio, contre Ghjuvan Paulu di Leca. Il est assiégé à Cinarca, et doit se rendre aux Corses.

CONTE-GRANDCHAMPS ?: (dix-neuvième siècle)
Ingénieur des Ponts et Chaussées. En 1859, il édite La Corse, sa colonisation et son rôle dans la Méditerranée.

CONTI Adèle: (vingtième siècle)
Née à Lyon. Artiste peintre. Elle fait ses études à l'école de peinture Novellini à Aiacciu.

CONTI Alfred: (1823-1872)
D'Aiacciu. Fils d'Antoine. Lieutenant-colonel. Mort à Cherchell (Algérie) en service commandé.

CONTI Anthoni (ACP):
Chanteur sous le pseudo ACP. (rap bilingue corse et français).

CONTI Antoine Grégoire: (1794-1864)
D'Aiacciu. Fils de Stefanu. Avocat. Receveur général des Finances de la Corse sous Napoléon III. En 1855, il fait édifier à Aiacciu son hôtel particulier, le Palais Conti, qui abrite à la fois ses appartements et la Recette Générale. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CONTI Charles Etienne (Etienne): (1812-1872)
Né à Aiacciu. Fils de Dumenicu. Avocat à Aiacciu en 1837. Poète de langue française. Procureur général de Bastia en 1848. Secrétaire particulier de Napoléon III. En 1838, il écrit un poème pour accueillir Niccolo Tommaseo, à son arrivée en Corse. En 1839, il reçoit Prosper Mérimée à Aiacciu. Conseiller général de la Corse (d'Aiacciu) en 1843. Député de la Corse de 1848 à 1849 et de 1871 à 1872. Nommé Conseiller d'Etat en 1852. Directeur des Affaires Criminelles et des Grâces au ministère de la Justice. Chef de cabinet et secrétaire particulier de Napoléon III en 1864. Sénateur de la Corse de 1868 à 1870. En 1871, il est élu député (Bonapartiste) de la Corse à l'Assemblée Nationale, dite de Bordeaux, et à nouveau conseiller général d'Aiacciu. Il décède à Paris, en 1872. Grand Officier de la Légion d'Honneur.

CONTI Dumenicu: (dix-neuvième siècle)
D'Aiacciu. Membre du conseil municipal d'Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse. En 1830, durant les Trois Glorieuses, il est membre de la Commission désignée par le Conseil Municipal d'Aiacciu qui est chargée du maintien de l'ordre.

CONTI Etienne (Steph): (1821-1884)
D'Aiacciu. Fils d'Antoine. Chef d'escadron de Gendarmerie. Nommé receveur général des Finances de la Corse en 1860 (il succède à son père). Chevalier de la Légion d'Honneur.

CONTI M. A.: (dix-neuvième siècle)
En 1855, il publie une brochure sur le chemin de fer sardo-corse comme élément susceptible de réduire les distances entre l'Europe et l'Afrique.

CONTI Napoléon: (1825-1903)
D'Aiacciu. Fils d'Antoine. Receveur général des Finances de la Corse.

CONTI Natacha:
Originaire de Bastia. Diplômée universitaire en arts du spectacle. Trapéziste. Danseuse. Comédienne. Crétrice de la Compagnie des Mines de Rien en 2004.

CONTI Paulu Emiliu: (dix-huitième siècle)
En Mars 1790, il est officier municipal d'Aiacciu. En Avril 1797, il est l'un des cinq membres élus de l'administration centrale du Département du Liamone. En Mai 1800, il signe la procédure de mise en place du nouveau préfet du Département, Ghjuvan Battista Galeazzini.

CONTI Pierre: (1809-1884)
Né à Aiacciu. Fils de Silvestru. Médecin-chef à l'hôpital militaire d'Aiacciu de 1858 à 1870. Président de la Société d'Agriculture de la Corse en 1865.

CONTI Silvestru: (1783-1858)
Né à Aiacciu. Mercier-fourrier, trésorier de la fabrique d'Aiacciu. Procureur du prélat Mario Peraldi. Exécuteur testamentaire du cardinal Fesch.

CONTI Stefanu: (1761-1818)
D'Aiacciu. Négociant. Receveur général des Finances de la Corse de 1790 à 1795.

CONTINI Salvatore: (?-1984)
Sarde. Auteur de plusieurs assassinats en Italie. Homme de main de Jean Alfonsi. Soupçonné d'avoir participé à l'assassinat de Guy Orsini. Il trouve la mort à la prison d'Aiacciu, où il est assassiné, avec Jean Marc Leccia, par un commando du FLNC en 1984.

CONTRESTI Toussaint: (1869-1936)
Originaire de Bastia. Architecte. Lauréat du Legs Sisco. Elève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris.

CONTRI Anghjulu Santu: (dix-huitième siècle)
Originaire de Santa Maria di U Poghju. Neveu de Luiggi Giafferi. Nommé membre du Tribunal Suprême à la Cunsulta di Ampugnani en 1734. Pievanu de Moriani en 1736, il est nommé colonel par le Roi Théodore.

CONTRI Etienne: (?-1984)
Né à Santa Maria di U Poghju. Chanteur réputé du canton de Campulori di Moriani.

CONTRI Filippu Francescu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Santa Maria di U Poghju, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CONTURBINO Bartolomeo: (seizième siècle)
Génois. En 1564, il est commandant, avec cinquante hommes, du château d'Istria, repris à Sampieru Corsu.

COOK ?: (dix-huitième siècle)
Officier anglais. En Janvier 1794, envoyé par Samuel Hood pour rencontrer Pasquale Paoli , il débarque à L'Isula et gagne Muratu.

COPERCHIO Fabio: (seizième siècle)
Mercenaire italien aux services des Français. En 1558, il aide le duc François de Guise à prendre aux Génois, le fort d'Ischia Nova, dans l'étang de Biguglia, tenu par les Génois.

COPPEE François: (1842-1908)
Poète et académicien français. En 1880, il effectue un séjour à Aiacciu.

COPPENS Yves: (1934-2022)
Né à Vannes (Morbihan). Paléontologue. Professeur titulaire de la chaire de Paléoanthropologie et Préhistoire au Collège de France. Membre de l'Institut de France. Président d'honneur et du conseil scientifique de la revue Stantari, créée en 2005. Parrain de l'émission télévisée Stantari, sur la chaine corse Via Stella. Il collabore également aux tournages de documentaires sur la préhistoire corse.

COPPI Dominique: (1898-1981)
Né à Muratu. Menuisier. Meunier. En 1971, il met au point un système de décorticage automatique des châtaignes.

COPPOLANI Jean Noël (U Piturellu): (1827-1880)
Artiste peintre originaire de Marignana. Décorateur. Sculpteur. Il effectue des travaux dans l'église Sainte-Marie de Soccia, dans la cathédrale d'Aiacciu, dans l'église Saint-Martin à Evisa, dans l'église Saint-Jacques à Marignana. Auteur des statues de Saint-François-Xavier et de Saint-Roch, dans l'église de Chidazzu, à Marignana, et de Saint-Roch, dans l'église de Rennu.

COPPOLANI Jean Yves: (1946-2023)
Professeur à l'Université de Corti. Directeur de l'UFR de droit, sciences sociales, économiques et de gestion jusqu'en 2013. Vice-président de l'Université de Corti. Professeur émérite des Universités. Membre de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH). Doyen honoraire de la Faculté de Droit de L'Université de Corse. Président de la CORSAVEM (Corse Aide Aux Victimes et Médiation). Membre du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel. Membre du bureau de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (SSHNC). Auteur, avec Antoine-Laurent Serpentini, de Les Statuts Civils et Criminels de la Corse (1551), paru en 1999. Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006. Officier de l'Ordre National du Mérite. Officier des Palmes Académiques.

COPPOLANI Xavier: (1866-1905)
Né à Marignana. Il part en Algérie en 1878. Titulaire d'un diplôme d'arabe classique (1889). Fonctionnaire colonial. Administrateur chargé d'organiser le protectorat des Maures et de créer la Mauritanie en 1895. Secrétaire général des colonies en 1901. En 1902, il se fait l'arbitre du conflit qui oppose tribus guerrières et pacifiques Trarzas. Il crée une Revue franco-musulmane et saharienne. Il ouvre la route Sénégal-Maroc. Il est assassiné, dans le Tagant, par un illuminé, en 1905. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COPPOLE Anton Francescu: (seizième siècle)
Pro-Génois. En 1557, il doit fuir Furiani, attaqué par les troupes de Giordano Orsini. En 1564, il s'oppose à Sampieru Corsu, dans sa reconquête de la Corse, avec les troupes du Génois Nicolo d Negri.

COQUILLAY Jacques: (né en 1935)
Né à Châteauroux (Indre). Artiste peintre. Sculpteur. Peintre officiel de la Marine en 1995. Il peint de nombreux paysages de la Corse et y fait des expositions.

CORAZZI Paul Louis Napoléon: (1910-1995)
Né à Marseille. Originaire de Bigornu. Résistant. En 1942, il est président de la commission de cryptage au camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) alors transformé en camp d'internement pour prisonniers politiques, juifs, etc. Son rôle consiste à définir quelles personnes sont aptes à partir pour le camp de Drancy. Il sauve ainsi près de 300 enfants juifs de la mort. Membre du groupe de résistance de Dorres (Pyrénées-Orientales), il fournit des renseignements au réseau britannique Mithridate. En 1989 il est décoré par l'ambassadeur d'Israël du titre de Juste parmi les Nations. Administrateur national de l'Association des Donneurs de Voix. Chevalier de la Légion d'Honneur. Médaille d'or de la Société d'Encouragement au Bien.

CORAZZINI Ange-Félix: (1891-?)
Né à Pedicorti di Gaghju. Engagé volontaire au Régiment d'Artillerie de Bizerte. Adjudant. En 1914, il est blessé une première fois à Verdun, puis il prend part à la seconde bataille de la Marne et est gravement blessé à Ribécourt-Dreslincourt. Résistant pendant la Deuxième Guerre Mondiale, il est chef-adjoint cantonal du groupe Combat. Maire de Pedicorti di Gaghju de 1925 à 1965 (révoqué par le gouvernement de Vichy). Commandeur de la Légion d'Honneur.

CORAZZINI Anghjulu Felice: (dix-huitième siècle)
Originaire de Pedicorti di Gaghju. Capitaine des Naziunali. En Mai 1757, les pièves de Castellu, du Fiumorbu, de Rogna et de Serra, tentent de se soulever contre les Naziunali. Ces derniers, qu'il commande, arrêtent les insurgés à Pedicorti.

CORAZZINI Michel: (1810-1856)
Né à Pedicorti. Laboureur. En 1851, à Bastia, il est condamné à 20 ans de Travaux Forcés, pour homicide volontaire. Il décède à l'hospice du bagne de Toulon (Var), en 1856.

CORBALAN Thierry: (né en 1959)
Né à Oran (Algérie). Installé à Aiacciu en 2005. Policier. Vice-champion de France de la Police de judo à plusieurs reprises. En 1988, victime d'un accident, il est amputé des deux bras. Il se lance alors dans la course à pied (marathon de Nice en 1990 en 3h30'), puis la natation. Il traverse en 2009 et 2010 les bouches de Bunifaziu en monopalme. En 2012 il crée l'association Le dauphin Corse pour laqelle il réalise la traversée du canal de Corse entre l'ile d'Elbe et la Marine de Sisco (soit près de 60 kms) en 15 heures et 50 minutes. Chevalier de l'Ordre National du Mérite en 2014. Voir le site de Thierry CORBALAN.

CORBANI Virgile: (1906-1944)
Né à Bastia. Résistant. Secrétaire de la CGT à Nice. Responsable régional du PCF. En 1940, il est interné au camp de Chibron (Var) puis transféré en 1941 dans celui de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn). Il s'en évade, et de retour à Nice, il réside clandestinement dans le château de Ginestière, où il anime une imprimerie clandestine. A la fin de juillet 1944, les Nazis l'arrêtent. Il aurait été fusillé à Marseille (son corps ne sera jamais retrouvé). En son hommage, une plaque est apposée devant la Bourse du Travail de Nice.

CORBARA Casimir-Raymond: (dix-huitième siècle)
Officier de l'armée anglo-corse. Officier au service de Naples et de FERDINAND IV, Roi des Deux-Siciles. il meurt, rentier riche et comblé, à Palerme.

CORBELLINI François: (1863-1943)
Né à Gênes (Italie). Artiste peintre. Paysagiste. Aquarelliste. Animalier. Elève de l'Ecole Nationale des Beaux-arts à Paris. Conservateur du Musée Fesch à Aiacciu. Professeur de dessin. Il exerce en CorseAiacciu et à Piana) de la fin du dix-neuvième siècle jusqu'en 1907. Il est un des animateurs de l'Ecole d'Aiacciu. Auteur de Lumière d'Automne, Vieille rue au couchant, Mer belle aux Iles Sanguinaires... Illustrateur de livres. Il collabore à L'Annu Corsu et à La Corse Touristique. Conservateur des musées de la ville d'Aiacciu en 1920. Il décède à Piana en 1943.

CORBELONE ?: (dix-huitième siècle)
En Juin 1774, il est à la tête des Niulinchi qui se soulèvent et qui parcourent les pièves de Talcini, Boziu, Vallerustie, Rustinu. Ils attaquent un détachement de soldats français, faisant de nombreux morts.

CORDOLIANI Emmanuelle: (née en 1972)
Née à Marseille. Originaire de San Fiurenzu. Metteur en scène. Comédienne. Dramaturge. Diplômée du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique en 1998. Professeur d'art lyrique au Conservatoire de Paris en 2003.

CORDOLIANI René: (né en 1934)
Né à Monaco. Médecin pédiatre. Conseiller territorial (Front National) de 2015 à 2017.

CORDOLIANI Sébastien: (né en 1979)
Originaire de Muratu et Rutali. Artiste designer. Diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI) en 2004. Lauréat du Grand Prix de la Création de la Ville de Paris en 2005. Lauréat du programme de résidence à la Villa Kujoyama à Kyoto en 2007. Lauréat du Concours Audi Talents Awards (2007). Grand Prix Design Parade 03 à la Villa Noailles (2007).

CORI Bernardo:
Professeur agrégé de géographie urbaine au département des sciences de l'environnement de l'Université de Florence. Auteur, avec Giovanni Ridolfi et Carlo da Pozzo, de Le Relazioni della Corsica con il Continente: studio geografico, paru en 1974.

CORIOLANI Carlo: (1817-?)
Artiste peintre né dans la région de Parme. Il exerce en Corse entre 1846 et 1872.

CORIZZI Mathieu: (1891-1976)
Né à Bastergà. Frère de Paul. Artiste peintre (paysages, natures mortes, portraits). Il peint de 1915 à 1973. Peintre de Corti et Aiacciu. Il peint Aiguilles de Bavella, vues de Folce-Bilcese (1923), Frascajo (Niolo), Forêt de Valdoniello (1926), Le Tavigliano, La Scala de Santa Regina, Ajaccio en 1913, Les pêcheurs d'Ajaccio (1921)...

CORIZZI Paul: (1883-1953)
Né à Aiacciu. Frère de Mathieu. Photographe. Artiste peintre (aquarelliste paysagiste). Artiste prolifique. Il peint Aiacciu.

CORIZZI Santa: (1895-1966)
Née à Aiacciu. Soeur de Mathieu et Paul. Chapelière. Artiste peintre (aquarelliste).

CORMIER Henri: (1832-1916)
Dominicain. Fondateur et premier prieur du couvent de Curbara (de 1861 à 1865). Il est béatifié par le pape JEAN-PAUL II en 1994.

CORNEANI Antoine: (?-1943)
Né à Pitretu Bicchisgià. Résistant. Il est déporté par les Italiens en Juillet 1943, et porté disparu. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sue le Monument aux Morts de la commune de Bastia.

CORNILLAC Suzanne (Cornelia TRAMONI): (1904-1982)
Née à Paris. Artiste peintre. Aquarelliste. Elle effectue plusieurs séjours en Corse (1935, 1936, 1937...). Lors de ses visites, elle réalise de nombreuses aquarelles. En 1938 elle s'installe à Aiacciu avant de se fixer à Nice. A partir de 1949, elle vient peindre tous les ans en Corse, jusqu'en 1980. Ses dessins et peintures illustrent également de nombreux ouvrages corses.

CORONATI Ange François: (1808-1855)
Né à Sartè. Laboureur. En 1836, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour assassinat. Il décède à l'hospice du bagne de Toulon (Var), en 1855.

CORONELLI Vincenzo: (1650-1718)
Ecclésiastique, géographe et constructeur de nombreux globes à Venise, y fondant l'Académie des Argonautes en 1684. En 1692, il dessine une carte de la Corse.

CORRODI Hermann Davis Salomon: (1844-1905)
Né à Frascati (Italie). Artiste peintre suisse (paysages et genres). Auteur d'une Vue de Corse (exécutée vers 1890) exposée au Musée de Washington.

CORROTTI Michèle: (née en 1953)
Née à Sartè. Enseignante (lettres et cinéma). Ecrivain. Artiste peintre. Responsable du festival du Film et des Cultures Méditerranéennes Arte Mare de Bastia depuis 1993, présidente et déléguée générale depuis 2009. Fondatrice du Prix Ulysse (décerné à un premier roman et à l'ensemble d'une oeuvre) en 2001. Co-auteur (avec Philippe Peretti) de Petite Italie (2012), de Les mauvais sujets ( Prix du Livre Corse 2016), L'école des cas désespérés, A scola di i casi addisperati (2017), Entre chien et loup (avec Philippe Peretti, 2019), Piazza Porta (2023)... Chevalier de la Légion d'Honneur.

CORSA: (premier siècle avant notre ère)
Bergère ligure. Voir Salluste.

CORSANICO: (seizième siècle)
Mercenaire corse au service du Roi de France François 1er en 1535.

CORSETTO: Voir SPINOLA Domenico Maria.

CORSI Anghjulu Luiggi: (1746-avant 1786)
Originaire de Talasani. Fils de Patriziu. Lieutenant au Régiment de Buttafuoco. Reconnu noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse en 1772. Nobile Dodeci du Diquà en 1781.

CORSI (de) Anghjulu Luiggi: (dix-neuvième siècle)
Neveu de Patrice. Ecclésiastique. Curé de Brandu. Conseiller général républicain du canton de Peru Casevechje de 1889 à 1895.

CORSI Antonio: (quinzième siècle)
Peintre corse dont l'activité est attestée en Toscane (essentiellement à Lucques) entre 1487 et 1497.

CORSI (de) Ange, Louis-Marie, Joseph, Patrice: (1886-1948)
Né à Peru Casevechje. Avocat à Bastia. En 1919, il est élu conseiller général (de gauche) de Peru Casevechje. Il se rallie ensuite à la droite piétriste. Collaborateur du régime pétainiste de Vichy en 1940.

CORSI (de) Anghjulu Luiggi Maria: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Talasani, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CORSI Carlu: (seizième siècle)
Vivant à Talasani en 1571. Il est l'ancêtre de la famille de Corsi, de Talasani.

CORSI (de) Felicianu: (1835-1870)
Originaire de Talasani. Chirurgien de marine. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CORSI (de) Ghjacumu Filippu: (né en 1744)
Originaire de Talasani. Docteur en médecine. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Padre di Cumunu de Talasani.

CORSI (de) Patrice: (1824-1888)
Né à Talasani. Avocat à Bastia en 1846. Co-fondateur du journal Le Progressif, en 1842. Membre de la société secrète La Marianna (créée en 1831), il est arrêté, en 1858, pour complot contre l'empereur. En 1869, à Bastia, il fonde l'hebdomadaire La Revanche, avec Vincent Farinole, Louis Tommasi et Léonard Limperani. En 1871, il est à la tête de la commission municipale de Bastia. Conseiller général de Peru Casevechje de 1870 à 1888. Conseiller à la Cour d'Appel de Bastia en 1871. En 1872, il est élu président du Conseil Général de la Corse (jusqu'en 1873). En 1881, il collabore au journal révisionniste Le Courrier Corse, de Louis Gabrielli. Membre du Parti Républicain Indépendant en 1886. En 1887, il est élu à nouveau président du Conseil Général grâce à l'appui des voix bonapartistes et des républicains intransigeants. En 1888, il est élu Sénateur de la Corse dans le cadre d'une élection complémentaire. Il décède à Paris en 1888.

CORSI (de) Patrice: (1886-1948)
Né à Peru Casevechje. Neveu de Patrice. Avocat. Maire de Talasani de 1912 à 1928. Conseiller général de Peru Casevechje de 1919 à 1940. Membre de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (SSHNC) en 1919.

CORSI Patriziu: (1670-1759)
Né à Talasani. Nobile Dodeci en 1733. Nommé Chevalier par le Roi Théodore en 1736.

CORSICANUS Catonus Leo: (quatrième siècle)
Premier évêque officiel de Corse, de Mariana, en 313. En 314, il est au concile d'Arles convoqué par Constantin 1er le Grand.

CORSINI Catherine: (née en 1956)
Née à Dreux (Eure-et-Loir). Originaire de Castifaù. Réalisatrice. Scénariste. Actrice. Elle est engagée en faveur de diverses causes. En partenariat avec le Secours Populaire, elle s'investit dans la campagne contre les violences conjugales et le racisme. Elle s'engage également contre des projets de loi durcissant la situation des étrangers en situation irrégulière en France. Officier des Arts et des Lettres.

CORSO Alberto: (douzième siècle)
Nommé gouverneur de la Corse pour le compte de Pise en 1116.

CORSO Antonio (Antonio di Boccha Corzo): (1500-1568)
Né à Calvi. Navigateur. Armateur. Il s'installe à Séville en 1540. Très lié aux Génois, il fait fortune dans le commerce maritime.

CORSO Lorenzo: Voir LORENZI Guglielmu.

CORSO Nicolo (ou NICOLO di LOMBARDUCCIO ou NICOLO di VICO): (1446-1513)
Né à Vicu. Peintre. Il travaille à Gênes avec Giovanni dell'Acqua (1469) et Giovanni Mazone (1484). Oblat dans le monastère de San Girolamo de Quarto entre 1489 et 1494. Auteur présumé, en Corse, des fresques de la Confrérie Santa Croce de Brandu.

CORSO Rinaldo (Rinaldu MACONE): (1524-1582)
D'origine parmesane, né à Canale di Campuluri. Fils d'Ercole Macone. Poète, écrivain et savant, évêque de Calabre, jurisconsulte, docteur en droit. Il est l'auteur d'ouvrages sur la langue italienne, de grammaire et de critique. Traducteur en vers italiens des Eglogues, de Virgile. Auteur dramatique. Il accomplit ses études à l'université de Bologne. En 1542, édition, à Bologne de son œuvre Dichiarazione sopra la prima e seconda parte delle rime di Vittoria Colonna. En 1546, il reçoit son diplôme de docteur es lettre, à l'université de Bologne. En 1549, à Corregio de Parme, il écrit son ouvrage intitulé Fondamenti del parlar Toscano, qui est publié en 1550. En 1554, en Italie, il épouse Lucrezia Lombardi. Il se rend à Venise, afin d'obtenir la permission de faire graver les armes de la République sur le monument qu'il a fait élever à son père dans l'église Saint François, à Corregio. En 1558, son œuvre Dichiarazione sopra la prima e seconda parte delle rime di Vittoria Colonna est réimprimée à Venise. En 1566, il est entre dans les ordres, à Ancône, où il publie quelques ouvrages. En 1579, il est nommé évêque de Strongoli, en Calabre. Il y meurt, en 1582, après avoir écrit, entre autres ouvrages non déjà cités, Delle private rappacificazioni, Dialogo del Ballo, Le Pastorali, La vita de Giberto III de Corregio, Indagationes juris libris très....

CORSO Vincenzu: (1490-1545)
Peintre corse actif essentiellement à Naples et à Rome.

CORSOLI (da) Frantagui: (quinzième siècle)
Toscan. En 1483, avec le Prince de Piombino Gherardo da Montagnara, ils débarquent, avec trente soldats, à E Porraghje, dans l'embouchure du Golu. Ils sont accueillis par les ennemis de Ghjuvan Paulu di Leca. Parmi eux, Rinucciu di Leca, qui a pris la tête de la rébellion.

CORSONE Andrea: (quinzième siècle)
Mercenaire romain. En 1443, il aide Ghjudice d'Istria à prendre la place de Corti.

CORSU: Voir MASCHETTI Carlu Ghjaseppu.

CORSU Antoniu: (seizième siècle)
Mercenaire corse. En 1520, il combat à Asti, comme archer, avec l'armée française.

CORSU Bernardinu: (seizième siècle)
Mercenaire corse. En 1547, il combat dans l'armée française.

CORSU Erasmu: (seizième siècle)
Mercenaire corse. En 1545, il combat dans l'armée française.

CORSU Filippu: (seizième siècle)
Mercenaire corse. Un des capitaines de Sampieru Corsu. En 1543, il est, avec ce dernier, à Landrecies, dans la Sambre, avec les troupes du Roi de France François 1er. En 1544, il participe au siège de Bologne, avec cinq cents soldats, Corses et Italiens. En 1564, il est avec Sampieru Corsu, lorsque ce dernier débarque de Marseille pour commencer sa révolte contre les Génois.

CORSU Ghjacumu: (seizième siècle)
Mercenaire corse. En 1550, il combat dans l'armée française.

CORSU Jacobu: (seizième siècle)
Mercenaire corse. En 1507, il combat dans une compagnie française de mille hommes de pied, envoyée au secours du Duc de Ferrare.

CORSU Lombardinu: (quatorzième siècle)
Mercenaire corse. En 1386, dans la compagnie française d'Etienne Sauvaige, à Saint Jean d'Angely.

CORSU Pasquinu: (?-1547)
Mercenaire corse. Officier général. Il meurt à Rome en 1547. Son tombeau est construit dans l'église de Saint Chrysogone.

CORSU Raffaellu: (seizième siècle)
Mercenaire corse. En 1529, il est au siège de Florence, dans les armées impériales de Charles Quint. En 1536, il est au service du Roi de France François 1er.

CORSU Sampieru (ou San Petru): Voir SAMPIERU CORSU.

CORSU Silvestru: (seizième siècle)
Mercenaire corse. En 1525, il se distingue, comme enseigne, à Pavie avec les 1000 mercenaires corses commandés par Ghjucante della Casabianca, que compte l'armée de François 1er.

CORTEGGIANI Antoine: (1850-?)
Né à Corti. Artiste peintre. Photographe. Lauréat du Legs Sisco en 1877. Il exerce en Corse entre 1885 et 1890. En 1890, il réalise, avec Barthélemy Graziani, le décor du choeur et de l'abside de l'Archiconfrérie de Saint-Joseph, dans l'église Saint-Joseph de Bastia.

CORTEGGIANI Francescu: (1810-1891)
Né à Corti. Conseiller à la Cour d'Appel de Bastia. Procureur impérial d'Aiacciu. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CORTEGGIANI Hervé:
Militant nationaliste. Membre du FLNC. Auteur d'attentats, il est condamné, en 1981, à 6 ans de réclusion criminelle, par la Cour de Sûreté de l'Etat.

CORTESE Pietro: (dix-huitième siècle)
Sculpteur italien de Carrare. Auteur, en 1750, dans l'église de l'Annunciade à Curbara, de l'autel de marbre polychrome, importé de Carrare.

CORTEY Philippe: (né en 1949)
Né à Meknès (Maroc). Médecin rhumatologue. Homme politique (corsiste de droite). Maire-adjoint d'Aiacciu de 2000 à 2001, conseiller municipal (opposition) depuis 2001. Conseiller général d'Aiacciu (canton I) de 2004 à 2011. Vice-président du Conseil Général de Corse-du-Sud. Président du Conseil des Familles de la Corse-du-Sud. Président de la Conférence Territoriale Sanitaire de la Corse-du-Sud. Président du conseil d'administration du Centre d'Éducation Populaire et de Sports (CREPS) de Corse jusqu'en 2008. Médaille d'or de la Jeunesse et des Sports. Médaille d'or de la Fédération Française de Volley-Ball (FFVB).

CORTI José: Voir CORTICCHIATO Joseph.

CORTI (di) Landolfu: (seizième siècle)
Caporale de la région de Corti. En 1564, Sampieru Corsu, après avoir débarqué en Corse pour commencer sa rébellion contre les Génois, lui écrit, ainsi qu'à de nombreux autres caporali, pour l'en informer, et lui demander son appui.

CORTI (di) Leonardu (Leonardu CASANOVA): (1505-1598)
De Corti. En 1553, il est allié aux forces françaises contre les Génois. A Gênes, sa tête est mise à prix pour 300 écus. Il devient un des chefs de la garnison de Corti. En 1556, le mercenaire au service des Français Giordano Orsini, avant de rentrer en France lui confie la défense de la région de la Casinca. Ensuite, il accompagne ce dernier à la cour du Roi de France pour proposer à celui-ci une réforme des lois de Gênes en Corse. En 1557, il est commandant de la place de Furiani, qu'il défend contre les troupes génoises de Girolamo Lodrone. En 1557, les Corses le désignent une nouvelle fois pour se rendre à la Cour de France, porteur de leurs doléances. En 1559, après le retour de la Corse dans le giron de Gênes, le capitaine français Castelli lui remet la ville de Corti. En 1561, malgré le Traité de Cateau Cambrésis, il est aux côtés de Sampieru Corsu qui désire libérer la Corse des Génois. Ces derniers l'envoient en exil. En 1565, il fait partie des cent cinquante exilés corses qui débarquent d'Italie, pour aider Sampieru Corsu dans sa reconquête de la Corse. A une Cunsulta Generale, il est désigné par Sampieru Corsu, pour aller demander au Roi de France Charles IX des armes et de l'argent. A son retour, il apporte 12000 écus et les secours attendus par les Corses. En 1566, il est à Borgu di Mariana, avec les troupes de Antoniu di San Fiurenzu. Il y affronte treize compagnies génoises, commandées par Petrandria di Casta. Il est battu et obligé de se retirer à Bigornu. Puis, il repart en France, avec une délégation corse patronnée par l'amiral de La Garde, qui doit se rendre à la Cour de France pour remercier le Roi Charles IX de son aide. Cette délégation, qui vient à peine de quitter Sagone, est attaquée par une galère génoise. Il parvient à s'enfuir en regagnant la côte. En 1567, à la Cunsulta d' Orezza réunie par Alfonsu d'Ornanu, il est chargé de faire l'éloge funèbre de Sampieru Corsu. En 1568, il est emprisonné à Bastia. Son fils Antoniu Padovanu le fait libérer et est pendu à sa place. En 1569, les propositions de reddition d'Alfonsu d'Ornanu sont soumises au Sénat de Gênes, lequel les entérine avec quelques réserves, et il est condamné à l'exil, avec de nombreux autres patriotes corses, par les Génois. En 1582, appelé désormais Léonard Casanova, il est nommé par le Roi de France Henri III, gouverneur de Sisteron, en Provence et fait Chevalier de l'Ordre de Saint Michel. En 1589, il est envoyé pour commander les troupes françaises dans le diocèse de Nîmes et Uzès. En 1591, il est nommé Maréchal de camp, et général des mercenaires corses et des régiments italiens en France. En 1594, il obtient la naturalisation française par lettres du Roi de France Henri IV. Il meurt en 1598.

CORTI (di) Matteu: (seizième siècle)
Caporale. En 1564, Sampieru Corsu, après avoir débarqué en Corse pour commencer sa révolte contre les Génois, lui écrit pour l'en informer, et lui demander son appui dans sa reconquête de l'Ile.

CORTI (di) Polidoru: (?-1561)
Seigneur de la région de Corti. En 1555, il est avec Sampieru Corsu qui tente un coup de main sur la garnison de Calvi. En 1561, victime de la répression des Génois, il est condamné à mort et exécuté.

CORTICCHIATO ?: (dix-neuvième siècle)
De Cuttuli Curtichjatu. Nommé Officier de Santé par le Jury Médical en 1836.

CORTICCHIATO Francescu (VASSALA): (né en 1988)
Né à Aiacciu. Musicien (guitare). Auteur. Compositeur. Interprète.

CORTICCHIATO Jean Antoine (dit Napoléon): (1909-1947)
Né à Aiacciu. Electricien. Membre du mouvement de résistance Combat. Il est arrêté en 1942 par les Allemands, à Paris, et déporté à Auschwitz. Il est libéré en 1945. Il est tué lors d'un règlement de compte, à Aiacciu, en 1947. Il est homologué Déporté poliitique en 1963.

CORTICCHIATO Jean Fulbert: (1900-1945)
Né à Cuttuli Curtichjatu. Résistant. Officier des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI). Inspecteur de police aux Renseignements Généraux de Cambrai (Nord). Résistant du Réseau Kléber. Il est arrêté par les Allemands en 1943, et incarcéré à Fresnes puis déporté au camp de concentration de Neuengamme (Allemagne), où il décède en 1945. Reconnu Mort en déportation. Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume. Croix de Guerre avec palme. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Cuttuli Curtichjatu.

CORTICCHIATO Joseph Roch Antoine (José CORTI, Roch SANTA MARIA): (1895-1984)
Né à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Originaire de Cuttoli Curtichjatu. Ancien combattant (il est blessé à deux reprises) de la Première Guerre Mondiale. Editeur. Ecrivain. Il crée les Éditions Surréalistes en 1925 où il publie Eluard, Breton, Aragon... Fondateur de la maison d'édition José Corti en 1938, où il publie entre autres Salvador Dalí et Julien Gracq. Auteur de Imitation sans esclavage : La Fontaine, Villon (1981), Souvenirs désordonnés, en 1983. Provisoirement définitif (1992), et sous le nom de Roch Santa Maria, de La Rose de fer (1936), Les Aventures de Barnafinus (1936), Pendu trop court... (1938), Le Meurtre de l'infirmière (1939). Croix de Guerre 14-18. Médaille Militaire. Il décède à Paris, en 1984. Depuis la mort de son fondateur, la maison d'édition José Corti continue de fonctionner.

CORTICCHIATO Marc-Antoine:
Né au Maroc. Originaire de Cuttoli Curtichjatu. Créateur de parfums. Diplômé de l'Ecole des Parfums de Versailles (ISIPCA). Docteur en chimie analytique. En 2003, il crée sa propre marque, Parfum d'Empire ( Eau de Gloire, Ambre Russe, Eau Suave, Cuir Ottoman, Iskander, 3 Fleurs, Wazamba, Corsica Furiosa...). Sa société, Makkis, est implantée à Aiacciu et à Louveciennes où est situé son laboratoire. Lauréat du concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes en 2002.

CORTICCHIATO Marcel: (né en 1939)
Né à Aiacciu. Enseignant. Artiste peintre. Sculpteur. Après plusieurs expositions à la Galerie Bassoul, à Aiacciu, il expose sur le continent à Marseille. Il privilégie la création picturale, tout en produisant quelques œuvres en métal, conduisant ainsi une recherche parallèle en sculpture et peinture vers l'abstraction et l'épurement des formes. Depuis 1963, il expose à l'étranger (Genève, New-York, Norvège, Allemagne...) et sur le continent (Marseille, Côte d'Azur...). Prix de l'Académie Corse pour son tableau Alata.

CORTICCHIATO Paul: (1957-2006)
De Cuttoli Curtichjatu. Nationaliste. Membre du MPA. Restaurateur. Il est assassiné, à Aiacciu, en 2006.

CORTICCHIATO Philippe (Philippe CORTI): (né en 1958)
Né à Millau (Aveyron). Originaire de Cuttoli Curtichjatu. Disk-jockey. Animateur et producteur de musique. Comédien.

CORTICCHIATO Toussaint:
Journaliste. Ecrivain. Il collabore à la revue U Muntese de 1964 à 1971.

CORTINCHI: (dixième siècle)
Famille d'origine génoise, issue de Guglielmo de Cortone.

CORTINCHI Carla: Voir MASSIANI Fabienne.

CORTINCHI Paul:
Militant nationaliste. Un des principaux participants de l'Affaire Bastelica-Fesch en 1980. Il est arrêté, condamné à 4 ans de prison, puis amnistié en 1981.

CORTINCO Ghjuliu: (dix-septième siècle)
Nobile Dodeci du Diquà en 1620.

CORTINCU Caponiellu: (quatorzième siècle)
Descendant des Cortinchi. Frère de Rinucciu. Féal de Gênes. En 1381, à la mort de son frère, il remplace ce dernier comme lieutenant du gouverneur Leonello Lomellino.

CORTINCU Guglielmu: (treizième siècle)
Descendant des Cortinchi. Caporale du Nebbiu. Fils de Ugo. En 1267, lors du conflit entre Ghjudice di Cinarca et Ghjuvanninellu della Petrallarretta, il s'engage aux côtés du second. En 1289, il fait acte d'allégeance à Luchetto Doria, en guerre contre Ghjudice di Cinarca/ Un de ses fils, Androvanducu, est emmené en otage à Gênes pour six ans.

CORTINCU Guglielmu: (quinzième siècle)
Descendant des Cortinchi. Caporale du Nebbiu. En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les Caporali, pour les opposer aux Génois.

CORTINCU Guidu: (treizième siècle)
Descendant des Cortinchi. Caporale de Loretu. En 1289, il fait acte d'allégeance à Luchetto Doria, en guerre contre Ghjudice di Cinarca. Il donne un de ses fils en gage à Gênes, pour une période de neuf ans.

CORTINCU Opizzu: (treizième siècle)
Descendant des Cortinchi. Evêque de Mariana en 1220.

CORTINCU Orlandu: (treizième siècle)
Descendant des Cortinchi. En 1289, évêque d'Aleria, il reçoit le vicaire général de Corse, Luchetto Doria, en lutte contre Ghjudice di Cinarca.

CORTINCU Orlandu: (?-1338)
Descendant des Cortinchi. De Patrimoniu. En 1338, las des querelles entre seigneurs locaux, il se rend à Gênes avec Guglielmu della Rocca, et demande à la République de ramener la paix dans l'Ile. Accusé de trahison, il est pendu, dès son retour sur l'Ile par le vicaire génois Gottifredo Zoaglia.

CORTINCU Pernice: (treizième siècle)
Descendant des Cortinchi. De U Castellà di Casinca. En 1267, lors du conflit entre Ghjudice di Cinarca et Ghjuvanninellu della Petrallarretta, il s'engage aux côtés de ce dernier.

CORTINCU Rinucciu: (?-1381)
Descendant des Cortinchi. Féal de Gênes et lieutenant du gouverneur Leonello Lomellino. Il meurt en 1381.

CORTINCU Ugo: (treizième siècle)
Descendant des Cortinchi. Seigneur de La Petrallarretta, près de Muratu, dans le Nebbiu. En 1267, lors du conflit entre Ghjudice di Cinarca et Ghjuvanninellu della Petrallarretta, il s'engage aux côtés du premier, dont il est le gendre. En 1289, Luchetto Doria, en guerre contre Ghjudice di Cinarca, occupe ses terres de La Petrallarretta, et brûle ses forts de Noceta, Riventosa et Loretu.

CORTINCU di CAGHJU: Voir CAGHJU (di).

CORTONE (de) Guglielmo: (?-936)
Seigneur génois, descendant des Obertenghi, fondateur du lignage de la famille des Cortinchi. Il se fait seigneur de Venacu, et s'empare de l'Ampugnani. Il construit le château de Lumitu, entre Scata et San Gavini d'Ampugnani. En 936, il lègue une grande partie de ses terres de l'Ampugnani à l'abbaye bénédictine de Montecristo.

CORTOPASSI Jean-Dominique: (1988-2013)
Né à Bastia. Membre présumé de la bande du Petit Bar d'Aiacciu, il est abattu dans un guet-apens, avec deux complices, à Silvarecciu, en 2013. JEAN-DOMINIQUE CORTOPASSI, membre présumé de la bande du Petit Bar d'Aiacciu, est abattu dans un guet-apens, avec deux complices, JEAN-DOMINIQUE BONAVITA et NICOLAS BOSCHETTI, à Silvarecciu. Un quatrième homme, JEAN-FRANCOIS SERVETTO, est grièvement blessé.

COSCENZA Battista: (dix-septième siècle)
Génois. Podestat de Bastia en 1617.

COSCIOLI Ghjuvan Tomassu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Sant'Andria di Taddà, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COSCIOTTO ?: (dix-neuvième siècle)
Bandit du Fiumorbu. En 1816, il fait avorter une tentative d'assassinat contre Bernardinu Poli, fomentée par le marquis de Rivière.

COSIMI Letizia: (née en 1979)
Originaire de Tocchisi. Professeur des écoles bilingues. Poétesse en langue corse. Auteure de Core in Puesia (2018), De l'alma à la rima (2019), A l'ispensata (2022)...

COSSARD Adolphe Auguste Eugène: (1880-1952)
Né à Verberie (Oise). Artiste peintre (paysages). Installé en Corse dans les années 1920, il travaille longtemps à Pruprià. Il présente au Salon des Artistes Indépendants de 1926, une peinture intitulée Bouquets d'eucalyptus à Ajaccio. L'Etat lui achète une peinture, Route du Salario, en 1926, et un pastel, Descente à la marine de Bonifacio, en 1929. En 1928, il réalise une affiche représentant Le Col de Bavella, pour la société Paris Lyon Méditerranée (PLM). En 1929, il expose à Paris 125 toiles de Corse. En 1930, une dizaine de ses oeuvres de Corse sont reproduites dans un numéro spécial de L'Illustration consacré au tourisme et à l'automobile. En 1933, à Paris toujours, il présente Remparts sur le goulet de Bonifacio et Vieilles rues de Bastia.

COSTA ?: (dix-huitième siècle)
Commissaire du Département du Liamone. En 1798, suspect de Bonapartisme aux yeux du Directoire, à majorité réactionnaire, il est arrêté.

COSTA Alexandre: (1915-2009)
Originaire de Calinzana. Haut fonctionnaire de l'Administration Centrale. Conseiller de plusieurs ministres de la Vème République. Inspecteur général honoraire des Affaires Sociales. Chevalier de la Légion d'Honneur. Officier du Mérite National. Officier du Mérite Agricole. Titulaire de nombreuses distinctions à titre militaire. Résistant. Ancien combattant de 39-45. Officier supérieur du cadre de réserve.

COSTA Anghjulu Maria: (né en 1998)
Originaire du Nebbiu, de la Castagniccia et du Niolu. Artiste peintre (onirique).

COSTA Anton Ghjuseppu: (1716-?)
D'Aiacciu. Fils de Sebastianu. Lieutenant de Gardes Royales du Roi Théodore. En 1736, sa tête est mise à prix par les Génois, il s'exile à Livourne. Capitaine au service du Grand Duc de Toscane.

COSTA Antoniu: (vers 1749-?)
D'Aiacciu. Constructeur de bateaux à Aiacciu. Il fait partie du clan des Buonaparte, en 1792-1793. Dans son testament, Napoléon lui lègue 10000 Francs.

COSTA Antoniu: (dix-neuvième siècle)
Conseiller municipal d'Aiacciu en 1869.

COSTA Antone Marcu: (seizième siècle)
Oratore di Corsica. En 1581, il présente de nouvelles requêtes, au nom des Nobili Dodeci. En 1584, il est à nouveau l'un des Nobili Dodeci du Diquà. Il paraphe seize requêtes, parmi lesquelles, le retour aux anciennes unités de poids et mesures, la poursuite des travaux concernant les tours du littoral, la remise en état du pont de Lagu Benedettu, une meilleure réglementation sur la vente du sel, une intensification de la lutte contre les crimes de sang, etc... En 1600, Gênes répond à une requête qu'il a formulée, concernant les droits de passage des revendeurs du marché de Bastia.

COSTA Antonio (ou Antonio Francesco): (seizième siècle)
Capitaine génois. En 1586, il est podestat de Bastia. En 1589, il obtient cession par acte notarié du droit de grâce, appartenant à un destructeur de bandit, dont il peut user à son tour au profit d'un de ses protégés personnels.

COSTA Augustin: (vingtième siècle)
Conseiller à la cour. En 1930, il publie, dans Le Bulletin (fascicules 490 à 501), Lettres de Pascal Paoli à Giuseppe Ottavio Nobili-Savelli (1796-1806), qui sont les 140 lettres échangées entre Pasquale Paoli et Ghjuseppe Ottaviu Nobili-Savelli.

COSTA Baptiste Amédée: (1828-1899)
Né à Cugnuculu. Instituteur. Comptable. Militant socialiste. Républicain. Il sert dans la Garde Nationale sous la Commune de Paris, puis au ministère de l'Instruction Publique. Maire de Cugnuculu de 1878 à 1888. Il démissionne pour se consacrer au journalisme régional, il s'intéresse également à l'histoire de la Corse. Vers la fin de sa vie, il salue la création du Parti Ouvrier Français (POF) de Jules Guesde. Auteur de Corte, notice historique.

COSTA Bartolomeo: (seizième siècle)
Génois. En 1512, il obtient de la République de Gênes ses lettres-patentes.

COSTA Bartolomeu: (1685-1761)
Originaire de Cugnuculu. Qualifié de Nobile et de Magnifico. Anzianu d'Aiacciu en 1733, 1735 et 1760.

COSTA Bernardinu: (dix-huitième siècle)
De Moriani. En Juin 1751, dans une lettre signée par tous les chefs corses, il s'adresse une nouvelle fois à Versailles pour demander le maintien des troupes françaises sur l'Ile. En Novembre, avec les Capi di A Nazione et le maréchal de Cursay, il dénonce au Roi de France le comportement du commissaire général génois Giovanni Giacomo Grimaldi, jugé louche et hypocrite.

COSTA Charles Dominique Remy: (1911-1944)
Né à Cugnuculu Muntichji. Petit-fils de Baptiste Amédée. Fils de Louis Etienne. Maire (communiste) de Cugnuculu Muntichji où il décède, en 1944, des suites d'une maladie contractée dans le maquis pendant la Résistance.

COSTA David: (1982-2023)
Né à Bastia. Membre du grand banditisme, il est assassiné par plusieurs balles sur le haut du corps, alors qu'il était en terrasse dans un bar, à Bastia, en 2023.

COSTA Don Filippu: (1719-1794)
D'Aiacciu. Fils de Sebastianu. Ecclésiastique. Chanoine au chapitre de la cathédrale d'Aiacciu. Reconnu noble par arrêt de Conseil Supérieur de la Corse en 1776.

COSTA Dumenicu: (1750-1828)
Originaire de Cugnuculu. Ecclésiastique. Prêtre. Pievanu de Cavru. Député ecclésiastique pour la juridiction d'Aiacciu aux Assemblées des Etats de 1773, 1779, 1781 et 1785.

COSTA Filippu Maria: (1708-?)
De San Niculaiu di Moriani. En Juillet 1738, à la Cunsulta di Corti, il est désigné comme un des quatre otages pour le Diquà qui garantiront l'accord (de soumission à Gênes) avec les Français. Il devra résider à Toulon, libre et assuré de ne pas être livré à Gênes. En Août, il quitte Bastia pour Toulon. En Septembre, de Toulon, avec les autres otages corses, il écrit au général Louis de Boissieux. En Janvier 1739, il est transféré à Marseille et enfermé au Château d'If. En Avril, avec les autres otages du Diquà, il écrit aux chefs des Naziunali pour les exhorter à se soumettre à l'autorité des Français. En Mai, il obtient l'autorisation de circuler librement dans la prison. Libéré, en Août 1739, il se rapproche de la France, et il obtient le grade de capitaine au Régiment Royal Corse en parvenant à lever 50 hommes en armes. Il se retire dans sa demeure de A Castellan di Moriani. En 1762, il recrute des volontaires pour aider Aleriu Francescu Matra. Il est arrêté et détenu à Corti. Il est condamné à mort, mais la France fait pression et obtient sa libération. Auteur d'un Mémoire concernant les milices corses en 1770. Député de la Noblesse en 1772. Il est fait Chevalier de Saint Louis en 1776. Promu maréchal de camp en 1791.

COSTA Filippu Martinu: (1740-1793)
Né à San Niculaiu di Moriani, au hameau de A Castellana di Moriani. Fils de Filippu Maria. Volontaire dans le Royal Corse en 1754. Lieutenant en 1757. Capitaine puis major à la Légion Corse. En Août 1764, avec le Français Charles François Dumouriez et, entre autres, les Fabiani, il décide de renverser Pasquale Paoli, et d'établir, sous la protection de la France, une République Corse. Le projet échoue. En Septembre, membre du Parti Français, il est mis en résidence surveillée à Spiluncatu, puis il est incarcéré sur la preuve d'un billet écrit de sa main qui ne laisse aucun doute sur ses menées. En Octobre 1789, il est nommé colonel du Régiment Provincial de l'Isle de Corse.

COSTA Francescu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Gatti di Vivariu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COSTA Francescu Maria: (1642-?)
Originaire de Cugnuculu. Anzianu d'Aiacciu en 1676 et 1686.

COSTA Francescu Maria (della Costa): (1680-1774)
Originaire d'Aiacciu. Qualifié de Nobile. Anzianu d'Aiacciu de 1739 à 1741.

COSTA Geronimu: (1686-?)
Originaire de Cugnuculu. Anzianu d'Aiacciu de 1723 à 1726.

COSTA Ghjuseppu: (dix-huitième siècle)
Né à Aiacciu. Fils de Sebastianu. En Mai 1736, Gênes publie un libelle sous forme d'édit dans lequel, elle offre une prime de 2000 genovine à quiconque le prendra ou le tuera, lui et son père Sebastianu. En Décembre, après le départ du Roi Théodore 1er sa tête est à nouveau mise à prix pour 2000 genovine.

COSTA Ghjuvan Battista: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1624.

COSTA Ghjuvan Francescu: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1604.

COSTA Ghjuvan Ghjulianu Sebastianu (della Costa): (1740-1809)
D'Aiacciu. Fils de Anton Ghjuseppu. Colonel au service du royaume d'Etrurie. Reconnu noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse en 1776.

COSTA Ghjuvan Paulu: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1630 et 1642.

COSTA Ghjuvanni Casanova: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de I Cateri, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COSTA (ou COTTA) Giannantonio: (quinzième siècle)
Milanais. En 1468, il succède à Giacopo Bonarello, comme gouverneur de la Corse pour le duc de Duc de Milan. Il est remplacé par Battista Geraldino d'Amelia. En 1477, nommé à nouveau gouverneur, par Bonne de Savoie, il a pour tâche d'éliminer Tomassino da Campofregoso, et d'encaisser les impôts.

COSTA Giovan Battista: (seizième siècle)
Génois. En 1563, il est nommé chef de la citadelle de Corti, en remplacement de Nicolao Casella. En 1597, il est podestat de Bastia.

COSTA Giovanni Battista: (1650-1714)
Génois. Evêque de Sagone de 1688 à 1714.

COSTA Ignaziu: (1726-1782)
D'Aiacciu. Fils de Sebastianu. Ecclésiastique. Prêtre de la Compagnie de Jésus. Reconnu noble par arrêt de Conseil Supérieur de la Corse en 1776.

COSTA Jacques: (né en 1949)
Originaire de Moltifaù. Conseiller municipal de Moltifaù en 1983, puis premier adjoint en 2001. Maire de Moltifaù depuis 2007. Conseiller général (divers gauche) du canton de Castifaù Mérusaglia de 2007 à 2015 (président de la Commission du Monde Rural). Président de Haute-Corse Développement. Président du Parc Naturel Régional de Corse de 2013 à 2022.

COSTA Jean: (1919-1990)
Né à Costa. Sous-préfet du Dahomey de 1958 à 1961 (date de l'indépendance du pays, devenu le Bénin). Officier d'Académie. Conseiller municipal de L'Isula (sous Pierre Pasquini). Correspondant local de Nice-Matin-Corse. Auteur de Vocabulaire analogique de la Langue corse, en 1972.

COSTA Jean: (1924-2013)
Né à Bastia. Musicien. Professeur de conservatoire (Nantes et Aix-en-Provence). Premier prix d'Orgue et d'Improvisation du Conservatoire de Musique de Lyon en 1949. Organiste virtuose de l'Ecole d'Orgue Française. Grand prix de l'Académie du Disque Français en 1976. Grand prix international de l'Académie Frantz Liszt de Budapest.

COSTA Jean Baptiste Amédée: (1910-1970)
Né à Suddacaro. Petit-fils de Baptiste Amédée. Fils de Louis Etienne. Surveillant général. Militant communiste. Licencié ès-lettres (Philosophie) en 1939. Diplômé d'études supérieures (Philosophie) en 1941. À la fin des années 1960, il collabore aux activités de l'Institut d'Histoire Sociale et de divers groupes littéraires.

COSTA Jean François: (1813-1889)
Né à Aiacciu. Originaire de Bastergà. Poète. Sous-préfet de Sartè de 1841 à 1848. Préfet du Tarn-et-Garonne en 1851. Préfet de Vaucluse en 1852. Préfet de l'Hérault en 1853. Il est mis à l'écart pour divergences avec le gouvernement impérial en 1856. Conseiller référendaire (en 1862), puis conseiller honoraire (en 1883) à la Cour des Comptes. Auteur des paroles de L'Ajaccienne (chantée pour la première fois en 1848). Auteur de sonnets (La Harpe éolienne). En 1851, il écrit le poème La Bataille de Ponte Novo, chant corse.

COSTA Jérôme: (dix-neuvième siècle)
Chanoine à Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Membre de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse.

COSTA Laurent: (1930-2021)
Originaire de Cugnoculu Muntichji. Docteur en physique nucléaire. Maire de Cugnoculu Muntichji de 1983 à 2001. Chevalier de l'Ordre National du Mérite (1999).

COSTA Laurent-Jacques: (né en 1967)
Né à Bastia. Docteur en archéologie (préhistoire). Il dirige deux programmes de recherche CNRS sur le peuplement de la Corse et l'évolution des sociétés insulaires méditerranéennes. Auteur de Corse préhistorique, paru en 2004, La France archéologique. Vingt ans d'aménagements et de découvertes (2004), Obsidienne. Témoin d'échanges en Méditerranée préhistorique (2007), Mégalithismes insulaires en Méditerranée (2008), Monuments préhistoriques de Corse. Promenades archéologiques (2009). Co-fondateur et membre du conseil scientifique de la revue Stantari depuis 2005. Il réalise et anime des documentaires et des émissions de télévision sur FR3 Corse Via Stella (Nuraghi, Stantari, Les routes du patrimoine...).

COSTA Lazaru: (dix-huitième siècle)
Né à Aiacciu. En 1760, corsaire corse au service de Pasquale Paoli. En 1768, commandant de La Vengeresse, il fait subir aux Franco-Génois de nombreuses pertes, s'empare de deux vaisseaux, l'un chargé de 334 barils de poudre et de 3000 fusils, l'autre d'uniformes et d'argent liquide.

COSTA Lisandru Mighele: (1804-1868)
Né à Aiacciu. Fils de Francescu Maria. Avocat. Juge de paix du canton de Bastergà. Conseiller général de la Corse. Officier de la Légion d'Honneur.

COSTA Louis Etienne dit Le notaire rouge: (1863-1943)
Né à Cugnuculu Muntichji. Employé au tracé du Chemin de Fer de la Corse de 1881 à 1891. Clerc de notaire à Corti en 1891. Notaire à Cugnuculu Muntichji en 1893. En 1898, il fonde un groupe socialiste dans son village de Cugnuculu Muntichji en 1906. Secrétaire de la Fédération Socialiste de Corse en 1903. Il adhère à la SFIO en 1905. En 1906, il permet à des étrangers à la Corse de créer une cellule anarchiste à Cugnuculu Muntichji : la colonie de Ciorfoli. En 1918, il entre à la loge maçonnique L'Emancipation Ajaccienne. Il est élu maire de Cugnuculu Muntichji en 1919. En 1921, il crée la Fédération Corse du Parti Communiste. Il en est le secrétaire jusqu'en 1924. Il publie de nombreux articles pour A Muvra ou Le Journal de la Corse. Condamné et suspendu de ses fonctions de notaire pour fraude électorale en 1926. Sous l'occupation italienne, il donne régulièrement asile aux résistants (Dominique Lucchini, Jean Nicoli...). Il décède en 1943 à Cugnuculu Muntichji.

COSTA Lucien: (né en 1956)
Originaire de Upulasca. Exploitant agricole. Maire (divers droie) de Upulasca depuis 1995.

COSTA Lucile, dite Minouche: (1918-2001)
Né à Bastia. Scripte et réalisatrice de cinéma (Adémaï bandit d'honneur, en 1943). En 1945, elle réalise 4 courts métrages produits par Paul Ricard. En 1960, elle écrit un conte L'Enfant et le Lamantin, qu'elle tourne dans les paysages corses. Scripte du film Horace 62, en 1962.

COSTA Lucu Maria: (dix-septième siècle)
De Ruglianu. En 1624, sa famille figure sur le registre des familles nobles de Corse (Registri delle Famiglie nobili di Corsica), à Gênes.

COSTA Luiggi: (dix-huitième siècle)
Docteur en théologie. Curé de Grussettu Prugna. En Mars 1731, il participe à la Cunsulta d' Orezza, où vingt théologiens les plus éminents de Corse (dix séculiers et dix réguliers), sont appelés à donner leur avis sur la justesse de la révolte corse, en droit légal et religieux. En Juillet 1731, il participe, avec de nombreux autres ecclésiastiques, à la Cunsulta di Pitretu, au couvent de Santa Maria d'Ornanu. On y prêche un Appel à la Guerre Sainte contre les Génois, qu'il faut chasser hors de Corse.

COSTA Mathieu: (1942-2015)
Né à Mansu. Membre du commando auteur du rapt de Madeleine Dassault, épouse du richissime industriel Marcel Dassault, en 1964. Il est condamné, par la Cour d'Assises de la Seine, à 7 ans de réclusion, en 1966.

COSTA Maurice Dominique: (1951-2012)
Né à Bastia. Un des piliers du gang de La Brise de mer. Il est assassiné dans une boucherie à Ponte-Leccia (Mérusaglia), en 2012.

COSTA Mighele: (1733-après 1809)
D'Aiacciu. Fils de Sebastianu. Ecclésiastique. Prêtre. Reconnu noble par arrêt de Conseil Supérieur de la Corse en 1776.

COSTA Natale: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Tolla, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COSTA Numa: (1831-?)
Né à L'Isula. Maire (républicain) de L'Isula de 1878 à 1881. Président du Comité Radical de la Balagna.

COSTA Paulu Francescu: (1710-1780)
Originaire de Bastergà. Podestat de Bastergà. Capitaine au service de Pasquale Paoli.

COSTA Pierre: (dix-neuvième siècle)
Membre de la Commission Municipale d'Aiacciu en 1871.

COSTA Salvadore: (dix-huitième siècle)
Berger de Corscia, dans le Niolu. En 1730, dans la chapelle San Marcu, est chanté pour la première fois le Dio vi Salvi Regina, le futur hymne national corse, qu'il aurait arrangé.

COSTA Sebastianu: (1682-1737)
Né à Aiacciu. Parent des Buonaparte et allié des Baciocchi. Avocat. Auteur de Memorie Riguardanti il Re Teodore. Membre de la Diaspora corse de Livourne, il investit, en 1732 toute sa fortune dans un trafic d'armes au profit des Naziunali. En 1733, en accord avec le père Ascanio et le marquis Silva, il envoie Francescu Rivarola et Luigi Ciavaldini en mission auprès de la Cour de Madrid. En Décembre 1734, avec deux de ses amis, Lancelottu Casanova et Dumenicu Rivarola, voyant la révolution corse faiblir, il achète 150 fusils, de la poudre et des balles, et décide de rejoindre l'Ile. Avec ses compagnons, et ce chargement d'armes, il débarque aux Prunete, à Campulori. Il se rend à Poghju Mizzana, où le rejoignent Luiggi Giafferi et ses amis. En Janvier 1735, avec Luiggi Giafferi, il rencontre Ghjacintu Paoli à Poghju Mizzana. A la Cunsulta d' Orezza, sur l'initiative de Ghjacintu Paoli, il écrit la Dichjarazione di Indipendenza, propositions d'une Constitution, en quinze articles, qui seront votés par les participants. Il décide de raser la tour et le village de A Padulella, afin d'empêcher les Génois d'y établir une garnison. En Mars, à la Cunsulta di A Casabianca, il est nommé Secrétaire et Premier Conseiller d'Etat. En Avril, il décide de se rendre dans le Dilà pour reprendre les affaires en mains. Il y rencontre Luca d'Ornano. Il lui propose des plans d'actions que ce dernier approuve mais refuse d'appliquer sous prétexte que c'est le temps des moissons. En Juillet, il fait venir en Corse, Dufour, un officier français du génie, expert artificier et dans l'art des sièges. En Août, de Zicavu, où il s'est installé, il convoque tous les notables du Dilà pour une Cunsulta dans l'église des Révérends Pères Franciscains. A la Cunsulta di Zicavu, les Corses du Dilà ne se laissent pas convaincre par ses propos. A la Cunsulta d' Ornanu, le général Luca d'Ornano refuse toujours de concrétiser les initiatives militaires qu'il propose. En Septembre, il décide de quitter le Dilà, sans avoir pu régler la situation avec Luca d'Ornano. En Novembre, il quitte définitivement Zicavu et le Dilà. Il s'installe à Ghisoni. En Décembre, afin d'apaiser la division des chefs corses, il est en Tavagna. En Janvier 1736, il est à Orezza. En Mars, après s'être réunis en assemblée secrète à Matra, il est avec tous les chefs corses à Aleria pour accueillir Théodore de Neuhoff. En Avril 1736, à la Cunsulta d' Alisgiani, il est nommé Chancelier du Roi, et est chargé de rédiger un texte, en quelques articles d'une Loi Fondamentale, une convention, qui régira la royauté: Capitoli convenuti trà il Regnu di Corsica ed il Signore Teodoru Baron Liberu di Neoff circa l'elezione del medesimu fatta in suo Sovranu. Il est nommé par le Roi Théodore Grand Chancelier et Garde des Sceaux. En Mai, Gênes publie un libellé sous forme d'édit dans lequel, elle offre une prime de 2000 genovine à quiconque le prendra ou le tuera, lui et son fils Ghjuseppu. Le Roi Théodore 1er, qui est dans le Nebbiu, le nomme Vice-roi de Corse. D'Ornetu, il rend compte au Roi Théodore 1er des difficultés de fonctionnement du Royaume (moissons mauvaises, pas de main d'œuvre…). En Mai, il s'installe au couvent de Tavagna. La situation s'aggrave dans le Royaume. La monnaie n'est plus frappée, les munitions et le ravitaillement font défaut, les renforts promis n'arrivent pas, la jalousie et la délation font des ravages… Il écrit au Roi Théodore que les traîtres s'enhardissent et les bons perdent leur ardeur. Puis, avec le Roi, il prend la route du Fiumorbu pour se rendre dans le Dilà. En Novembre, il fait partie de la suite du Roi, lequel a décidé de quitter la Corse. Avec le Roi et sa suite, ils débarquent à Livourne et disparaissent. En Décembre, sa tête est à nouveau mise à prix pour 2000 genovini. En Octobre 1737, il meurt à Livourne, (victime d'un empoisonnement ?), après avoir écrit ses mémoires, Memorie Riguardanti il Re Teodoro.

COSTA Stefanu: (1720-1760)
Originaire de Cugnuculu. Anzianu d'Aiacciu de 1750 à 1753.

COSTA Toussaint: (1814-1859)
Né à Ocana. Laboureur. En 1853, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour meurtres par arme à feu. Il décède à l'hospice du bagne de Toulon (Var), en 1859.

COSTA Verana: (née en 1984)
Née à Bastia. Artiste plasticienne. Photographe.

COSTA de BASTELICA Anghjulu Mighele: (1817-1881)
Originaire de Bastergà. Fils d'Anghjulu Pasquale. Conservateur des Eaux et Forêts à Embrun. Fixé à Gap en 1876.

COSTA de BASTELICA Anghjulu Pasquale: (1786-1841)
Né à Bastergà. Fils de Nunziu Francescu. Inspecteur des octrois en Corse. Sous-préfet de Calvi en 1815. Secrétaire général de la Corse en 1831. Sous-préfet de Sartè en 1834. Il meurt de maladie à Sant'Andria di Taddà en 1846.

COSTA de BASTELICA Francescu Maria: (1761-1808)
Originaire de Bastergà. Frère de Nunziu Francescu. Qualifié de Nobile. Il fait ses études à Pise et à Perpignan. Médecin militaire en 1788. Médecin du Régiment de Touraine en 1789. Il aide les Buonaparte à fuir Aiacciu en 1793. Médecin à l'hôpital militaire de Calvi en 1794 et à celui d'Aiacciu en 1799. Conservateur des Eaux et Forêts de Corse en 1802. Il décède en 1808 à Aiacciu.

COSTA de BASTELICA Francescu Maria Napoleone: (1824-1892)
Originaire de Bastergà. Fils d'Anghjulu Pasquale. Inspecteur de la colonie agricole de Castellucciu en 1869. Inspecteur des prisons en Corse. Chef de cabinet du préfet de l'Hérault.

COSTA de BASTELICA François-Marie: (1820-1907)
Né à Bastergà. Médecin principal des Armées. Historien. Il lutte avec succès contre une épidémie de choléra à Rome en 1854-1855. Il est le premier en date des historiens de Sampieru Corsu. Président du comité de soutien à l'édification d'une statue de celui-ci à Bastergà. En 1873, il publie La Corse et son recrutement; études statistiques, historiques et médicales, études historiques, statistiques et médicales. Créé comte romain par bref du pape Pie IX en 1877. Membre correspondant de l'Académie Nationale de Médecine en 1893. Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand.

COSTA de BASTELICA François Marie: (1850-1911)
Né à Bastergà. Fils de Lisandru Mighele Costa. Comptable principal aux Chemins de fer de l'Etat à La Roche-sur-Yon en 1897.

COSTA de BASTELICA Nunziu Francescu: (1763-1832)
Né à Bastergà. Frère de Francescu Maria. Lieutenant de la Garde Nationale en 1791 dans la compagnie commandée par Francescu Bonelli. Compagnon de Nabuliu Buonaparte en 1792 (expédition de Sardaigne). En 1793, il aide Litizia Buonaparte et ses enfants à quitter Aiacciu pour le Continent. Capitaine de gendarmerie en 1801, il prend sa retraite en 1813. En 1815, lors des Cent-Jours, il reprend du service comme captaine de gendarmerie, puis chef d'escadron, à Aiacciu, recrute pour Napoléon Bonaparte. Il est mis à la retraite d'office après les Cent-Jours, mais redevient chef d'escadron de gendarmerie en 1832. Il meurt à Bastergà, la même année. Dans son testament, Napoléon lui avait légué 100000 Francs.

COSTA SAVELLI Ghjacumu Maria: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Costa, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COSTAMAGNA Philippe: (né en 1959)
Né à Nice (Alpes-Maritimes). Spécialiste de la peinture italienne du XVIème siècle florentin. Il collabore à de nombreux ouvrages sur le maniérisme italien. Auteur de Pontormo, catalogue raisonné de l'œuvre peint (1994). Il publie de très nombreux articles, notamment dans des revues italiennes (Paragone, Nuovi Studi) ou anglo-saxonnes (Master Drawings, Apollo). Conservateur du musée Fesch d'Aiacciu en 2006. Prix du Mémorial 2017 avec Histoires d'oeils (2016).

COSTANTINI Antoniu-Maria: (1754-1819)
Né à Bunifaziu. Commerçant. Lieutenant de la Halle aux Blés de Paris. Membre du Club des Jacobins. Il s'active dans le négoce en Sardaigne (1780) puis à Paris (1783). En 1782, Il est chargé de mobiliser les biens des exilés corses et de les embarquer pour Malte. Elu député extraordinaire de Bunifaziu en 1790. En Mai 1792, il présente à la tribune de l'Assemblée Législative Nationale un projet d'attaque contre la Sardaigne. En Mai 1793, en tant que député extraordinaire de la Corse, il est reçu à la Convention qu'il informe en justifiant les décisions de la Cunsulta Straudinaria di Corti, qui sont un plaidoyer en faveur de Pasquale Paoli. Accusé d'être un prévaricateur et un contre-révolutionnaire, il est emprisonne de 1793 à 1795. En 1799, il est adjoint au général en chef du corps expéditionnaire en Sardaigne. Après un passage à Livourne, il devient maire de Bunifaziu de 1801 à 1802.

COSTANTINI Chris (Christophe BOURGEOIS-COSTANTINI):
Originaire de Ghisoni. Chef d'entreprise. Globe-trotter. Musicien de jazz (saxophoniste). Ecrivain (romans policiers). Auteur de La Note noire (2009), prix du Festival de Beaune, A pas comptés (2011)...

COSTANTINI Pierre Dominique Félix: (1889-1986)
Né à Sartè. Militaire. Journaliste. Ecrivain. Il combat en tant qu'officier de l'Armée de l'Air durant la Première Guerre Mondiale. Il en ressort invalide à cent pour cent. Membre fondateur de la Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme (LVF) en 1940, il est condamné à la Libération à 15 ans de travaux forcés commués en 15 ans de réclusion en raison de son âge. Il séjourne quelques années en milieu psychiatrique.. Par la suite, il poursuit une carrière de journaliste et publie plusieurs essais. Auteur de La Grande pensée de Bonaparte (1940), La Haute signification de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (1942), Ode au masque de Napoléon (1943), Bonaparte en Palestine (1967). Chevalier de la Légion d'Honneur.

COSTANTINI Vincente Maria: (1751-1825)
Né à Ghisoni. Il entre comme soldat au Régiment Royal Corse en 1769. Caporal en 1770, sergent en 1771, fourrier en 1772, adjudant en 1776, qurtier maître trésorier en 1780.. Lieutenant au Bataillon d'Infanterie Légère en 1792. Capitaine à la Légion des Alpes en 1792, puis chef de bataillon à l'Armée du Rhin, en 1793. Chef de brigade commandant la 18ème Brigade d'Infanterie Légère en 1794, puis à la 23ème Brigade d'Infanterie Légère en 1795. Il passe à l'Armée d'Italie en 1797. En 1798, il est en Corse, où il réprime la révolte de la Crucetta. Il est blessé en Tavagna, en 1800. Général de brigade en 1803. Commandant d'armes de Grenoble en 1803, puis de Lyon en 1804, puis de nouveau de Grenoble, en 1805. En 1809, il reçoit, à Grenoble, le pape Pie VII expulsé du Vatican. Il est mis à la retraite en 1812. Il décède à Grenoble en 1825. Officier de la Légion d'Honneur (1804).

COSTANZO Mathias: (né en 1979)
Ingénieur. Elu maire de Grossa en 2020.

COSTE Hyppolite: (1858-1924)
Ecclésiastique. Botaniste. Auteur, entre 1901 et 1906 de Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes.

COSTER (de) Germaine Marguerite: (1895-1993)
Née à Paris. Artiste peintre. Graveur. Elle présente au Salon de la Nationale de 1927 quatre tableaux intitulés Bavella, Le port de Zonza, Bastia et Bonifacio.

COSTER Mario Jean Joseph-Marie: (1783-1866)
Né à Bastia. Fils de Nicolas. Chargé du bureau du mouvement des armées navales et des missions scientifiques au Ministère de la Marine. Officier de la Légion d'Honneur.

COSTER Nicolas: (1745-1803)
Originaire de Nancy. Procureur général du Conseil Supérieur de la Corse. Auteur du Code Corse. En Mars 1774, il appartient, avec treize autres Maîtres Maçons, à la première loge de Franc-maçonnerie, la Parfaite Union, d'obédience du Grand Orient, apparue en Corse. Il se marie à Bastia en 1782.

COSWAY Maria: (1760-1838)
Epouse de Richard. Peintre et musicienne anglaise. Elle entretient une correspondance suivie avec Pasquale Paoli (125 lettres), exilé à Londres.

COSWAY Richard: (1742-1821)
Peintre et miniaturiste anglais. En 1780, à Londres, il effectue un portrait de Pasquale Paoli. En Mars 1790, à Londres, il participe au banquet d'adieu organisé par James Boswell en l'honneur de Pasquale Paoli avant le départ de celui-ci pour la France.

COTI ?: (dix-neuvième siècle)
De Santa Maria Sichè. Nommé Pharmacien par le Jury Médical en 1836.

COTI Jean-Baptiste: (1833-1895)
Né à Aiacciu. Avocat. Conseiller municipal d'Aiacciu de 1863 à 1869. Sous préfet (Chalons-sur Saône en 1870, Corti en 1871, Condom en 1879, Saint-Flour en 1879, Saint-Claude en 1882, Orange...) Chevalier de la Légion d'Honneur. Officier d'Académie.

COTI Louis (l'abbé Coti): (dix-huitième siècle)
Né à Zivacu. Procureur syndic du district d'Aiacciu. Capitaine d'Infanterie en 1793. Il assiste au siège de Bastia en 1794. Adjudant-major de la citadelle de Milan en 1797.

COTI Louis: (1814-1849)
Né à Zivacu. Laboureur. En 1840, à Bastia, il est condamné à 15 ans de Travaux Forcés, pour incendies volontaires, violences et vols. Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1849.

COTI Pierre: (1921-2001)
Né à Santa Maria Sichè. Résistant. Responsable du maquis de Santa Maria Sichè en 1943. Il participe à la Libération de la Corse et intègre le Bataillon de Choc avec lequel il combat de l'île d'Elbe en Juin 1944 à l'Autriche en mai 1945, en passant par l'Alsace... Quatre fois blessé, plusieurs fois cité, Croix de Guerre, Médaille Militaire, chevalier de la Légion d'Honneur. Il décède à Santa Maria Sichè en 2001.

COTI Rinatu: (né en 1944)
Né à Aiacciu. Originaire de la vallée du Taravu. Ecrivain. Il collabore à la revue U Muntese de 1964 à 1971. Auteur d'un essai, Intornu à l'essezza, en 1978, Festa di Natali et Corsica ribella en 1983, de Associi Radichi (un roman) en 1985, de Una spasimata, qui obtient le Prix du Livre Corse en langue corse et le Prix de Corse en langue corse, attribué par la CTC, en 1985, de Raconti, en 1986, de I Guai di a signora en 1985, de Par viaghju (poésies), en 1985, de Frombu, avec Ghj.P. Graziani et L. Allessandri, en 1985, de U Maceddu (pièce de théâtre), en 1988, de U Labirintu (poésies), en 1988, de Aligria (poésies), en 1989, de U sognu di Raffaedda (pièce de théâtre), en 1992, de U Seminariu (pièce de théâtre), en 1993, de Babbu Guidu (pièce de théâtre), en 1996, dans la revue littéraire Bonanova, de U Vangonu neru (roman à épisodes), paru aussi dans Rigiru, de A Stanza di U Spichju, en 1999, de Barbottu è Zupponu (conte dramatique), en 2000, de Trà locu è populu (dialogue avec Vincent Stagnara sur quarante ans d'écriture), en 2001, de In u me filu (récits et articles), en 2002, de Corsica di una volta (images du temps passé, avec Rigolu Grimaldi), en 2002, de L'arburi lacrimaghju (conte dramatique), en 2003...

COTONI Vincent Antoine Pancrace: (1867-1945)
Né à Pila Canali. Aspirant de Marine en 1886. Enseigne de vaisseau en 1888. Lieutenant de vaisseau en 1894. Officier breveté de l'Ecole supérieure de la Marine (promotion 1902). Affecté sur le cuirassé Gaulois (escadre de la Méditerranée en 1904. Affecté à la 3ème section de l'Etat-Major Général à Paris en 1907. Capitaine de frégate en 1909, sur le cuirassé Saint-Louis. Capitaine de vaisseau en 1916. Chevalier de la Légion d'Honneur.

COTTARD Louis-Magloire: (1790-?)
Pédagogue. En 1822, il est nommé inspecteur chargé des fonctions rectorales en Corse. Il remplace Antoine Félix Mourre, nommé en 1820), et tente, sans succès de poursuivre son plan de francisation sur l'Ile. Il quitte la Corse en 1827.

COTTI Carlo: Voir SAVELLI Jean-François.

COTTONI Agostinu: (dix-huitième siècle)
En Mai 1761, membre du Guvernu Supreme, il est à Corti avec Pasquale Paoli. En Novembre 1762, à la Cunsulta Generale di Corti, il est élu Presidente de la juridiction d'Aleria. Conseiller d'Etat en 1766. En Avril 1769, il est parmi les chefs Naziunali qui s'apprêtent à affronter les Français à Ponte Novu.

COTTONI Ghjuvan-Carlu: (dix-huitième siècle)
Seigneur de Campulori. Lieutenant-colonel. En 1731, il est un fidèle partisan des Génois. En Janvier 1735, il est armé par Petru Paulu Murati, et mène une guerre de représailles contre les habitations et les récoltes des Naziunali. En Avril 1736, il reçoit le Roi Théodore 1er en grande pompe.

COTTONI Carlu: (dix-huitième siècle)
Seigneur de Campulori. Neveu de Ghjuvan-Carlu. Pro-Génois, en Mai 1744, le gouverneur Pier Maria Giustiniani fait appel à lui pour gagner la population corse à la cause génoise. En 1755, Il est partisan de Mariu Emmanuelle de Matra. En Mai 1761, il fait partie de toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli.

COTTONI Filippu Maria: (dix-huitième siècle)
En 1793, il est membre du Directoire et du Conseil Général du Département de la Corse. En Juillet, la Convention déclare nulle la Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation. En Mai 1794, de Corti, il signe une lettre du Conseil Général de la Corse, dont il est vice-président, adressée à toutes les municipalités et les paroisses de Corse pour organiser des élections pour le premier dimanche de Juin. Membru di U Guvernu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

COTTONI Lurenzu: (dix-huitième siècle)
Lieutenant au service de Gênes. En Mai 1767, lors d'une nouvelle tentative pour venir au secours de Capraia, il débarque alors à La Civita, avec 150 soldats corses alliés de Gênes. Il est fait prisonnier lors des combats qui suivent cette opération.

COTY François: Voir SPOTURNO François.

COUBINE Othon: (1883-1969)
Né à Boskowitze (Tchécoslovaquie). Artiste peintre. Il séjourne en Corse. Auteur de Paysage corse.

COUFFRAND Jean François Augustin: (1913-1943)
Né à Auray (Morbihan). Lieutenant au 2ème Groupe de Tabors Marocains. Il est tué au col de Teghime (Barbaghju), lors des combats de libération de la Corse, en 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur la Nécropole Nationale du cimetière des Tabors, à San Fiurenzu, et sur le Monument des Tabors, au col de Teghime.

COULET François: (vingtième siècle)
Chef de cabinet du général De Gaulle de 1941 à 1942. Secrétaire général de la préfecture d'Aiacciu en 1943.

COULOM Steve:
Originaire d'Aiacciu. Ingénieur chimiste. Entrepreneur, Consultant, Ecrivain. Auteur de Terra Prumessa: les Juifs Corses de Constantinople à Ajaccio (2023).

COULON-SERRA Mary (Marie-Joséphine) Adrienne: (1887-?)
Née à Paris. Originaire d'Ulmetu. Artiste peintre. Elle présente au Salon des Artistes Français de 1962 3 tableaux intitulés Paysage de Corse.

COUPRIE Patricia:
Artiste plasticienne (dessins, aquarelles, gravures). Photographe. Créatrice de décors et de costumes de théâtre. Enseignante au centre culturel Una Volta, à Bastia. Elle présente son exposition Spassegiate, en 2010.

COURAND Jean: (1792-1856)
Né à Aiacciu. Sa mère est une Stephanopoli de Comnène. Il entre à l'Ecole militaire de La Flèche en 1804. Fourrier de la Garde du Roi de Naples en 1809. Lieutenant en 1813. Il rentre en France en 1814 et sert en Corse en 1815, dans un bataillon de chasseurs. Il se rallie à Joachim Murad lors du passage de celui-ci à Aiacciu. Général de brigade en 1851. Commandant de la Place de Paris. Il décède à Paris en 1856. Officier de la Légion d'Honneur.

COURBON de SAINT-GENEST Louis: (1779-1855)
En 1815, sous la Nouvelle Restauration, il est nommé Préfet de Corse.
En 1816, il établit la liste des électeurs primaires pour les élections des députés à la Chambre, et les convoque à Corti. Carlu Andria de Pozzo di Borgu l'invite à favoriser l'élection, en tant que députés, de Ghjuvan Francescu Peraldi, d'Aiacciu, et de Ghjuseppu Maria de Castelli, de Calvi. Tous deux sont élus sans difficulté.
En 1817, il entre en conflit avec le gouverneur de la Corse, Amédée Willot, au sujet de l'exportation des châtaignes, ce dernier s'opposant à envoyer l'excédent de récolte en France. Ce conflit va entraîner leur départ de Corse. Il quitte l'Ile en 1818.

COURCY (de) ?: (dix-huitième siècle)
Marquis. Colonel, commandant le Régiment de Tournaisis. En 1752, il remplace le maréchal de Cursay, démis de ses fonctions de Commandant Général des Troupes Françaises en Corse.

COURT -MALLARONI Océane: (née en 1986)
Née à Paris. Originaire de Sotta et A Sarra di Scupamena. Comédienne. Réalisatrice.

COURTOIS ?: (dix-huitième siècle)
Capitaine français. En Décembre 1738, il est à U Borgu, avec 400 soldats français. Le village est encerclé par plus de 6000 Naziunali, qui ne tardent pas à attaquer. Les Français dégagent U Borgu, non sans mal, et rentrent sur Bastia, harcelés par les Naziunali. Ils laissent 22 soldats blessés ou tués, et trois officiers blessés. Les Corses perdent une dizaine des leurs.

COUSSERAN Claude: (?-2000)
Préfet de la Région Corse et du Département de la Corse du Sud de 1981 à 1982.

COUSTON ?: (dix-neuvième siècle)
Général. Gouverneur militaire de la Corse. En 1890, à Bastergà, il assiste à l'inauguration du monument de Sampieru Corsu.

COUTURAUD Alfred: (?-vers 1930)
Né à Saint-Jean-d'Angely (Charente). Artiste peintre. Il séjourne en Corse. Auteur de Port de Bastia, vers 1920.

COVENS Jean: (dix-huitième siècle)
Editeur et imprimeur à Amsterdam. En 1737, il édite, avec Corneille Mortier, une carte de la Corse, sur laquelle figure le blason de l'Ile divisé en deux parties égales, la moitié droite est réservée au Roi Théodore 1er, avec les armoiries allemandes de sa famille (une chaîne à trois maillons), et la moitié gauche au peuple corse (symbolisé par la Tête de Maure).

COWEN William: (1791-1864)
Né à Rotherham (Angleterre). Artiste peintre (paysages, gravures à eau forte). En 1840, il fait un séjour de six semaines en Corse au cours duquel il réalise de nombreux dessins et aquarelles. Il en tire un ouvrage Six weeks in Corsica, paru en 1848. Fondateur du Royal Institute of Painters in Watercolour, à Londres.

COZI (di) Andria (Andria di CINARCA): (onzième siècle)
Fils de Antone di Cinarca. En 1077, il est chassé de Corse avec sa famille, par les Pisans. Il se réfugie en Sardaigne.

CREQUY (de) Charles (Charles III de Blanchefort-Créquy): (1624-1687)
Duc. Maréchal de France. Ambassadeur à Rome du Roi de France Louis XIV en 1661. En 1661, à Rome, de nombreuses rixes éclatent entre ses soldats et les Gardes Corses du pape Alexandre VII, ce qui va entrainer l'Affaire des Gardes Corses en 1662..

CRESCI Fernand: (1909-1996)
Né à Bastia. Professeur de dessin. Artiste peintre. Il est le dernier bénéficiaire du Legs Sisco, en 1927. Il travaille à Rome jusqu'en 1938, année où il rentre en Corse et fonde, à Bastia, avec Hector Filippi, la première Académie de peinture. Professeur de dessin à Bastia en 1939. Auteur entre autres de Nature morte aux légumes (1929), Bastia, nouveau port, Le Riperkeke (1936), Santa Severa (1989), Bouquet (1992)...

CRESCI Filippu: (dix-huitième siècle)
De Bunifaziu. En 1765, il tente de livrer Bunifaziu aux Naziunali.

CRESCIONI Simon: (1924-2003)
Né à Marseille. Originaire de Luri. Artiste peintre (peintre d'atmosphère). Il travaille également la céramique et la pierre. Il expose à Aiacciu en 1984, 1985, 1988, 1993, 1997..., à Corti en 1989, à San Fiurenzu en 1992, à I Fulelli en 1996... Auteur de Le Vieux port de Bastia en 1992, offert à la ville de Bastia. Il décède à Bastia en 2003.

CRESPIGNANUS: (dixième siècle)
Originaire de Crespignanu (Montemaio). Evêque d'Aleria en 927.

CRETEN Georges dit CRETEN-GEORGE: (1887-1966)
Né à Saint-Gilles (Belgique). Artiste peintre (autodidacte, impressionniste fauve puis expressionniste). Auteur de La Rousse Corse (1925), Paysage corse (1925), Crépuscule en Corse (1962), Une vue de Corse (aquarelle)...

CRETOT-DUVAL Raymond: (1895-1986)
Née à Menton (Alpes-Maritimes). Artiste peintre (orientaliste). Il séjourne en Corse. Il présente au Salon des Artistes Français de 1928 deux Ensembles d'aquarelles sur la Corse, et à celui de 1932, Rue de la Cathédrale à Ajaccio.

CRIPPA Giovanni: (né en 1958)
Né à Besana en Brianza, Monza (Italie). Ecclésiastique. Evêque d'Ilhéus, Bahia (Brésil). Evêque titulaire d'Accia (évêque in partibus) de 2012 à 2014.

CRISTIANI Elie: (né en 1948)
Né à Aiacciu. Artiste peintre. Plasticien. Sculpteur. Il participe au courant culturel Corsicada dans les années 1970. Il réalise de nombreuses expositions personnelles et collectives. Membre du Conseil Economique Social et Culturel de la Corse.

CRISTIANI François dit Joseph CASTELLANI: (1947-2013)
Né à Corti. Journaliste. Pionnier de la langue corse dans les médias. Il débute sa carrière en 1966, à Nice-Matin puis au Provençal à Corti. Il intègre France 3 Corsica en 1983 et anime les émissions Da Qui et Corsica Sera. Artisan du premier journal en langue corse en 1995, il devient rédacteur en chef adjoint à Bastia pour les éditions en langue corse.

CRISTIANI Hervé: (1947-2014)
Chanteur de variétés. Interprète de Il est libre Max (1981). Grand Prix de la SACEM 1989.

CRISTIANI Léon Augustin Sylvestre: (1792-1856)
Né à Saint-Yriex (Haute-Vienne). Originaire de Corti. Docteur en médecine. Médecin-colonel. Médecin militaire de 1902 à 1925. Médecin de la Santé Publique au Maroc de 1925 à 1936. Grand'Croix de la Légion d'Honneur. Croix de Guerre 14-18. Médaille Coloniale. Commandeur de la Santé Publique. Médaille des Epidémies. Officier des Palmes Académiques. Commandeur de l'Ordre du Ouissam Alaouite. Chevalier du Mérite Civil Chérifien.

CRISTINACCE Benedettu: (1763-1826)
Originaire de Vicu. Officier. Procuratore de Vicu en 1791. Capitaine au bataillon auxiliaire du Liamone en 1799. Capitaine au Premier Bataillon d'Infanterie Légère Corse. Capitaine au Régiment Royal Corse de Naples en 1807. Notaire à Aiacciu en 1823.

CRISTINACCE Dumenicu Antoniu Ghjuliu Cesare: (1854-1915)
Originaire de Vicu. Maire de Vicu de 1888 à 1896, et de 1908 à 1910.

CRISTINACCE Dumenicu Francescu: (1763-1888)
Originaire de Vicu. Capitaine en service dans les bataillons corses. Député en 1796, il réussit, avec les Vicolais, à empêcher les insurgés de chasser les Grecs de Carghjese. Juge de paix du canton de Vicu.

CRISTINACCE Ettore: (dix-septième siècle)
Originaire de Vicu. Ecclésiastique. Rettore de Rennu en 1605. Pievanu de Vicu en 1606. Chanoine d'Arburi en 1617. Vicaire général de Sagone en 1623.

CRISTINACCE Ettore: (1771-avant 1857)
Originaire de Vicu. Avocat t homme de loi à Vicu. Juge suppléant au Tribunal de Première Instance de Vicu en 1807. Avoué au Tribunal de Première Instance d'Aiacciu en 1810.

CRISTINACCE Francescu Antoniu: (1740-1821)
Originaire de Vicu. Avocat. Notaire royal et apostolique de la juridiction de Vicu. Député pour la communauté de Murzu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CRISTINACCE Ghjuvanni: (dix-huitième siècle)
Originaire de Vicu. Ecclésiastique. Chanoine. Vicaire général de l'évêché de Sagone en 1788. Vice-promoteur de l'Officialité. Chanoine au chapitre de Sagone en 1790.

CRISTINACCE Ghjuvanni: (?-1822)
Originaire de Vicu. Bandit. Il tue un gendarme en 1822. Il est excécuté en Novembre de la même année.

CRISTINACCE Ghjuvanni: (1802-1883)
Originaire de Vicu. Avocat. Maire de Vicu de 1879 à 1882.

CRISTINACCE (di) (ou LETIA CRISTINACCE) Ghjuvan Francescu: (seizième siècle)
Chanoine de Sagone. En 1516, les habitants de Letia, chassés de leur village au cours des guerres de Rinucciu della Rocca et Ghjuvan Paulu di Leca, obtiennent, par son entremise, de pouvoir venir y cultiver à nouveau leurs terres.

CRISTINACCE (di) Ranieri: (quinzième siècle)
Caporale de Cinarca. En 1489, allié du Génois Filippino de Fieschi, contre Ghjuvan Paulu di Leca.

CRISTINACCE (di) Rinucciu: (seizième siècle)
En 1585, il est l'un des Nobili Sei du Dilà.

CRISTINACCI Petru: (dix-neuvième siècle)
Maire de Vicu en 1835.

CRISTINI Bernardinu: (1630-1695)
Originaire de Castiglione di Ghjuvellina. Ecclésiastique. Moine franciscain. Docteur in utroque jure. Médecin chirurgien réputé en Italie. Citoyen d'honneur de la cité de Venise. Auteur de Pratica Medicinale et Osseruationi en 1680. Il décède à Venise.

CRISTINI Dumenicu: (1817-1900)
Né à A Venzulà. Commissaire spécial de police. Poète de langue italienne et de langue corse. Opposant à Louis-Philippe, il est membre, à Livourne, des Sectes Corses. Auteur de Poesie di D. Cristini della Venzolasca, en 1842-1843, et de Dialetto Corso, en 1853.

CRISTINUS: (troisième siècle avant notre ère)
Soldat romain qui, en 232 avant notre ère, donne la victoire, par sa vaillance, à l'expédition en Corse de Spurius Carvilius Maximus.

CRISTOFARI Ghjuvan Valeriu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Rapaghju, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CRISTOFARI Matteu: (dix-huitième siècle)
Membre du Conseil Supérieur de la Corse. En Novembre 1749, il assiste, avec 13 autres académiciens, à la première séance de l'Accademia dei Vagabondi au cours de laquelle le marquis de Cursay prononce un discours d'inauguration.

CRISTOFARI Sophie: (née en 1962)
Née à Bastia. Originaire de E Casevechje et San Gavinu di Tenda, Musicienne (piano). Reçue au Conservatoire National Supérieur de Paris en 1976. Premier Prix de Musique de Chambre. Professeure au Conservatoire de Musique de Chatou (Yvelynes).

CRISTOFARI Théophile:
Ecrivain. Auteur de La Corse de mon Enfance, paru en 1981.

CRISTOFINI ?: (dix-huitième siècle)
Podestat de Bastia en 1721.

CRISTOFINI Ghjuvanni Francescu: (dix-huitième siècle)
Originaire de Bastia. Ecclésiastique. En Novembre 1749, il assiste, avec 13 autres académiciens, à la première séance de l'Accademia dei Vagabondi inaugurée par le marquis de Cursay .

CRISTOFINI Jean-Baptiste: (1809-1879)
Originaire de Ped'Orezza. Militaire. Chef de Bataillon. Inventeur de la Tente Abri militaire, communément appelée Marabout. Officier de la Légion d'honneur.

CRISTOFINI Patrice: (né en 1968)
Docteur en médecine. Expert médical auprès de l'UNESCO. Médecin coordinateur de Sema Group de 1990 à 1999. Directeur santé de Schlumberger en 2000. Directeur santé de Atos Origin de 2012 à 2015. Membre du think tank santé de l'Institut Montaigne. Conseiller de Mederic en matière de prévention. Directeur de la publication trimestrielle Sécurité et Médecine du travail. Directeur des alliances stratégiques et partenariats de la division santé d'Orange en 2015. Président et fondateur du club e-santé du Centre d'Etude Prospective et Stratégique (CEPS). Auteur de Médecine du travail et santé publique: quel avenir ? La santé comme condition d'une refondation du dialogue, avec Ange Mathieu Mezzadri, (2001),

CRISTOFINI Paulu: (dix-huitième siècle)
Originaire de Bastia. Ecclésiastique. Curé de Saint-Jean de Bastia de 1636 à 1650. Premier vicaire de l'évêque Giustiniani en 1656.

CRISTOFORU: (quinzième siècle)
Vicaire d'Aiacciu. En 1484, il est suspendu de ses fonctions par l'Ufficio di San Giorgio.

CRIVALLI Taddeo: (quinzième siècle)
Peintre italien. Il dessine une carte de la Corse gravée, en 1476, par Dominico de Lapi.

CROCE (della) Adalberto: (douzième siècle) Noble italien de Corse. En 1126 il confirme les donations de sa famille, effectués en 1092 et 1114, à l'abbé Baldinus, du couvent de La Gorgona.

CROCE Antoine: (1918-1943)
Né à Pinu. Agriculteur. Résistant. Membre du Front National de la Résistance (FNR). Il est arrêté et torturé par les Italiens en Juillet 1943, après le meurtre d'un carabinier. Condamné à mort par le Tribunal Militaire du VIIe Corps d'Armée Italien, il est fusillé, avec Félicien Marchi, à Bastia. Reconnu Mort pour la France. Une rue honore sa mémoire à Sartè et Bastia. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bastia.

CROCE Bernard: (1901-1943)
Originaire de Sorbu Occagnanu (U Querciolu). Résistant Membre des Francs-Tireurs. Agent de liaison du Front National de la Résistance (FNR) pendant l'occupation. Il est tué, victime d'une mine allemande, sur la route de Sorbu-Querciolu, en 1943. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument des Francs-Tireurs de U Querciolu, de la commune de Sorbu Occagnanu et sur le monument aux morts du cimetière de Bastia.

CROCE François: (né en 1966)
Agent de maîtrise. Elu maire de Lavatoghju en 2020.

CROCE (della) Ghjuvan Andria: (1515-1575)
Originaire de la piève d'Ampugnani. Ecclésiastique. Franciscain. Docteur in utroque jure. Chirurgien à Venise. En 1532, il siège au Collegio Chirurgico de la ville. Il s'établit à Feltre jusqu'en 1746. Rentré à Venise, il devient Medico della Flotta Veneziana. Concepteur de travaux médicaux sur les moyens de guérir les plaies provoquées par les armes à feu. En 1573, il publie à Venise, des Chirurgiae Libri Septem. Auteur de Chirurgiens et Médecins célèbres du Royaume de Corse, en 1573. Ce n'est qu'en 1661, qu'aura lieu la publication de sa Chirurgia Universale.

CROCE Ghjuvan Battista: (dix-huitième siècle)
Prêtre. Pievanu de Lavatoghju. En Janvier 1743, il est contacté pour préparer le retour du Roi Théodore 1er. En Mai 1769, malgré sa résistance et celle de quelques hommes, L'Isula, se rend aux grenadiers du marquis d'Arcambal.

CROCE Hyacinthe Ghjuvanni Petru dit YVIA CROCE Hyacinthe: (1893-1981)
Né à Muru. Ancien combattant de la Grande Guerre. Journaliste. Homme de Lettres. Historien. Polygraphe. Polémiste. Ami de Petru Rocca, il collabore au journal A Muvra. Membre du Partitu Corsu d'Azzione en 1922. Rédacteur en chef de La Nouvelle Corse de 1931 à 1935. Membre de l'association d'inspiration fortement marquée à droite La Pensée Corse, en 1934. Rédacteur en chef de La Dépêche Corse de 1935 à 1943. Accusé de collaboration avec les Italiens, il est condamné à 5 années de réclusion, en 1946. Auteur de Rimes de guerre, en 1915, d'une Anthologie des Ecrivains corses (1919, 1929, 1931 puis 1987), d'un Panorama de la presse corse (1762-1852), en 1966, d'une Grammaire corse en 1972, de Vingt années de Corsisme, 1920-1939 en 1979, de Quarante ans de gloire et de misère. La Révolution corse, paru en 1996.

CROCE Jean-Baptiste: (1920-2004)
Né à Olmeta di Tuda. Mafieux, considéré comme un parrain de la French Connection. En 1972, il est arrêté à Marseille, avec Paul Damien Mondoloni, et est condamné à 18 ans de prison grâce à la nouvelle loi répressive votée en 1970. Il décède à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) en 2004.

CROCE Jean-Baptiste: (né en 1960)
Né à Bastia. Journaliste. Editorialiste. Critique de cinéma. Docteur ès Lettres. Il collabore au Provençal, puis à Corse-Matin. Rédacteur en chef de Corse-Matin (ER). Auteur de nombreuses chroniques parues dans Settimana, le magazine hebdomadaire de Corse-Matin. Président du Festival du film italien de Bastia. Auteur de Intimes confidences (2022) et de Intimes cofessions (2023), deux recueils des ses chroniques parues dans Settimana.

CROCE Laurent: (né en 1938)
Né à Pedicroce. Cadre de la Poste. Homme politique (socialiste) Elu conseiller municipal (et adjoint au maire) de Bastia de 1983 à 2008. Conseiller territorial (socialiste) de 1986 à 2004. Premier secrétaire de la Fédération du Parti Socialiste de Haute-Corse depuis 1987.

CROCE Padovanu: (1683-1753)
Né à Aregnu. Lieutenant de l'armée française au Régiment d'infanterie Royal italien. Il est l'un des ancêtres de la famille Croce de Balagna. En 1712, il est sous les ordres de maréchal de Vilars. En 1713, il est à la prise du château de Fribourg. Sa carrière militaire terminée, il rentre en Corse, où il s'occupe d'agriculture et réimplante la culture de l'oranger.

CROCE Patriziu: (né en 1960)
Né à Bastia. Professeur de corse. Chanteur. Parolier. Poète. Membre fondateur du groupe I Chjami Aghjalesi en 1977 (il est l'auteur de nombreuses chansons du groupe). Co-auteur, avec Ghjuseppu Anto Salviani, de A Passi minuti... in puesia (2018)

CROCE Petru: (1749-?)
Né à Calvi. En 1769, il entre comme cadet-gentilhomme au Régiment Royal Corse. En 1792, il est capitaine commandant d'une compagnie franche à Calvi. Il passe à l'armée d'Italie, où il devient capitaine adjudant de place à Vérone. Il rentre en Corse, où il commande les places de L'Isula et de Caccia. Il prend sa retraite en 1806.

CROCE Petru (de Cruce): (dix-septième siècle)
Originaire de Calvi. Ecclésiastique. Archidiacre. Pievanu de Santa Maria de Calvi. Délégué de l'évêque Giovanni Battista Costa. En 1699, il préside le 2ème Synode tenu dans l'église Santa Maria de Vicu. Vicaire général et capitulaire de Sagone, en 1714.

CROCE (della) Rugelio: (onzième siècle)
Noble italien de Corse, il offre, en 1092, au ministère de La Gorgona deux vignobles et deux champs.

CROCE (della) Yvensus: (douzième siècle) Noble italien de Corse. En 1114, avec d'autres membres de sa famille, il offre au monastère de La Gorgona son fontemaque vive, pour que les moines y construisent un aqueduc qui aille de la source jusqu'à l'église de Santa Riparata; ils reçoivent en échange des objets divers. Cette donation est confirmée, à sa mort, par sa veuve Landa, par ses fils et par d'autres parents.

CROCE d'OREZZA (della) Orsone: (seizième siècle)
En 1584, le gouverneur général Stefano da Passano lui accorde une patente de notaire.

CROCICCHIA (della) Fabiu: (seizième siècle)
En 1584, le gouverneur général Stefano da Passano lui accorde une patente de notaire.

CROS (de) Jean: (seizième siècle)
Capitaine français. Maréchal de camp. En 1555, il est sous les ordres de Giordano Orsini, le commandant des forces royales françaises en Corse. Il assure la défense de la Balagna. Il est aux côtés de Sampieru Corsu qui tente un coup de main sur la garnison de Calvi. La France veut le marier à Barbara da Mare, mais la famille de cette dernière, d'origine génoise, refuse. En 1556, il remplace le gouverneur de Bunifaziu, La Mola, soupçonné de complot avec les Génois, et limogé par Sampieru Corsu. Il devient gouverneur de la ville, avec deux compagnies de Gascons et une de Corses. En 1557, il est envoyé en France, auprès du Roi Henri II. En 1558, de retour en Corse, il aide le duc François de Guise à prendre le fort d'Ischia Nova, dans l'étang de Biguglia, tenu par les Génois. En 1559, après la signature du Traité de Cateau Cambrésis, il remet officiellement Bunifaziu à la République de Gênes.

CROVARA (di) ou CORVANA (della) Paolo: (quatorzième siècle)
Ephémère gouverneur génois de la Corse en 1380.

CROVARA (di) ou CORVANA (della) Corrado: (quatorzième siècle)
Génois. En 1391, il est nommé gouverneur de la Corse. Il prend parti pour les Ristagnacci, dans la querelle de la piève de Rogna. Il s'oppose ainsi à Paulinu di Campucassu, allié de Arrigu della Rocca, qui, lui, soutient les Cagionacci. Ce conflit amène Gênes à le destituer la même année.

CROWE ? (Miss): (vingtième siècle)
Aquarelliste anglaise. Elle effectue de longs séjours en Corse dans les années 1910-1920 (notamment à Aiacciu et Vizzavona). Elle peint de nombreux paysages.

CROZE (de) Austin: (1866-1937)
Homme de Lettres et gastronome. Auteur de publications sur la gastronomie et d'un recueil de chansons corses. En 1911, il publie La Chanson populaire de l'île de Corse.

CRUCIANI F: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre dont l'activité à Aiacciu est avérée dans les années 1870-1890. Il réalise en 1894 le portrait du maire (de 1892 à 1900) de Veru.

CRUCIANI Michel: (1931-2010)
Né à Ped'Orezza. Militaire (capitaine). Prisonnier d'Indochine. Grand invalide de guerre. Président de l'Association Nationale des Anciens Prisonniers Internés Déportés d'Indochine (ANAPI) de Corse. Auteur de Le camp 114. Prisonniers en Indochine, 162 jours dans l'enfer Viet, en 2003. Officier de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire. Chevalier de l'Ordre National du Mérite. Croix de Guerre TOE, deux citations. Médaille des Evadés. Il est inhumé à A Petra di Verde.

CRUDELI Joseph: (1877-1943)
Né à Calvi. Médecin colonel (ER). Résistant, membre du groupe Combat de Calvi. Il est arrêté et torturé par les Italiens en 1943, à Bastia. Il décède en 1943 des suites de tortures infligées par les carabiniers italiens. Reconnu Mort pour la France. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Bastia.

CUBELLS Jean-François: (né en 1965)
Originaire de Balagna. Agrégé de biologie et de géologie. Professeur en sciences de la vie et de la terre à Aiacciu, depuis 1989. Nommé directeur du Centre Régional de Documentation Pédagogique de Corse en 2007. Auteur d'articles, de plaquettes et d'ouvrages pédagogiques pour le Centre Départemental de Documentation Pédagogique et des associations environnementales. Il aide également à la mise en place de projets environnementaux destinés aux écoles et collèges. Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006.

CUCCHI Eric:
Photographe. Infographiste. Président de l'Atelier Théâtre de Porticciu.

CUCCHI François Antoine: (1901-1963)
Né à Bunifaziu. Adjudant d'Artillerie à la retraite, il est rappelé en 1940. Après la défaite, il est démobilisé et rejoint la Corse. Il adhère au Front National de la Résistance dès le débarquement des Italiens dans l'Ile. Il est un des organisateur de la Résistance de l'Alta Rocca et donne la pleine mesure de ses talents militaires lors des combats de la Libération de la Corse. Après celle-ci, il est à nouveau réintégré dans l'armée d'active et est nommé adjoint au capitaine commandant le dépôt de matériel de Sartè. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CUCCHI Nicolas: (né en 1972)
Professionnel du tourisme. Elu maire de Zonza en 2020.

CUCCHI-DESCOIN Laetitia:
Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Protection et Animation du Cadre de Vie en Corse, représentant les Unions Départementales d'Associations Familiales de la Corse-du-Sud et de la Haute-Corse, elle siège dans la Section de l'Environnement et du Cadre de Vie). Présidente fondatrice de l'associaion Inseme (créée en 2010). Chevalier de l'Ordre National du Mérite.

CUCCURU Pierre (Pierre Cuc): (1913-1954)
Né à Bunifaziu. Membre du milieu corse à Paris. Considéré comme le Juge de paix du milieu corse à Pigalle dans les années 1940-1950. Il est tué de quatre balles, à Paris, en 1954.

CUGURNO Jean-Paul dit Michel Mallory: (né en 1941)
Originaire de Munticellu. Artiste de variété. Auteur. Compositeur. Interprète. Il signe de nombreux succès du hit-parade entre 1960 et 1984. Imprégné de tradition corse, il effectue un retour aux sources. Il chante dans sa langue maternelle dans ses albums Canta (1986) dédié à sa mère, Terra Corsa (1989), Radiche (1993), Sentimenti (2007)... Il arrête ses activités de scène en 2012.

CUICONI Jean:
Originaire de Balagna. Musicien (guitare). Auteur, compositeur, interprète. Auteur de Du grain en terre, méditations évangéliques (2014).

CULIOLI Antoine: (1924-2018)
Né à Marseille. Originaire de Sotta (hameau de Chera). Professeur de linguistique. Cofondateur de l'Université Denis Diderot (Paris VII) en 1970. Créatieur du Département de Recherches Linguistiques (DRL) en 1972. Pendant plus de quarante ans, il développe la théorie connue aujourd'hui sous le nom de Théorie des opérations énonciatives (ou Théorie des opérations prédicatives et énonciatives), qu'il définit comme une linguistique ayant pour objet l'étude de l'activité de langage à travers la diversité des langues naturelles. Auteur de nombreux ouvrages sur la linguistique. Il décède à Paris en 2018.

CULIOLI née FRANCHI Cécile: (née en 1954)
Enseignante (ER). Mairesse de Scolca de 2001 à 2020.

CULIOLI Gabriel-Xavier: (né en 1952)
Né à Paris. Originaire de Sotta (du hameau de Cherà). Fils d'Antoine. Journaliste. Ecrivain. En 1967, il participe à la création de la Jeunesse Communiste. Auteur de nombreux ouvrages et articles sur la Corse: La Terre des Seigneurs, en 1986, qui obtient le Prix du Livre Corse et le Prix de Corse, attribué par la CTC, Contes corses de mon enfance (premier volume), (Terres de Corse), en 1988, qui obtient également le Prix du Livre Corse, Contes corses de mon enfance (deuxième volume), en 1990, Le complexe corse (1990), Les nouveaux Ronds-de-cuir (1991), I Caponi (1991), Natura Corsa (1998), Lettre aux Anti-Corses (1999), Contes et Légendes de l'île corse (1999), Pour Don Trajan: Etre Corse (1999), Les Pierres de l'Apocalypse (1999), Le Grand voyage: Vannina à travers la Corse (1999), Corse, le temps des saisons (2006), Petite Histoire illustrée de la Corse (2008), Bandits de Cors (2008), Potagers de Corse (2009), Maquis corse (2011)), Armes de Corse (2011), Napoléon, un enfant de Corse (2011). Co-auteur, avec Jean Marc Michelangeli, de Nos terres promises (opus 1: Barbara Fortuna et opus 2: Hosanna in excelsis) parus en 2023, et opus 3 : Mazel tov, paru en 2024... Co-auteur des dictionnaires Français-Corse et Corsu-Francese (U Maiò, U Minò et U Maiori) de 1998 à 2012. Il collabore aux journaux Kyrn, Corsica, Le Journal de la Corse... Il contribue également à la traduction de la Bible en langue corse.

CULIOLI Ghjuvan Andria, dit U Barbutu di Cherà: (1884-1972)
Né à Chéra, un hameau de Sotta. Poète improvisateur. Ecrivain en langue corse. Auteur de Contra Salvatica, paru en 1996.

CULIOLI Hélène:
Artiste peintre (paysages, natures mortes) formée à l'Atelier d'Aiacciu. Elle expose depuis le milieu des années 2000.

CULIOLI Jacques: (né en 1964)
Originaire de Sotta (Hameau de Cherà). Petit-fils de Ghjuvan Andria. Chanteur. Successivement membre des groupes I Surghenti, Le Chœur des Hommes de Sartène et les Nouvelles Polyphonies Corses. Il entame ensuite une carrière en solo. Membre co-fondateur, en 2000, de l'association Arapà (Associu pà a Racolta è A Pruduzzioni Artistica), avec Jean-Charles Papi et Don-Mathieu Santini. Créateur d'une école de musique, l'ADAMA (Academia di A Musica di l'Arte), à Porti Vechju, en 2002. Membre de l'ensemble vocal Cinqui Voci (avec Feli, Petru Guelfucci, Jean-Charles Papi et Maï Pesce). Membre du trio Arapà (avec Jean Charles Papi et Don Mathieu Santini). Vainqueur du Grand Prix du Concours Eurovision des Langues Minoritaires, en Suède, en 2008.

CULIOLI Laurence:
Membre du Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en 2018 (collège Protection de l'Environnement en Corse , représentant les Associations Agréées et Habilitées de Protection de la Nature, de Défense de l'Environnement, de Prévention de la Pollution Exerçant leur Activité en Corse, présidente de la Section de l'Environnement et du Cadre de Vie).

CULIOLO Ghjuvan Battista: (1813-?)
Né à la Maddalena. Marin. Ami de Guiseppe Garibaldi en Argentine puis en Italie. Il l'accompagne dans sa fuite contre les Autrichiens, en 1849, lors de la défense de la République Romaine.

CULMBACK (de) ?: (dix-huitième siècle)
Prince autrichien. En 1732, il fait partie du corps expéditionnaire autrichien. En Mai, il reçoit la reddition de Luiggi Giafferi et d'Andria Ceccaldi. Il les fait conduire à Corti. Il participe à une conférence, à Corti, où des nouvelles conventions entre Corses et Génois, garanties par l'Empereur Charles VI, sont énoncées en un Traité (Concessioni Graziose) réglant d'une façon satisfaisante les exigences des Naziunali.

CUMANESI (KOUMANESOI): (troisième siècle avant notre ère)
Nom d'une tribu Corse (parmi les douze recensées par Ptolémée), installée dans le Fiumorbu, avant l'arrivée des Romains.

CUMIANA (de) ?: (dix-huitième siècle)
Chevalier italien. En Mai 1748, il commande les renforts promis aux Corses, de 500 à 1500 Sardes, Piémontais et Autrichiens, qui débarquent à San Fiurenzu. A la Cunsulta di Muratu, avec les chefs corses, il décide de marcher sur Bastia, avec troupes Naziunali et ses Austro-Sardes. Il somme la ville de se rendre, promettant une capitulation avec les honneurs. Refus du commissaire génois de la ville, qui, au contraire, tente une sortie en force. Devant la résistance des Génois, il lève le siège de Bastia et rentre à San Fiurenzu. En Septembre, conformément à la convention d'armistice d'Aix la Chapelle mettant fin à la guerre dite de Succession d'Autriche, le marquis de Cursay, au nom des Franco-espagnols et lui, au nom des Austro-Sardes, signent à Patrimoniu, l'arrêt des hostilités en Corse, et se partagent les territoires d'occupation: à l'est du col de Teghjime, côté versant bastiais, les Français, Espagnols et Génois, à l'ouest, du côté de San Fiurenzu, les Austro-Sardes. En Novembre, il offre le grade de lieutenant-colonel, d'un nouveau régiment corse, créé à Turin au service du Roi de Sardaigne, à Francescu Aleriu de Matra. Il quitte San Fiurenzu et la Corse, avec ses Austro-Sardes.

CUNACCIO Damiano: Voir CANAZZO Damiano.

CUNEO Giovanni Battista: (dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1620.

CUNEO Jean-Mathieu: (1891-1930)
Né à U Viscuvatu. Militaire. Adjudant-chef. Mort pour la France à Yen-Bay (Tonkin), en 1930. Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de U Viscuvatu.

CUNEO Lombardo: (treizième siècle)
Evêque d'Aleria en 1239.

CUNEO Petru: (dix-huitième siècle)
En Décembre 1745, à Aiacciu, le gouverneur Stefano de Mari le nomme lieutenant-colonel et lui donne le commandement d'une quinzaine de compagnies de 60 hommes.

CUNEO Petru: (dix-huitième siècle)
D'Aiacciu. Médecin. En Octobre 1765, il soigne le commissaire génois d'Aiacciu Carlo Spinola, malade et alité.

CUNEO (di) Stefanu (San Stefanu di Fiumorbu): (quatorzième siècle)
Originaire de I Prunelli di Fiumorbu. Ecclésiastique. Prêtre. Franciscain de la province de Gênes. Prédicateur en Corse, puis en Terre Sainte. Martyrisé en 1391 avec 3 autres chrétiens à Jérusalem. Il est canonisé par le pape Paul VI en 1970.

CUNEO d'ORNANO Alfonsu: (?-1667)
Né à Aiacciu. Fils de Fabienu Luiggi. Colonel au service de la République de Venise. Il est tué en combattant les Turcs, à Candie, en 1667.

CUNEO d'ORNANO Alphonse Pierre Paul: (1835-1919)
Originaire d'Aiacciu. Fils de Joseph François Antoine. Capitaine de Cuirassiers. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CUNEO d'ORNANO Andrea: (?-1583)
Né à Gênes. Capitaine au service de la République de Gênes. Qualifié de Magnifico Nobile. Il s'installe en Corse vers 1560. Il épouse une cousine germaine de Vanina d'Ornano, Brigida d'Ornano, et devient ainsi le premier à porter le patronyme de Cuneo d'Ornano. Il décède à Aiacciu en 1583.

CUNEO d'ORNANO André: (1884-1971)
Originaire d'Aiacciu. Fils d'Ernest Jules Alfred. Auteur d'une généalogie de la famille Cuneo d'Ornano, parue en 1908, à Rouen.

CUNEO d'ORNANO Annibal Nicolas: (1796-1877)
Né à Aiacciu. Fils de Petru Paulu. Officier de marine. Aspirant en 1815. Enseigne de vaisseau en 1821. Lieutenant de vaisseau en 1827. Capitaine de frégate en 1832. Capitaine de vaisseau en 1841. En 1841, il commande La Belle Poule (la frégate qui a ramené les cendres de Napoléon en France en 1840) qui fait escale à Aiacciu. Après un incident avec la flotte turque à Beyrouth, en 1845, il est démis de ses fonctions. Officier de la Légion d'Honneur. Il décède à Aiacciu en 1877.

CUNEO d'ORNANO Ascagne: (1784-1875)
Né à Aiacciu. Fils de Petru Paulu. Aide de camp à Java du gouverneur militaire des Indes Néerlandaises. Il rentre en Corse en 1810. Maire d'Aiacciu de 1832 à 1837. En 1840, il fait partie de la députation de notables corses désignée pour se rendre à Cherbourg où doivent arriver les cendres de Napoléon 1er, à bord de la frégate La Belle Poule.
Conseiller général de la Corse en 1857. Chevalier de la Légion d'Honneur. Il décède à Aiacciu en 1875.

CUNEO d'ORNANO Ascagnu: (1706-?)
Né à Aiacciu. Fils de Fabianu Luiggi. Co-seigneur d'Ornano.

CUNEO d'ORNANO Dominique: (1799-1884)
Né à Aiacciu. Fils de Petru Paulu. Magistrat. Président du Tribunal Civil d'Aiacciu en 1830. Conseiller général de la Corse en 1857. Président du Conseil Général de la Corse. Conseiller municipal d'Aiacciu en 1860. Chevalier de la Légion d'Honneur. Il est à l'origine du retour en France des cendres de Napoléon 1er, abandonnées à Sainte-Hélène, Il décède à Aiacciu en 1884.

CUNEO d'ORNANO Dominique Fabien: (1875-1950)
Né à Aiacciu. Fils de Pierre-Paul. Docteur en Droit. Président de la Chambre d'Agriculture de la Corse. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CUNEO d'ORNANO Dumenicu: (1746-?)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvan Francescu. Ecclésiastique. Prêtre du Clergé d'Aiacciu.

CUNEO d'ORNANO Ernest Jules Alfred: (1848-1914)
Né à Rome (Italie). Originaire d'Aiacciu. Chef de Bataillon d'Infanterie. Chef d'Etat-Major de la 5ème Division d'Infanterie (3ème Corps d'Armée). Officier de la Légion d'Honneur.

CUNEO d'ORNANO Fabianu-Luiggi: (1624-1657)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuliu. Colonel au service de la République de Venise. Co-seigneur d'Ornano. Membre du Cunsigliu dei Anziani di Aiacciu en 1656. Il décède à Aiacciu en 1657.

CUNEO d'ORNANO Fabianu Luiggi: (1688-1780)
Né à Aiacciu. Fils de Francescu. Co-seigneur d'Ornano. Colonel, à titre honorifique, de la République de Venise. Capitaine du port d'Aiacciu en 1733. Reconnu noble par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse en 1771.

CUNEO d'ORNANO Fabien: (1834-1907)
Né à Aiacciu. Fils d'Ascagne. Conseiller général de la Corse. Il décède à Aiacciu en 1907.

CUNEO d'ORNANO Fabien-Louis: (1781-1829)
Né à Aiacciu. Fils de Petru Paulu. Administrateur de marine à Venise. Avocat à la Cour Impériale et président du Tribunal de Commerce d'Aiacciu. Procureur général du Roi. En 1804, délégué, pour le Département du Liamone, pour assister au sacre de Napoléon 1er, à Paris. En 1815, durant les Cent Jours, Francescu Maria Levie dissout le conseil municipal royaliste, reprend le siège de maire et le nomme adjoint. Membre du bureau d'administration du collège d'Aiacciu. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse. Vice-secrétaire de la Société Centrale d'Agriculture de la Corse. Il décède à Aiacciu en 1829.

CUNEO d'ORNANO Francescu: (1647-1711)
Né à Aiacciu. Fils de Fabienu Luiggi. Co-seigneur d'Ornano. Colonel (ad perpetuam memoriam) au service de de République de Venise (il est le dernier de la famille au service de Venise). Après avoir combattu les Turcs en Dalmatie, il rentre définitivement en Corse. Reconnu noble en 1677. Il devient colonel au service de Gênes en 1680 (il organise, à ses frais, une troupe de 100 fantassins). Il décède à Aiacciu en 1711.

CUNEO d'ORNANO François: (1840-?)
Né à Aiacciu. Fils de Dominique. Capitaine d'infanterie mobile en 1870. Il se distingue dans l'Armée de la Loire. Juge d'instruction au Tribunal d'Aiacciu. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CUNEO d'ORNANO François: (dix-neuvième siècle)
Originaire d'Aiacciu. Membre de la Commission Municipale d'Aiacciu en 1871.

CUNEO d'ORNANO François Antoine: (1756-1840)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvanni Francescu. Sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1777. Lieutenant en 1785. Il passe au Bataillon des Chasseurs Corses en 1788. Capitaine dans l'Armée des Alpes en 1792, puis à l'Armée du Rhin en 1793. Chef de bataillon en 1795. Chef de brigade et adjudant-général à l'Etat-Major de l'Armée du Danube en 1799. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1802. Commandant du Département du Var en 1807. Gouverneur d'Antibes. Chevalier de Saint-Louis en 1814. Maréchal de camp en 1815. Gouverneur de Valence. Admis à la retraite en 1816, il s'installe à Rome. Administrateur des Royaux Etablissements Pies Français des Etats de l'Eglise. Il est le fondateur de la branche de Rome de la famille Cuneo d'Ornano. Il décède à Rome en 1840.

CUNEO d'ORNANO Ghjuliu: (1580-1642)
Né à Aiacciu. Fils de Mighele Anghjulu. Capitaine au service de la République de Venise. En 1621, il épouse Giacominetta d'Ornanu. Anzianu d'Aiacciu en 1632. Il est à l'origine de la branche de la famille Cuneo d'Ornano, d'Aiacciu. Il décède à Aiacciu, en 1642.

CUNEO d'ORNANO Ghjuseppu-Maria: (1749-1809)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvan Francescu. Ecclésiastique. Ordonné prêtre en 1774. Affecté à la Maison de Naples de 1775 à 1787. Consulteur de la Sacrée Congrégation des Rites. Assistant général des Clercs Réguliers de la Mère-de-Dieu. Curée de Santa-Maria in Campitelli de Rome. Il décède à Rome en 1809.

CUNEO d'ORNANO Ghjuvan Battista: (1690-?)
Né à Aiacciu. Fils de Francescu. Colonel, à titre honorifique, de la République de Venise.

CUNEO d'ORNANO Ghjuvan Battista: (1750-1811)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvan Francescu. Ecclésiastique. Chanoine de la Cathédrale d'Aiacciu. Il décède à Aiacciu en 1811.

CUNEO d'ORNANO Ghjuvan Francescu: (1622-1646)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuliu. Colonel au service de Venise. Il devient le premier co-Seigneur d'Ornano en 1635. En 1642, il commande le régiment des Corses qui se battent en Crète. Il est est blessé en défendant Candie contre les Ottomans, en 1646, et y meurt de la peste quelques jours plus tard.

CUNEO d'ORNANO Ghjuvan Francescu: (?-1667)
Né à Aiacciu. Fils de Fabienu Luiggi. Colonel au service de la République de Venise. Il est tué en combattant les Turcs, à Candie, en 1667.

CUNEO d'ORNANO Ghjuvan Francescu: (1719-1785)
Né à Aiacciu. Fils de Fabianu Luiggi. Co-seigneur d'Ornano. Docteur de l'Université romaine. Colonel, à titre honorifique, de la République de Venise. Député et Orateur des Peuples de la Corse au Sénat de Gênes. Juge royal à Aiacciu en 1769. Conseiller du Roi en 1776. Premier titulaire de la Lieutenance de l'Amirauté créée dans l'Ile. Membre de la Junte Corse chargée par Louis XVI de la rédaction d'un code adapté aux besoins de la Corse. Il décède à Aiacciu en 1785.

CUNEO d'ORNANO Ghjuvan Francescu: (1744-1813)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvan Francescu. Ecclésiastique. Docteur de l'Université romaine en 1769. Il enseigne la théologie et les belles lettres à Gênes. Recteur des Clercs Réguliers de la Mère-de-Dieu en 1787. Chanoine de la Cathédrale d'Aiacciu. Professeur de rhétorique au collège d'Aiacciu en 1792 et vice-recteur de l'établissement. Orateur, prédicateur et poète. Il traduit en vers italiens (octave rime) Le Paradis Perdu de Jean Milton. Auteur de diverses poésies lyriques.

CUNEO d'ORNANO Ghjuvan Francescu: (1750-1811)
Né à Aiacciu. Fils de Dumenicu. Juge d'instruction. Bâtonnier de l'Ordre des Avocats d'Aiacciu.

CUNEO d'ORNANO Gustave Léon Eugène: (1845-1906)
Né à Rome (Italie). Originaire d'Aiacciu. Fils de Joseph François Antoine. Marquis Cuneo d'Ornano. Capitaine d'Infanterie. Député (Appel au Peuple) de la Charente de 1876 à 1906. En 1887, ses attaques au Palais-Bourbon à l'encontre des opportunistes en Corse et du désordre administratif et judiciaire qui y règne, sont repoussées par Emmanuel Arène. En 1889, les gavinistes organisent sa venue en Corse afin de donner un nouvel élan au boulangisme. Il participe à 3 réunions publiques (Bastia, Corti et Aiacciu) entouré des notables gavinistes. Fondateur du quotidien des Charentes L'Appel du Peuple, en 1896. Il décède à Paris en 1906.

CUNEO d'ORNANO Jean André Tiburce: (1870-1943)
Né à Aiacciu. Fils de Pierre Paul. Docteur en Droit. Maire de Sarrula Carcupinu de 1897 à 1900. Conseiller général de la Corse de 1904 à 1919. Vice-président du Conseil Général de la Corse. Officier de la Légion d'Honneur.

CUNEO d'ORNANO Joseph François Antoine: (1794-1863)
Originaire d'Aiacciu. Fils de Francescu Antoniu. Marquis Cuneo d'Ornano. Officier. Il se retire à Aiacciu au début de la Seconde Restauration. Conseiller général des états de l'Eglise de 1846 à 1852, il est ruiné par la Révolution romaine en 1854. Conseiller de préfecture à Oran en 1860, où il décède, en 1863.

CUNEO d'ORNANO Léopold: (1829-1871)
Originaire d'Aiacciu. Né à Toulon. Fils d'Annibal Nicolas. Militaire. Secrétaire général de la Préfecture de Corse. Il décède à Aiacciu en 1871.

CUNEO d'ORNANO Luiggi: (1790-1836)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvan Francescu. Docteur en Droit. Président du Tribunal Consulaire d'Aiacciu. Il décède à Aiacciu en 1836.

CUNEO d'ORNANO Mighele Anghjulu: (1540-?)
Né à Aiacciu. Notable ajaccien en 1585. Fils d'Andrea. Capitaine au service de la République de Gênes. Il décède à Aiacciu.

CUNEO d'ORNANO Mighele Anghjulu: (dix-septième siècle)
Né à Aiacciu. Fils de Fabienu Luiggi. Archiprêtre et curé de la Cathédrale d'Aiacciu. Il décède à Aiacciu.

CUNEO d'ORNANO Mighele Anghjulu: (1746-1830)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvan Francescu. Ecclésiastique. Membre de la Compagnie de Jésus. Il enseigne la rhétorique au Collège de Milan. Prêtre du Clergé d'Aiacciu. Principal du Collège d'Aiacciu après la Révolution. Il dirige un cours de haute littérature à Aiacciu et organise la Bibliothèque Départementale nouvellement créée. Il décède à Aiacciu en 1830.

CUNEO d'ORNANO Michel-Ange: (dix-neuvième siècle)
Membre du conseil municipal d'Aiacciu. Principal émérite du collège d'Aiacciu. Professeur de rhétorique et bibliothécaire à Aiacciu. Membre de la Société d'Instruction Publique du Département du Golu en 1803. En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.

CUNEO d'ORNANO Nicolas: (1752-1824)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvan Francescu. Ecclésiastique. Docteur de l'Université romaine. Secrétaire du Cardinal de Bernis. Ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. Substitut de l'Auditeur de Rote pour la France en 1783. Lors de la Révolution de Rome, il doit s'exiler et se cacher près de Florence, jusqu'en 1799, où il rentre à Rome. Attaché au CardinaI Caprara, légat du pape en France, en 1800, il prend part aux négociations du Concordat. Il est de retour à Rome en 1803 et devient Camérier secret du pape. Chanoine de Saint-Jean de Latran en 1804. Opposé à l'Empire Français, il est arrêté et mis en résidence à Antibes jusqu'en 1814. De retour à Rome, il est nommé Pronotaire Apostolique et Lieutenant de la Camora Apostolica. Consulteur de la Congrégation des Rites. Nommé Assesseur du Saint-Office par le pape Pie VII, en 1823. Désigné Cardinal en 1824. Il décède à Rome en 1824.

CUNEO d'ORNANO Octave: (1834-1855)
Originaire d'Aiacciu. Né à Toulon. Fils d'Annibal Nicolas. Militaire. Il est tué à Sébastopol où il combat avec le 1er Régiment de Zouaves.

CUNEO d'ORNANO Petru Francescu: (1708-1764)
Né à Aiacciu. Fils de Fabianu Luiggi. Colonel, à titre honorifique, de la République de Venise. Il décède à Aiacciu en 1764.

CUNEO d'ORNANO Petru-Maria: (1579-1645)
Né à Aiacciu. Fils de Mighele-Anghjulu. Colonel au service de Venise. Il chasse de Venise les brigands qui l'infestent. Il décède en Crète, durant la guerre entre les Ottomans et les Vénitiens, en 1645.

CUNEO d'ORNANO Petru Paulu: (1694-?)
Né à Aiacciu. Fils de Francescu. Colonel, à titre honorifique, de la République de Venise.

CUNEO d'ORNANO Petru Paulu: (1745-1835)
Né à Aiacciu. Fils de Ghjuvanni Francescu. Reconnu noble, en Avril 1771, par arrêt du Conseil Supérieur de la Corse. Avocat, assesseur de la Juridiction Royale de Cervioni en 1772. Lieutenant général de l'Amirauté de France à Aiacciu, en 1785. En Mai 1789, il participe dans la juridiction d'Aiacciu, aux Assemblées de la Noblesse. Député pour la communauté de Tavacu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles. Consul général de France et commissaire des relations commerciales de la République Française aux Canaries en 1802. Son consulat est saccagé, à Madrid, durant la guerre d'Espagne en 1808. Il est fait prisonnier et interné à Tenerife jusqu'en 1814, année où il rentre en Corse. Il décède à Aiacciu en 1835.

CUNEO d'ORNANO Pierre-Paul: (1835-1903)
Né à Aiacciu. Fils de Dominique. Procureur impérial à Semur, Vesoul, Montbéliard, Lons-le-Saunier. Républicain, il est candidat aux élections législatives de 1881 et 1885. Membre du Parti Républicain Indépendant en 1886. Conseiller général de la Corse. Auteur d'un rapport concernant les travaux du chemin de fer corse. Il décède à Aiacciu en 1903.

CUNEO d'ORNANO Tiburce: (1870-?)
Né à Aiacciu. Fils de Pierre-Paul. Docteur en Droit. Conseiller général de la Corse.

CUNEO ORLANDUCCI Pedru Felice: (né en 1987)
Né à Bastia. Consultant en environnement. Ecrivain. Auteur de Les rêveurs des deux tours (2016). Coadministrateur du blog Anima Cappiata.

CURBARA (di) Lancialagu: (seizième siècle)
Seigneur de Balagna. En 1475, il est nommé Capitano du peuple, par Carlu della Rocca. En 1491, il obtient des privilèges auprès de la cour de Balagna. En 1498, il est aux côtés des troupes génoises de l'Ufficio di San Giorgio, pour combattre Ghjuvan Paulu di Leca, de retour d'exil. En 1530, sa famille (des Caporali de Curbara) obtient des privilèges de la cour de Balagna.

CURBARA (di) Rinucciu: (quinzième siècle)
Caporale de Curbara. En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les Caporali, pour les opposer aux Génois.

CURLETTO Pietro: (seizième siècle)
Génois. En 1538, il est le nouveau Castellanu de Corti; il remplace Francesco Pichaluga.

CURLO Giambattista: (1679-1747)
De Savone. Evêque du Nebbiu de 1733 à 1741.

CURLO Girolamo: (1692-1749)
Né à Gênes. Clerc missionnaire. Evêque d'Aleria de 1741 à 1749. Il remplace Camillo de Mari.

CURLO Girolamo: (dix-huitième siècle)
Génois. En Mai 1761, il arrive à Bastia parmi les six sénateurs envoyés par Gênes (Senatori Pacificatori della Corsica). Il est reçu par toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli.

CURSAY (de) Séraphin-Marie (RIOULT de DOUILLY, marquis de): (1705-1766)
Marquis. Militaire français. Il quitte l'armée en 1738, puis reprend du service au Régiment de Cavalerie de Clermont-Tonnerre. En 1747, il est en Corse comme colonel du Régiment de Tournaisis. Protégé du marquis de Chauvelin, le Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, en Mai de 1748, il reçoit, à Paris, ses premières instructions, définissant avec exactitude le but de sa mission future en Corse. Avec 400 à 2000 soldats franco-espagnols, il embarque à Gênes pour défendre Bastia. Avec ses troupes, il débarque à Bastia et fortifie Terra Vechja. En Juin, il explique aux Corses la position du Roi de France Louis XV, à savoir son désir de protéger la Corse des dangers extérieurs. Il entre en campagne. Il s'embarque à Bastia, et attaque le fort de Padulella, qu'il prend sans coup férir. En Septembre, conformément à la convention d'armistice d'Aix la Chapelle mettant fin à la guerre dite de Succession d'Autriche, le Chevalier de Cumiana, au nom des Austro-Sardes, et lui, au nom des Franco-espagnols, signent à Patrimoniu, l'arrêt des hostilités en Corse, et se partagent les territoires d'occupation: à l'est du col de Teghjime, côté versant bastiais, les Français, Espagnols et Génois, à l'ouest, du côté de San Fiurenzu, les Austro-Sardes. En Décembre, à la Cunsulta di Biguglia, il rencontre Ghjuvan Petru Gaffori, Ghjuvan Tomasu Giuliani et d'autres Principali. Il leur fait part des bonnes intentions du Roi Louis XV à l'égard du peuple corse. Il n'est plus question de soumission à Gênes, mais d'obéissance au Roi de France. Les Corses semblent séduits par cette nouvelle situation. Une lettre est envoyée au Roi de France dans laquelle les Corses le prient de recevoir leur soumission sans réserve, et lui promettent de se conformer à toutes les instructions de son représentant. Cette lettre est signée des 17 plus éminents chefs corses du moment. Il se fixe à Bastia. Il notifie à tous ceux qui, depuis le 1er Juin dernier sont coupables de crimes, de quitter la Corse dans les 15 jours, sous peine d'encourir les sanctions les plus graves. Il est accusé par l'adjoint du gouverneur génois Stefano de Mari d'ingérence dans les affaires de Corse, et de se moquer du pouvoir officiel de la République de Gênes. Il demande à chaque délégué des pièves du Dilà, d'élire un représentant pour la Cunsulta prévue le 14 Janvier 1749 à Corti. Il écrit: Je suis plus maître du peuple corse qu'on ne l'est dans Paris. En Janvier 1749, il est à San Fiurenzu, puis Bastia et Corti. A la Cunsulta di Corti, il propose un plan d'action en huit points. Il est nommé Brigadier Général des troupes du Roi. Il reprend sa tournée d'inspection. Il est à Aiacciu, où il est reçu en libérateur. En Février, il convoque tous les commissaires du Dilà. Avec eux, il fixe son plan de gouvernement provisoire, établi sur l'autorité des commissaires de pièves, assistés de 300 fusiliers corses et 75 soldats français. Il rend la justice, prélève les impôts (vingt sous par feu), dirige le pays. En Mars, au couvent d'Aregnu, avec les représentants de la Balagna, il décide de l'organisation administrative de la province. Il se rend ensuite à Bastia. En Avril, la population de Calinzana, par 480 voix contre 2, refuse son administration, et proclame qu'elle reste fidèle à la République de Gênes. A la Cunsulta di San Fiurenzu, il annonce, à la grande stupéfaction des quinze députés réunis dans la cité, que, conformément au traité d'Aix-la-Chapelle, la Corse doit revenir sous la tutelle des Génois. En Mai, à Oletta, il confirme ses déclarations. Il promet aux Corses un nouveau règlement de paix et des statuts de la part du commissaire général génois Stefano de Mari. Plus stables et plus avantageux, ces statuts seront promulgués et appliqués sous la garantie du Roi de France. En Juin, il est dans le Sud: Porti Vechju, Bunifaziu, Aiacciu… Il continue par Corti, le Rustinu et enfin Bastia. En Septembre, il est nommé maréchal de camp. Les relations entre Génois et Français, en Corse, se détériorent. Les Génois lui reprochent d'exercer une influence et une ascendance de plus en plus grande sur la population. Ils demandent son rappel en France. En Novembre, il relance l'Accademia dei Vagabondi, groupe d'animation culturelle, sous le nom d'Académie de Corse. Cette société a pour objet de promouvoir, en Corse, les Arts et Lettres. Il en prononce le discours d'inauguration. Il fait installer à Bastia un imprimeur libraire français, Jean Artaud, pour publier les travaux de d'Académie de Corse. Il crée ainsi la première imprimerie bastiaise. En Mars de 1750, il fait rouer un bandit fameux et assassin en présence de près de 1700 personnes des environs de Bastia, peu accoutumées à voir pareil spectacle. Il fait imprimer l'Almanacu Reale di Corsica di U Annu 1750, par les soins de l'Accademia dei Vagabondi, qui indique déjà, en 163 pages, les intentions de la France. En Septembre, il ne peut satisfaire à la demande des Grecs de la région d'Aiacciu, réfugiés de Paomia et confinés entre Barbicaghja et I Sanguinarii, qui expriment le besoin de s'élargir, et d'obtenir en location des terres du côté de Campu di l'Oru, de Timizzolu ou d'ailleurs . En 1751, il décide de distinguer en Corse, trois ordres de catégories sociales, comme cela se fait ailleurs: le Clergé, la Noblesse et le Tiers état, Ecclesiasticu, Nobile e Terzu. Pour cela, il appelle chacun à faire valoir ses titres, son arbre généalogique où ses prérogatives, le tout confirmé par les podestats, Padri di U Cumunu ou curés. Les Bonifaciens lui répondent que leur qualité de citoyens génois les place au-dessus de toutes les dignités. En 1751, il rencontre, à Toulon, avec quatre députés corses, le Lieutenant Général du Roi de France à Gênes, le marquis François Claude de Chauvelin. Il règle le fonctionnement de l'administration et de la justice pendant son absence, et fixe la date des élections municipales (Guvernu Municipale, Padri di U Cumunu, Pudesti et Capitani di'Armi). En Juillet, il assiste le marquis François Claude de Chauvelin à la Cunsulta di San Fiurenzu qui rassemble les Prucuratori des pièves et les députés. Dans son discours en Italien, le marquis François Claude de Chauvelin fait son éloge, ce qui déplaît fortement au commissaire général génois Giovanni Giacomo Grimaldi, qui assiste à cette Cunsulta. En Novembre, à la Cunsulta d' Omessa, les Naziunali prennent sept résolutions qui concernent leur attitude vis-à-vis de la France, et de leur fidélité envers lui, à qui ils allouent 120 soldats corses et auprès duquel ils délèguent cinq représentants. Ses relations avec le commissaire général Giovanni Giacomo Grimaldi ne tardent pas à s'envenimer, et bientôt à se détériorer. Tout le sud de la Corse risquant de se soulever, il intervient en médiateur, mais cela renforce l'influence génoise dans la région. Avec les Capi di A Nazione, il écrit au Roi de France à propos du comportement de Giovanni Giacomo Grimaldi, qu'il juge louche et hypocrite. En Mars de 1752, il accorde la garde du port de Cardu aux Génois. A la Cunsulta d' Orezza, les Naziunali lui écrivent, pour lui demander d'accélérer la formation d'un Escadron Volant, et exiger le retrait des troupes génoises de Quenza. En Mai de 1752, sur ordre de Gênes, le commissaire général Giovanni Giacomo Grimaldi lui présente ses excuses en ce qui concerne les incidents au sujet des postes de garde du port de Cardu. Ce dernier lui demande également de ne plus chercher à se mêler de l'administration de la justice. En Août, à la Cunsulta di Bastia, les Prucuratori des pièves sont profondément déçus de voir leur pays replacé sous la souveraineté de Gênes avec, pour toutes garanties, les Concessioni. Ils refusent d'accepter le règlement malgré son éloquent discours. A la Cunsulta di Ghisoni, où tous les chefs du Diquà et du Dilà sont présents, il est critiqué pour son laxisme envers le gouverneur Génois. En Décembre, sur ordre du marquis François Claude de Chauvelin, qui le juge trop tolérant vis à vis des Corses, il est suspendu de ses fonctions de Commandant Général des Troupes Françaises en Corse, et remplacé par le marquis de Courcy, colonel du Régiment de Tournaisis. Il est emprisonné au Fort Carré d'Antibes, où il est traité non en criminel d'Etat, mais comme officier général qui a manqué aux plus essentiels de ses devoirs. Sa carrière en Corse est terminée. Il meurt en 1766 à Paris.

CURZIANO Attilio, CURZIO Tulliano: Voir NATALI Ghjuliu Matteu.

CUTTOLI Carlu: (dix-neuvième siècle)
Conseiller municipal d'Aiacciu en 1860. Franc-maçon. Il est un des membres fondateurs, en 1903, à Aiacciu, de la loge maçonnique L'Emancipation Ajaccienne, du Grand Orient de France. Membre fondateur du Cercle du Sport et du Cercle du Diamant, à Aiacciu.

CUTTOLI (de) Charles François: (1915-2007)
Né à Sartè. Avocat. Il exerce sa profession d'avocat en Algérie: au barreau de Constantine de 1940 à 1950 puis, de 1950 à 1957, au barreau de Guelma dont il devient bâtonnier en 1953. En 1963, délégué de l'Association de Sauvegarde en Algérie dans le cadre des accords d'Evian, il plaide à la Cour d'Appel d'Annaba puis au Consulat Général de France à Annaba. De 1963 à 1966, il est bâtonnier délégué au barreau départemental de Bône et Guelma. De 1957 à 1967, il est également avocat à la Cour d'Appel de Paris. En 1967, il siège au Conseil Supérieur des Français à l'Etranger puis en 1969 en devient un membre permanent. Sénateur (droite), représentant les Français établis à hors de France, de 1974 à 2001. Officier de la Légion d'Honneur.

CUTTOLI Charles Laurent Maurice (1904-1986)
Originaire de Cuttoli. Préfet de l'Aube en 1942, de la Somme, en 1945, d'Oran, en 1947, de l'Oise, en 1949, du Bas-Rhin, en 1957. Préfet inspecteur général de l'administration en mission extraordinaire en 1956. Préfet coordinateur de la région Alsace en 1961. Préfet de la région Alsace et du Bas-Rhin en 1964. Conseiller d'Etat de 1968 à 1972.

CUTTOLI (de) Diane: (1898-1957)
Originaire de Salviolaccia (Aiacciu). Poétesse de langue française. Romancière. Membre de l'association d'inspiration fortement marquée à droite La Pensée Corse, en 1934. Membre de Cercle Culturel Cyrénéen de Carulu Giovonni. Elle collabore à la revue U Muntese. Auteur de Ardente rêverie (1919), Le Cœur vibrant (1921), L'Enchantement multiple (1923), L'Ame frémissante (1925) L'Ame fervente (1929), La Houle des Jours (1933, Prix Caroline Jouffroy-Renault), Les grands Instants (1936), L'horizon intérieur (1955, Prix Juliette de Wils), Framboise ou les Souffles du Printemps (1956). Prix Caroline Jouffroy-Renault 1941, poue l'ensemble de son oeuvre. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CUTTOLI Dumenicu: (dix-huitième siècle)
De Cuttoli. En Novembre 1768, il s'active à former un Parti Français dans le Dilà. En Juillet 1790, suite aux évènements de Corti, il est arrêté, en attendant de comparaître devant un tribunal de la Nation. Il sera exilé.

CUTTOLI Edouard:
Elu conseiller territorial (divers droite) de 1992 à 1998.

CUTTOLI Filippu Maria: (dix-huitième siècle)
D'Ulmetu. Curé d'Ocana. En Septembre 1736, le Roi Théodore 1er ayant décidé de quitter la Corse, il assiste, avec Erasmu Orticoni, les membres d'un Conseil de Régence, qui assumera, avec Ghjacintu Paoli, Luiggi Giafferi et Luca d'Ornano, l'administration de l'Ile. En Mars 1738, à la Cunsulta di Olmi e'Cappella, il est désigné (pour le Dilà) comme l'un des trois représentants pour rencontrer le général Louis de Boissieux à Bastia. En Janvier 1739, il est arrêté, expulsé de Bastia, et conduit devant le général Louis de Boissieux, moribond, qui lui ordonne de quitter la Corse dans les vingt quatre heures. En Mai 1751, il est curé d'Ulmetu. A une Cunsulta dans le Campulori, il est désigné parmi les quatre députés qui accompagneront le maréchal de Cursay à Toulon, pour rencontrer le Lieutenant Général du Roi de France à Gênes, le marquis François Claude de Chauvelin. En Août, il est élu député à la Cunsulta di Oletta. Avec trois autres députés, il se présente devant le commissaire général Giovanni Giacomo Grimaldi pour lui rendre compte des actes de la Cunsulta, et lui apporter l'hommage de la Nazione. Le Génois les reçoit avec courtoisie. En Octobre 1752, il est envoyé à Gênes auprès du marquis François Claude de Chauvelin pour rendre compte de la position des Naziunali. En Décembre 1763, à la Cunsulta Generale di Corti, il est désigné pour faire partie des neuf membres de la Ghjunta qui devra mettre en place dans un délai d'un an, une Università à Corti.

CUTTOLI Petru: (dix-huitième siècle)
De Celavu. Ecclésiastique. En Décembre 1763, à la Cunsulta Generale di Corti, il est désigné pour faire partie des neuf membres de la Ghjunta qui devra mettre en place dans un délai d'un an, une Università à Corti.

CUTTOLI Petru Paulu: (dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Cuttuli é Curtichjatu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.

CUTTOLI (de) Petru Paulu: (1826-1870)
Originaire de Cuttuli Curtichjatu. Maître des cérémonies de la chapelle impériale en 1859. Evêque de Corse, à Aiacciu, de 1869 à 1870. Il succède à Saveriu Casanelli d'Istria. Il décède, de la variole, à Aiacciu, en 1870. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CUTTOLI Raphaël: (vingtième siècle)
Originaire de Cuttuli Curtichjatu. Auteur du livret (en français) de l'opéra Sampiero Corso, dont la musique est de Henri Tomasi.

CUVIER Georges: (1769-1832)
Naturaliste. Elu à l'Académie Française en 1818. Il étudie le Lagomys Corsicanus.

CUVILLIER-LUGARINI (née ROL) Véronique Henriette:
Née à Bastia. Originaire d'Aleria. Auditrice de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Conseillère Défense auprès du préfet de Haute-Corse de 1994 à 2003. Elle peuvre dans le domaine des associations. Administrateur et présidente de la CPAM de Haute-Corse durant 12 ans, de la CAF de Haute-Corse durant 28 ans, et de l'Union pour la Gestion des Etablissements des Caisses de l'Assurance Maladie (UGECAM) de Marseille. Présidente de l'Association Départementale des Amis et Parents d'Enfants Inadaptés de Haute-Corse (ADAPEI2B) L'Eveil. Chevalier de la Légion d'Honneur.

CUZZA' (di) Ranieri: (quatorzième siècle)
Cinarchese. Neveu de Ghjudice di Cinarca, et allié du Roi d'Aragon. En 1330, son château de Cinarca est attaqué par le Génois Aïtone Doria. En 1336, il en est chassé par ce dernier.

CYRILLE: (sixième siècle)
Militaire byzantin. Lieutenant du général romain d'Orient Bélisaire En 533, il écrase le roi Gélimer et ses Vandales à Tricalara, près de Carthage, et libère ainsi la Corse, de l'emprise des Vandales et des Wisigoths.